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Articulations entre les guerres tchétchènes et la politique étrangère russe dans les discours des présidents Boris Eltsine (1994-1996) et Vladimir Poutine (2000-2003)

Hervouet-Zeiber, Grégoire January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente, à l'aide d'un cadre théorique constructiviste, de comprendre les liens qui s'établissent entre la mise en récit des conflits tchétchènes et les discours de politique étrangère dominants sous Boris Eltsine et Vladimir Poutine. Ainsi, premièrement, grâce à l'analyse de discours de Boris Eltsine et de Vladimir Poutine, un ensemble de points de rupture et de marques de continuité dans leurs mises en récit de la guerre en Tchétchénie a été identifié. Le premier conflit, celui de Boris Eltsine, était clairement représenté comme un conflit séparatiste et local. En revanche, la seconde guerre en Tchétchénie, celle de Poutine, sera principalement construite comme une guerre contre le terrorisme et un conflit global. La mise en récit du second conflit sera toutefois plus ambiguë. Tantôt guerre globale contre le terrorisme, tantôt guerre locale contre le séparatisme, souvent les deux simultanément, sa signification n'est pas clairement fixée. Trois positions du sujet, constantes chez les deux présidents, ont été caractérisées: « le peuple tchétchène » qui se voit opposé « au terroriste », et la « Russie ». Par contre, alors que l'Islam jouait un rôle minime dans le discours eltsinien, sous Poutine ces trois positions de sujets sont « islamisées ». Le peuple tchétchène pratique alors un islam traditionnel et les terroristes, un islam fondamentaliste. La Russie est construite comme un pays multicivilisationnel, à la fois chrétien et musulman. Deuxièmement, les liens qui se construisent entre ces représentations de la guerre et les discours de politique étrangère ont été caractérisés. D'abord, deux articulations entre ces deux « variables » ont été identifiées dans ce mémoire: (1) une articulation « étatiste » sous Eltsine -articulant la menace tchétchène à celle des pays dits révisionnistes et interventionnistes et (2) une articulation « occidentaliste de façade » sous Poutine -présentant la menace tchétchène comme faisant partie de la menace du terrorisme international, commune à tous les pays du monde civilisé, dont la Russie. Cette seconde articulation est qualifiée comme étant « de façade » car elle maintient, selon nous, certaines marques de l'articulation « étatiste ». Finalement, la dichotomie construite dans le discours sur la Tchétchénie entre « peuple tchétchène pratiquant un Islam traditionnel » et « terroristes tchétchènes détournant les valeurs de l'Islam » permet de présenter la Russie à la fois (1) comme un pays occidental faisant la guerre contre le terrorisme et, (2) comme un pays du monde musulman. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tchétchénie, Politique étrangère russe, Boris Eltsine (1994-1996), Vladimir Poutine (2000-2003), Constructivisme critique.
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Le mouvement de jeunes « Nachi » ou une progéniture de la démocratie dirigée russe (2005-2009)

