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Guide de l'apparition à l'usage de ceux que l'on ne voit pas : égalité et émancipation chez Jacques Rancière

Deschamps, Benoit 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire propose d’étudier la pensée et les théories du philosophe français Jacques Rancière. Plus précisément, l’étude se penche sur la conceptualisation que fait Rancière de l’égalité et de l’émancipation. Il est dit que la conceptualisation est plus radicale puisque l’égalité est supposée dès le départ et non établie comme une finalité. De plus, la démonstration se penche plus amplement sur les champs du politique, de l’esthétique et de l’éducation, longuement abordés par Rancière, pour expliciter le lien entre égalité et émancipation. Bien que cette réflexion demeure abstraite, au final, il est dit qu’un lien est perceptible entre les théories de Rancière et les nouvelles pratiques de citoyenneté. Cette recherche s’inscrit dans le champ de la philosophie politique et préconise la méthode de l’analyse littéraire pour faire la démonstration.
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Une confrontation du discours missionnaire et philosophique : l'interprétation de l'image de la Chine par Montesquieu et Voltaire, 1721-1776

Janvier, Marie-Hélène 20 April 2018 (has links)
La France du XVIIIe rencontre plusieurs problèmes d'ordre religieux et politique qui ne manquent pas d'agiter la pensée critique des philosophes. Armés de leur plume, ces derniers engagent un combat contre l'intolérance religieuse et l'absolutisme à travers leurs œuvres. Étudiant différents régimes, les philosophes cherchent un modèle qui pourrait satisfaire une France en panne de ses institutions. Parmi les modèles éphémères qui leur parviennent, celui de la Chine, transmis de l'autre bout du monde par les missionnaires jésuites, éveille leur esprit et leur intérêt. Cet empire lointain est dépeint comme une terre de tolérance religieuse dirigée par un empereur bon et clément envers ses sujets. Un combat s'engage alors entre les sinophiles et les sinophobes, soit les admirateurs et les détracteurs de la référence chinoise. Parmi ces philosophes, deux figures de proue du Siècle éclairé s'affrontent, Voltaire et Montesquieu. Alors que Voltaire admire l'image de la Chine et l'utilise à plusieurs reprises pour critiquer la France, Montesquieu se montre plutôt sceptique avec les propos des jésuites et expose que cet empire ne doit pas être un modèle. Même si ces deux philosophes ont en main le même bassin de sources, leur interprétation et leur utilisation en sont complètement différentes. Entre despotisme et monarchie éclairée, entre athéisme, idolâtrie et déisme, la description de la Chine par le prisme missionnaire, puis philosophique, fait l'objet de plusieurs débats littéraires dans les milieux savants. Ceci ne manque pas d'éveiller la vieille querelle des rites chinois qui entraîne les jésuites à leur perte en même temps que le modèle chinois vers la fin du Siècle des Lumières.
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Michel Chartrand : l'évolution idéologique d'un contestataire québécois : 1936-2000 : un parcours intellectuel marginal?

Bourgeois, Patrick 25 April 2018 (has links)
Le présent mémoire porte sur les idées sociales et politiques de Michel Chartrand et ce, pour l'ensemble de la carrière militante de l'homme, soit les années 1936 à 2000. Par cette étude, nous voulions vérifier le degré de marginalité des idées de Chartrand par rapport aux grands consensus sociaux de la société québécoise dans laquelle il s'intégrait. Évidemment, la marginalité de ce dernier ne fut pas la même à toutes les époques. Ce constat s'explique simplement par le fait que les idées de notre sujet d'étude, de même que la société québécoise, évoluèrent selon les périodes, évolution qui contribua à les rapprocher ou à les éloigner. Ainsi, pour la période antérieure à la Seconde Guerre mondiale, Michel Chartrand rejoignait la plupart des principales prises de position du peuple canadien-français, hormis le séparatisme qu'il prôna à l'intérieur des Jeunesses patriotes. Sous le régime de Duplessis, la marginalité de Michel Chartrand atteignit certainement un sommet. En effet, la carrière syndicale qu'il entamait alors au sein de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens et les idées socialistes qu'il véhiculait par l'entremise du Parti social démocratique n'avaient rien pour plaire aux tenants du courant conservateur de droite qui régnait alors au Québec. C'est grâce à la Confédération des syndicats nationaux que Michel Chartrand put se rapprocher idéologiquement de la société québécoise des années 1960-1970, société qui s'ouvrait alors à la gauche et au discours syndical. Toutefois, l'extrémisme des discours que prononçait Chartrand à cette époque contribua tout de même à le positionner dans un giron dit marginal. En effet, l'indépendantisme socialiste qu'il défendait alors avec virulence n'obtenait l'appui que d'une portion minoritaire de la population. Finalement, les années 1983-2000 furent aussi une période de grand isolement pour Michel Chartrand. Son principal cheval de bataille pour ces années dominées par le néolibéralisme, le revenu de citoyenneté, ne récoltant que fort peu d'appuis au Québec. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Les idées politiques d'Étienne Parent, 1822-1825.

