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Le traitement du patrimoine urbain, analyse de Mons, regards sur QuébecRocher, Marie-Claude 25 April 2018 (has links)
La conservation du patrimoine urbain soulève de larges enjeux de société et se répercute dans les fibres mêmes du tissu de la cité, touchant aux constituantes aussi fondamentales de l'organisme que la construction identitaire de ses habitants, son rythme économique et son aménagement social. En retour, celles-ci affectent la production du patrimoine et en conditionnent la conservation. Pourtant, Malgré d'importants efforts tant locaux qu'internationaux, le patrimoine urbain reste menacé de dégradation, voire de destruction. Quels sont donc les facteurs qui permettent, dans certains cas, sa sauvegarde et son développement ? Partant de cette question, la présente thèse observe la situation patrimoniale de la ville Mons, capitale du Hainaut (Belgique), l'interprète, puis construit un modèle d'analyse à partir de ces données. Ce modèle est ensuite appliqué à la situation patrimoniale de la ville de Québec, par le biais d'exemples choisis pour leur importance et leur exemplarité. La notion de patrimoine est entendue dans son acception large, comprenant l'immatériel (mentefacts) et matériel (artefacts) dans ses manifestations de patrimoine immobilier, mobilier et vivant. L'analyse est principalement menée à partir de deux types de sources : l'observation directe en terrain et la documentation écrite fournie par les informateurs. À l'analyse, on constate que la sauvegarde du patrimoine urbain est directement tributaire de la capacité de ce dernier à s'insérer dans la modernité de la ville contemporaine et d'y trouver (ou retrouver) un sens. Or, cette insertion dépend, à son tour, de la présence de quatre facteurs interreliés : la perception par le public, l'intégration dans le contexte collectif, la gestion par les acteurs concernés, et la transmission aux migrants et aux générations suivantes. Présents en degrés variables mais incontournables, ces quatre facteurs, ou leur absence, sont discernables dans les cas de la conservation, ou de la dégradation, d'éléments patrimoniaux urbains. Lorsque intégrée au développement de la communauté, la conservation du patrimoine génère des effets bénéfiques diversifiés, qui justifient les ressources qui y sont consacrées. Toutefois, la conservation du patrimoine peut également avoir des effets pervers, tant sur la communauté que sur le patrimoine lui-même. Les aléas de la conservation évoluent avec les transformations de la communauté, se prolongent dans le traitement actuel et continuent de menacer le patrimoine contemporain. Pour s'y soustraire, le patrimoine doit impérativement rester intégré au développement de sa communauté et conserver sa pertinence dans la réalité urbaine moderne. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le Vieux-Québec : Patrimoine Mondial à la recherche d'une redéfinition inclusive et durable, de 1985 à nos joursGourbin, Emilie 20 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 septembre 2023) / Ce sujet s'inscrit dans le thème plus large de la gestion des Villes du Patrimoine mondial s'adaptant aux nouveaux défis du 21ᵉ siècle. Québec se présente comme une étude de cas permettant d'exemplifier une possibilité de réponse à ces défis, comme l'inclusion sociale ou l'urgence climatique. Ainsi cette réflexion répond au questionnement suivant : comment la Ville de Québec met-elle en place une approche patrimoniale inclusive et durable, pour s'adapter aux nouveaux défis urbains ? L'arrondissement historique du Vieux-Québec, classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985, sert de point de départ à une étude holistique de son patrimoine. Cette recherche entend adopter une méthodologie inédite en employant un cadre d'analyse synchronique et diachronique pour interroger la nomination du site à l'UNESCO, et lui appliquer les six étapes de l'approche du Paysage Urbain Historique (PUH) pour interroger sa situation actuelle. Les résultats mettent en lumière les dynamiques entre les différents acteurs concernés par le quartier classé, la pertinence du concept du PUH, et la redéfinition opérée par la ville de Québec pour une gestion inclusive et durable de son patrimoine. / This topic is part of the broader theme of the study of the management of World Heritage Cities adapting to new challenges of the 21ˢᵗ century. Quebec City is a case study that exemplifies a possible response to these challenges, such as social inclusion and climate change. Thus, this reflection will answer the following question: How does Quebec City implement an inclusive and sustainable heritage approach as a response to new urban challenges? The city, in which the historic district of Old Quebec is listed as a UNESCO world heritage site since 1985, will serve as the initial point of departure for a comprehensive study of its heritage. This thesis intends to adopt a novel methodology by employing a synchronic and diachronic analytical framework to study the site's UNESCO nomination, and then apply the six steps of the Historic Urban Landscape (HUL) approach to question its current situation. The results highlight the dynamics between the different actors involved in the UNESCO designated neighborhood, the relevance of the HUL concept, and the redefinition operated by the city of Quebec for an inclusive and sustainable management of its heritage.
