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Léon et le vent du diable : adaptation dramatique ; suivi de Réflexion sur un parcours de création : de l'adaptation dramatique de C'est pas moi, je le jure! à la représentation scénique de Léon et le vent du diable

Jean, Anne-Marie 11 April 2018 (has links)
Le présent travail compte deux parties. La première (section création), intitulée Léon et le vent du diable, consiste en l'adaptation dramatique que j'ai faite du roman de Bruno Hébert C'est pas moi, je le jure ! Cette adaptation a donné lieu à un exercice présenté devant public au LANTISS (Laboratoire des nouvelles technologies de l'image du son et de la scène) de l'Université Laval, en janvier 2006. La deuxième partie (section essai) consiste en un retour sur l'ensemble de l'expérimentation théâtrale (adaptation, mise en scène et création) menée dans le cadre de ma recherche de maîtrise. Il s'agit d'une réflexion personnelle sur mon parcours de création, intitulée « De l'adaptation dramatique de C'est pas moi, je le jure ! à la représentation scénique de Léon et le vent du diable ». Une des représentations publiques a été captée sur DVD. Ce DVD accompagne et complète le travail.
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Tchekhov : la parole au féminin

Morin, Edwige 24 April 2018 (has links)
1ère partie : Réflexion autour de la déclinaison des motifs [1] dans le théâtre de Tchekhov. Analyse d'une méthode de création [2]. 2nde partie : La solitude des mots [3] : Recherche-création autour de la problématique de l'authenticité dans le jeu de l'acteur. A partir de la composition d'un monologue, prenant sa source dans les paroles des personnages féminins des pièces de Tchekhov, et de sa mise en espace, nous avons amorcé une réflexion sur l'authenticité du jeu de l'acteur. Nous avons décomposé cette notion pour découvrir les outils nécessaires à la création d'une partition actorale : les actions physiques, la parole-action et l'organicité. A l'aide d'une matrice de production intitulée la méthode de création en dix étapes, processus actif de la révélation consciente d'une perception intuitive, proposé par Luis Thenon, nous avons travaillé sur la mise à jour des quatre lignes d'action et de leurs composantes, permettant de constituer la vie scénique du personnage. L'objet de notre recherche-création s'établit autour d'une jeune femme. Elle attend l'homme qu'elle aime pour lui déclarer son amour. Cette attente va lui permettre de faire le point sur son existence présente mais surtout passée et future. Au travers de tout cela, c'est un monologue avec et contre elle-même qu'elle engage d'où il ne ressortira qu'une profonde solitude. A partir des thèmes de l'amour, du travail et du temps, nous avons installé une exploration de l'écriture tchekhovienne et de sa logique si précise pour faire émerger un trajet cohérent de la vie scénique du personnage. [1]Notion utilisée par André Markowicz et Françoise Morvan, traducteurs de Tchekhov en français. [2]Méthode de création en dix étapes proposée par Luis Thenon. [3]Adaptation d'Edwige Morin à partir de l'œuvre de Tchekhov.
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Un théâtre de l'écoute : statut du texte et modalités de jeu dans les mises en scène de Denis Marleau

