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La conception du pouvoir et de l'État selon PlatonGingras, Denis 13 January 2022 (has links)
La première partie du mémoire donne un aperçu des grands moments de la philosophie politique de Platon du projet utopique des philosophes-rois de la République jusqu'au rôle concret que doit avoir le législateur dans les Lois. L'évolution de la pensée platonicienne en matière sociale et politique est mise en relief sans que soit sacrifiée son unité. La seconde partie est une confrontation des objections d'Aristote dans la Politique et des commentaires de Proclus sur la République. Un dernier chapitre porte sur le fondement des conceptions platonicienne et aristotélicienne du pouvoir et de l'État. L'examen de Lambros Couloubaritsis est l'occasion d'une analyse fouillée de cette question.
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Philosophie et dissidencePerreault-Bouffard, Olivier 23 October 2023 (has links)
La dissidence peut se définir par une mise en retrait par rapport à un groupe, souvent lié à un désaccord sur quelque valeur commune. De même, une certaine conception de la philosophie veut qu'elle soit une remise en question continuelle et une critique radicale tendant à examiner constamment toutes les idées, ce qui mène souvent le philosophe à un retour critique sur les valeurs dominantes de sa société. Ainsi se trace un air de famille entre dissidence et philosophie. Il s'avère d'ailleurs que la plupart de ceux que l'on juge philosophes dans notre tradition ont été des dissidents à leur époque. Mais les dissidents sont-ils tous philosophes ? Quelles idées sont remises en question par les dissidents contemporains, pour qu'ils soient considérés comme tels ? Quel nouveau regard peut apparaître à travers une enquête sur ces critiques particuliers de nos systèmes politiques ? À travers la présentation et l'examen de trois dissidents contemporains, ce mémoire invite à un exercice philosophique d'exploration critique.
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L'avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antiqueSavard, Dave 20 April 2018 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
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L'autodéfinition de l'état canadien : une tentative de mise en évidence de l'influence de l'idéalisme de Michael Ignatieff et de John Ralston Saul dans le discours du Juge en chef de la Cour suprême et dans celui du Gouverneur général du CanadaRichez, Emmanuelle 11 April 2018 (has links)
Le mémoire s'intéresse à l'État et à la pensée idéaliste au Canada, de même qu'à la relation qu'entretiennent ces deux concepts. Plus précisément, il cherche à rendre compte de la structure institutionnelle de l'État canadien et du développement de la pensée idéaliste au Canada, ainsi qu'à s'interroger sur la possibilité que l'Etat canadien se définisse lui-même, par le biais de ses représentants, au moyen de concepts idéalistes. Pour résoudre cette problématique, l'étude de cas est la stratégie de recherche retenue. Celle-ci tentera de mettre en évidence l'influence de l'idéalisme de Michael Ignatieff et de John Ralston Saul dans le discours de Beverley McLachlin, Juge en chef de la Cour suprême, et dans celui d'Adrienne Clarkson lorsqu'elle était Gouverneure générale du Canada.
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Le rationalisme libéral pragmatique de Claude Ryan comme pilier central de la doctrine PelletierDuchesne, Eric 13 April 2018 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise identifie dans quelle mesure le rationalisme libéral et pragmatique de Claude Ryan pour la période allant de 1994 à 2004 constitue la pierre angulaire de l'édification de la pensée politique de Benoît Pelletier et de la volonté du gouvernement libéral de Jean Charest de dynamiser les relations interprovinciales au pays depuis 2003. Par le biais d'une herméneutique critique des textes les plus révélateurs des deux politiciens, nous tentons d'associer la pensée politique de Claude Ryan et de Benoît Pelletier à l'intérieur de catégories interprétatives plus larges du fédéralisme, ce qui nous permet d'en extraire quelques constats au sujet de leur désir commun de renouveler en profondeur le régime politique canadien, de telle sorte que le Québec puisse y faire rejaillir davantage sa spécificité identitaire. En développant certains paramètres précis pour bien décortiquer les oeuvres de Claude Ryan et de Benoît Pelletier, nous sommes à même de comparer le degré et le ton des revendications faites par les deux politiciens pour assurer l'émancipation du Québec au sein du Canada. Cette perspective analytique nous permet également de déterminer l'originalité de Benoît Pelletier par rapport à Claude Ryan, deux hommes politiques pourtant issus de la même formation politique.