Bernier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Caractériser le journalisme de 1820 n'est certes pas chose facile. Peu d'études sérieuses sur le sujet existent et celles qui y sont consacrées ne traitent que d'un journal en particulier, d'un ou de quelques journalistes ou, simplement, de l'évolution du journalisme dans son ensemble comme les travaux de G. Angers ou de W.H. Kesterton. Seuls André Beaulieu et Jean Hamelin tentent de dégager certaines caractéristiques de cette presse: mauvais papier, mauvaise impression, composition à la main, presse à bras; journaux de petits formats, publications hebdomadaires, prix élevés. Quant au contenu, c'est la politique provinciale, avec les nombreuses polémiques qu'elle suscite entre la rédaction d'un journal et ses correspondants ou entre les différents rédacteurs, qui occupe la plus large partie du journal, même si de nouvelles rubriques comme les annonces commerciales, les faits divers et les nouvelles étrangères remplissent de plus en plus les "papiers" surtout en période de calme sur la scène politique locale. Cette presse, déjà diversifiée, manifeste ses tendances par l'orientation du contenu qui montre bien les principales préoccupations des journalistes de l'époque: information, formation générale, formation politique à l'appui des partis. Information comme Le Spectateur canadien, L'Aurore et Le Courrier du Bas-Canada; formation générale comme L'Abeille canadienne et La Bibliothèque canadienne qui se veulent des instruments de diffusion de la culture en présentant des extraits littéraires et des notes historiques, en publiant aussi les jeunes poètes qui méritent d'être encouragés quand ce ne sont pas simplement les rédacteurs qui caressent la muse. Ce qui caractérise ce que l'on peut appeler "la grande presse", la presse d'opinion et de combat avec le Montreal Herald, le Quebec Mercury et Le Canadien, c'est qu'elle est d'abord dévouée aux intérêts des partis, généralement dirigée par des jeunes gens qui s'orientent vers les professions libérales ou se servent du journalisme comme tremplin pour aborder la carrière politique. Presse d'opinion et de combat, elle montre l'âpreté des luttes que se livraient le parti canadien et le parti anglais sur les problèmes les plus importants de l'heure: la question des subsides qui, à partir de 1819, constituera un malentendu continuel entre les différentes branches de la législature; le partage des revenus douaniers entre le Haut-Canada et le Bas-Canada; l'affrontement des individus, des partis et des races dans le grand débat de l'union, pour ne souligner que quelques-unes des questions les plus importantes qui ont préoccupées, au plus haut point, nos hommes politiques et leurs intermédiaires auprès du public, les journalistes. Une période de crise favorise l'apparition de nouveaux journaux et celle de 1822 fut l'occasion de lancements d'hebdomadaires politiques comme le Canadian Spectator, le Free Press, La Gazette canadienne et La Sentinelle qui vont suivre Le Canadien dans opposition au projet d'union, contre les prétentions du Quebec Mercury et du Montreal Herald. Ces journaux d'opposition, bien qu'ils fassent front commun sur la principale question qui préoccupe les Canadiens à cette époque, sont cependant de tendances différentes ou opposées concernant les pouvoirs et les prérogatives attribuées à chaque branche du pouvoir politique, supportant la concentration du pouvoir entre les mains de l'Exécutif comme Le Spectateur canadien et le Canadian Spectator ou favorisant le contrôle du gouvernement par l'Assemblée comme le prône Le Canadien. Un jeune journaliste s'impose à l'attention du public à l'époque en s'opposant farouchement au projet d'union des Canadas: Etienne Parent. Il entreprend sa carrière au moment où commence à s'agiter cette grande question et, au surplus, à la direction du journal qui, par ses antécédents et son nom même, Le Canadien, se devait, il est vrai, d'être le porte-parole d'un parti, mais surtout de tout un peuple. Cette crise, au cours de laquelle il fait ses premières armes comme commentateur et penseur politique, permet de saisir quelques éléments de sa pensée politique, mais celle-ci cependant se précise et de diversifie suivant l'évolution des événements politiques européens et les perturbations qui agitent la scène politique locale. C'est donc la pensée politique globale d'Etienne Parent, telle qu'exprimée dans Le Canadien de 1822 à 1825, que nous tenterons de cerner en montrant comment elle s'est constituée, a évoluée et s'est finalement cristallisée autour de quelques points essentiels . / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La personne et la société politique selon Emmanuel Mounier

