• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Accompagnement de projets personnels et professionnels de jeunes adultes non diplômés en entreprise d'insertion socioprofessionnelle

Pratte, Lise January 2017 (has links)
Cette thèse aborde la situation des jeunes adultes non diplômés au regard des conséquences du décrochage scolaire (chômage, pauvreté, exclusion sociale) et des diffi¬cultés que vivent ces jeunes au niveau de leur insertion socioprofessionnelle (Blaya, 2010; Bourdon, Bélisle, Garon, Michaud, van Caloen, Gosselin, Yergeau et Chanoux, 2009; Bourdon et Vultur, 2007; Statistique Canada, 2012, 2016; Supeno, 2013; Supeno et Bourdon, 2013; Trottier et Gauthier, 2007). Certaines de ces recherches ainsi que d’autres à travers le monde explorent les initiatives et les mesures mises en place pour contrer le décrochage scolaire et aider à l’insertion socioprofessionnelle de jeunes sans diplôme ou qualification (Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE], 2011, 2013; Smink et Schargel, 2007). Notre recherche se situe en entreprises d’insertion socioprofessionnelle (Ladeuix, 2001; Quintero, 2011) où se retrouvent environ 2000 jeunes de 18 à 35 ans sans diplôme de cinquième secondaire (Comeau, 2011). Des cher¬cheurs soulignent que certains jeunes adultes non diplômés sont acteurs de leur processus d’insertion (Trottier et Gauthier, 2007; Vultur, 2005). Cependant, peu de recherches examinent spécifiquement les projets personnels (reliés à la famille, à la résidence et aux relations sociales) et professionnels (relatifs notamment au travail, à la formation, à l’orientation et à la préparation à l’emploi) de ces jeunes au sein de structures mises en place au Québec. Certaines recherches étudient les projets professionnels en milieu scolaire (Beaucher, 2004, Beaucher et Dumas, 2008) ou les trajectoires de ces jeunes (Boutinet et Pineau, 2002; Supeno et Bourdon, 2013). D’autres soulignent l’importance de l’accompagnement (Pierre, 2009), mais sans explicitations ni liens avec les projets de ces jeunes. La présente recherche vise donc l’exploration de l’accompagnement des projets personnels et professionnels de jeunes adultes non diplômés en contexte d’entreprises d’insertion socioprofessionnelle québécoises. Il s’appuie sur les construits que sont l’accompagnement (Paul, 2001, 2002, 2009) et le projet (Boutinet, 2005) et l’accompagnement des projets (Boutinet, 2007a) afin d’aider à leur insertion sociale et professionnelle (Dubar, 2007). La recherche recourt à des typologies issues de différentes disciplines, dont l’éducation et le monde du travail, puisque les entreprises d’insertion comprennent des activités en lien avec celles-ci (Quintero, 2011). La méthodologie s’appuie sur une stratégie d’étude de cas utilisant des entretiens semi-dirigés, des récits de vie et un journal de bord, permettant ainsi d’éclairer les projets personnels et professionnels des participants ainsi que les pratiques d’accompagnement de ces projets par divers intervenants au sein de ces entreprises. Les cas sont les 15 parti¬cipants ainsi que deux entreprises d’insertion faisant partie du Collectif québécois et ayant conclu des ententes avec le milieu scolaire pour l’obtention d’un diplôme. De plus, le compagnonnage et l’accompagnement par les pairs y sont apparus comme des pra¬tiques d’accompagnement distinctives. Ces résultats contribuent au développement des connaissances scientifiques sur l’accompagnement, les projets personnels et profession¬nels de ces jeunes et l’utilisation du récit de vie comme outil de collecte de données, le tout dans le contexte spécifique d’entreprises d’insertion socioprofessionnelle québécoises. Des pratiques d’accompagnement ont été discutées pour des intervenants, qu’ils proviennent du milieu de l’éducation, de l’intervention sociale, de l’orientation ou du milieu de travail. Ceci constitue une originalité dans les recherches puisqu’à notre connaissance, aucune recherche antérieure en milieu d’entreprises d’insertion socioprofessionnelle ne s’est inspirée, dans sa posture épistémologique, de l’apport de ces disciplines et n’a utilisé de construits de secteurs différents dans une optique d’apporter une richesse de résultats. Cependant, il aurait été intéressant d’obtenir les témoignages des intervenants, mais nous avons tenu à conserver l’originalité de donner la parole à des participants qui n’en ont pas souvent l’occasion. C’est donc un apport spécifique de cette recherche que constitue l’intérêt porté à l’opinion et à la vision des participants en tout premier lieu, donc le fait de donner la voix aux « sans parole » ou aux gens vulnérables et non seulement aux dirigeants, aux gestionnaires ou aux intervenants de ces milieux différents des entreprises traditionnelles, à la fois dans leur mission et leur fonctionnement. Notre recherche permet aussi une meilleure connaissance de ces initiatives que représentent les entreprises d’insertion socioprofessionnelle au Québec. Certains résultats pourraient aider également des praticiens de l’éducation, de l’orientation et de l’insertion, notamment, à mieux cibler leurs interventions en fonction des projets personnels et professionnels de ces jeunes et au plan de leur formation, une recommandation de stage en milieu d’entreprises d’insertion pour s’imprégner de ces structures et de leur double mission économique et d’insertion socioprofessionnelle (Trottier et Gauthier, 2007). Cette recherche peut également inciter des intervenants à devenir des intervenants-chercheurs et explorer encore plus en profondeur les modes d’accompagnement de ces jeunes adultes non diplômés et en situation de précarité ainsi que de mieux comprendre son milieu professionnel ou pour améliorer la qualité des services (Shaw et Lunt, 2011).
2

