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Adopter ou ne pas adopter l’étiquette féministe en politique étrangère : le cas de la Nouvelle-Zélande

Beaulieu, Kim 07 1900 (has links)
En 2014, la Suède adopte la première politique étrangère ouvertement féministe. Depuis, plusieurs autres pays ont suivi l’initiative suédoise et adopté explicitement l’étiquette féministe pour orienter leur politique étrangère. Or, on remarque que, parmi les pays qui ont des engagements significatifs envers l’égalité des genres depuis plusieurs années, certains sont réticents à adopter l’étiquette féministe, et ce, malgré leurs actions « féministes » sur la scène internationale. C’est notamment le cas de la Nouvelle-Zélande, un pays actuellement dirigé par Jacinda Ardern qui s’identifie elle-même comme étant ouvertement féministe. En mobilisant la théorie des rôles, je cherche à comprendre comment les attentes et valeurs liées aux rôles performés par la Nouvelle-Zélande peuvent entrer en conflit avec l’adoption d’une étiquette féministe. En identifiant les principaux rôles mis de l’avant par la Nouvelle-Zélande depuis 1972, je trouve qu’il n’y a pas de conflit explicite entre l’adoption de l’étiquette féministe et les rôles de bon citoyen international et de leader dans le Pacifique. Je relève cependant un potentiel conflit en lien avec les intérêts économiques du pays, ces derniers étant souvent priorisés par les différents gouvernements en présence d’un conflit de rôle. / In 2014, Sweden adopted the first openly feminist foreign policy. Since then, several other countries have followed the Swedish initiative and explicitly adopted the feminist label to guide their foreign policy. Yet, we note that among countries that have had significant commitments to gender equality for several years, some are reluctant to adopt the feminist label despite their "feminist" actions on the international stage. This is notably the case in New Zealand, a country currently led by Jacinda Ardern, who openly identifies herself as a feminist. By mobilizing role theory, I seek to understand how the expectations and values associated with the roles performed by New Zealand may conflict with adopting a feminist label. In identifying the key roles put forward by New Zealand since 1972, I find that there is no explicit conflict between the adoption of the feminist label and the roles of good international citizen and Pacific leader. I do, however, note a potential conflict with the country's economic interests, as different governments often prioritize these in the presence of a role conflict.

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