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Processus de formation et de transformation de Place Royale à Québec : une histoire opérationnelle de son bâti et tissu urbain : une redécouverte des règles génératricesSantos, Luiza 13 November 2023 (has links)
Ce mémoire propose une lecture nouvelle sur la restauration réalisée à Place Royale dans la basse ville historique de la ville de Québec, à travers les décisions sur le plan architectural et morphologique. Cette recherche révèle les intentions concrétisées par les travaux à la fois à l'échelle urbaine, architecturale et des intérieurs, en combinant les informations trouvées dans les archives, observées dans le cadre bâti et expliquées dans les références d'histoire. Plusieurs décisions illustrent des contradictions dans la mise en valeur du patrimoine. Elles témoignent d'une ambivalence entre les ambitions touristiques associées à la commémoration et celles d'être un lieu habité lié à un patrimoine vivant intégré au présent. La rénovation entre 1957 et 1999 des 85 bâtiments qui composent le secteur Place Royale, traduisent une volonté de représenter la Nouvelle-France tout en ménageant une anxieuse modernité. Ce mémoire puise dans l'abondante documentation produite à partir de 1955 pour mieux comprendre et investir ce patrimoine bâti, notamment dans la perspective de travaux d'entretien amorcés et futurs, afin d'orienter les méthodes d'intervention en patrimoine. Au-delà de l'image sociale et touristique de la ville de Québec, la place royale devient une occasion de questionner les fondements théoriques et méthodologiques de l'intervention architecturale en patrimoine au Québec, dénoncé en juin 2020 par le VGQ. Plus spécifiquement, la recherche permet de répondre à la question suivante : quels sont les caractères essentiels du bâti et de cet ensemble urbain qui permettent d'établir ses règles de composition ? Un patrimoine vécu demande d'être réinvesti à chaque génération, et le cas de Place Royale ouvre de nouvelles hypothèses sur ce qui peut être fait, ou non, pour concilier les attentes du présent face aux legs du passé. Cela permet de resituer l'identité culturelle et bâtie du lieu, de contribuer à intégrer les connaissances historiques, archéologiques et architecturales pour le grand public et les milieux professionnels dans leurs actions sur ce patrimoine bâti. / This dissertation proposes a new reading of the restoration of Place Royale in the historic lower town of Quebec City, through decisions on the architectural and morphological level. This research reveals the intentions of the work at the urban, architectural, and interior levels, combining information found in the archives, observed in the built environment, and explained in the history references. Several decisions illustrate contradictions in the enhancement of its built heritage. They show an ambivalence between the tourist ambitions associated with commemoration and those of being an inhabited place linked to a living heritage integrated into the present. Between 1957 and 1999, Place Royale's 80 buildings were renovated to replicate a representation of New France while maintaining an anxious modernity in several design decisions. This memoir took advantage of the abundant documentation produced from 1955 to better understand and investigate this built heritage. This research is critical to inform the heritage intervention methods considering the ongoing and future maintenance works. Beyond the social and tourist image of Quebec City, Place Royale becomes an opportunity to question the theoretical and methodological foundations of architectural intervention in heritage in Quebec, denounced in June 2020 by the Auditor general (VGQ). More specifically, to answer the following question: what are the essential characteristics of the building and this urban ensemble that allow us to establish its compositional rules? A lived heritage needs to be reinvested in each generation, and the case of Place Royale opens new hypotheses on what can be done, or not, to reconcile the expectations of the present with the legacies of the past. This allows the cultural and built identity of the place to be resituated, to contribute to the integration of historical, archaeological, and architectural knowledge for the public and professionals.