Jacques, Hélène 16 April 2018 (has links)
Cette thèse présente l'ensemble du parcours de création du metteur en scène québécois Denis Marleau, de la fondation de la compagnie de création UBU, qu'il dirige depuis 1982, jusqu'à 2005, année où est créé le spectacle Les Reines dont l'analyse du processus de création introduit ce travail. Construisant ses spectacles à partir d'œuvres littéraires et accordant une attention particulière à la profération du texte sur la scène par les acteurs, Marleau conçoit un théâtre s'inscrivant dans la mouvance du "théâtre de texte" qui se développe durant les années 1980, c'est-à-dire une pratique se fondant sur l'interprétation scénique d'une oeuvre textuelle, littéraire ou dramatique. Cette thèse observe le statut du texte dans les spectacles de Denis Marleau, en étudiant plus particulièrement le jeu des acteurs qui le profèrent. S'inspirant des œuvres littéraires qu'il met en scène, Marleau conçoit des modalités de jeu singulières qui éclairent en retour le texte. La perspective générale de cette thèse est ainsi la dramaturgie, entendue au sens de l'étude du passage entre le texte et la scène. Les différentes étapes du parcours de création du metteur en scène sont exposées à travers l'analyse de spectacles phares. Durant les années 1980, Denis Marleau conçoit des collages de textes appartenant aux répertoires des avant-gardes historiques. Pour interpréter ces collages, les acteurs développent des modalités de jeu où la théâtralité est exposée : gestes et diction sont artificiels et exacerbés. Marleau effectue un virage important au début des années 1990 lorsqu'il met en scène des pièces de Samuel Beckett, puis délaisse le collage pour se tourner vers des pièces "entières". Les modalités de jeu se transforment passablement, tandis que les acteurs conçoivent un jeu tout en retenue afin d'en favoriser la transmission limpide. La figure de l'auditeur apparaît dès lors de façon récurrente sur la scène de Marleau, figure qui écoute le texte proféré à l'instar du spectateur. Enfin, plus récemment, l'outil vidéo est utilisé sur la scène et participe autant à l'invention de nouvelles modalités de jeu qu'au raffinement de celles qui apparaissaient déjà dans les spectacles précédents. En commençant ce parcours dans les répétitions d'un spectacle, en procédant à l'analyse détaillée de trois spectacles et en évoquant plusieurs autres créations, cette thèse identifie différentes modalités de jeu afin de montrer l'évolution de la pratique du metteur en scène tout autant que la continuité dans sa vision esthétique. Si une rupture peut en effet être observée au tournant des années 1990, plusieurs modalités de jeu - le modèle de la marionnette, le jeu grotesque, le personnage-choral, la frontalité, entre autres exemples - sont récurrentes tout au long de son parcours. Le metteur en scène passe d'un "théâtre de l'exposition" à un "théâtre de la réduction", suivant les expressions élaborées dans cette thèse, mais il envisage le texte de la même façon, l'abordant comme une matière concrète, accordant autant d'importance au son et au sens des mots, et sa visée demeure semblable : Marleau souhaite trouver les stratégies pour le "faire entendre" avec clarté.
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Le Théâtre royal de la Monnaie (1830-1914): contraintes d'exploitation d'un théâtre lyrique au XIXe siècle

Van Der Hoeven, Roland January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De l'intermédialité à l'oeuvre lepagienne, et de l'oeuvre lepagienne à l'intermédial : un parcours à double sens à propos du théâtre et du cinéma de Robert Lepage

