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Signes, Données et Représentations Spatiales : Des éléments de sens dans l'élaboration d'un projet de territoire intercommunal. : Application au territoire de Thau / Signs, Data and Spatial Representations : elements of meaning in the development of territorial project at the intermunicipal level. : Application to the Thau territory.Maurel, Pierre 26 June 2012 (has links)
A l’heure d’une société marquée par les technologies de l’information, les territoires locaux sont soumis à des formes de développement de plus en plus dictées et encadrées par le haut, basées sur les paradigmes de l’économie mondialisée et du développement durable. La question est alors de savoir comment ces territoires peuvent promouvoir un développement endogène qui fasse sens pour les acteurs locaux. Pour ce faire, nous inscrivons notre recherche dans les sciences de l’information et de la communication en mobilisant le concept d’intelligence territoriale. Nous apportons notre contribution à cette approche en approfondissant le rôle que peut jouer la dimension géographique dans les dispositifs socio-techniques d’information et de communication (Distic) à l’échelon des territoires intercommunaux. Nous adoptons pour cela une posture de recherche-intervention qui alterne des réflexions théoriques avec des observations et interventions empiriques sur une étude de cas, celle du territoire de Thau. Les représentations spatiales, comme produits médiatiques constitutifs des Distic, offrent une diversité de propriétés sémiotiques et de fonctionnalités que nous mettons en évidence. Nous utilisons aussi le métamodèle de Schwarz à un niveau macro pour rendre compte de la complexification et de l’autonomisation progressive du territoire de Thau sur les vingt dernières années. / At a time when information technology is ruling the world, local territories are subject to forms of development increasingly framed and dictated from above, based on the paradigms of the globalized economy and sustainable development. The issue then is to study how these territories can promote endogenous development that makes sense for local societies. To do so, we place our research in the field of information and communication sciences by using the concept of territorial intelligence. We contribute to this approach by deepening the potential role of the geographic dimension in “information and communication socio-technical arrangements ”, or Distic, at the level of inter-municipal territories. We adopt an action-research stance that alternates theoretical reflections with empirical observations and actions on the Thau territory case study. Spatial representations, as constitutive of Distic media products, offer a variety of semiotic properties and features that we highlight. We also use the Schwarz’s meta-model on a macro level to highlight the complexity and the and the gradual empowerment of the Thau territory over the past twenty years.
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Signes, Données et Représentations Spatiales : Des éléments de sens dans l'élaboration d'un projet de territoire intercommunal. : Application au territoire de ThauMaurel, Pierre 26 June 2012 (has links) (PDF)
A l'heure d'une société marquée par les technologies de l'information, les territoires locaux sont soumis à des formes de développement de plus en plus dictées et encadrées par le haut, basées sur les paradigmes de l'économie mondialisée et du développement durable. La question est alors de savoir comment ces territoires peuvent promouvoir un développement endogène qui fasse sens pour les acteurs locaux. Pour ce faire, nous inscrivons notre recherche dans les sciences de l'information et de la communication en mobilisant le concept d'intelligence territoriale. Nous apportons notre contribution à cette approche en approfondissant le rôle que peut jouer la dimension géographique dans les dispositifs socio-techniques d'information et de communication (Distic) à l'échelon des territoires intercommunaux. Nous adoptons pour cela une posture de recherche-intervention qui alterne des réflexions théoriques avec des observations et interventions empiriques sur une étude de cas, celle du territoire de Thau. Les représentations spatiales, comme produits médiatiques constitutifs des Distic, offrent une diversité de propriétés sémiotiques et de fonctionnalités que nous mettons en évidence. Nous utilisons aussi le métamodèle de Schwarz à un niveau macro pour rendre compte de la complexification et de l'autonomisation progressive du territoire de Thau sur les vingt dernières années.
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Consortiums européens de l'enseignement supérieur breton : création de valeur et dynamique territorialeBRIAND-BERGMANS, Anna January 2017 (has links)
The Erasmus+ 2014-2020 program offers the possibility for higher education institutions to work as a consortium to pilot mobility projects under the Key Action 1: Learning Mobility of Individuals. In Brittany, two consortia were formed in 2015 to pool resources and optimize the mobility of students and staff. This Master thesis studies both consortia and seeks to highlight the enrichment of the institutions, the territorial dynamism of the consortia, and the sustainability of the activities organized with project management skills specific to consortia management. The analysis presents a set of contexts favourable to the development of higher education consortia on the Breton territory determining the extent of the pooling work to be coordinated to achieve the desired impacts. The creation of shared tools, continuous evaluation plans and impact measurers by the steering committees help attract new institutions unfamiliar with the administrative management of Erasmus+ projects. The Europhile nature of the Breton regional authorities also encourages the openness of Breton educational institutions to European mobility to develop the higher education studies of their students.