Boutin, Bernard. 22 October 2021 (has links)
Le personnalisme se fait le défenseur de la personne car il connaît l'importance de la dignité humaine. Il défend la personne contre le libéralisme et le totalitarisme. le personnalisme a mis en garde la personne contre l'ampleur du fascisme et du marxisme. Ces courants d'idées amènent la personne à vivre une fausse liberté. C'est dans cette confusion qu'un groupe de jeunes chrétiens langèrent le personnalisme. Emmanuel Mounier a été l'un des personnages les plus influents. le personnalisme exprime la personne dans son sens total aussi bien au niveau physique, moral, social et spirituel. le libéralisme nuit au devenir communautaire de la personne et le totalitarisme méprise la personne. l'individu et la personne sont confondus. Dans ce mémoire, nous démontrerons comment la personne a évolué dans ces courants selon Emmanuel Mounier.
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Sur les fondements marxiens et chrétiens de la pensée sociopolitique de René Coste

Joseph, Enrico 11 April 2018 (has links)
Cette thèse sur de Mgr. René Coste p.s.s. a pour but de démontrer la proximité de la pensée de ce théologien moraliste avec la pensée sociale de Karl Marx. Aussi, nous avons analysé le discours de Coste sur Marx. Marx est le penseur qui a le plus marqué l'Occident au 20e siècle. Que l'on soit pour ou contre Marx, on ne peut pas rejeter cet auteur. Coste, en tant qu'internationaliste et théologien concerné par les problèmes sociopolitiques de l'Humanité, s'est aussi intéressé à Karl Marx parce que celui-ci fut le plus grand contestataire idéologique de l'ordre capitaliste. De surcroît, il ne fut pas qu'un simple contestataire. Marx a été un penseur ayant compris ce qu'était le capitalisme et l'ordre social qui en découlait. Nombre de ses dires sont encore valables de nos jours. Il n'est pas étonnant que les chrétiens ayant des vues socialistes sur le monde s'en soient inspirés. Devant cet engouement pour un tel homme, l'Église catholique romaine a vu plusieurs de ses théologiens se pencher sur la question marxiste. Et Coste fut l'un de ces théologiens. L'humanisme de Marx transmet des valeurs qu'aucun théologien ne pourrait logiquement rejeter s'il tient compte des véritables valeurs sociales chrétiennes. D'ailleurs, c'est aussi pour cette raison que Coste a écrit énormément sur le marxisme et le christianisme. L'autre partie de la thèse concerne les idées morales qui sont proposées dans la doctrine sociale de l'Église catholique. En fait, cette thèse fera la démonstration de la proximité de Coste à la doctrine sociale de l'Église catholique. Ceci est décidément important si on tient compte du fait que l'Église catholique, voyant le succès de la pensée de Marx au sein de la classe ouvrière, s'est mise à produire une morale sociale chrétienne répondant à la dogmatique catholique romaine. Notons que Coste et son appréciation pour Marx ne se fait pas à l'extérieure de la pensée de la doctrine sociale de l'Église catholique. Comme plusieurs avant lui, Coste a travaillé la pensée marxienne et marxiste de façon à ce qu'elle soit plus acceptable pour les chrétiens et la curie romaine. Car Coste ne rejette pas les idées humanistes de Marx. Au contraire, il les promeut chrétiennement! L'humanisme chrétien peut très bien assimiler plusieurs éléments de l'humanisme marxien. Notre méthodologie consiste à démontrer les liens entre Marx en Coste en recourant aux textes de ces deux auteurs. Alternativement, on explique leurs idées pour, par la suite, faire le lien entre les idées de ces deux auteurs sur les questions concernant la morales sociales et politiques. Constamment, on travaille les mêmes thèmes afin de bien démontrer la proximité de la pensée humaniste costienne à celle de Marx. Ensuite, on recourt au même procédé pour la pensée théologique costienne et la doctrine sociale de l'Église catholique dans le but de démontrer encore une fois que Coste est près de cette doctrine de l'Église, et par conséquent, près de l'Église catholique. En somme, on a pu démontrer clairement que Coste est près de la pensée sociale et humaniste de Karl Marx. Coste est un théologien catholique ayant une réelle appréciation de Marx pour son incontestable humanisme. S'ajoutant à cela, on a pu remarquer que Coste est aussi un partisan de la doctrine sociale de l'Église catholique. De fait, la justice sociale, l'éthique néo-testamentaire et l'humanisme marxien permettent à Coste de souscrire aux principes moraux proposés par la doctrine sociale de l'Église catholique et de la promouvoir à travers son oeuvre théologique.
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Molière et la bourgeoisie : la notion de ridicule et la mobilité sociale dans la deuxième moitié du XVIIe siècle

