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"Constructions inachevées" : le sens du fragment littéraire et de l'inachèvement, leur signification dans la construction du moi humain : Stendhal, Deml, Michaux / "Constructions inachevées" : smysl literarniho fragmentu a nedokoncenosti, jejich význam v konstrukci lidskeho ja : Stendhal, Deml, Michaux / "Constructions inachevées" : The meaning of the literary fragment and of the incomplete, their signification in the construction of the human self : Stendhal, Deml, MichauxProkop, Lukáš 24 February 2015 (has links)
Notre thèse cherche à définir la relation entre la littérature et l’identité humaine, en quoi l’écriture permet de connaître et de former l’identité. Le point de départ de notre réflexion est l’interprétation de la relation entre l’homme et le monde par rapport à la conscience de sa propre visibilité. L’être humain ressent sa visibilité dans le monde comme une menace et comme quelque chose d’artificiel. L’être s’efforce de se créer selon sa propre imagination ou de devenir quelqu’un d’autre par l’intermédiaire de l’écriture, du déguisement et du masque,mais aussi en utilisant la langue comme un outil qui permet la connaissance de sa vraie nature. Stendhal fait figure de pionnier car il est fondateur de l’égotisme littéraire. Ceci à cause de son intérêt exclusif pour sa propre personne qui se manifeste par l’auto-connaissance et l’auto-construction. Ces approches de l’écriture et de la langue ont inspiré de nombreux écrivains et courants littéraires dont Jakub Deml qui en est l’héritier tchèque. L’auto-connaissance et l’auto-construction font partie intégrante de son oeuvre. Par la modification de sa propre identité, par l’intégration d’autrui dans son moi, Deml veut créer l’effet de „l’ubiquité éternelle“ pour influencer la réalité. L’exploration de soi est devenue l’intérêt principal de Henri Michaux. L’approche pratique de l’écriture comme moyen d’auto-connaissance ou de dissimulation, devient pour lui un instrument de survie. L’autocréation liée à l’utilisation pratique de la langue comme instrument servant à la vie permet de saisir la dépendance de l’identité humaine aux circonstances ce qui a pour effet que l’être humain perçoit son identité comme fragmentaire. / This work analyzes the relation of a text to one’s identity, to its understanding and to its formationthrough the written language. The relation man–world founded on the awareness of one’s visibility serves forthis analysis, which draws on a hypothesis that one’s visibility within the world is perceived as both a threatand as inauthentic. Human beings make effort to form themselves according to their own principles or tobecome someone else with literary text, to take on disguises and masks, but also to use language as a toolenabling them to uncover their authenticity. Such approach was represented by Stendhal’s work, the foundingstone of literary egotism. The reason is that he focuses exclusively on himself, which is manifested by a doublegesture: self-analysis and self-construction. These gestures, performed by the means of language, have aindirect successor in the work of Jakub Deml. In his texts self-analysis and self-construction can be recognized.By modifying his identity, mainly through the inclusion of other people within it, he attempts to create animpression of omnipresence for influencing reality. Henri Michaux establishes the exploration of his own self as the exclusive focus of his life. For him, it is crucial that the practical approach to a linguistic creation, an approach that consists in using language as a tool for either gaining self-knowledge or for hiding one’s self, be developed into one of the tools for survival. This link between self-creation, and the emphasis, put on apractical approach can capture human identity as something derived from situational circumstances. As a result, human beings perceive their own identity as fragmentary. / Práce si klade za cíl postihnout vztah literárního textu k lidské identitě, k jejímu poznání ijejímu formování pomocí psaného jazyka. Výchozí myšlenka se zakládá na výkladu vztahučlověka a světa s ohledem k vědomí vlastní viditelnosti. Dále vychází z hypotézy, že lidskábytost pociťuje svou viditelnost ve světě jako ohrožení na jedné straně a nepřirozenost nastraně druhé. Snahou této bytosti je se formovat podle vlastních představ či se stávat pomocítextu někým jiným, brát na sebe převleky a maskovat se, ale také používat jazyk jako nástrojdobrání se vlastní přirozenosti. Na počátku takového přístupu spočívá Stendhalovo dílo, kteréje považováno za zakladatele literárního egotismu. Důvodem je výhradní zájem jejího autorao svou osobu, který se projevuje ve dvojím gestu: sebepoznávacím i sebekonstrukčním. Obatyto přístupy k jazyku mají své pokračovatele v mnoha literaturách, jednou z nich