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Dynamiques des projets de territoire transfrontaliers en Grande Région / The dynamics of cross-border territory development in the "Grande Région"Gille, Fabien 14 November 2017 (has links)
La thèse s’interroge sur les raisons et la mise en œuvre des stratégies d’aménagement transfrontalier des espaces frontaliers de la Grande Région. Attert (Belgique) et Beckerich (Luxembourg), le Pays de Montmédy (France) et la Gaume (Belgique) ainsi que la Réserve de Biosphère Transfrontalière des Vosges du Nord-Pfälzerwald servent d’exemple à notre questionnement. Relevant de trois cadres de vie et appartenant à trois enveloppes territoriales différentes, ces territoires exemplaires en matière de coopération nous montrent que ces stratégies naissent en premier lieu de l’existence de liens de proximité dont nous proposons un classement par ordre d’importance. L’exemple de développement du voisin, le rôle des politiques, etc. sont également d’autres facteurs de rapprochement.À partir de nos enquêtes, nous avons pu dresser une typologie des phases de construction d’un projet de territoire transfrontalier : ambitionner la construction d’un territoire transfrontalier ; proposer un aménagement partagé et enfin constituer une structure juridique afin de mieux agir sur l’aménagement local. Dans les étapes énoncées, Interreg sert de support. Pour parvenir à un résultat, les territoires associent à leurs actions leurs documents (nationaux) d’aménagement local qui permettent ainsi de former une ramification locale des actions transfrontalières engagées, de part et d’autre de la frontière. Le tourisme, l’énergie ou le développement durable sont les axes de rapprochement utilisés par nos cas d’étude.Si la frontière est présentée ici comme un objet centripète, elle est également centrifuge dans le sens où le rapprochement est limité par différents facteurs, plus particulièrement par les dissemblances juridiques et territoriales / This doctoral thesis aims at questioning the reasons and implementations of cross-border development strategies in the border sectors of the “Grande Région”. Locations like Attert (Belgium), Beckerich (Luxembourg), the Pays de Montmédy, and La Gaume (Belgium) as well as the trans-boundary Palatinate Forest-North Vosges Biosphere Reserve (France and Germany) have been used as examples to guide our reflection. Falling within different lifestyles, traditions and territorial administrations, those territories which are exemplary in terms of cooperation, show us that these strategies come into existence thanks to close local relationships and bounds for which we suggest a classification by rank of importance. The example of your neighbour’s development, the action of the politicians are also bridging factors.The result of our inquiries has enabled us to establish the typology of the different phases in the elaboration of a cross-border territorial project : to ambition the construction of a cross-border territory; to imagine and submit a project of common development and finally to build up a legal administrative structure with a view to a better action on the local development. In the different steps mentioned afore, EU INTERREG programmes have been used as support.In order to reach a result, the territories associate their national documents of local development to their action which enables them to create a local ramification of the programmes that are implemented. Tourism, energy or sustainable development are the rapprochement axes that we have studied. If in our research the border is introduced as a centripetal object, it is also centrifugal in the way that this rapprochement is limited by a series of different factors, more particularly the legal and territorial dissimilarities
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Analyse des processus d’engagement dans un projet de territoire : exemple de l’ « économie turquoise » dans les Côtes-d’Armor / An analysis of the process of stakeholder engagement in a regional development project : Example of the "turquoise economy" in the French Department of Côtes-d'ArmorBourhis, Marion Christina 12 July 2016 (has links)
Le projet de territoire est devenu l’un des outils privilégiés pour une action publique territoriale concertée, sur une scène publique territoriale beaucoup moins hiérarchique et plus fragmentée que par le passé. Mais bien que présenté comme un outil permettant la coordination, sinon la coopération, le projet de territoire ne s’affranchit pas des hiérarchies entre les acteurs et des relations de pouvoir. Comprendre l’engagement ou non des acteurs dans ces projets nécessite alors d’identifier et d’analyser les déterminants de l’action et le contexte dans lequel elle se déroule. Partant d’une étude de cas, l’ « économie turquoise » (projet porté par le Conseil départemental des Côtes-d’Armor), ce travail de thèse s’intéresse ainsi aux processus d’engagement et de désengagement des acteurs dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces projets. Afin de tenter de saisir ces processus dans leur globalité (et non dans leur exhaustivité), sont mobilisées des approches issues de cadres théoriques différents permettant d’articuler l’analyse des trajectoires individuelles à celles des collectifs dans lesquels elles s’exercent. Grâce au bénéfice d’une convention CIFRE, le choix d’une approche ethnographique du terrain a été adopté. Elle s’appuie sur une triangulation basée sur la réalisation d'entretiens semi-directifs, d’une analyse documentaire et d’une observation (parfois participante) de la démarche en construction. Ce travail démontre, tout d’abord, que le projet est loin de former un tout isolé, clairement identifiable, s’inscrivant dans une temporalité bien délimitée. De plus, grâce à la mobilisation privilégiée de la théorie de l’acteur-réseau, de la théorie des liens faibles et des économies de la grandeur, cette recherche analyse minutieusement le processus d’élaboration et de mise en œuvre de l’« économie turquoise », tout en révélant les modalités d’interactions entre les acteurs concernés et la construction des compromis. Les résultats exposent également comment le projet se trouve pris en tension entre une visée instrumentale et une volonté de co-construction. L’analyse montre ainsi que de l’enrôlement ne découle pas de facto une forme d’implication dans l’action. Elle explique, de plus, comment le territoire se constitue en tant qu’actant non-humain des projets de territoire influençant ainsi l’engagement des acteurs dans ces projets. Enfin, à partir des relations entre les différentes entités du réseau, ce travail identifie comment les acteurs, par leurs appartenances multiples, peuvent se constituer en tant que vecteurs de liens privilégiés pour élargir le réseau ou, au contraire, en tant qu’écrans. Enfin, une analyse réflexive et épistémologique, restituant le contexte d’implication et de collecte des données, apporte des éléments de réflexion sur la construction d’un parcours de jeune chercheur. / Regional development projects are frequently supported through collaborative action, and take place in an environment that is less hierarchical and more fragmented than the past. Although presented as a focus for coordination, and/or cooperation, the regional development project does not eliminate hierarchies between stakeholders and the associated power relationships. Understanding the engagement, or not, of the stakeholders in these projects makes it necessary to identify and to analyze the determining factors for the action and the context in which it takes place. Starting out from a case study, the “turquoise economy” (a project supported by the French department of Côtes-d’Armor), the work within this thesis focuses on the process of engagement and/or disengagement of the stakeholders in the development and the implementation of regional projects. In order to explore this process holistically, approaches emerging from different theoretical frameworks have been utilised to analyse the contrasting ways in which stakeholders engage or not in collective action. Thanks to a “CIFRE agreement”, the choice of an ethnographical research was able to be followed. A triangulation method was adopted; semi-structured interviews, analyzing documentation, observing the development of the project and at times taking part in it. First of all, this work demonstrates that the case study project is far from forming an isolated whole, clearly identifiable, set in a well bounded temporality. Furthermore, thanks to the chosen use of the actor-network theory, the Strength of weak ties theory and the economies of worth theory, this research analyzes thoroughly the process of developing and implementing the case study project, whilst also revealing the modalities of interactions between the stakeholders and the compromises they make. The results also set out the reasons why there is tension in the case study project because it is caught between a desire to achieve a pre-defined objective and a wish to demonstrate co-construction. The analysis shows that the enrolment of stakeholders does not infer de facto their involvement in the action. Furthermore, the analysis demonstrates that stakeholders have different perceptions of the project, not necessarily coterminous, that influenced their engagement in the project. Finally, by analyzing the relationships that exist between the various stakeholders on the project and their relationships beyond the project, this work identifies how the stakeholders, with their different affiliations can become influential in the widening of the network or, on the contrary, act as opaque screens. The work concludes with a reflexive and epistemological analysis based on the researcher’s experiences of being involved in the project and the process of data collection. Recommendations are provided on how a young researcher might overcome some of the challenges faced in undertaking a project of this nature.
