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La toponymie et l'ethnonymie de la Pisidie antique (XIIIe s.a.C. ; début IVe s.p.C.) / Toponnymy and ethnonymy of Pisidia (XIIIth C. a.C. ; IVth C. p.C.)

Locatelli, Lauriane 28 June 2017 (has links)
La Pisidie, région montagneuse du sud-ouest de l’Asie Mineure, est un véritable conservatoire toponymique de la culture et des langues anatoliennes. Notre thèse porte sur la toponymie et l’ethnonymie de la Pisidie et sur la persistance des langues anatoliennes dans la toponymie de la région. La toponymie et l’ethnonymie nous révèlent l’emprise sur le territoire de chaque peuplement, qu’il s’agisse du peuplement anatolien ou des peuplements exogènes (principalement grecs et romains). En effet, par le choix de la langue utilisée pour créer le nom du lieu ou du peuple, nous en apprenons davantage sur la région. Après avoir réalisé un catalogue des toponymes et des ethnonymes de la Pisidie classés par types et discuté leur origine à l’aide d’arguments linguistiques pour chacun d’entre eux, nous étudions la présence grecque et les colonies romaines en envisageant les dominations successives du point de vue de la toponymie. Plusieurs thèmes sont abordés : la question du contrôle de la région à l’époque hellénistique, les fondations séleucides, ainsi que les colonies romaines fondées par Auguste. Puis, nous nous concentrons sur l’identité des Pisidiens, en étudiant la question de leur origine et des topoi qui leurs sont associés. Les continuités et les ruptures territoriales de la Pisidie sont abordées avant un panorama toponymique présentant un classement linguistique et un classement sémantique des toponymes en fonction du référentiel sémantique (eau, relief, végétation, etc.). L’essentiel des toponymes est descriptif et renvoie à des éléments du paysage. / Pisidia, a mountainous region in southwestern Asia Minor, is a real toponymic conservatory of Anatolian culture and languages. Our thesis deals with the toponymy and ethnonymy of Pisidia and the persistence of Anatolian languages in the toponymy of the region. Toponymy and ethnonymy reveal the territorial control of each settlement, whether it be Anatolian population or exogenous settlements (mainly Greek and Roman). Indeed, by choosing the language used to create the name of the place or the people, we learn more about the region. After having produced a catalog of toponyms and ethnonyms of the Pisidia classified by types and after having discussed their origin using linguistic arguments for each one, we study the Greek presence and the Roman colonies by considering the successive domination in regard to toponymy. Several themes were discussed : the question of the control of the region during the Hellenistic period, the Seleucid foundations, as well as the Roman colonies founded by Augustus. Then we focus on the identity of the Pisidians, studying the question of their origin and the topoi associated with them. The continuities and territorial cleavage of Pisidia are discussed before a toponymic panorama showing a linguistic classification and a semantic classification of toponyms based on the semantic repository (water, relief, vegetation, etc.). Most of the place names are descriptive and refer to elements of the landscape.
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Les Makina du Gabon : une anthropologie des rythmes de la transformation ethnique / Makina of Gabon : an ethnology of the rhythms of ethnic group transformation

Agyune Ndone, Fabrice 10 December 2009 (has links)
Cette thèse propose une exploration qualitative et quantitative des conditions dans lesquelles l’ethnie des Makina du Gabon se transforme au contact d’autres ethnies et au contact du monde urbain qui se construit à différentes échelles à travers le pays. La conclusion est que l’ethnie doit être déconstruite en diverses composantes qui connaissent des rythmes d’évolution qui sont objectivables dans leurs formes historiques et géographiques. Ce résultat est atteint par l’analyse contextualisée de 747 données individuelles qui – sur une durée globale d’un siècle – sont tour à tour référées au changement d’ethnonyme, au déplacement des villages, au changement de la langue pratiquée, à la modification des règles de mariage, à la transformation lente des noms de lignages et celle plus rapide des noms de personnes. La différence de vitesse de transformation de chacune des composantes structurantes de l’ethnie donne ainsi une configuration polyrythmique qui remet en cause les conceptions holistes de l’ethnie en leur préférant une dynamique de l’hétérogénéité. / The main proposal of this doctoral dissertation is an insightful study of the historical, linguistic and anthropological transformations of the Makina, an ethnic group of Northern and Eastern Gabon. These transformations are referred to the change, during the last century, of the original ethnonym as well as that of the language, of matrimonial rules, and finally of clan and person naming. On the whole, the author’s demonstration leads to the evidence of a rhythmical pattern in change, even a polyrhythmical one, as the differences in speed between different components of an ethnic group may be interpreted as a multi rhythmical transformation system. 81 genealogical diagrams and over 747 individual data collected on fieldwork give strong support to the different aspects of the author’s thesis.
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Problèmes linguistiques du rapport entre Grec(s) et Phrygien(s) / Linguistic problems of the relatinship between Greek(s) and Phrygian(s)