Le paradoxe des stéréotypes de sexe reproduits dans les dispositifs d’insertion : effets sur les projets professionnels des femmes immigrées et issues de l’immigration / The paradox of gender stereotypes into help workers : impacts on professional projects of immigrant women and Women of immigrant background

Kamara, Assa 13 July 2016 (has links)
Titre de la thèse : Le paradoxe des stéréotypes de sexe reproduits dans les dispositifs d’insertion : effets sur les projets professionnels des femmes immigrées et issues de l’immigration Les projets professionnels des femmes immigrées et issues de l’immigration ont un sexe (généralement féminin). Ici le « sexe des métiers » (Amossé, 2013), est étudié du point de vue sociologique, dans deux dispositifs d’insertion, en tenant compte des trajectoires des bénéficiaires (en amont de l’entrée dans le dispositif), et des projets professionnels (avant entrée et au moment du parcours dans le dispositif). La thèse confirme que le sexe des métiers est connu, intériorisé par les bénéficiaires comme les intervenants des dispositifs même quand leurs discours sont égalitaires. Il arrive que le projet change en cours de dispositif, mais même en ce cas, il reste le plus souvent de même sexe (féminin pour les femmes). Cet aspect est étudié en mobilisant une démarche de sociologie principalement qualitative alors que les études existantes sur le sujet sont souvent quantitatives. L’étude menée montre également que la variable immigration a peu d’influence sur le sexe des métiers visés dans les projets professionnels des femmes (généralement féminin). En effet, les femmes non immigrées et non issues de l’immigration s’orientent, comme les femmes immigrées et issues de l’immigration, vers des métiers féminins, sans que les résultats obtenus justifient de les différencier de ce point de vue. Ce résultat confirme les études existantes qui en revanche, distinguent généralement 3 catégories sur le critère de la précarité : les femmes immigrées s’orientant vers les emplois les plus précaires, les femmes non immigrées et non issues de l’immigration vers les emplois les moins précaires et les femmes issues de l’immigration se situant de manière intermédiaire (Merckling, 2012). Toutefois dans les 2 dispositifs observés, le résultat est différent : il n’y a pas de différence entre les femmes non immigrées et les femmes issues de l’immigration, accueillies dans le même dispositif et qui ont des projets professionnels avec des niveaux de précarité similaires. En revanche, que les femmes immigrées, accueillies dans l’autre dispositif observé, s’orientent vers des métiers plus précaires. Pour l’expliquer, l’analyse montre comment les spécificités des publics (difficultés d’alphabétisation notamment) interagissent avec les différentes formes de prise en charge. Enfin, pour affiner l’influence de la dimension genrée sur les projets professionnels, la thèse analyse la manière dont d’autres variables interagissent avec elle, soit pour la renforcer soit pour la contredire. Par exemple, la non reconnaissance des compétences (diplômes, formations, expériences) des femmes immigrées renforce la dimension genrée des projets professionnels, en induisant un repli sur les compétences « naturelles » de genres (babysitting etc). D’autres variables atténuent l’effet de genre comme (parmi d’autres) l’effet des politiques d’adaptation au marché du travail local, qui peuvent aboutir à proposer aux femmes des métiers masculins, pour lesquels il existe un besoin de main d’œuvre non satisfait sur le territoire du dispositif. Mais même s’il existe des contre-exemples, ils sont présentés et vécus par les acteurs comme exceptionnels, donc ne remettant pas en cause le modèle genré dominant. / The issue of « gender profiled trades » (« le sexe des métiers », Amossé, 2013) is being adressed from a sociological viewpoint, in two job integration agencies, taking into account participants’ trajectories before thier enrolment and their work projects throughout the integration process. Using a qualitative approach, this research diverts from most studies on the subject which are quantitatively oriented. The present study reveals that « gender of work » is a marker internalized by both participants and their trainers in spite of their gender neutral discourse. Even as shifts occur in their work projects, gender orientations do not change significantly women’s preference towards typical female jobs. The study shows that immigration status does not impact deep-rooted patterns. However findings somehow differ from one agency to the other : in the former, both natives and immigrants shared similarities as they engaged in low level precarious jobs, while in the latter, only immigrants pursue such kind of trajectory. This outcome can be explained by certain charactéristics such as low level of literacy, interacting with differenciated forms of supervision and trainership. Further analysis is provided in order to explain those particular interactions in the production of gender profiled trades. In the end, even in the presence of counter examples, actors consider such instances as atypical, leaving uncontested dominant gender oriented job models.

Page generated in 0.1146 seconds