Lasnier, Virginie January 2009 (has links) (PDF)
Afin de mieux comprendre le régime postsoviétique russe et ses rapports avec la société civile, en particulier avec la jeunesse, ce mémoire propose d'étudier le mouvement de jeunes pro-Kremlin Nachi (« Les nôtres »), mis sur pied au printemps 2005 par l'administration présidentielle russe (le Kremlin). L'intérêt de se pencher sur Nachi réside dans le fait que ce mouvement représente un excellent exemple des politiques mises en place sous le régime de Vladimir Poutine (2000-2008), qualifié par plusieurs analystes de démocratie dirigée. En effet, les nombreuses mesures de contrôle instaurées au cours de sa présidence, visant à bloquer l'apparition d'une quelconque opposition pouvant se développer au sein de la société, ont grandement confirmé le caractère dirigé des libertés laissées à la population. Mais plus encore, le Kremlin s'est employé à élaborer des structures dépendantes de son pouvoir pour étouffer dans l'oeuf l'apparition de mouvements sociaux indépendants. Ces progénitures du régime russe, telles que Nachi, servent aussi plus subtilement à tracer une ligne de démarcation claire entre ce qui doit être vu, par la nation russe, comme la société civile légitime versus la société civile illégitime. Cette étude de Nachi sert donc à éclairer les intentions, les moyens, le contenu idéologico-politique, le degré de succès et les limites de ces politiques implantées par le haut, et par le fait même, tente de mettre en lumière les réactions des groupes sociaux visés, soit dans le cadre de ce travail, la jeunesse. Après tous les bouleversements survenus à la suite de l'effondrement de l'URSS et la disparition soudaine du Komsomol (l'aile jeunesse du Parti communiste de l'Union soviétique), les rapports entre l'État et la jeunesse ont inévitablement dû se redéfinir. Ainsi, bien que les raisons de la création de Nachi ne semblent correspondre qu'au désir du pouvoir de renforcer son contrôle sur la société, le régime justifie sa création avec des arguments étatistes, prétextant vouloir reprendre son rôle de mentor auprès de la jeunesse, un rôle qu'il avait délaissé pendant la période eltsinienne. D'une façon ou d'une autre, il faut comprendre que les effets et les conséquences des actions quotidiennes du mouvement sur les activistes et sur la société peuvent parfois ne pas correspondre à ce qu'avaient imaginé ses auteurs. La complexité structurelle et l'évolution de cette organisation doivent également être prises en compte dans l'analyse. Il importe donc de mieux cerner les motivations de ces jeunes activistes, afortiori lorsqu'une sérieuse remise en question a rendu l'avenir du mouvement bien incertain après les élections 2007-2008. Ce mémoire essaie ainsi de mieux comprendre, dans le contexte postsoviétique; (a) comment l'État russe cherche à construire ses rapports avec la société, en particulier avec la jeunesse; (b) l'idéologie sur laquelle il cherche à appuyer sa légitimité; (c) les attitudes des jeunes face à ces efforts du régime, au régime lui-même, et à son idéologie.
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La Russie et le poids de l'(in)sécurité de la grandeur : l'impact des événements internationaux sur les transformations des fondements identitaires et sécuritaires de la politique extérieure russe (2000-2010)

Beaulieu-Brossard, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'offrir une interprétation alternative de la politique extérieure russe par le biais d'une analyse constructiviste critique des transformations identitaires et sécuritaires du discours officiel de 2000 à 2010. Pour ce faire, le mémoire se concentre sur le rôle de l'agence en indiquant comment les élites de sécurité nationale russe (re)construisent continuellement l'identité et la sécurité nationale de leur État et comment les événements internationaux servent régulièrement de tremplin afin de légitimer ces (re)constructions. Le mémoire a pour objectif secondaire de rendre compte de l'impact de ces transformations sur la politique extérieure russe à l'endroit d'États controversés. Le mémoire observe dans cette optique les relations russo-iraniennes en guise d'étude de cas. De 2000 à 2010, le mémoire indique que le thème identitaire de derzhavnost - c'est-à-dire la destinée de grande-puissance - est dominant pour avoir un effet structurant sur la politique extérieure par rapport à d'autres thèmes majeurs tels que la Russie en tant qu'État « européen » ou « démocratique ». Malgré les contraintes épistémiques que représente ce thème identitaire, le rôle de l'agence peut être observé à l'échelle de l'évolution des nuances apportées à cinq marqueurs de derzhavnost : la puissance économique, la puissance militaire, l'exceptionnalisme géopolitique, le statut de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU et l'essence culturelle de la Russie. Le mémoire conclut que les relations russo-iraniennes de 2000 à 2010 peuvent être interprétées dans le cadre d'une quête de reconnaissance de la derzhavnost et de ses marqueurs, plutôt que toutes autres relations identitaires significatives à l'instar de la Russie et de son identité musulmane par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie, Identité, Sécurité, Politique extérieure, Constructivisme, Analyse de discours, Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev, Iran, États-Unis

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