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Mémoires de l'esclavage et de la traite des esclaves dans l'Atlantique Sud : enjeux de la patrimonialisation au Brésil et au BéninAraujo, Ana Lucia 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Cette thèse examine la construction des mémoires de l'esclavage dans l'espace atlantique partagé par le Brésil et la République du Bénin. En examinant les échanges réciproques entre le Bénin et Bahia et en considérant l'Océan atlantique comme un espace partagé, la thèse examine comment le rapport à ce passé commun de la traite atlantique des esclaves se construit et se renouvelle aujourd'hui. Elle examine les modalités de manifestation de la mémoire de l'esclavage et de la traite des esclaves par le biais d'un phénomène relativement récent de revendication, de reconnaissance et de patrimonialisation. Au Brésil, ce phénomène se traduit par l'affirmation culturelle des Afro-Brésiliens, qui revendiquent la fin des inégalités sociales et économiques présentes. Au Bénin, il se manifeste par la mise en valeur du patrimoine, le développement de nouvelles formes de tourisme culturel ainsi que la mise en place de musées et de commémorations. Ce phénomène de patrimonialisation de la traite des esclaves et de l'esclavage contribue à la réinvention de l'Afrique au Brésil et du Brésil en Afrique. Il aide à construire l'Atlantique Sud dans les discours et dans les imaginaires comme un espace autonome d'« africanité » où la rupture devient continuité. / This thesis examines the construction of the memories of slavery in the Atlantic space shared by Brazil and the Republic of the Benin. By examining the reciprocal exchanges between Benin and Bahia and by considering the Atlantic Ocean as a shared space, the thesis investigates how the relation to this common past of the Atlantic slave trade is built and renewed today. It examines the ways the memory of slavery and slave trade appear through a relatively recent phenomenon of claim, recognition and patrimonialization. In Brazil this phenomenon results in the cultural assertion of the Afro-Brazilians, who claim the end of the present social and economic inequalities. In Benin, it appears by the development of the heritage and new forms of cultural tourism as well as the creation of museums and commemorations. This phenomenon of patrimonialization of the slave trade and slavery contributes to the reinvention of Africa in Brazil and of Brazil in Africa. It helps to build the South Atlantic in the speeches and the imaginary as an autonomous space of « africanity » where the rupture becomes continuity.
