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Géopolitique d’une « banlieue bleue » : les Hauts-de-Seine dans le Grand Paris : un essai d’analyse géopolitique locale / Geopolitics of a "blue suburb" : the Hauts-de-Seine in Greater Paris : a test of local geopolitical analysis

Pennec, Tangui 17 November 2017 (has links)
Les Hauts-de-Seine constituent, depuis leur création en 1964, la place forte de la droite francilienne. L’enjeu politique est de taille, car ce « département-métropole » est souvent qualifié de « département le plus riche de France après Paris ». A l’image du pôle de La Défense, devenu le premier quartier d’affaires d’Europe, les Hauts-de-Seine ont connu ces dernières décennies de profondes transformations urbaines et d’importants bouleversements sociologiques et économiques. L’analyse géopolitique s’avère fructueuse pour comprendre ces mutations. En effet, elles sont étroitement liées à un ensemble de stratégies territoriales dont le but est le contrôle politique des Hauts-de-Seine. La droite a donc imaginé, mis en place et développé un système géopolitique local très efficace, que nous avons nommé la « banlieue bleue » et qui, par bien des aspects, constitue le double inversé de la banlieue rouge. Dans un premier temps, cette thèse montre la formation géopolitique de la « banlieue bleue » des Hauts-de-Seine. Puis, elle s’intéresse au fonctionnement et aux acteurs du système géopolitique local en insistant sur la dimension éminemment géopolitique des politiques publiques d’aménagement urbain qui ont transformé la physionomie des villes du département. Elle revient enfin sur les rivalités de pouvoirs à l’échelle métropolitaine. Face au risque d’absorption des départements de petite couronne dans la nouvelle Métropole du Grand Paris, le département développe un projet géopolitique d’envergure, la fusion des Hauts-de-Seine et des Yvelines, qui, si elle aboutit, ferait de ces deux départements une « banlieue bleue » XXL. / Since they were created in 1964, the Hauts-de-Seine have been a stronghold of the Ile-de-France's right wing. The political stakes are high as this 'departement-metropole' is often qualified as the second richest after Paris. Like the hub of La Defense, which has become Europe's first business centre, the Hauts-de-Seine have lately undergone deep sociological and economical changes as well as consequent urban transformations. The geopolitical analyse proves itself meaningful to understand these mutations. They indeed are tightly connected to a set of territorial strategies, the aim of which is the political control of the Hauts-de-Seine. The right-wing thus contrived, set up and developped a local geopolitical system which, to many aspects, is the mirror image of the red suburb. This dissertation first shows how the Hauts-de-Seine's blue suburb was organized. It then focuses on how the actors of the local geopolitical system operate by insisting on the outstanding geopolitical dimension of the public policies of the urban planning and on how this transformed the aspect of the department's cities. It also focuses on the competition for power at a metropolitan scale. Confronted to the risk of being assimilated by the Greater Paris, the departement is developping a large-scale geopolitical project, the merging between the Hauts-de-Seine and the Yvelines which, if put in practice, would make these suburbs a major blue suburb.
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Densités urbaines et analyse économique des choix résidentiels / Urban densities and economic analyse of residentials choices

Girard, Marion 15 November 2016 (has links)
La thèse s’intéresse aux enjeux de maîtrise de la croissance urbaine au travers du modèle de Ville Compacte et de sa caractéristique spatiale clé : la densité. Ce travail de doctorat s’inscrit dans une démarche théorique, méthodologique et empirique. Premièrement, la thèse replace la densité dans les modèles de microéconomie urbaine relatifs aux choix de localisation des agents. Nous identifions ainsi les différents déterminants de la localisation résidentielle (centre d’emploi, aménités, service résidentiel) et analysons l’organisation spatiale – dense ou dispersée – qui en découle. De plus, la thèse ne considère pas uniquement une densité mais des densités urbaines telles des densités de contenu (population, emploi) et de contenant (bâti). Elle met ainsi en évidence divers enjeux méthodologiques associés au traitement et à l’analyse des densités urbaines et propose une mesure plus juste de l’intensité de l’occupation de l’espace, le ratio de densité net. Pour illustrer ces résultats, deux études empiriques portant sur le Grand Dijon sont réalisées. La première consiste en une typologie des quartiers dijonnais qui met en relation les déterminants théoriques de choix de localisation et les types et niveaux de densités urbaines. La seconde étude empirique s’intéresse aux conditions d’acceptabilité des densités urbaines par les individus. Elle consiste en une évaluation hédonique appliquée au prix du logement qui appréhende la valorisation de la densité perçue (bâti) et de la densité en tant que vecteur d’interactions sociales. La thèse apporte des éclairages sur les conditions de réalisation et d’acceptation des politiques d’aménagement actuelles visant la Ville Compacte. / The thesis is focused on urban growth control challenge through the Compact City model and its key spatial characteristic: the density. This work deals both with a theoretical, methodological and empirical approach. First, we place ourselves in the theoretical framework of Urban Economic addressing agents’ location choices. We mobilize these theories to identify the key determinants of residential location (employment center, spatial amenities, housing’s service) and analyze the spatial organization that follows (dense or spread). This literature leads us to consider different types of density: structural density, population density and social density. This thesis highlights various methodological challenges associated with the treatment and analysis of urban densities and proposes a more accurate measure of the intensity of space occupancy, the net density ratio. To illustrate this results, we realize two empirical studies on the agglomeration of Grand Dijon. The first is a typology on Dijon urban area neighborhoods that links density levels to theoretical determinants of residential location. The second empirical study implements the method of hedonic prices applied to housing. Relying on the methods and tools of spatial econometrics, we estimate the valuation of the density on the Grand Dijon and identify the conditions for its acceptance by individuals. This thesis sheds light on the conditions of realization and acceptance of current planning policies aiming at achieving Compact City.

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