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Frontières et identités : étude des décors céramiques dans la région des monts Mandara et de ses plaines (Nord-Cameroun/Nord-Nigéria) à l'Âge du Fer

Janson, Rébecca 11 1900 (has links)
Depuis au moins 500 ans, au sud du bassin du lac Tchad, la région des monts Mandara représente la rencontre géographique et culturelle entre deux mondes aux modes de pensée opposés : les populations des montagnes, égalitaires et non-islamisées, et celles des plaines environnantes, vivant sous le contrôle hiérarchique d’États islamiques, tels que Bornou et Wandala. Cette thèse s’inscrit dans une longue tradition de recherches archéologiques et ethnologiques entreprises depuis une quarantaine d’années dans cette région du monde afin de documenter le rapport ambigu qui existe entre ces deux systèmes sociopolitiques, au passé et au présent. Entre 1993 et 2012, les équipes d’archéologues du Projet Maya Wandala (PMW) et du Projet DGB (Diygyd- bay) ont mis sur pied l’une des plus grosses bases de données céramiques uniformisées de la région. Suivant une approche holistique, diachronique et régionale de la question des contacts culturels en zone frontalière, cette étude porte sur le décor céramique de 150 000 tessons issus de ce corpus. Provenant de huit sites clés du Nord-Cameroun et du Nord-Nigéria, ces petits objets racontent plus de 3000 ans d’histoire de cette région, du Néolithique jusqu’à la fin de l’Âge du Fer Final. Les méthodes d’analyses statistiques de classement (cluster analysis) par nuées dynamiques (k-moyennes) et d’agrégation Ward ont été mises à profit afin d’explorer les similarités et les différences de ces collections, à travers le temps et l’espace. Par la comparaison de mes résultats avec les données archéologiques, ethnologiques et historiques de notre région d’étude, une histoire chronologique de chacun des sites est proposée. Sur le site DGB-1/-2, plus important témoin à ce jour de l’occupation préhistorique des montagnes, les lieux de vie quotidienne, cooking area par exemple, se distinguent de ceux qui servent à l’aménagement physique, entre autres les remblais, malgré la similitude des décors céramique qu’on y retrouve. L’identification de quatre groupes aux décors céramiques particuliers met en exergue les différences qui apparaissent entre les populations des plaines et des montagnes, ainsi qu’entre les populations des plaines associées à l’élite étatique de Wandala, et les autres. Dans le contexte de la mise en place des premiers États centralisateurs dans la région, nous voyons donc comment ce phénomène historique d’importance a eu des répercussions non seulement sur l’occupation et la perception du paysage, mais également sur l’identité céramique. / For the last 500 years at least, in the southern area of Lake Tchad, the Mandara Mountains region represents the geographical and cultural meeting point of two contrasting ways of thinking: the egalitarian and non-Muslim populations of the mountains; and the populations of the surrounding plains—dominated by the hierarchical authority of Islamic states, including Bornou and Wandala states. This thesis is the continuation of a long tradition of archaeological and ethnological research completed during the last 40 years in this region. Its aim is to document the ambiguous relationship that exists between these two socio-political systems, in the past and the present. Between 1993 and 2012, teams of archaeologists working on both the Projet Maya Wandala (PMW) and the Projet DGB (Diy-gyd-bay) established one of the largest ceramic databases in the region. Following a holistic, diachronic and regional approach regarding the issue of cultural contacts in the border area, the present thesis focuses on the analysis on ceramic decoration from this dataset. These potsherds (n=150,000), originating from eight key archaeological sites located in Northern Cameroon and Northern Nigeria, tell the story of the region spanning more than 3000 years, dating from the Neolithic to the end of the Late Iron Age (LIA). Methods of statistical analysis, such as cluster analysis by dynamic clustering (K-Means) and Ward aggregation, have been used in order to explore both similarities and differences present in these collections, through time and space. After a comparison of my results with the archaeological, ethnological and historical data of the study area, a chronology of these sites is proposed based on the ceramic data. On the DGB- 1/-2 site, the most important evidence of prehistoric occupation of the mountains, the domestic spaces, such as the cooking area, are differentiated from those used for redeposited materials, despite the similarity of ceramic decorations found there. The identification of four groups of distinct ceramic decorations underlines the differences that arise between the lowland populations and those from the mountains, as well as between the lowland populations associated with the Wandala elite, and other groups. In the context of the emergence of the first centralised states in this region, we can see how this important historical phenomenon had consequences, not only on occupation and the use of the landscape, but also on ceramic identity.