je literaturačeská, v níž se objevuje dílo Jakuba Demla. I v něm lze snadno vyznačit gesto sebe-poznání isebe-konstrukce. Deml se modifikací vlastní identity, především začleňováním druhých lidído ní, pokouší vytvořit dojem „věčné všudypřítomnosti“. Její navození má být základem vlivuna skutečnost. Henri Michaux stejně tak učiní průzkum sebe sama za výhradní zájem svéhoživota. I pro něj je důležité, že se praktický přístup k jazykovému výtvoru, který je přítomnýv užití řeči jako prostředku sebepoznání či sebeskrytí, rozvine v jeden z nástrojů přežití.Spojení sebetvorby a akcentování praktického použití jazykového výtvoru jako nástrojesloužícího životu pak zachytí i odvození lidské identity od situačních okolností a okamžiků,což způsobí, že lidská bytost bude prožívat svou identitu jako fragmentární a nespojitou
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Édition critique de la correspondance de Juliette Drouet à Victor Hugo. Année 1841 / Juliette Drouet’s letters to Victor Hugo, edition and study for the year 1841Sifferlen, Gwenaelle 13 January 2017 (has links)
Julienne Gauvain, dite Juliette Drouet, est principalement connue pour avoir été, pendant cinquante ans, la compagne de Victor Hugo. Mais elle fut aussi, et surtout, une prodigue épistolière qui écrivit, dès 1833 et jusqu’à sa mort en 1883, plus de 22 000 lettres ‒ qu’elle appelait « ses restitus ‒ à son cher poète. Précieusement conservées par l’amant qui les confia, à la mort de Juliette, au neveu de cette dernière, Louis Koch, elles sont aujourd’hui progressivement publiées dans une édition en ligne, afin de mettre à la disposition du public et des chercheurs l’intégralité de cette formidable correspondance. L'édition critique et scientifique ‒ comprenant transcriptions, annotations savantes et manuscriptologiques, notices explicatives, index, glossaire ‒ de 568 lettres de 1841, alors que le couple célèbre ses huit ans d’amour, en montre les intérêts biographique, documentaire et littéraire. En effet, ces restitus permettent d’étudier au jour le jour l’existence de Juliette Drouet, fraîchement retirée de la vie théâtrale et publique pour se consacrer pleinement à son amour, et de Victor Hugo qui, élu à l’Académie française le 7 janvier et en pleine rédaction du Rhin, fait face à des procès littéraires et familiaux, prend ses premières notes sur les temps présents et encadre les reprises d’Hernani, Ruy Blas et Angelo, tyran de Padoue. Ces lettres sont par ailleurs des témoignages précis sur la condition féminine, les liens sentimentaux, les mœurs, les petits détails de la vie quotidienne du XIXe siècle et elles fournissent des renseignements précieux sur le contexte historique, politique, médical, scientifique, social et artistique de la monarchie de Juillet et du règne de Louis-Philippe. Enfin, cette véritable masse textuelle, outre sa valeur stylistique et littéraire propre, suscite une réflexion générique de par son statut hybride de journal épistolaire. / Julienne Gauvain, alias Juliette Drouet, is mainly well-known for her fifty-year relationship with Victor Hugo. But first and foremost, she was a lavish letter writer who wrote more than 22,000 letters to her dear poet – calling them her ‘restitus’- from 1833 until she died in 1883. They were safely kept by her lover, who entrusted them to Louis Koch – Juliette Drouet’s nephew – after she died. Today, they are gradually published online so as to provide the general public, as well as researchers, with this complete astounding correspondence. The critical and scientific edition – including transcriptions, scholar and manuscript-related annotations, explanatory notes, index, glossary – of 568 letters dating from 1841 (8th anniversary of the couple’s love story) highlights their biographical, documentary and literary interests. Indeed these ‘restitus’ allow a day-to-day study of the life of Juliette Drouet, who had just withdrawn from theatrical and public life in order to fully devote herself to her love, and of Victor Hugo who, freshly elected to the Académie française on January 7th and in the process of writing Le Rhin, had to face literary and family trials, started taking his first notes on the present times and was supervising the revivals of Hernani, Ruy Blas and Angelo, tyran de Padoue. These letters also account for an accurate testimony on the status of women, the sentimental ties, the customs and all sorts of small details of the 19th century daily life. As well, they supply precious information concerning the historical, political, medical, scientific, social and artistic context of the July Monarchy and the reign of Louis-Philippe. Finally, apart from its own stylistic and literary value, this true mass of text arouses a generic reflection given its hybrid status of epistolary diary.
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