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L'urbanisme paysager : une pédagogie de projet territorial / “L’urbanisme paysager” : a territorial Project Based LearningBonneau, Emmanuelle 05 December 2016 (has links)
L’ « urbanisme paysager » fait référence à une « vieille » pratique de projet spatial qui accompagne, depuis leurs débuts, l'exercice de la planification urbaine et l’art des plans de ville en France. Elle retrouve aujourd'hui une raison d'être dans un contexte de passage d'une planification urbaine à une planification dite « territoriale », entre ville et campagne, où l’urbanisme ne peut plus seulement se concevoir comme une série d’actes techniques, mais doit s’accompagner d’une pédagogie pour transmettre et partager la prise en charge de ses objectifs environnementaux avec les acteurs socio-économiques locaux. En Italie, les chercheurs de l’école territorialiste proposent une approche de projet territorial susceptible de renouveler les savoir-faire de l’urbanisme paysager face aux nouveaux défis posés dans le contexte français. Sur la base d'une analyse réflexive d'expériences pratiques construites entre recherche, action et enseignement, cette thèse a pour objectif d’éclairer l’apport territorialiste à l’urbanisme paysager. / “L’urbanisme paysager” is a French design practice which accompanies urban planning since its inception. In context of transition from urban planning to territorial planning, this practice finds its significance while urbanism today can't be thought as a series of technical acts but could be included as a pedagogy intended to share its goals and their management with socioeconomics actors. However, this practice proven thought the exercise of urban project should be reassessed on the new basis of a territorial project. In Italy, the researchers of the “Territorialist School” develop a territorial project method which mays renew the pedagogical know-how of “urbanisme paysager”. The thesis aims to enlighten the territorialists. The thesis aims to enlighten the territorialist contribution to the French “urbanisme paysager”.
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La représentation numérique à l'épreuve de la complexité du projet de territoireCharef, Karim 03 1900 (has links)
Le projet de territoire n’aura jamais suscité autant de débats et de passions. Son devenir
mobilise à bien des égards la construction collective d’un dessein se matérialisant par des
formes qui informent des forces tout autant que par des forces qui investissent des
formes lesquelles traduisent les valeurs du moment. Par conséquent, cette projection
dans un avenir partagé amène des exigences sociales en matière d’édification du projet
de territoire mettant à l’ordre du jour la complexité d’une telle entreprise.
L’enchevêtrement d’actions et de logiques qui s’y opèrent et qui s’y expriment pour en
élaborer, dans la plus grande incertitude, les contours d’un futur souhaité nous presse de
s’y prononcer : la construction complexe d’un dessein territorial s’exhibant nous interpelle
quant à son évaluation voire quant à sa reformulation. Parmi les modalités d’expression
qui permettent une telle délibération, il y a l’énoncé visuel. Médiation discursive
privilégiée, elle autorise l’élaboration et la mise en scène collective d’un devenir territorial
possible. Or depuis quelques années, au couple projet / représentation, vient se
superposer une autre médiation, celle du numérique. Portée par le développement des
technologies de l’information, celle-ci s’invite dans le champ de l’édification du projet de
territoire. En s’alliant avec la puissance de l’image, elle recompose les représentations
d’un dessein territorial collectivement formulé, ouvrant un nouvel espace d’actions à
l’occasion d’une démarche de planification. Démarche de plus en plus complexe.
De surcroit, la présente recherche tient cette complexité non comme un mot «fourre-tout»
ou une tare dont il faudrait se débarrasser, mais se résout à l’affronter en s’inscrivant
dans un paradigme en pleine gestation, celui de la «pensée complexe». La fécondité
autant conceptuelle qu’opératoire d’une telle inscription permettra de jeter un regard
renouvelé sur une pratique à travers une de ses modalités discursives à la fois la plus
manifeste et la moins questionnée, à savoir l’énoncé visuel.
En fin de compte, les représentations notamment celles construites et véhiculées par le
numérique sauront-elles rendre compte et relever le défi de l’édification collective d’un
projet de territoire qui se pose dans toute sa complexité ? Telle est en substance le
questionnement dont cette recherche s’attellera à apporter des éléments de réponse et à
esquisser de nouvelles perspectives. / Land Planning has never given rise to so much debate and passion. It involves to a large
extent the materialization of a collective design through forms shaped by ideas and ideas
shaped by forms, embodying current values. This projection into a shared future carries
with it certain social requirements regarding its implementation, rendering the agenda
more complex.
Multiple actions and positions that are integrated in the planning process in order to
devise, within a context of uncertainty, the desired future’s contours push us into quickly
prescribing; this entails communication, debate, evaluation and even reformulation
The visual statement can be included among those modes of expression allowing such
deliberation. As a favoured discursive mediation, it authorizes the development and
collective staging of a possible territorial fate. In recent years this project/representation
duo has been complemented by another mediation, that of the digital. Buoyed by
information technology development, now it falls within the scope of the territorial
planning. Magnifying the power of the image, it renews the representation of collective
territorial intentions, opening up new possibilities in the planning process, thus making it
more complex.