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Stratégies muséales à l'égard du patrimoine amérindien : genèse de la collection amérindienne du Musée de la civilisation de QuébecRenier, Marie 17 April 2018 (has links)
La collection amérindienne du Musée de la civilisation de Québec est le résultat d'un long cheminement historique et muséologique. Elle voit le jour dès la fin du XVe siècle mais ce n'est que depuis la fin des années 80 qu'elle a rejoint son musée attitré, tout juste fondé par le ministère des Affaires culturelles pour abriter les collections ethnographiques canadiennes-françaises, amérindiennes et inuites. Ce n'est que depuis cette époque qu'elle est mise en valeur au sein d'un espace qui lui est propre. Pourtant, elle fait partie de la plus ancienne collection en Amérique du Nord, initiée par les prêtres du Séminaire de Québec, il y a plus de trois siècles. Elle sera ensuite prise en charge par l'Université Laval à des fins éducatives. Un autre noyau de cette collection sera formé par les objets recueillis aux Archives et au Musée de la Province à partir des années 30. Cependant, cette nouvelle institution nationale a pour priorité la mise en valeur de l'art canadien-français. Ce n'est que depuis 1968, après l'achat de la collection Coverdale par le ministère des Affaires culturelles, que l'ethnologie entre dans le champ du Gouvernement du Québec. Un long débat sur la place et la vocation des collections ethnographiques débute alors. D'un concept d'un Musée de l'Homme d'ici en 1979, on aboutit en 1988 à la création du Musée de la civilisation. Cet itinéraire muséal et ce processus de collectionnement seront mutuellement retracés en première partie. La seconde partie se penchera sur les pratiques muséales instituées par le musée à l'égard de ces objets. La collection Picard, issue d'une famille huronne de Lorette, sera particulièrement détaillée car son parcours retrace les différentes étapes de la vie muséale de la ville de Québec ainsi que le processus complexe d'acquisition des objets. Enfin, une analyse de l'exposition permanente "Nous les Premières Nations" au Musée de la civilisation, tentera de montrer comment les objets et leur mise en exposition génèrent de nouvelles relations entre la communauté amérindienne et muséale.
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La construction du patrimoine du Canada entre reconnaissance publique et valorisation touristique : le rôle de la Commission des lieux et monuments historiques et des organismes de tourisme canadiens (1919-1956)Dutour, Juliette 16 April 2018 (has links)
Marquer les lieux inconnus, ceux dont l’accès est difficile, est une pratique humaine courante. C’est un geste qui marque et qui ancre la trace du passage d’un homme seul ou d’une expédition entière, à la fois dans l’espace - les tas de pierres sont visibles souvent de loin - et sur le territoire - ces « monuments » localisent la plupart du temps le point le plus lointain sur une distance parcourue. Construit en 1910 par un explorateur canadien en voyage dans l’Arctique, ce cairn est l’ancêtre de ceux que la Commission des lieux et monuments historiques du Canada érige à travers le pays à partir des années 1920. Cependant, contrairement à eux, ce cairn ne porte pas de plaque et, sans elle, son rôle est d’autant plus simple : il vient signifier le fait que des hommes - au moins trois ici : les deux qui figurent sur la photographie et celui qui la prend - ont réussi à atteindre ce point extrême du Canada. En plus d’être une marque de revendication territoriale, ce monticule de grosses pierres ramassées à proximité du site, autour duquel ces hommes posent fièrement, est une manière pour eux de dire qu’ils ont été « là », qu’ils ont réussi à atteindre leur objectif et, par conséquent, qu’ils ont obtenu le droit de marquer le territoire afin que la mémoire de leur passage y soit inscrite. Sans plaque commémorative, sans noms ni dates gravés dans la pierre, la mémoire de leur passage est vouée à rester anonyme : si d’autres hommes viennent à passer dans la zone, ils sauront que des hommes les ont précédés, mais ils n’apprendront leurs noms et le détail de leurs aventures que s’ils connaissent l’histoire des expéditions qui ont eu lieu dans la région. Dans le processus de reconstitution de l’histoire de la région, le cairn de 1910 n’est donc pas d’une très grande aide, les seules informations mentionnées directement sur la photographie indiquant seulement : « cairn construit au cours de mon dernier voyage au fond de l’anse Adams, où j’ai laissé une marque. Adams Sound, octobre 1910. Voyage de l’Arctique1 ». Les détails de l’expédition au cours de laquelle cette photographie a été prise sont