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Atlantique noir et productions musicales : le reggaeton comme marque/trace de l'archipel caribéen.

Maulois, Regis 10 April 2015 (has links)
La musique, moyen d’expression commun à toutes les civilisations, est au centre de l’explosion des productions culturelles et sociétales actuelles. Dans les Amériques, les années 1960 furent marquées par d’importantes luttes pour la conquête de l’égalité, la reconnaissance des cultures jusque-là considérées comme mineures, et par d’importantes migrations transrégionales et transcontinentales. Parmi ces luttes, celles des Noir-e-s ont retenu particulièrement mon attention, notamment les figures emblématiques comme Martin Luther King, Malcom X, Angela Davis, etc. mais aussi des organisations politiques et culturelles, comme les Black Panthers. Cependant dans la Caraïbe, ces luttes étaient déjà bien présentes, dans les années 1930, avec Marcus Garvey et son mouvement (UNIA). D’une manière générale, il a permis de mettre l’accent sur la disqualification sociale des Noir-e-s, des cultures dont elles/ils sont porteurs, leur « citoyenneté différée » (V. Lavou). Dans les sociétés caribéennes, hybrides par excellence, d’après les chercheur-e-s reconnu-e-s, le mouvement noir a, sans conteste, eu de fortes répercussions, déterminant par là même toutes les expressions folkloriques puis culturelles. Il en est de même du Reggaeton. Bien qu’identifié comme « latino », le Reggaeton reste, pour beaucoup, un avatar commercial, un « produit manufacturé » de l’industrie du spectacle. Mais, on remarquera néanmoins, l’adhésion collective à cette musique de la part de nombreux « latinos », tout comme les effets d’identification qu’elle suscite. Cette musique, c’est l’une des hypothèses que je partage, « reflète » les révoltes contre les injustices, la domination sociale, raciale, la pauvreté. En ce sens, le Reggaeton concentre toutes les caractéristiques de la musique populaire urbaine afro-latino-américaine, à l’instar des musiques populaires urbaines afro-américaines (USA). De ce point de vue, le « Reggaeton» constitue tout à la fois un «exutoire», un espace de « négociations identitaires » contradictoires (sexisme, machisme, homophobie, culte de la réussite individuelle, de la violence, etc.), un moyen permettant d’exister socialement à travers des codes spécifiques. En posant le Reggaeton comme un « analyseur » des contradictions socio-politiques de l’archipel caribéen et de ses diasporas, cette thèse vise à en restituer la complexité, au-delà des considérations purement moralisatrices. À l’aide d’outils conceptuels comme, l’Atlantique noir de Paul Gilroy l’interculturalité de Claude Clanet, et la créolisation d’Edouard Glissant, entre autres, j’analyse les dynamiques migratoires et sociales à l’origine de l’émergence du Reggaeton et par conséquent des tensions identitaires qu’il recèle. / Music, as a common means of expression to all civilizations, is at the center of the explosion of current societal and cultural productions. In the Americas, the 1960s were marked by important struggles for the conquest of equality, the recognition of cultures previously considered minor, and major trans-regional and transcontinental migrations. Among these struggles, those of the Black communities have caught my attention, including major figures like Martin Luther King, Malcolm X, Angela Davis, as well as political and cultural organizations, such as the Black Panthers. However, in the Caribbean, these truggles were already present in the 1930s with Marcus Garvey and his movement (UNIA). In general, it has led to focus on social disqualification of Black peoples, the cultures they carry, their "diferred citizenship" (V. Lavou). In Caribbean societies, ultimately hybrid , according to acknowledged scholars, the black movement has undoubtedly had a major impact, thereby determining all folklore and cultural expressions. It is the same with Reggaeton. Although identified as "Latin" Reggaeton, it remains for many a commercial avatar, a "manufactured product" of the entertainment industry. But, nevertheless it will be noted as the collective adherence to this music from many "Latino" as the identification effects it causes. One of the assumptions that I share is that this music "reflects" the revolt against injustice, social domination, racial, poverty. In this sense, Reggaeton gathers all urban African-Latin American popular music's features, like African-American urban popular music (USA). From this point of view, the "Reggaeton" is at at the same time an "outlet", a space of contradictory "identity negotiations" (sexism, homophobia, cult of individual success, violence, etc.), as a means to exist socially through specific codes. By questionning Reggaeton as a "analyser” of socio-political contradictions of the Caribbean archipelago and its diasporas, this thesis aims to restore its complexity, beyond purely moralistic considerations. Using conceptual tools like Paul Gilroy's "Black Atlantic", Claude Clanet's interculturality and the creolization concept of Edouard Glissant, among others, I analyze migration and social dynamics behind the emergence of Reggaeton and therefore identity tensions it contains.
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Problèmes linguistiques du rapport entre Grec(s) et Phrygien(s) / Linguistic problems of the relatinship between Greek(s) and Phrygian(s)

