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Dilthey et le problème de la métaphysiqueAnderson, Jean-Christophe 13 January 2020 (has links)
La récurrence avec laquelle Wilhelm Dilthey visite les thèmes et les problèmes de la métaphysique dans ses principaux écrits paraît de prime abord jurer avec la thèse, absolument centrale dans son oeuvre, selon laquelle les procédés et les visées de la pensée métaphysique appartiennent à une époque définitivement révolue. Le présent travail vise simultanément à explorer l’ambiguïté qui caractérise le traitement diltheyen de la philosophie métaphysique et à montrer que cette ambiguïté est inséparable du sens général de la « philosophie de la vie » esquissée par Dilthey, laquelle est trop souvent réduite à une simple épistémologie du monde de l’esprit. Afin de mener à bien cette démonstration, nous nous proposons d’abord de resituer les méditations de Dilthey au sein de la crise globale que traverse la philosophie allemande dans la seconde moitié du XIXe siècle. Nous cherchons ensuite à reconstituer l’argumentaire par lequel Dilthey, dans la « phénoménologie de la métaphysique » qu’il compose pour son Introduction aux sciences de l’esprit (1883), cherche à enrayer toute forme de résurgence métaphysique. Nous tâchons pour finir de montrer que ce texte largement négligé par les interprètes constitue la matrice implicite de la doctrine tardive des « visions du monde » (1907-1911). En relisant ces écrits à l’aune du « problème de la métaphysique », nous souhaitons contribuer à la redécouverte de leurs horizons propres, et exposer du même coup l’une des tensions les plus fondamentales de la philosophie diltheyenne.
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Mystique et philosophie : Grunt, abgrunt et Ungrund chez Maître Eckhart et Jacob Böhme /Pektaş, Virginie. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Rennes, 2001. / Bibliogr. p. 305-317.
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Empfindsamkeit /Sauder, Gerhard. January 1974 (has links)
Zugl.: Heidelberg, Universiẗat, Habil.-Schr., 1973. / Literaturverz. 301-328 S.
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La pensée politique de Peter Sloterdijk : de l'émancipation micropolitique à l'esthétique du monstrueuxCouture, Jean-Pierre January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse propose une étude exhaustive de l'oeuvre du philosophe allemand contemporain, Peter Sloterdijk, et des débats qu'elle soulève. En tant que figure de proue d'un renouveau remarqué du courant phénoménologique, la pensée politique de l'auteur milite en faveur de l'existence d'une gauche de tradition nietzschéenne-heideggérienne. Le phénomène « Sloterdijk » comme événement littéraire n'est pas seulement appréhendé par un strict travail d'exégèse, car il est d'abord considéré comme un phénomène social et politique qui révèle l'état du champ intellectuel allemand et qui témoigne des stratégies qui s'offrent aux acteurs intellectuels en lutte pour y obtenir (conserver) une niche. Pour ce faire, l'analyse de l'oeuvre relève d'une double lecture, politique et philosophique, textuelle et sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sloterdijk Peter, Pensée politique, Philosophie, Sociologie, Théorie, Champ intellectuel, Réseau intellectuel, Bibliométrie, Allemagne, Europe.
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Primitivism and related ideas in sturm und drang literatureRunge, Edith Amelia, January 1946 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Johns Hopkins University, 1942. / "Reprinted from Hesperia: studies in Germanic languages, Nr. 21." Bibliography: p. 297-298.