Bureau, Jacques 25 April 2018 (has links)
L'examen des méthodes d'analyse d'une oeuvre littéraire utilisée s par la psychocritique, l'histoire littéraire, l'histoire culturelle , la sociologie et la philosophie a permis l'élaboration de la notion de ridicule . La confrontation de cette notion de ridicule et des informations recueillie s lors de l'analyse thématique de deux pièces du théâtre de Molière nous autorise à traite r l'oeuvre de Molière comme une source historique . Les problèmes de l'autorité parentale, de l'amour, du mariage, de la situation des femmes et de leur éducation sont des éléments de la vision d'un monde bourgeois que Molière présente à ses contemporains dans les deux pièces retenues pour cette étude: Le Bourgeois gentilhomme (1670) qui nous présente un individu qualifié par l'auteur de "gentilhomme" et Les femmes savantes (1672) mettant en scène la soeur, la femme et les fille s d'un bourgeois. Cette thèse, par l'étude du théâtre de Molière, aide à visualise r la mentalité et les comportements d'un groupe social qualifié de bourgeois, possédant des lignes de force et une homogénéité face aux autres groupes sociaux. Cette bourgeoisie est composée d'individus "traditionnalistes " agressés par le comportement et les idées véhiculées par des membres de leur entourage et des bourgeois "marginaux" rejetant tout ce qui peut ressembler de près ou de loin au monde des bourgeois conformistes. Cette vision confirme l'hypothèse de la bourgeoisie en "mouvement", une bourgeoisie qui "sort de son "ordre" d’origine en accédant a la noblesse et à un autre niveau de culture, issues retenues par Molière dans les deux pièces. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Connaissance et société chez Norbert Elias : contribution à une théorie dialectique de la société