Anfosso, Milena 28 June 2019 (has links)
Le phrygien est la langue la plus proche du grec parmi toutes les autres langues indo-européennes. Les isoglosses confirment que ces deux langues ont partagé une phase commune sur les Balkans, avant que les populations phrygiennes ne commencent à migrer vers l’Anatolie autour du XIIe siècle av. J.-C. En dépit de leur parenté génétique, ces deux peuples ont connu des développements historiques différents, ce qui a conduit les Grecs à identifier les Phrygiens comme l’incarnation du stéréotype de l’esclave barbare au Ve siècle av. J.-C. La complexe relation entre Grecs et Phrygiens n’a jamais été étudiée d’un point de vue sociolinguistique. Le but de cette étude est de combler cette lacune. Mon exploration sémantique de l’ethnonyme « Phrygiens », ainsi que mes analyses sociolinguistiques et pragmatiques des passages littéraires grecs et épigraphiques phrygiens permettent une compréhension plus nuancée de la perception réciproque des identités grecque et phrygienne. Au delà de tous les stéréotypes des Phrygiens barbares et esclaves, produits de la vision traditionnelle hellénocentrique qui se dégage des textes grecs, le « renaissance » de la langue phrygienne dans les inscriptions néo-phrygiennes me semble une preuve de la survie de l’identité linguistique et culturelle phrygienne à travers les siècles en Anatolie. La langue est un aspect clé dans la construction de l’identité ethnique et un moyen de résistance dans le cadre d’une culture ou d’un groupe social dominant. J’interprète cette résistance linguistique du phrygien comme une forte revendication identitaire de la part d’un groupe ethnique marginalisé dans le monde hellénisé issu des conquêtes d’Alexandre le Grand. / Scholarship has uncovered several isoglosses which show that Ancient Greek and Phrygian are genetically connected,having shared a common prehistory on the Balkans, before the Phrygian populations started migrating to Anatolia around the 12th century BCE. Despite this linguistic kinship, Greeks and Phrygians underwent different historical developments, which eventually led the Greeks to progressively identify the Phrygians as the incarnation of the stereotype of barbarian slaves in the 5th century BCE, even if, paradoxically, their idiom was the closest one to Greek among all the other Indo-European languages. The complex relationship between Greeks and Phrygians has never been studied from a sociolinguistic point of view, although it seems to me a productive field of investigation. The aim of this study is to fill this gap. My semantic exploration of the ethnonym ‘Phrygians’ as well as my sociolinguistic and pragmatic analyses of significant literary and epigraphic passages has produced a more nuanced understanding of the reciprocal perception of Greek and Phrygian identities, indirectly from the Phrygian inscriptions, directly from the Greek literary texts. Beyond all the stereotypes of the Phrygians as barbarians and slaves, products of the Hellenocentric traditional view that emerges from the literary Greek texts, the “revival” of Phrygian language in the Neo-Phrygian inscriptions in the Roman Era seems to me to be evidence of the survival of linguistic and cultural Phrygian identity through the centuries in Anatolia. This can be interpreted as a striking manifestation of preservation of diversity in the Hellenized world that emerged from Alexander’s conquest.

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