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Projeté dans le monde : vers une éthique de la sage-femme / Born and thrown into the world : towards the ethics of midwives

De Gunzbourg, Hélène 14 December 2011 (has links)
L'enfant de la natalité (Arendt) est libre, le monde s'ouvre à lui dès sa naissance : il peut commencer une nouvelle histoire, et donner sa chance à l'humanité.Mais le petit humain, prématuré dans sa forme même, est séparé brutalement de ses enveloppes, de son double placentaire, de l'utérus maternel. Il est jeté au mon-de (Heidegger) dans l'angoisse de sa finitude et s'il ne rencontrait dans l'instant même de sa naissance ses médiateurs humains, en premier lieu sa mère, il ne pourrait affronter le négatif, l'Autre, et ne survivrait pas.Pour que s'ouvre l'espace de la naissance, pour que la mère puisse accueillir son enfant à travers les épreuves de séparation, pour qu'elle puisse laisser venir la langue maternelle, et que puisse s'incarner l'esprit dans ce nouveau-venu, elle doit pouvoir rencontrer elle aussi les médiateurs de la naissance. Certains s'évanouissent après avoir permis ce passage d'un état à un autre, d'autres persistent sous la forme d'un double —protecteur ou menaçant—. Ils accompagnent chaque naissance et le commencement de toute vie humaine. Les mythes et les rites les reconnaissent dans toutes les cultures.Cependant la médecine technicienne contemporaine qui s'est emparée de la naissance redoute la séparation, le travail du négatif, et pratique le déni, celui de la grossesse, de l'autre femme, des médiateurs de la naissance. Elle s'appuie sur l'expertise technique et mathématique, sur l'imagerie et la statistique pour créer un double imaginaire de l'enfant, celui du projet de la science, immortel et par-fait, masqué par le projet parental.La sage-femme traverse ces espaces, elle connaît les médiateurs. Fille de la médecine mais aussi guérisseuse ou sorcière elle pratique la maïeutique, l'art d'accoucher les corps et leurs âmes. Son art est difficile, sa sagesse est indicible, elle passe d'un monde à l'autre au risque de disparaître, broyée par l'arraisonnement de la Technique triomphante, aspirée par la démesure du désir de l'homme qui voudrait se créer lui-même ou par la tentation des arrière-mondes qui la condamne à rester en marge dans l'ombre archaïque des mystères. / The child of natality (Arendt) is free; the world opens up for him from his birth. He is the beginning of a new story, and he can give humankind a chance.But this little human being, whose very existence is premature, is brutally separated from his ‘placenta double' and from his mother's womb. He is thrown into the world (Heidegger), into the angst of his finiteness. If he does not meet his human mediators upon his birth, and his mother in the first place, he will not survive and will not be prepared to face negativity and the Other.The mother needs to meet the birth mediators to make room for the birth space, and to welcome her child through their separation. She needs to meet the mediators to let the mother tongue come to the child, and to let a soul enter this newcomer. Some mediators will vanish after having played a part in crossing one world to the next; others will remain as – protecting or threatening – doubles. They are present for each birth, and are there to see the beginning of new human lives. Myths and rites identify them in all cultures.But contemporary medicine, based on new technologies and techniques, has taken control of the birth process. It fears the separation and is in denial – of the pre-gnancy and of the other woman as well as of the birth mediators. Contemporary medicine is based on technical and mathematical expertise. It uses medical imaging and statistics to create an imaginary double of the child-to-be-born: this child becomes a scientific project, immortal and perfect, hidden behind the parenting project.Midwives cross these worlds, and they are in contact with the mediators. A mid-wife is not only the daughter of medicine but also a healer or a witch, practising maieutic and the art of delivering bodies and souls. Her art is a complex one, her wisdom is unspeakable and when she crosses those worlds, she is always threate-ned of disappearing, choked by the enframing (Gestell) of the forever-winning Technique. Midwives are carried away by the excessive desire of men to create themselves or by the temptation of the ‘backworlds' to leave them behind, in the obscurity of archaic mysteries.
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Devenir à long terme de couples traités par fécondation in vitro dans la cohorte DAIFI / Long-term outcome of couples treated by in vitro fertilization in the DAIFI cohort