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Archéologie, traditions orales et ethnographie au nord du Cameroun: histoire du peuplement de la région du Faro durant le dernier millénaire / Archaeology, ethnography and oral traditions in northern Cameroon: history of the settlement in the region of Faro in the last millennium

Mezop Temgoua, Alice Lucie 19 May 2011 (has links)
A la limite entre le Cameroun et le Nigéria, la région du Faro est une zone d’extraordinaire diversité, tant du point de vue des populations que de la topographie. Pas moins de 13 groupes ethnolinguistiques y sont documentés, qui appartiennent à 3 grands ensembles linguistiques et se répartissent dans la plaine et les montagnes. Les données de la linguistique indiquent que les représentants des langues adamaoua seraient présents dans la plaine de la Bénoué et du Faro depuis environ quatre mille ans. Au niveau de l'ethnohistoire, on sait que les habitants des plaines sous soumis à l’autorité des Foulbé depuis deux siècles. Mais au delà de cette période, de nombreuses zones d'ombre demeurent. L’histoire des populations de cette partie du bassin de la Bénoué avant le 19ème siècle semblait donc hors d’atteinte, car la région du Faro restait vierge du point de vue archéologique. <p>Dans ce travail, j’apporte par le biais d'une approche historique et comparative des éléments susceptible d’expliquer, d’une part la complexité qui caractérise le peuplement du Faro et, d’autre part, la façon dont le peuplement de cette région a évolué au cours du dernier millénaire. Il est également question de faire progresser la réflexion méthodologique, en évaluant la façon dont les modèles obtenus par l’archéologie peuvent être confrontés avec ceux qui se basent sur les traditions orales, les éléments de la culture matérielle actuelle et la linguistique.<p>L’étude des traditions orales a permis de classer par ordre chronologique les éléments historiques importants et d’établir une histoire du peuplement durant ces derniers siècles. Elle confirme qu’il est possible de reconnaître des racines remontant au delà du 19ème siècle à la plupart des groupes qui peuplent encore la région aujourd’hui, ainsi que de nombreuses ruptures dans l’histoire du peuplement du Faro. Contrairement aux travaux antérieurs, la plus importante de ces fractures date du début du 19ème siècle, avec l’occupation des conquérants foulbé, qui ont provoqué l’insécurité généralisée, la division de la région en deux et les plus importantes déportations de populations des plaines vers les montagnes refuges.<p>L’approche archéologique a permis d’établir la première séquence chrono-culturelle du Faro au cours du dernier millénaire. Si la présence d’un peuplement ancien dans la plaine était envisagée, l’étude archéologique apporte la preuve que des communautés humaines vivent dans le Faro depuis environ 1000 ans. A partir du 15ème siècle, des modifications surviennent. Celles-ci se manifestent surtout par l’apparition d’une nouvelle poterie ornée au Blepharis sp. Lorsque l’on compare la carte de distribution des sites associés à cette céramique, au trajet suivi par les Bata, qui remontent le cours du Faro en implantant des villages et à l’aire d’extension des langues tchadiques au Faro, il semble plausible que de nouvelles populations occupent la région vers le milieu du dernier millénaire de notre ère. Pour le 19ème siècle bien documenté par les traditions orales, les données archéologiques viennent renforcer l’idée d’une profonde rupture durant cette période.<p>En abordant l’histoire du peuplement du Faro, il était nécessaire d’examiner le concept de l’ethnicité comme il est classiquement employé dans la région. D’une manière générale, l’étude conforte l’idée qu’il est très difficile d’aborder la profondeur historique des identités des groupes actuels.<p>La confrontation entre les faits des cultures vivantes et les résultats archéologiques a permis d’évaluer les potentialités de raisonnements historique et comparatif. On ne peut que constater, dans cet exemple concret, le grand intérêt qu’il y a à fonder la reconstitution du passé sur de multiples sources. <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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