Desbiens, Patrick 05 December 2018 (has links)
Figure encore largement incomprise, Norbert Elias est d’abord connu pour sa théorie sur le processus de civilisation. Or, il a consacré tout autant ses efforts dans l’élaboration d’une théorie de la connaissance sociologique qu’à l’observation empirique de la réalité sociale. Réfléchir sur l’essor et la possibilité des sciences de la nature ainsi que des sciences sociales et humaines lui permet de poser les jalons d’une véritable sociologie scientifique qui servirait à orienter l’activité des individus vivant en société vers les lieux utopiques de la vie harmonieuse. Ses observations empiriques sur la société de cour et sur la dynamique de l’Occident ont servi à mettre à l’épreuve sa théorie de la société des individus, dans laquelle la société est comprise comme un processus configurationnel envisagé sur le très long terme. Cette théorie institue les principes fondamentaux de la « société ce processus », principes qui serviront de guide à ses réflexions sur la possibilité de la connaissance sociologique scientifique. Comme toute connaissance qui se veut scientifique se construit à partir des caractéristiques de son objet, je réponds en premier lieu dans ce mémoire à la question « qu’est-ce que la société selon Norbert Elias? ». Dans un deuxième temps, à partir de sa définition de la société, j’examine pourquoi il se sent autorisé à affirmer avec conviction que sa sociologie peut se qualifier de scientifique. Autrement dit, j’expose ce qui rend possible selon l’auteur la capacité à observer les processus sociaux « du dehors » de la société. Parce que là est le nœud du problème : c’est toujours de l’extérieur de la société qu’il est possible de l’observer scientifiquement. En analysant ces deux aspects, je réponds ultimement à la question « qu’est-ce que la connaissance sociologique selon Norbert Elias? ».
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Former l'individu, profiter du territoire, élever la nation : la pensée libérale de Lomer Gouin, 1897-1920

Pontbriand, Mathieu 20 April 2018 (has links)
Le rôle de Lomer Gouin dans l’histoire du Québec est loin d’être négligeable puisqu’il tient les rênes du pouvoir provincial durant 15 ans. C’est aussi sous ses différents mandats que l’économie québécoise accentue son industrialisation et que l’urbanisation s’accélère. Sa pensée politique, inspirée du libéralisme, reste encore toutefois mal définie. Celle-ci se trouve aux carrefours de différentes tendances idéologiques de son époque. En effet, il occupe une position privilégiée dans la tendance libérale de l’époque : gendre du premier ministre nationaliste Honoré Mercier; un premier mandat comme député marqué par les querelles entre son chef, Félix-Gabriel Marchand, et l’Église catholique; relations avec Godfroy Langlois, un libéral progressiste. De plus, il doit faire face à une vague nationaliste qui agite le Québec et le Canada. Sa conception du développement du Québec dévoile la culture libérale modérée dans toute sa vigueur au début du XXe siècle.
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Dialogue entre la morale existentialiste beauvoirienne et les éthiques du care

Marcotte, Romane 14 June 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / La pensée existentialiste de Beauvoir et les éthiques du care ont été la cible de critiques symétriques de la part des philosophes féministes au cours des dernières décennies. Avec la publication du Deuxième Sexe en 1945, Simone de Beauvoir démontre que l'oppression sexiste entraîne les femmes à la passivité et à la servitude, et exige la transformation nos sociétés pour permettre à toutes les personnes opprimées d'exercer leur liberté. Plusieurs féministes ont reproché à Beauvoir son exaltation de l'exercice de la liberté, qui inciterait les femmes à imiter les hommes, et sa sévère critique des attitudes comme des activités typiquement féminines, qui resterait aveugle à leur potentiel éthique. À partir des années 1980, les éthiques du care ont justement voulu souligner ce potentiel, en revalorisant les dispositions à la sollicitude développées par bien des femmes ainsi que les activités de prise en charge de la vulnérabilité humaine. Pourtant, on leur a reproché de proposer une éthique de la servitude, idéalisant des activités qui ont contribué à l'exploitation des femmes. Ce mémoire s'intéresse à la tension dévoilée par la réception de ces deux pensées féministes : comment prendre au sérieux l'effet nocif des attitudes et activités imposées aux femmes, sans en présenter une description caricaturale qui empêcherait de les considérer comme des sujets moraux ou invisibiliserait des activités essentielles à la survie de nos communautés ? Pour explorer cette tension, nous proposons un dialogue critique entre ses philosophies féministes, parfois afin de souligner leurs lacunes, parfois afin de nuancer les reproches qui leur ont été adressés et de souligner entre elles des points communs inattendus. Ce dialogue abordera trois thèmes : leur vision du sujet moral, leur conception du care, ainsi que leur évaluation des points de vue marginalisés.

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