aujourd’hui connus. Le site d’Arctic Bay est situé sur la côte nord de la baie Adams, dans la partie nord de l’île de Baffin, au Nunavut. La région est habitée par des nomades inuits depuis 5000 ans et elle tire son nom d’un baleinier européen, l’Arctic, qui, en 1872, navigue tout près du site2 . Cette photographie est prise lors de la troisième expédition du capitaine Jacques Bernier qui, en 1910, réussit à passer l’hiver sur le site. Le cairn, construit en octobre 1910, célèbre ainsi la réussite de l’installation d’un campement temporaire dans cette région qualifiée de « désert arctique ». Quelques années plus tard, les responsables de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, s’inspirant de cette tradition de marquage des lieux visités par les explorateurs canadiens, reprennent le principe du cairn. Celui-ci représente donc une forme ancienne, traditionnellement liée aux opérations de conquête territoriale et d’affirmation politique réalisées par les premiers Canadiens. La reprise de cette forme est une manière, pour la Commission, de revenir à une tradition typiquement canadienne : de cette manière, pour célébrer l’histoire du pays, elle fait toujours, de manière implicite, référence à l’œuvre des premiers Canadiens, et elle revient sans cesse aux origines du pays. Les membres de la Commission ajoutent au cairn un média supplémentaire, à la fois vecteur de communication et de transmission de l’histoire : les plaques. C’est le début de la valorisation publique de l’histoire par le gouvernement fédéral, et la mise en place d’un programme de commémoration historique fortement lié au territoire. Ces plaques et leurs mémoriaux ont un très fort impact sur le territoire : en venant se superposer aux sites historiques qu’ils désignent, ils créent un double discours dans l’espace. En effet, en acquérant petit à petit une autonomie non seulement de forme - en tant que monuments reliés aux sites mais physiquement distincts d’eux - mais aussi de fond - ils deviennent, au fil du temps, des monuments à part entière, et se détachent des sites dont ils racontent l’histoire. Le patrimoine canadien est d’abord composé de plaques commémoratives ; c’est de cette manière que l’histoire se matérialise dans un premier temps dans l’espace canadien. En insérant des plaques sur le territoire, les autorités fédérales ont longtemps le sentiment de recréer des lieux disparus, par le simple fait de décrire le site et d’en interpréter l’histoire. Durant plus de trente ans, elles semblent ainsi préférer « recréer » des personnages, des événements passés et des lieux disparus - des bâtiments ruinés ou en très mauvais état - par l’entremise de ces plaques, plutôt que de s’occuper des sites bâtis encore intacts. La commémoration passe avant la conservation : l’insertion dans l’espace des plaques commémoratives ainsi que la composition de leurs textes occupent entièrement la Commission des lieux et monuments historiques pendant cette période. Cependant, outre leur rôle assumé de matérialisation de l’héritage, plusieurs interrogations subsistent quant à leurs fonctions. À quoi servent leurs textes qui ont pour ambition de résumer en quelques phrases des événements de l’histoire du pays ? Leur rôle est-il de raconter et de diffuser l’histoire à la population canadienne et aux touristes étrangers, ou d’investir et de donner un sens à l’espace ? Et celles-ci ont-elles le pouvoir d’assurer la protection d’un site en maintenant les pilleurs et les visiteurs indésirables à distance ?
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Le second palais de l'intendant à Québec : mise en valeur virtuelle d'un lieu archéologiqueNadeau, Robert 13 April 2018 (has links)
Le second palais de l'intendant, construit en 1713, occupait un terrain en bordure de la rivière Saint-Charles à Québec. Il est détruit en 1775 lors de l'invasion américaine. Le site est ensuite occupé par les installations des brasseries Boswell/Dow et tombe dans l'oubli. On le redécouvre vers 1974 et un centre d'interprétation est installé dans ses voûtes toujours existantes. L'auteur propose de faire connaître ce lieu archéologique par une mise en valeur virtuelle. Pour ce faire, il a répertorié les documents historiques, cartographiques et iconographiques pertinents; examiné la chronologie des occupations et étudié les rapports des fouilles archéologiques. Il s'est aussi penché sur la mise en valeur du patrimoine dans un contexte de communication informatisée et a procédé à une analyse de cas similaires d'application de la réalité virtuelle à des problèmes architecturaux. La proposition finale comprend une maquette tridimensionnelle accompagnée d'un contenu scientifique accessible par le réseau Internet.