Salas-Murillo, Bértold January 2017 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Notre recherche aborde deux sujets fortement reliés : l’intermédial et l’œuvre de l’artiste Robert Lepage (Québec, 1957). La démarche prend en compte la double nature de la notion d’« intermédialité » : une approche (la perspective intermédiale) et un objet (le phénomène intermédial). Parmi nos propositions se trouvent des outils pour mieux comprendre l’intermédial, aussi bien en tant qu’objet qu’en tant qu’approche, de sorte que, de la même façon que l’intermédialité permet d’analyser les créations lepagiennes, celles-ci font la lumière sur l’intermédial. Nous introduisons les éléments de la théorie intermédiale dans le chapitre 1, puis nous développons une analyse de l’œuvre de Lepage au cours des chapitres 2, 3 et 4. Cet examen est principalement consacré à quatre de ses mises en scène théâtrales : Le polygraphe (1987), Les sept branches de la rivière Ota (1994-1997), La face cachée de la lune (2000) et Lipsynch (2007) ; ainsi qu’à ses six films : Le confessionnal (1995), Le polygraphe (1996), Nô (1998), Possible Worlds (2000), La face cachée de la lune (2003) et Triptyque (2013). Le démarche s’articule selon cinq principes constituant un modèle qui pourrait fournir des priorités pour les recherches dites intermédiales : le rôle de la matérialité pendant le processus de signification ; le rôle productif de la différence ; le caractère processuel de la médiation ; le caractère transformatif du processus ; et le rapport bidirectionnel entre la théorie et la pratique. Ces principes ont été conçus au fur et à mesure que l’axe de pertinence intermédial a été mis en contact avec les créations lepagiennes. Ils sont énoncés à la fin du chapitre 2. Dans ce deuxième chapitre (« La poïétique lepagienne »), nous démontrons que Lepage crée intermédialement : sans reconnaître de frontières disciplinaires, il explore la matérialité et les médias, l’identité et la différence. Cette observation confirme la vocation dialogique de la création lepagienne, entamée lorsque l’artiste a intégré le Théâtre Repère, et affirmée encore pendant plus de trois décennies lors desquelles le créateur québécois a fait du théâtre, du cirque et des spectacles de musique, des films et des expositions. Nous y trouvons une exploration de la médiation : la vue, la sensation, l’objet nourri de signification, la présence (et sa fabrication), la transmission et la perception sont des piliers de son processus créatif. En plus, Lepage fait appel aux caméras et écrans, mettant en œuvre la logique du cinéma et du numérique, se servant de l’hypermédialité de la scène et de l’écran et invitant le public à participer au processus créatif. À travers cette exploration, Lepage contribue à l’enrichissement de la vidéoscène contemporaine. Le chapitre 3 (« La transécriture lepagienne ») montre que Lepage recrée intermédialement : la transécriture des pièces d’autres auteurs et de ses propres créations est un des procédés intermédiaux les plus pratiqués par l’artiste québécois. L’analyse de ce processus (du théâtre au cinéma, selon le corpus analysé) nous montre également les limites imposées par les spécificités médiatiques, autant matérielles qu’institutionnelles : même si Lepage profite des affinités entre les médias et de leurs matériaux communs, la transécriture exige des réfractions de la fabula et une nouvelle mise en forme pendant leur passage de la scène à l’écran. Nous menons ainsi une discussion autour du rapport entre la scène et l’écran, des médialités impliquées, en particulier la théâtralité et la cinématographicité. Finalement, Lepage pense l’intermédialité ou les sujets qui lui sont proches (chapitre 4 : « Les entre-deux lepagiens »). Les histoires qu’il met en forme sont consacrées à des sujets tels que la matière et le sensible, l’appareil et le médium, les frontières et les croisements, l’intermédialisation des pratiques de signification et de communication, l’identité et la différence. / Our research deals with two strongly-connected topics: The intermedial, and the work of artist Robert Lepage (Quebec, 1957). The approach takes into account the double-nature of the notion of “intermediality”, as an approach (the intermediality), and an object of study (the intermedial phenomenon). Amongst our discoveries, we find tools to better understand the intermedial, both as an approach and as an object. Just in the same way that intermediality allows for the analysis of the Lepagean creations, these creations shed a light on the intermedial. We present the elements of intermedial theory in chapter 1, and we carry out an analysis of Lepage’s work in chapters 2, 3, and 4. This examination deals mainly with four of his stage plays: Le polygraphe (1987), Les sept branches de la rivière Ota (1994-1997), La face cachée de la lune (2000) and Lipsynch (2007), as well as his six films: Le confessionnal (1995), Le polygraphe (1996), Nô (1998), Possible Worlds (2000), La face cachée de la lune (2003) and Triptyque (2013). The examination is carried out through five principles that constitute a model that can guide the so-called intermedial research: The role of materiality in the process of signification; the productive role of difference; the understanding of mediation as a process; the transformative character of the process; and the bi-directional rapport between theory and practice. These principles were conceived gradually as the intermedia research axis encounters the creations of Lepage, and are formulated at the end of chapter 2. In this second chapter, we demonstrate that Lepage creates in an intermedial manner: Without recognising disciplinary frontiers, he explores the materiality and the medium; the identity and the difference. It is a characteristic that confirms the dialogic vocation of the Lepagean creation, which started when the artist integrated the Repère Theatre, and which was reaffirmed during the following three decades in which the Quebecer creator has done theatre, circus, music spectacles, films and expositions. In this work, we find an exploration of mediation: the sight, the sensation, the object as a source of meaning, the presence (and its fabrication), the transmission, and the perception are the pillars of the creative process. Lepage also resorts to cameras and screens, applies the logic of cinema and the digital, availing himself of the hipermediality of the scene and the screen, and inviting the public to participate in the creative process. Through this exploration, Lepage contributes to the enrichment of the contemporary vidéoscène. Chapter 3 demonstrates that Lepage recreates in an intermedial manner: The transécriture of the works by other authors and of his own creations is one of the most-practised intermedial procedures by the Quebec artist. The analysis of this process that moves from theatre to cinema shows the limits imposed by mediatic specificities, both the material and institutional ones: Even if Lepage takes advantage of the mediums' affinities and common materials, the transécriture demands refractions of the fabula and adjusts during the passage from scene to screen. We develop, hence, a discussion about the relation between scene and screen, of the implied medialities, of theatricality and cinematographicality. Finally, Lepage thinks the intermediality, as well as the subjects that are near him (chapter 4: “The Lepagean In-Between”). The stories that he develops are dedicated to topics such as the materiality and the sensorial, the dispositif (or device) and the medium, the frontiers and the cross-overs, the intermedialisation of the signification and communication practices, as well as the identity and the difference.
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De la définition du lieu théâtral populaire : spectacles de boulevard et police dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à Paris