Troude, Pénélope 21 June 2013 (has links)
Les études sur les couples traités par fécondation in vitro (FIV) ont jusqu’à présent porté essentiellement sur l’évaluation du succès en FIV. Très peu de données sont disponibles sur le devenir à long terme de couples traités par FIV. L’objectif de ce travail était d’estimer la fréquence de réalisation du projet parental à long terme, et d’étudier les facteurs associés aux interruptions précoces des traitements et aux naissances naturelles.L’enquête DAIFI-2009 a inclus 6 507 couples ayant débuté un programme de FIV en 2000-2002 dans l’un des 8 centres de FIV participant à l’étude. Les données médicales des couples et leur parcours dans le centre ont été obtenus à partir des dossiers médicaux des centres de FIV pour tous les couples. L’information sur le devenir des couples après le départ du centre a été obtenue par questionnaire postal auprès des couples en 2008-2009 (38% de participation 7 à 9 ans après l’initiation des FIV). L’étude des facteurs associés à la participation à l’enquête postale suggérait que la fréquence de réalisation du projet parental estimée sur les répondants seulement pourrait être biaisée. Les différentes méthodes mises en œuvre pour corriger la non réponse (pondération, imputation multiple) n’ont pas modifié l’estimation de la fréquence de réalisation du projet parental. Au total, 7 à 9 ans après l’initiation des FIV, 60% des couples ont réalisé leur projet parental de façon biologique, suite à un traitement ou suite à une conception naturelle. Lorsque les adoptions sont aussi prises en compte, 71% des couples ont réalisé leur projet parental. Après l’échec d’une première tentative de FIV, un couple sur 4 (26%) a interrompu les FIV dans le centre d’inclusion. Globalement, les couples avec de mauvais facteurs pronostiques ont un plus grand risque d’interrompre les FIV. Cependant, la proportion plus importante d’interruption parmi les couples avec une origine inexpliquée de l’infécondité pourrait s’expliquer par la survenue plus fréquente de naissance naturelle dans ce sous-groupe de couples. Parmi les couples n’ayant pas eu d’enfant suite aux traitements, 24% ont ensuite conçu naturellement en médiane 28 mois après l’initiation des FIV. Parmi les couples ayant eu un enfant suite aux traitements, 17% ont ensuite conçu naturellement en médiane 33 mois après la naissance de l’enfant conçu par AMP. Les facteurs associés aux naissances naturelles sont des indicateurs d’un meilleur pronostic de fertilité, particulièrement chez les couples sans enfant AMP.L’enquête DAIFI-2009 a permis d’apporter des informations sur le parcours à long terme des couples traités par FIV qui n’avait jusqu’à présent été que peu étudié, souvent sur de faibles effectifs et avec un suivi plus court. Ces résultats doivent apporter de l’espoir aux couples inféconds, puisque la majorité d’entre eux ont finalement réalisé leur projet parental, même si cela peut prendre de nombreuses années. / Until now, most studies of couples treated by in vitro fertilization (IVF) have been centered on IVF success. Very few data are available on the long-term outcome of these couples, including spontaneous conception and adoptions. This work aimed to estimate the long-term cumulative parenthood rate, and to study factors associated with early IVF discontinuation and with spontaneous live births.The DAIFI study is a retrospective cohort including 6,507 couples who began IVF in 2000-2002 in one of the eight participating French IVF centres. Medical data on all couples were obtained from centre databases. Information on long-term outcome after leaving the IVF center was collected by postal questionnaire sent to couples in 2008-2010 (7 to 9 years after IVF initiation, participation rate 38%). Study of factors associated with participation in the postal survey suggested that the cumulative parenthood rate estimated only in participants might be biased. The different methods used to correct for non-response bias (inverse probability weighting, multiple imputation) did not modify the estimation of the cumulative parenthood rate obtained with the complete case approach. Finally, 7 to 9 years after IVF initiation, the cumulative parenthood rate was estimated at 60%, including live births following IVF, other treatment or spontaneous conception. When adoptions were also considered, the cumulative parenthood rate reached 71%. After a first failed IVF cycle, just over one couple out of four (26%) discontinued IVF treatment. Globally, couples with poor prognostic factors had a higher risk of early discontinuation of IVF treatment. However, the higher proportion of early discontinuation observed among couples with unexplained infertility could be linked to a higher chance of spontaneous pregnancy in this subpopulation. Among couples who remained childless after treatment, 24% later had a spontaneous live birth (SLB), at a median of 28 months after the first IVF attempt. Among couples who had had a child during medical treatment, 17% later had an SLB, at a median of 33 months after the birth following medical treatment. Regarding factors associated with SLB, they can be viewed as indicators of a better fertility prognosis, especially among unsuccessfully treated couples.The DAIFI study has provided information on the long-term outcome of couples treated by IVF, which has until now been little studied, often on small samples and with a shorter duration of follow-up. These results should give hope to infertile couples as nearly three couples out of four finally became parents, even if it may take many years.
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Devenir à long terme de couples traités par fécondation in vitro dans la cohorte DAIFI

