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Classes sociales et géographie des comportements politiques en Europe occidentaleVan Hamme, Gilles 08 May 2009 (has links)
La question de la cristallisation des classes sociales objectives (en soi) en classes sociales subjectives (pour soi) est au cœur de cette étude. Plus précisément, l’objectif est de mettre en évidence les médiations spatiales d’un tel processus de cristallisation. En effet, les individus qui constituent les classes sociales vivent dans des territoires spécifiques chargés d’héritages, et la prise en contexte de ces contextes permet d’éclairer les comportements politiques des groupes sociaux.
Ces questions seront abordés à différentes échelles dans les contextes de la Belgique et de l'Europe occidentale en utilisant des sources diverses, en particulier les scores électoraux et les enquêtes individuelles.
La prise en compte des contextes locaux ou régionaux et l'élargissement du champ des études électorales aux attitudes politiques ont permis de mettre en évidence l'importance encore décisive des classes sociales dans l'explication des comportements politiques.
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Les deux corps du Front national : Étude contextualisée du vote Front national dans quatre communes ouvrières du Pas-de-Calais et des Bouches-du-Rhône / The Front National’s two bodies : Comparative study of the vote for the "Front National" in four cities of the Pas-de-Calais and the Bouches-du-RhôneHuc, Arnaud 13 December 2017 (has links)
Régulièrement considérés comme le terreau du Front national, les espaces périurbains sont en France passés de la lumière à l’ombre. Voulant dépasser cette labellisation ordinaire et stigmatisante, cette thèse se propose d’étudier dans le détail le vote Front national dans le monde périurbain. À partir de quatre villes situées dans le Pas-de-Calais et les Bouches-du-Rhône et par un travail comparatif sont étudiées les sociologies des électeurs du Front national. À cette étude sociologique s’adjoint la volonté d’expliquer pourquoi certains espaces périurbains semblent créer un vote que certains qualifient de repli. Les différentes méthodes utilisées permettent de montrer que dans les espaces périurbains comme ailleurs, le vote Front national n’est pas une évidence, mais le résultat de trajectoires sociales, résidentielles et idéologiques particulières. Le vote FN présente par ailleurs un visage différent, voire contradictoire, dans le département du Pas-de-Calais ainsi que dans celui des Bouches-du-Rhône, et s’oppose ainsi un électorat populaire septentrional à un électorat plus aisé dans les départements méditerranéens. / Generally considered as a fertile ground for the Front national, the suburbs have moved in France from light to shadow. Wishing to overcome this ordinary and stigmatising labelling, this thesis intends to study in detail the Front national’s vote in the suburban space. This thesis offers to examine the sociology of the FN electorate in four cities located in Pas-de-Calais and Bouches-du-Rhône by a comparative methodology. Within this study is associated the will to explain why some suburbs seem to create a vote which some qualify as inward looking. The various methods we use allow us to show that in suburbs as elsewhere, voting for the Front national is not an obvious fact, but is the result of particular social, residential and ideological trajectories. Moreover, this voting shows a different - if not contradictory - face in the department of Pas-de-Calais than in the Bouches-du-Rhône. Therefore, are opposed a northern popular electorate and a wealthier one in the south.
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Analyse écologique de l'abstention aux élections provinciales québécoises (1980-2008)Lafontaine, Thomas 09 1900 (has links) (PDF)
Clé de voûte des démocraties libérales, la légitimité que retirent les élites politiques des forts taux de participation électorale est mise à mal depuis quelques années par la hausse marquée de l'abstention. Au Québec, cette hausse s'est traduite par un taux de participation de 57,43% aux élections provinciales de 2008 : un creux atteint pour la dernière fois en 1927. Cette étude se propose d'examiner le phénomène de l'abstention en se concentrant sur les élections provinciales québécoises dans le grand Montréal pour la période 1980-2008. Effectuée à l'échelle du secteur de recensement (2500 à 8000 personnes), l'analyse met en relation les données sociales de recensement avec les taux d'abstention des onze exercices électoraux de la période (huit élections générales et trois référendums). La démarche permet de mettre en évidence que, au-delà des facteurs institutionnels et conjoncturels, l'abstention électorale relève en bonne partie de facteurs structurels. Les secteurs de recensement comprenant des taux élevés de personnes célibataires, chômeuses, pauvres, faiblement scolarisées ainsi que situées aux extrémités du cycle de vie sont ainsi associés à des taux d'abstention élevés. Phénomène remarquable, l'abstention se déploie à partir de 2003 de façon plus marquée dans les secteurs non-francophones.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Abstention, participation électorale, élections, méthode écologique, Montréal.