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Tourisme culturel sur les traces de Pierre Perrault : étude ethnologique à l'Île aux CoudresHuot, Pascal 13 April 2018 (has links)
Il y a déjà plus de quarante ans, Pierre Perrault réalisa sur l'Ile aux Coudres un immense travail d'enquête ethnologique, d'où sont ressortis trois documentaires qui ont formé la trilogie de l'île aux Coudres. En plus de marquer l'histoire du cinéma, cette trilogie a imprégné l'imaginaire de la population, comme en témoigne l'essor touristique qui a pris naissance des suites du passage de l'ethnologue. Aussi, quelques années après les effets de la popularité de ces films, l'île aux Coudres a-t-elle su garder une trace du passage de Pierre Perrault dans ses activités de promotion touristique ? Le mémoire montre les liens que l'île aux Coudres tisse et retire du travail réalisé par Pierre Perrault sur son territoire. La recherche s'appuie sur un travail de terrain qui a permis de rassembler plusieurs types de sources, ainsi que des enquêtes orales réalisées auprès de personnes impliquées dans la mise en valeur touristique de l'île et des touristes. Ce mémoire pose un nouveau regard ethnologique sur la situation actuelle des études en tourisme culturel (chapitre 1) par un portrait de l'île aux Coudres (chapitre 2). Il dresse également un portrait de Pierre Perrault (chapitre 3), afin de situer la mise en mémoire de son passage sur l'île dans la promotion touristique (chapitre 4). Il s'interroge enfin sur la question de la pertinence d'une demande touristique en lien avec ce passage (chapitre 5), encore aujourd'hui.
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Chemins de fer : voies de l’histoire et de la mémoireAbrahao Amancio, Rosa Carolina 09 January 2020 (has links)
La précarité du patrimoine ferroviaire et le manque de compréhension de cette ressource culturelle de la société ont motivé l’enquête sur le contexte du chemin de fer au Paraná. Il est analysé de sa construction à son déclin, puis, de son abandon à sa conservation. L’évolution du chemin de fer paranaense nous apprend entre autres sur son importance politique, sociale, économique et culturelle pour la société. À la lumière de l'évolution des théories et des pratiques dans le domaine de la conservation et de l'analyse des processus de tombamento (classement), nous identifions comment le patrimoine ferroviaire de l’État est appréhendé, valorisé et préservé. L’accent quasi exclusif sur la valeur historique montre une tendance à la muséalisation et un décalage du contexte international de la conservation par l’organisme de préservation du Paraná, la Coordination du patrimoine culturel (CPC). Pour attirer l'attention sur l'ampleur de l’importance du patrimoine ferroviaire, nous avons élaboré pour ce patrimoine un tableau de valeurs qui s'étend au-delà de la valeur historique. Sur la base de ce tableau, l’analyse de l’importance du patrimoine ferroviaire tombado au Paraná est mise enévidence. Par conséquent, une vision plus large du patrimoine était nécessaire pour mieux le comprendre. Une méthode d'interprétation du paysage culturel ferroviaire du chemin de fer Paranaguá-Curitiba, le premier chemin de fer construit au Paraná, nous montre une vision globale du patrimoine ferroviaire en tant que ressource culturelle pour la conservation et en tant que potentiel pour le développement local. Avec l’adoption de cette perspective, certaines valeurs, incluses dans le tableau de valeur du patrimoine ferroviaire, mais qui étaient jusque-là ignorées dans l'analyse du patrimoine entreprise par l'État, apparaissent et renforcent son importance au Paraná. Avec la méthode d'analyse du paysage, nous avançons dans la compréhension et la valorisation du patrimoine ferroviaire, en analysant les éléments essentiels du paysage ferroviaire et certaines bonnes pratiques, ces dernières qui présentent la conservation du patrimoine ferroviaire et industriel surtout à l’international. Nous apprenons également des façons d’utiliser le paysage ferroviaire du chemin de fer Paranaguá-Curitiba comme vecteur du développement local. / The precarious condition of the railway heritage and the lack of understanding of this cultural resource