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République VIII-IX, 580 b: une "archéologie" d'un texte platonicienMeulder, Marcel January 1986 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Lionel Groulx, critique de la Révolution tranquille (1956-1967)Pigeon, Stéphane January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Vita industria : une socio-histoire des origines intellectuelles de l'écologie politiqueChaunu, Simon 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 7 août 2023) / Cette thèse propose d'explorer un courant d'idée informel et marginal du XXᵉ siècle qui, selon son hypothèse de départ, aurait assuré la transition entre les premières contestations contre la révolution industrielle et certains mouvements environnementalistes contemporains. Ce courant peut ainsi se caractériser comme une écologie politique révolutionnaire, se fondant sur une critique radicale de la civilisation industrielle et de son facteur principal, la technique moderne. Le but de cette étude est d'en évaluer la cohérence et la pertinence : a-t-on affaire à un ensemble dispersé d'idées et d'auteurs, ou bien à un diagnostic commun ? Est-ce que ces idées ont toujours un intérêt face à la crise écologique actuelle ? Un certain nombre d'intellectuels peuvent être rattachés à cette perspective technocritique ; néanmoins, cette étude se concentre sur les œuvres de quatre d'entre eux : l'urbaniste américain Lewis Mumford (1895-1990), le philosophe allemand Günther Anders (1902-1992), le sociologue français Jacques Ellul (1912-1994) et l'historien nomade Ivan Illich (1926-2002). Dans un premier temps, ce travail présente la méthode qui a guidé l'étude de ces textes : une socio-histoire des idées qui emprunte tout autant à la discipline historique qu'à la discipline sociologique. Les enjeux de l'étude des pensées environnementalistes et écologistes sont également exposés, afin de souligner les spécificités de cet objet de recherche. Ce qui amène à la formulation de la problématique de cette thèse : ce courant d'idées écologiste peut-il être défini comme un langage, au sens que l'histoire des idées politiques donne à ce concept ? La principale assertion de cette étude est qu'il doit plutôt être compris comme une matrice intellectuelle, un ensemble cohérent de leitmotivs visant la connaissance social-historique, et pouvant servir de base à des langages davantage tournés vers l'action politique. Ce qui contraste avec les polémiques romantiques contre le machinisme au XIXᵉ siècle, qui exprimaient une sensibilité anti-industrielle plus diffuse. Par la suite, les cinq principaux chapitres de cette étude fournissent un contre-récit du XXᵉ siècle, à travers la lecture profonde des textes des auteurs retenus. Ce récit débute avec l'examen des ouvrages pionniers de Lewis Mumford durant l'entre-deux-guerres. À la suite à la Grande Guerre, celui-ci chercha à édifier une perspective alternative à la fois au libéralisme, au conservatisme et au marxisme. En parallèle, il se lança dans une étude historique de fond de ce qu'il nommait « l'Âge de la Machine », et en tira une critique de la civilisation de la puissance. Après la Seconde Guerre mondiale et les bombardements nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, Günther Anders et Jacques Ellul élaborèrent, de manière convergente, un diagnostic critique de la société technicienne et conformiste de l'après-guerre. Ils décrivirent le type d'individu qu'elle produit, un homme médial ayant perdu le contrôle sur les techniques qu'il a lâché dans son monde - qui ne serait alors justement plus le sien. De plus, ils s'interrogèrent sur la possibilité d'une extinction de l'humanité, avant tout par un ultime conflit atomique. Mumford, Anders et Ellul réitérèrent leurs analyses dans les années 1960 et 1970, alors que l'Occident était marqué par une vague multiforme de contestations et de révoltes. Prenant leurs distances face à ces mouvements, ces trois intellectuels estimaient qu'en réalité un système mégatechnique venait de triompher. Celui-ci se déploierait de manière purement causale, dans le seul but d'accroître sa taille et sa puissance. Par conséquent, la Révolution et l'Histoire semblaient être devenues obsolètes. Ivan Illich fit sienne cette critique de la démesure et de la déraison technologiques, en l'étendant au secteur des services. Il étudia également les sources profondes de cette civilisation industrielle, qu'il situa dans le passé chrétien de l'Occident. Finalement, en s'appuyant sur les travaux de ses homologues, Illich traça les grandes lignes de ce que pourrait être une société conviviale. Cependant, le mouvement écologiste contemporain échoua à intégrer ces idées, et manqua sa propre