Anfosso, Milena 28 June 2019 (has links)
Le phrygien est la langue la plus proche du grec parmi toutes les autres langues indo-européennes. Les isoglosses confirment que ces deux langues ont partagé une phase commune sur les Balkans, avant que les populations phrygiennes ne commencent à migrer vers l’Anatolie autour du XIIe siècle av. J.-C. En dépit de leur parenté génétique, ces deux peuples ont connu des développements historiques différents, ce qui a conduit les Grecs à identifier les Phrygiens comme l’incarnation du stéréotype de l’esclave barbare au Ve siècle av. J.-C. La complexe relation entre Grecs et Phrygiens n’a jamais été étudiée d’un point de vue sociolinguistique. Le but de cette étude est de combler cette lacune. Mon exploration sémantique de l’ethnonyme « Phrygiens », ainsi que mes analyses sociolinguistiques et pragmatiques des passages littéraires grecs et épigraphiques phrygiens permettent une compréhension plus nuancée de la perception réciproque des identités grecque et phrygienne. Au delà de tous les stéréotypes des Phrygiens barbares et esclaves, produits de la vision traditionnelle hellénocentrique qui se dégage des textes grecs, le « renaissance » de la langue phrygienne dans les inscriptions néo-phrygiennes me semble une preuve de la survie de l’identité linguistique et culturelle phrygienne à travers les siècles en Anatolie. La langue est un aspect clé dans la construction de l’identité ethnique et un moyen de résistance dans le cadre d’une culture ou d’un groupe social dominant. J’interprète cette résistance linguistique du phrygien comme une forte revendication identitaire de la part d’un groupe ethnique marginalisé dans le monde hellénisé issu des conquêtes d’Alexandre le Grand. / Scholarship has uncovered several isoglosses which show that Ancient Greek and Phrygian are genetically connected,having shared a common prehistory on the Balkans, before the Phrygian populations started migrating to Anatolia around the 12th century BCE. Despite this linguistic kinship, Greeks and Phrygians underwent different historical developments, which eventually led the Greeks to progressively identify the Phrygians as the incarnation of the stereotype of barbarian slaves in the 5th century BCE, even if, paradoxically, their idiom was the closest one to Greek among all the other Indo-European languages. The complex relationship between Greeks and Phrygians has never been studied from a sociolinguistic point of view, although it seems to me a productive field of investigation. The aim of this study is to fill this gap. My semantic exploration of the ethnonym ‘Phrygians’ as well as my sociolinguistic and pragmatic analyses of significant literary and epigraphic passages has produced a more nuanced understanding of the reciprocal perception of Greek and Phrygian identities, indirectly from the Phrygian inscriptions, directly from the Greek literary texts. Beyond all the stereotypes of the Phrygians as barbarians and slaves, products of the Hellenocentric traditional view that emerges from the literary Greek texts, the “revival” of Phrygian language in the Neo-Phrygian inscriptions in the Roman Era seems to me to be evidence of the survival of linguistic and cultural Phrygian identity through the centuries in Anatolia. This can be interpreted as a striking manifestation of preservation of diversity in the Hellenized world that emerged from Alexander’s conquest.

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