motivated the investigation into the context around the Paraná railway. The railway heritage is analyzed from its construction to its decline, then, from its abandonment to its conservation. The evolution of the paranaense railway teaches us, among other things, about its political, social, economic and cultural importance for the society. In the light of developments in the field of conservation and analysis of the processes of tombamento (heritage designation), the way that the state's railway heritage is understood, valued and preservedare identified. The almost exclusive emphasis on historical value shows a tendency towards musealization and a lag from the international conservation context by the Paraná conservation organization, the Cultural Heritage Coordination. To draw attention to the importance of railroad heritage, a Railway Heritage Value Table that extends values beyond historicalvalue was developed. The analysis of the importance of the tombado railway heritage in Paraná is completed based on this table. In consequence of the extended values, a broader vision of heritage was needed to better understand the heritage. A method of interpreting the Paranaguá-Curitiba railroad cultural landscape, the first railway built in Paraná, shows us a global vision of railway heritage as a cultural resource for conservation and as a potential for the future local development. Certain values –that were included on the Railway Heritage Value Table –were ignored in the heritage analysis undertaken by the state. These values however are found in Paraná railway heritage and they reinforce its importance. The understanding and valorization of the railway landscape from the analysis of essential elements and good practices is advanced. The good practices present the preservation of the railway and industrial heritage especially the international ones. It is also learned ways to use the Paranaguá-Curitiba railway landscape as a vector for local development. / A condição precária do patrimônio ferroviário e a incompreensão deste recurso cultural motiva a investigação do contexto das estradas de ferro do Paraná. A herança ferroviária do estado é analisada da construção das ferrovias ao seu declínio e do seu abandono à sua conservação. A evolução das ferrovias paranaenses nos ensina, entre outras coisas, sobre a sua importância política, social, econômica e cultural para a sociedade. À luz da evolução das teorias e práticas no campo da conservação e da análise dos processos de tombamento do patrimônio ferroviário paranaense identificamos como o estado entendeu, valorizou e conservou estepatrimônio. A ênfase quase que exclusiva no valor históricodo patrimônio ferroviáriomostra uma tendência à musealização e um atrasodo organismo do estado, a Coordenação do Patrimônio Cultural (CPC), com relação aocontexto internacional da conservação. Para chamar a atenção para a importância do patrimônio ferroviário foi desenvolvida a Tabela de Valor do Patrimônio Ferroviário que estende os valores deste patrimônio para além do valor histórico. A análise da importância do patrimônio ferroviário tombado no Paraná é concluída com base nesta tabela. Consequentemente, era necessária uma visão mais ampla deste patrimônio para melhor compreendê-lo. Um método de interpretação da paisagem cultural ferroviária aplicado aestrada de ferro Paranaguá-Curitiba, a primeira ferrovia construída no Paraná, nos apresenta uma visão mais ampla do patrimônio ferroviário como recurso cultural para a conservação, considerando o seu potencial para o desenvolvimento local. Com a adoção dessa perspectiva, alguns valores apresentados na Tabela de Valor do Patrimônio Ferroviário que estavam, até então, ignoradosna análise, quando destacados, reforçaram a importância deste patrimônio. Avançamos nacompreensão e na valorização da paisagem ferroviária a partir da análise de elementos essenciais e de boas práticas, estas últimas, apresentando exemplos de conservação do patrimônio ferroviário e industrial, principalmente em outros países. Aprendemos maneiras de utilisara paisagem da estrada de ferro Paranaguá-Curitiba como vetor para o desenvolvimento local.
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