révolution. Se pose alors la question de savoir quelle attitude il est possible d'adopter face au « Temps de la Fin ». La matrice intellectuelle de cette écologie politique révolutionnaire reste active de nos jours, à travers les langages du néo-luddisme, de l'écosocialisme et de la décroissance. Des recherches futures sont nécessaires pour bien saisir cette filiation, et pour rattacher d'autres auteurs à cette matrice d'idées. / This thesis proposes to explore an informal and marginal current of thought of the 20ᵗʰ century which, according to its initial hypothesis, would have ensured the transition between the first protests against the industrial revolution and certain contemporary environmentalist movements. This current can thus be characterized as a revolutionary political ecology, based on a radical critique of industrial civilization and its main factor, modern technics. The purpose of this study is to assess its coherence and pertinency: are we dealing with a dispersed set of ideas and authors, or a common diagnosis? Do these ideas still have relevance in the face of the current ecological crisis? A number of intellectuals can relate to this technocritical perspective; nevertheless, this study focuses on the works of four of them: the American urban planner Lewis Mumford (1895-1990), the German philosopher Günther Anders (1902-1992), the French sociologist Jacques Ellul (1912-1994) and the nomadic historian Ivan Illich (1926-2002). First, this work presents the method that guided the study of these texts: a socio-history of ideas that borrows as much from the historical discipline as from the sociological discipline. The stakes of the study of environmentalist and ecological ideas are also exposed, in order to underline the specificity of this research object. Which leads to the formulation of the problematic of this thesis: can this current of ecological ideas be defined as a language, in the sense that the history of political ideas gives to this concept? The main assertion of this study is that it should rather be understood as an intellectual matrix, a coherent set of leitmotifs aimed at social-historical knowledge, and which can serve as a basis for languages more oriented towards political action. This contrasts with the romantic polemics against mechanization in the 19ᵗʰ century, which expressed a more diffuse anti-industrial sensibility. Subsequently, the five main chapters of this study provide a counter-narrative of the 20ᵗʰ century, through a deep reading of the texts of the selected authors. This account begins with an examination of the pioneering works of Lewis Mumford during the interwar period. Following the Great War, he sought to build an alternative perspective to both liberalism, conservatism and Marxism. At the same time, he embarked on an in-depth historical study of what he called the "Machine Age", and drew from it a critique of the power civilization. After the Second World War and the nuclear bombings of Hiroshima and Nagasaki, Günther Anders and Jacques Ellul elaborated, in a convergent way, a critical diagnosis of the technical and conformist society of the post-war period. They described the type of individual it produces, a medial man who has lost control over the technics he has unleashed on his world - which would then no longer be his own. Moreover, they wondered about the possibility of an extinction of humanity, above all by an ultimate atomic conflict. Mumford, Anders and Ellul reiterated their analyzes in the 1960s and 1970s, when the West was marked by a multifaceted wave of protests and revolts. Taking their distance from these movements, these three intellectuals believed that in reality a megatechnical system had just triumphed. This system would deploy in a purely causal way, with the sole purpose of increasing its size and power. Consequently, Revolution and History seemed to have become obsolete. Ivan Illich made this criticism of technological excess and unreason his own, extending it to the service sector. He also studied the deep sources of this industrial civilization, which he located in the Christian past of the West. Eventually, building on the work of his counterparts, Illich outlined what a society of conviviality might be. However, the contemporary environmental movement didn't integrate these ideas, and failed its own revolution. The question then arises as to what attitude one should adopt in the face of the "Time of the End". The intellectual matrix of this revolutionary political ecology remains active today, through the languages of neo-Luddism, ecosocialism and degrowth. Future research is needed to fully understand this filiation, and to link other authors to this matrix of ideas.