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RECOMPOSITION DES TERRITOIRES POLITIQUES ET GOUVERNANCE URBAINE : LE CAS DE LA VILLE DE BAMAKO (MALI)Coulibaly, Fatoumata 02 July 2013 (has links) (PDF)
La ville de Bamako produit-elle du changement politique ? C'est à cette question, en apparence classique que cette thèse entend répondre. A partir d'une enquête menée dans le contexte des échéances électorales de 2007, nous proposons d'aborder les voies théoriques et méthodologiques d'une étude qui tente d'expliquer la faible participation électorale des bamakois. En prenant successivement en compte le territoire comme agrégat de données quantitatives (territoire objectif) puis comme construction sociale opérée par les individus (territoire subjectif), nous proposons de revenir sur les apports d'une approche " sociogéographique ", permettant de comprendre les raisons de la faible participation électorale des individus. La " politique " apparaît à la fois comme le résultat d'un repérage des problèmes territoriaux et comme une série de thèmes définis (le vote aux élections, la mondialisation, etc) donnant à voir quelques aspects distincts de l'influence du territoire sur la politisation des individus. Il conviendra dans cette thèse de mobiliser des entretiens directifs et semi-directifs afin de connaître le sentiment démocratique des bamakois.
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Géopolitique d’une « banlieue bleue » : les Hauts-de-Seine dans le Grand Paris : un essai d’analyse géopolitique locale / Geopolitics of a "blue suburb" : the Hauts-de-Seine in Greater Paris : a test of local geopolitical analysisPennec, Tangui 17 November 2017 (has links)
Les Hauts-de-Seine constituent, depuis leur création en 1964, la place forte de la droite francilienne. L’enjeu politique est de taille, car ce « département-métropole » est souvent qualifié de « département le plus riche de France après Paris ». A l’image du pôle de La Défense, devenu le premier quartier d’affaires d’Europe, les Hauts-de-Seine ont connu ces dernières décennies de profondes transformations urbaines et d’importants bouleversements sociologiques et économiques. L’analyse géopolitique s’avère fructueuse pour comprendre ces mutations. En effet, elles sont étroitement liées à un ensemble de stratégies territoriales dont le but est le contrôle politique des Hauts-de-Seine. La droite a donc imaginé, mis en place et développé un système géopolitique local très efficace, que nous avons nommé la « banlieue bleue » et qui, par bien des aspects, constitue le double inversé de la banlieue rouge. Dans un premier temps, cette thèse montre la formation géopolitique de la « banlieue bleue » des Hauts-de-Seine. Puis, elle s’intéresse au fonctionnement et aux acteurs du système géopolitique local en insistant sur la dimension éminemment géopolitique des politiques publiques d’aménagement urbain qui ont transformé la physionomie des villes du département. Elle revient enfin sur les rivalités de pouvoirs à l’échelle métropolitaine. Face au risque d’absorption des départements de petite couronne dans la nouvelle Métropole du Grand Paris, le département développe un projet géopolitique d’envergure, la fusion des Hauts-de-Seine et des Yvelines, qui, si elle aboutit, ferait de ces deux départements une « banlieue bleue » XXL. / Since they were created in 1964, the Hauts-de-Seine have been a stronghold of the Ile-de-France's right wing. The political stakes are high as this 'departement-metropole' is often qualified as the second richest after Paris. Like the hub of La Defense, which has become Europe's first business centre, the Hauts-de-Seine have lately undergone deep sociological and economical changes as well as consequent urban transformations. The geopolitical analyse proves itself meaningful to understand these mutations. They indeed are tightly connected to a set of territorial strategies, the aim of which is the political control of the Hauts-de-Seine. The right-wing thus contrived, set up and developped a local geopolitical system which, to many aspects, is the mirror image of the red suburb. This dissertation first shows how the Hauts-de-Seine's blue suburb was organized. It then focuses on how the actors of the local geopolitical system operate by insisting on the outstanding geopolitical dimension of the public policies of the urban planning and on how this transformed the aspect of the department's cities. It also focuses on the competition for power at a metropolitan scale. Confronted to the risk of being assimilated by the Greater Paris, the departement is developping a large-scale geopolitical project, the merging between the Hauts-de-Seine and the Yvelines which, if put in practice, would make these suburbs a major blue suburb.
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Classes sociales et géographie des comportements politiques en Europe occidentaleVan Hamme, Gilles 08 May 2009 (has links)
La question de la cristallisation des classes sociales objectives (en soi) en classes sociales subjectives (pour soi) est au cœur de cette étude. Plus précisément, l’objectif est de mettre en évidence les médiations spatiales d’un tel processus de cristallisation. En effet, les individus qui constituent les classes sociales vivent dans des territoires spécifiques chargés d’héritages, et la prise en contexte de ces contextes permet d’éclairer les comportements politiques des groupes sociaux. <p><p>Ces questions seront abordés à différentes échelles dans les contextes de la Belgique et de l'Europe occidentale en utilisant des sources diverses, en particulier les scores électoraux et les enquêtes individuelles.<p><p>La prise en compte des contextes locaux ou régionaux et l'élargissement du champ des études électorales aux attitudes politiques ont permis de mettre en évidence l'importance encore décisive des classes sociales dans l'explication des comportements politiques. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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