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Concevoir l’historicité. L’histoire et les différentes formes de temporalité chez Hegel et Schelling / Conceiving Historicity. Hegel and Schelling on History and the Different Forms of TimeAuthier, Raphaël 04 June 2019 (has links)
La « philosophie de l’histoire » de l’idéalisme allemand, si l’on entend par là un ensemble de thèses permettant de découvrir un sens de l’histoire, a fait l’objet de nombreux travaux, en particulier celle de Hegel. Mais la réflexion des penseurs idéalistes sur l’histoire ne s’est pas limitée à l’interprétation des événements historiques passés. Une large part a consisté au contraire à élaborer un concept d’histoire dont l’extension ne se limite pas aux transformations sociales et politiques des groupes humains (mais qui concerne l’ensemble des productions humaines, voire la nature elle-même), et dont la compréhension ne recoupe pas l’usage de cette notion dans la conscience commune. Il nous a semblé que l’originalité de Hegel et de Schelling résidait notamment dans la richesse qu’ils attribuent à ce sens ontologique de l’histoire (conçue comme Geschichte et non comme Historie). Notre travail a consisté à interroger précisément la manière dont Hegel et Schelling ont élaboré un tel concept, qu’il vaudrait mieux qualifier d’événementialité ou d’historicité, pour le distinguer de la connaissance ou du récit de ces événements. Nous avons proposé ainsi de clarifier le sens du concept d’histoire par une comparaison des différentes formes de temporalité (temps naturel, temps de la conscience, histoire, durée, éternité) et de leur rôle respectif dans les systèmes de Hegel et de Schelling, de façon à souligner le caractère central du problème de l’historicité au sein de ce corpus, et à suggérer de quelle façon sa compréhension a déterminé le positionnement ultérieur des philosophes « post-idéalistes » (de Marx et Kierkegaard à l’idéalisme britannique ou à l’École de Francfort). / Many scholars have treated the “philosophy of history” developed by German idealists as a set of arguments designed to find a purpose in history. Yet the idealist thinkers did not limit their investigation to the interpretation of past historical events. On the contrary, a significant part of their work is dedicated to outlining a concept of history that is not limited to social and political transformations affecting human groups, but instead includes the totality of humanity’s creations, and even nature itself. This concept of history differs, sometimes radically, from how the term “history” is, and has been commonly understood. The source of the difference is Hegel and Schelling’s focus on such a rich ontological meaning of the notion of history (taken as Geschichte, as opposed to Historie). This thesis traces how Hegel and Schelling developed this concept, which might be more aptly characterised as historicity, to distinguish it from the knowledge or the chain narration of past events. It thus clarifies the meaning of the concept of history by comparing different forms of time (natural time, psychological time, history, duration, eternity) and their respective roles in Hegel’s and Schelling’s systems. This comparison is intended to underline the centrality of the problem of historicity in German idealism, and to suggest how its understanding has shaped the development of “post-idealist” European philosophy (from Marx and Kierkegaard to British idealism or to the Frankfurt School).
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La doctrine de la science de Fichte : le dépassement de la dichotomie du sujet et de l'objetProulx, Francis 02 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire cherche à exposer la solution (qui est ici désignée comme idéalisme pratique ou transcendantal) que le philosophe allemand Johann Gottlieb Fichte proposa, dans le contexte de sa Doctrine de la science de 1794 et 1795 et de sa Doctrine de la science nova methodo de 1796 à 1799, au problème, traditionnel dans l'histoire de la philosophie, du dépassement de la dichotomie de l'objet et du sujet et, par voie de conséquence, à celui du dépassement du dualisme du réalisme et de l'idéalisme. Ce n'est qu'après avoir bien pris soin de développer (à l'intérieur d'un premier chapitre) les trois principes fondamentaux de cette doctrine, ainsi que leur articulation au sein d'une philosophie théorique (à l'intérieur d'un deuxième chapitre) et d'une philosophie pratique (à l'intérieur d'un troisième chapitre) que la solution fichtéenne à cette question est éclairée. Une telle réponse, qui s'exprime en termes d'identité de l'objet et du sujet, fait intervenir un Sujet absolu (Moi absolu), puisque cette identité sujet-objet n'est chez Fichte rien d'autre que ce Sujet absolu. Tandis qu'on montre (dans le deuxième chapitre) que la doctrine théorique de Fichte permet de rendre compte de la mise en finitude de l'infinitude du Sujet absolu (à travers l'entrée du sujet fini (Moi fini) dans une opposition dichotomique avec l'objet (Non-Moi) suite à un choc), on montre ensuite (dans le troisième et dernier chapitre) que la doctrine pratique de Fichte permet aussi, à l'inverse, de rendre compte de la mise en infinitude de la finitude du sujet fini à travers la sortie de son opposition dichotomique avec l'objet grâce à un effort vers une identification de l'objet (qui lui est bien sûr opposé) avec lui-même et, à plus forte raison, grâce à un effort vers une mise en identité de lui (en tant que sujet fini) avec lui-même (en tant que Sujet absolu).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sujet/Objet, Idéalisme/Réalisme, Métaphysique, Philosophie allemande.