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La société mondiale comme problème dans la philosophie politique d'Éric WeilKouakou, Amoa 25 April 2018 (has links)
Dans Sept études sur Eric Weil, Gilbert Kirscher et Jean Quillien considèrent l'oeuvre philosophique d'Eric Weil comme "l'une des plus importantes de la seconde moitié du XXe siècle ". Très pénétré par les grandes philosophies du passé, celles d'Aristote, de Kant et de Hegel, Eric Weil les a en effet repensées en fonction des problèmes contemporains. Ainsi les thèmes de la violence, de la société et de l'Etat sont-ils repris en profondeur et de façon systématique. Cette thèse se propose de faire de ces thèmes une présentation d'ensemble. Une première distinction s'impose entre la société moderne et l'Etat. Toute société est "essentiellement en lutte avec la nature extérieure" et, par conséquent, est une communauté de travail. En plus de posséder ce caractère, la société moderne est moderne parce qu'elle se connaît comme société: elle se veut rationnelle, tournée vers l'efficacité et est inévitablement "calculatrice, matérialiste et mécaniste". En principe, la société moderne est mondiale car les modes de production, de distribution et de maîtrise de la nature ainsi que l'économie sont partout identiques, l'individu dans cette société trouve sa sécurité mais non le sens de son existence. Il est déchiré. De plus la société moderne s'oppose radicalement à l'Etat. Celui-ci est l'organisation d'une communauté historique. Il présente deux aspects. L'Etat moderne est absorbé par des conflit s avec les autres États ou tout au moins engagé dans une compétition qui l'oblige à exiger des citoyens une loyauté totale. A ce point de vue, l'Etat est agressif et autoritaire. Mais il est aussi comme Etat le lieu de l'amitié et, selon l'enseignement des Anciens, celui de la vertu. Ce second aspect est complètement annulé par le premier. La perspective d'institutions mondiales qui prolongeraient la société moderne pourrait cependant, selon Eric Weil, permettre à l'Etat d'assumer son rôle véritable : éduquer à l'universel concret et rendre possible la vie sensée. L'Etat redeviendrait ce qu'était la cité grecque. Seul le point de vue autarcique aurait été abandonné. La société mondiale comporte certes des risques, mais la liberté recherchée justifie qu'on accepte ces risques.
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Guide de l'apparition à l'usage de ceux que l'on ne voit pas : égalité et émancipation chez Jacques RancièreDeschamps, Benoit 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire propose d’étudier la pensée et les théories du philosophe français Jacques Rancière. Plus précisément, l’étude se penche sur la conceptualisation que fait Rancière de l’égalité et de l’émancipation. Il est dit que la conceptualisation est plus radicale puisque l’égalité est supposée dès le départ et non établie comme une finalité. De plus, la démonstration se penche plus amplement sur les champs du politique, de l’esthétique et de l’éducation, longuement abordés par Rancière, pour expliciter le lien entre égalité et émancipation. Bien que cette réflexion demeure abstraite, au final, il est dit qu’un lien est perceptible entre les théories de Rancière et les nouvelles pratiques de citoyenneté. Cette recherche s’inscrit dans le champ de la philosophie politique et préconise la méthode de l’analyse littéraire pour faire la démonstration.
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