Turcot, Laurent 25 April 2018 (has links)
À l'aide des archives de police des commissaires du Châtelet de Paris, nous avons posé notre regard sur les théâtres de boulevard de la seconde moitié du XVIIIe siècle à Paris. Plutôt que de considérer ces établissements comme des lieux de contestations, la notion de « spécificité théâtrale » a servi à comprendre comment ces théâtres vont peu à peu passer d'une fonction de lieux de passage à celle d'institution théâtrale. Cette transformation est perceptible par les trois acteurs sociaux qui prennent place dans ce type de théâtre, à savoir la police, les artisans de la scène et les spectateurs. Ces personnages permettent d'évaluer ce que nous avons appelé des facteurs de définition du lieu théâtral. En analysant les rapports que ces acteurs sociaux entretiennent avec l'espace théâtral et entre eux, on peut déterminer trois facteurs qui permettent d'affirmer que le lieu théâtral est de plus en plus défini au XVIIT siècle. Dans un premier temps, la police, en affirmant une présence plus constante au fil des ans, permet de comprendre les mécanismes de contrôle social qui prennent place autour du lieu théâtral. Dans un deuxième temps, les relations entretenues entre le directeur et ses acteurs permettent d'affirmer qu'il se dessine un rapport employeur-employé entre ces individus. En agissant de la sorte, les artisans de la scène vont mettre en place une réglementation propre à l'établissement théâtral. Finalement, les agissements des spectateurs, en relation de plus en plus étroite avec l'événement théâtral, démontrent la formation d'une conception de la salle de spectacle qui est détachée de la rue. Cette idée est démontrée par la nature de la délinquance qui se rapporte de plus en plus à la représentation théâtrale au fil des ans. Ainsi donc, ces trois facteurs de définition permettent de mettre en place de nouvelles relations entre les acteurs sociaux. La nature de ces relations définit le lieu théâtral et le consacre comme un établissement détaché de la rue. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Ache Lhamo: jeux et enjeux d'une tradition théâtrale tibétaine

Henrion-Dourcy, Isabelle 17 September 2004 (has links)
L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite :à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine.<p><p><p>La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines :l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre.<p><p><p>Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs :culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées :les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail :costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p><p><p>L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent :le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence :il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre :comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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