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Un germaniste engagé, Georg Lukacs la part de la sociologie de la littérature dans la renovation de l'exegèse allemande /Brun, Jacques. January 1979 (has links)
Thesis--Université de Paris III. / Includes bibliographical references (p. 787-801).
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Un germaniste engagé, Georg Lukacs la part de la sociologie de la littérature dans la renovation de l'exegèse allemande /Brun, Jacques. January 1979 (has links)
Thesis--Université de Paris III. / Includes bibliographical references (p. 787-801).
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L’intrigue anthropologique : conceptions, descriptions et narrations de l’homme dans l’œuvre de Hans Blumenberg / The anthropological intrigue : conceptions, descriptions and narrations of Man in Hans Blumenberg’s WorkSchumm, Marion 23 November 2017 (has links)
L’œuvre de Hans Blumenberg, reçue d’abord pour son apport au débat sur la sécularisation et sa proposition d’une « métaphorologie », trouve son centre de gravité dans une anthropologie philosophique originale et complexe. C’est à celle-ci que notre thèse se consacre, en prenant acte du fait qu’« anthropologie » et « homme » sont les noms de deux problèmes avant d’être ceux d’un champ de savoir et de son objet. Si la pensée de Blumenberg s’élabore en premier lieu dans un dialogue critique avec la phénoménologie, ce n’est pas pour lui adjoindre le chapitre anthropologique qu’elle aurait omis, mais pour réformer de fond en comble ses thèses, sa méthode et ses principes implicites. Il ne s’agit pas non plus de retourner simplement aux questions et réponses traditionnelles que la philosophie a formulées à propos de l’homme. S’interrogeant, dans la lignée de l’anthropologie philosophique allemande, sur la possibilité de l’homme, Blumenberg oriente sa réflexion dans une voie « négative », dont notre travail s’attache à rendre raison autant qu’à interroger les limites. Avec l’image d’un homme fondamentalement « démuni », un être lacunaire, que les descriptions et narrations de l’auteur mettent en scène, ne retrouve-t-on pas une conception « prométhéenne », qui reconduit les présupposés qu’elle critiquait pourtant ? Notre interprétation vise, dans une analyse des procédures discursives que l’auteur met en œuvre et une discussion des thèses qu’il propose, à faire valoir leurs ambivalences, tout autant que leur fécondité. Ce qui est à lire, en dernière instance, dans l’œuvre de l’auteur, c’est un ensemble d’approches historiques et philosophiques de la « seconde nature » de l’homme, qui décrit les inquiétudes inhérentes à sa condition culturelle, autant que les intermittences du sujet. / First appreciated for the contribution made to the ‘Secularisation’ debate, along with its conception of ‘Metaphorology’, the work of Hans Blumenberg represents a complex and original philosophical anthropology, the core reflections of which form the central focus of this dissertation. We begin from a point of questioning whether “anthropology” and “man” are not simply terms used to describe a field of academic practice and it’s topic of study, but rather two distinct issues to be examined. The dominant motive of Blumenberg’s thought is to be found in a critical dialogue with phenomenology, but he is not interested in simply contributing an anthropological ‘chapter’ to the field, rather he works to criticise and seek a total reform of the theses, methodology and implicit principles therein. He similarly refuses to rerun the familiar philosophical debates regarding man, instead questioning the possibility of man, inspired by the German philosophical tradition. This thesis will assess and critically consider this ‘negative’ turn in Blumenberg’s thought. Do his descriptions and narrative conveying the human as a fundamentally lacking being not tend to invoke a ‘promethean’ conception of man, the very assumptions of which they seek to criticise?Through analysis of Blumenberg’s discursive procedures and consideration of his theses, our interpretation intends to demonstrate their sense of ambivalence as well as their considered abundance. Ultimately, what is to be found in the work of this author is a collection of approaches to the ‘second nature’ of man which together describe the unease inherent in the cultural condition, as well as the intermittencies of the subject.
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