Troude, Pénélope 21 June 2013 (has links) (PDF)
Les études sur les couples traités par fécondation in vitro (FIV) ont jusqu'à présent porté essentiellement sur l'évaluation du succès en FIV. Très peu de données sont disponibles sur le devenir à long terme de couples traités par FIV. L'objectif de ce travail était d'estimer la fréquence de réalisation du projet parental à long terme, et d'étudier les facteurs associés aux interruptions précoces des traitements et aux naissances naturelles.L'enquête DAIFI-2009 a inclus 6 507 couples ayant débuté un programme de FIV en 2000-2002 dans l'un des 8 centres de FIV participant à l'étude. Les données médicales des couples et leur parcours dans le centre ont été obtenus à partir des dossiers médicaux des centres de FIV pour tous les couples. L'information sur le devenir des couples après le départ du centre a été obtenue par questionnaire postal auprès des couples en 2008-2009 (38% de participation 7 à 9 ans après l'initiation des FIV). L'étude des facteurs associés à la participation à l'enquête postale suggérait que la fréquence de réalisation du projet parental estimée sur les répondants seulement pourrait être biaisée. Les différentes méthodes mises en œuvre pour corriger la non réponse (pondération, imputation multiple) n'ont pas modifié l'estimation de la fréquence de réalisation du projet parental. Au total, 7 à 9 ans après l'initiation des FIV, 60% des couples ont réalisé leur projet parental de façon biologique, suite à un traitement ou suite à une conception naturelle. Lorsque les adoptions sont aussi prises en compte, 71% des couples ont réalisé leur projet parental. Après l'échec d'une première tentative de FIV, un couple sur 4 (26%) a interrompu les FIV dans le centre d'inclusion. Globalement, les couples avec de mauvais facteurs pronostiques ont un plus grand risque d'interrompre les FIV. Cependant, la proportion plus importante d'interruption parmi les couples avec une origine inexpliquée de l'infécondité pourrait s'expliquer par la survenue plus fréquente de naissance naturelle dans ce sous-groupe de couples. Parmi les couples n'ayant pas eu d'enfant suite aux traitements, 24% ont ensuite conçu naturellement en médiane 28 mois après l'initiation des FIV. Parmi les couples ayant eu un enfant suite aux traitements, 17% ont ensuite conçu naturellement en médiane 33 mois après la naissance de l'enfant conçu par AMP. Les facteurs associés aux naissances naturelles sont des indicateurs d'un meilleur pronostic de fertilité, particulièrement chez les couples sans enfant AMP.L'enquête DAIFI-2009 a permis d'apporter des informations sur le parcours à long terme des couples traités par FIV qui n'avait jusqu'à présent été que peu étudié, souvent sur de faibles effectifs et avec un suivi plus court. Ces résultats doivent apporter de l'espoir aux couples inféconds, puisque la majorité d'entre eux ont finalement réalisé leur projet parental, même si cela peut prendre de nombreuses années.
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Projeté dans le monde : vers une éthique de la sage-femme

De Gunzbourg, Hélène 14 December 2011 (has links) (PDF)
L'enfant de la natalité (Arendt) est libre, le monde s'ouvre à lui dès sa naissance : il peut commencer une nouvelle histoire, et donner sa chance à l'humanité.Mais le petit humain, prématuré dans sa forme même, est séparé brutalement de ses enveloppes, de son double placentaire, de l'utérus maternel. Il est jeté au mon-de (Heidegger) dans l'angoisse de sa finitude et s'il ne rencontrait dans l'instant même de sa naissance ses médiateurs humains, en premier lieu sa mère, il ne pourrait affronter le négatif, l'Autre, et ne survivrait pas.Pour que s'ouvre l'espace de la naissance, pour que la mère puisse accueillir son enfant à travers les épreuves de séparation, pour qu'elle puisse laisser venir la langue maternelle, et que puisse s'incarner l'esprit dans ce nouveau-venu, elle doit pouvoir rencontrer elle aussi les médiateurs de la naissance. Certains s'évanouissent après avoir permis ce passage d'un état à un autre, d'autres persistent sous la forme d'un double --protecteur ou menaçant--. Ils accompagnent chaque naissance et le commencement de toute vie humaine. Les mythes et les rites les reconnaissent dans toutes les cultures.Cependant la médecine technicienne contemporaine qui s'est emparée de la naissance redoute la séparation, le travail du négatif, et pratique le déni, celui de la grossesse, de l'autre femme, des médiateurs de la naissance. Elle s'appuie sur l'expertise technique et mathématique, sur l'imagerie et la statistique pour créer un double imaginaire de l'enfant, celui du projet de la science, immortel et par-fait, masqué par le projet parental.La sage-femme traverse ces espaces, elle connaît les médiateurs. Fille de la médecine mais aussi guérisseuse ou sorcière elle pratique la maïeutique, l'art d'accoucher les corps et leurs âmes. Son art est difficile, sa sagesse est indicible, elle passe d'un monde à l'autre au risque de disparaître, broyée par l'arraisonnement de la Technique triomphante, aspirée par la démesure du désir de l'homme qui voudrait se créer lui-même ou par la tentation des arrière-mondes qui la condamne à rester en marge dans l'ombre archaïque des mystères.

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