Moreover, this research paper considers complexity not as a "catch-all” term or an
imperfection to get rid of but confronts it within an upcoming paradigm that of “complex
thought.” This approach, conceptually and operationally rich, makes it possible to take a
fresh look at land planning through its most visible and least questioned mean of
expression, namely visual statements.
Ultimately can these representations, especially those constructed and conveyed by
digital formats, fully render a complex territorial plan and support the challenge of its
collective implementation? These are in essence the issues taken on by this research
with the aim of providing at least some answers and opening up new perspectives.
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La représentation numérique à l'épreuve de la complexité du projet de territoireCharef, Karim 03 1900 (has links)
Le projet de territoire n’aura jamais suscité autant de débats et de passions. Son devenir
mobilise à bien des égards la construction collective d’un dessein se matérialisant par des
formes qui informent des forces tout autant que par des forces qui investissent des
formes lesquelles traduisent les valeurs du moment. Par conséquent, cette projection
dans un avenir partagé amène des exigences sociales en matière d’édification du projet
de territoire mettant à l’ordre du jour la complexité d’une telle entreprise.
L’enchevêtrement d’actions et de logiques qui s’y opèrent et qui s’y expriment pour en
élaborer, dans la plus grande incertitude, les contours d’un futur souhaité nous presse de
s’y prononcer : la construction complexe d’un dessein territorial s’exhibant nous interpelle
quant à son évaluation voire quant à sa reformulation. Parmi les modalités d’expression
qui permettent une telle délibération, il y a l’énoncé visuel. Médiation discursive
privilégiée, elle autorise l’élaboration et la mise en scène collective d’un devenir territorial
possible. Or depuis quelques années, au couple projet / représentation, vient se
superposer une autre médiation, celle du numérique. Portée par le développement des
technologies de l’information, celle-ci s’invite dans le champ de l’édification du projet de
territoire. En s’alliant avec la puissance de l’image, elle recompose les représentations
d’un dessein territorial collectivement formulé, ouvrant un nouvel espace d’actions à
l’occasion d’une démarche de planification. Démarche de plus en plus complexe.
De surcroit, la présente recherche tient cette complexité non comme un mot «fourre-tout»
ou une tare dont il faudrait se débarrasser, mais se résout à l’affronter en s’inscrivant
dans un paradigme en pleine gestation, celui de la «pensée complexe». La fécondité
autant conceptuelle qu’opératoire d’une telle inscription permettra de jeter un regard
renouvelé sur une pratique à travers une de ses modalités discursives à la fois la plus
manifeste et la moins questionnée, à savoir l’énoncé visuel.
En fin de compte, les représentations notamment celles construites et véhiculées par le
numérique sauront-elles rendre compte et relever le défi de l’édification collective d’un
projet de territoire qui se pose dans toute sa complexité ? Telle est en substance le
questionnement dont cette recherche s’attellera à apporter des éléments de réponse et à
esquisser de nouvelles perspectives. / Land Planning has never given rise to so much debate and passion. It involves to a large
extent the materialization of a collective design through forms shaped by ideas and ideas
shaped by forms, embodying current values. This projection into a shared future carries
with it certain social requirements regarding its implementation, rendering the agenda
more complex.
Multiple actions and positions that are integrated in the planning process in order to
devise, within a context of uncertainty, the desired future’s contours push us into quickly
prescribing; this entails communication, debate, evaluation and even reformulation
The visual statement can be included among those modes of expression allowing such
deliberation. As a favoured discursive mediation, it authorizes the development and
collective staging of a possible territorial fate. In recent years this project/representation
duo has been complemented by another mediation, that of the digital. Buoyed by
information technology development, now it falls within the scope of the territorial
planning. Magnifying the power of the image, it renews the representation of collective
territorial intentions, opening up new possibilities in the planning process, thus making it
more complex.
Moreover, this research paper considers complexity not as a "catch-all” term or an
imperfection to get rid of but confronts it within an upcoming paradigm that of “complex
thought.” This approach, conceptually and operationally rich, makes it possible to take a
fresh look at land planning through its most visible and least questioned mean of
expression, namely visual statements.
Ultimately can these representations, especially those constructed and conveyed by
digital formats, fully render a complex territorial plan and support the challenge of its
collective implementation? These are in essence the issues taken on by this research
with the aim of providing at least some answers and opening up new perspectives.
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