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Embonpoint, obésité, genre et inégalités sociales au CanadaDumas, Nathalie 05 1900 (has links)
La problématique de la surcharge pondérale est pandémique. Un nombre important d’études épidémiologiques robustes mettent en évidence un gradient socio-économique (SSE) en lien avec cette problématique: le risque de surpoids ou d'obésité diminuerait graduellement avec l’accroissement du SSE. Toutefois, les données canadiennes récentes montrent que ce gradient est inversé pour les hommes au Canada. Nos objectifs sont (1) de vérifier si ce phénomène de gradient SSE inversé s’applique autant à l’embonpoint, qu’à l’obésité; (2) nous présenterons et discuterons trois grandes hypothèses susceptibles d'expliquer les inégalités sociales de surcharges pondérales (sociodémographique, habitudes de vie et psychosociale). Méthodologie : nous réalisons nos analyses à partir d’un échantillon de personnes âgées de 25 à 65 ans ayant répondu aux questions de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes cycle 2.2 volet-nutrition (ESCC 2.2). Nous choisissons d’utiliser les données de cette enquête principalement pour ses mesures anthropométriques. Nous utilisons deux indicateurs SSE : le revenu et l’éducation. Nous utilisons des régressions logistiques simples et multinomiales. Nos résultats montrent des gradients SSE inversés entre hommes et femmes pour les liens entre le revenu et l’obésité, mais non pour l’embonpoint. Nous observons des gradients SSE avec l’éducation, mais principalement pour les femmes et l’obésité. Que pour les hommes aucune des hypothèses explicatives n’aura su atténuer l’effet du revenu, tant pour l’embonpoint que pour l’obésité. Chez les femmes l’effet de l’éducation et des habitudes de vie expliquent majoritairement l’effet du revenu sur l’obésité. Conclusion : nous montrons par nos résultats qu’en se concentrant uniquement que sur les aspects individuels de la surcharge pondérale, nous limitons notre compréhension des inégalités sociales en matière de surcharge pondérale, particulièrement celles entre le genre. / Overweight and obesity are an epidemic health problem Worldwide. A large number of Epidemiological studies demonstrate social gradient (SES) whit this problematic: the higher the socioeconomic level of the household the lower the Overweight or Obesity rate are. Recent Canadian data shows that the likelihood of being overweight follows a socio economic (SES) gradient. However, the risk increases with the SES for men and decreases for women. Our aims are (1) to examine if this gender-reversed SES gradient is observable for pre-obesity as well as for obesity; and (2) to which extent this gradient can be explained by, socio-demographic, psychosocial and behavioural factors. Methods: Data was derived from a subsample of Canadian adults (25-65 years) who responded to the Canadian Community Health Survey (CCHS 2.2, Statistics Canada). We choose this survey because the BMI is derived from anthropometric measures of weight and height. We used two SES indicators: education level and measure of income sufficiency calculated by Statistics Canada. Multinomial logistic regressions were used to test our hypotheses’. Our results show a gender-reversed gradient for obesity but not for pre-obesity. Pre-obesity is significantly and positively associated to SES for men, but no significant relationship was found for women. For men, socio-demographic, behavioural and psychosocial factors neither contribute in explaining the relationship between SES and pre-obesity or obesity. For women, behavioural factors, mainly physical activity, contribute, however marginally, to reducing the gap between the poorest and the richest. In conclusion, these results show that targeting individual factors is a limited approach towards reducing overweight social inequalities.
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Embonpoint, obésité, genre et inégalités sociales au CanadaDumas, Nathalie 05 1900 (has links)
La problématique de la surcharge pondérale est pandémique. Un nombre important d’études épidémiologiques robustes mettent en évidence un gradient socio-économique (SSE) en lien avec cette problématique: le risque de surpoids ou d'obésité diminuerait graduellement avec l’accroissement du SSE. Toutefois, les données canadiennes récentes montrent que ce gradient est inversé pour les hommes au Canada. Nos objectifs sont (1) de vérifier si ce phénomène de gradient SSE inversé s’applique autant à l’embonpoint, qu’à l’obésité; (2) nous présenterons et discuterons trois grandes hypothèses susceptibles d'expliquer les inégalités sociales de surcharges pondérales (sociodémographique, habitudes de vie et psychosociale). Méthodologie : nous réalisons nos analyses à partir d’un échantillon de personnes âgées de 25 à 65 ans ayant répondu aux questions de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes cycle 2.2 volet-nutrition (ESCC 2.2). Nous choisissons d’utiliser les données de cette enquête principalement pour ses mesures anthropométriques. Nous utilisons deux indicateurs SSE : le revenu et l’éducation. Nous utilisons des régressions logistiques simples et multinomiales. Nos résultats montrent des gradients SSE inversés entre hommes et femmes pour les liens entre le revenu et l’obésité, mais non pour l’embonpoint. Nous observons des gradients SSE avec l’éducation, mais principalement pour les femmes et l’obésité. Que pour les hommes aucune des hypothèses explicatives n’aura su atténuer l’effet du revenu, tant pour l’embonpoint que pour l’obésité. Chez les femmes l’effet de l’éducation et des habitudes de vie expliquent majoritairement l’effet du revenu sur l’obésité. Conclusion : nous montrons par nos résultats qu’en se concentrant uniquement que sur les aspects individuels de la surcharge pondérale, nous limitons notre compréhension des inégalités sociales en matière de surcharge pondérale, particulièrement celles entre le genre. / Overweight and obesity are an epidemic health problem Worldwide. A large number of Epidemiological studies demonstrate social gradient (SES) whit this problematic: the higher the socioeconomic level of the household the lower the Overweight or Obesity rate are. Recent Canadian data shows that the likelihood of being overweight follows a socio economic (SES) gradient. However, the risk increases with the SES for men and decreases for women. Our aims are (1) to examine if this gender-reversed SES gradient is observable for pre-obesity as well as for obesity; and (2) to which extent this gradient can be explained by, socio-demographic, psychosocial and behavioural factors. Methods: Data was derived from a subsample of Canadian adults (25-65 years) who responded to the Canadian Community Health Survey (CCHS 2.2, Statistics Canada). We choose this survey because the BMI is derived from anthropometric measures of weight and height. We used two SES indicators: education level and measure of income sufficiency calculated by Statistics Canada. Multinomial logistic regressions were used to test our hypotheses’. Our results show a gender-reversed gradient for obesity but not for pre-obesity. Pre-obesity is significantly and positively associated to SES for men, but no significant relationship was found for women. For men, socio-demographic, behavioural and psychosocial factors neither contribute in explaining the relationship between SES and pre-obesity or obesity. For women, behavioural factors, mainly physical activity, contribute, however marginally, to reducing the gap between the poorest and the richest. In conclusion, these results show that targeting individual factors is a limited approach towards reducing overweight social inequalities.
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