Reproduction de : Mémoire d'orthophonie : Médecine : Nantes : 2008. / Bibliogr.

Zugl.: Jena, Univ., Diss., 2008

Thesis (Ph. D.)--Ohio State University, 1979. / Includes vita. Includes bibliographical references (leaves 172-176). Available online via OhioLINK's ETD Center

Zugl.: Verona, Univ., Diss., 2006

Univ., Diss., 2009--Köln.

Universiẗat, Diss., 1999--Bonn.

In der vorliegenden Arbeit wurden spontane Lautäußerungen (Komfortlaute) von normalhörenden Säuglingen und Säuglinge mit einer hochgradig sensorineuralen Hörstörung untersucht. Dabei handelte es sich um Teilnehmer und Teilnehmerinnen einer Kohortenstudie, die gemeinsam vom Comprehensive Hearing Center (CHC) und dem Zentrum für vorsprachliche Entwicklung und Entwicklungsstörung (ZVES) durchgeführt wurde. Ziel der Arbeit war es die einfachsten Vokalisationstypen aus dem Komfortlautrepertoire zu analysieren, um der Frage nachzugehen, ob es bereits bei rein phonatorisch erzeugten Vokalisationen Unterschiede zwischen den Säuglingen beider Gruppen geben könnte. In der Stichprobe von 8 sensorineural hörgestörten und 18 normalhörenden Säuglingen und insgesamt 1236 Vokanten fanden sich statistisch signifikante Unterschiede in der Melodiekontur. Die normalhörenden Säuglinge wiesen einen signifikant höheren Anteil an komplexen Melodiestrukturen im Vergleich zu den hochgradig hörgeschädigten Säuglingen auf. Keine inhaltlich bedeutsamen Unterschiede fanden sich in der Vokalisationslänge der Vokanten. Allerdings zeigte eine einfache rhythmische Analyse doppelbögiger Vokanten in beiden Gruppen, dass die fehlende auditorische Erfahrung in der hörgestörten Gruppe zu einer von dem Rhythmus der normalhörenden Säuglinge geäußerten Vokanten abwich. Insgesamt hat die vorliegende Untersuchung gezeigt, dass es bereits in einem sehr frühen Alter und bei sehr einfachen Lautäußerungen zu Unterschieden in Vokalisationseigenschaften kommt. / In the present study, spontaneous vocalisations (comfort sounds) of infants with normal hearing and infants with a severe sensorineural hearing impairment were examined. The participants were part of a cohort study conducted jointly by the Comprehensive Hearing Centre (CHC) and the Centre for Pre-linguistic Development and Developmental Disorders (ZVES). The aim of the study was to analyse the simplest vocalisation types from the comfort sound repertoire in order to investigate the question of whether there could already be differences between the infants of the two groups in purely phonatory vocalisations. In the sample of 8 infants with sensorineural hearing impairment and 18 infants with normal hearing and a total of 1236 vocalisations, statistically significant differences were found in the melodic contour. The infants with normal hearing had a significantly higher proportion of complex melodic structures compared to the severely hearing-impaired infants. No significant differences were found in the vocalisation length. However, a simple rhythmic analysis of double-arched vocants in both groups showed that the lack of auditory experience in the hearing-impaired group led to a deviation in the rhythm of the vowels uttered by infants with normal hearing. Overall, the present study has shown that differences in vocalisation characteristics already occur at a very early age and with very simple sounds.

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Die jüngere Forschung zum Spracherwerb hat gezeigt, dass sich schon in den ersten Äußerungen von Kindern bestimmte Strukturmerkmale der Sprache, die die Kinder lernen, zeigen, d.h., es gibt Bereiche, in denen im normalen Erwerb praktisch keine Fehler zu beobachten sind. Dies lässt den Schluss zu, dass die Kinder entsprechendes Wissen über die Zielsprache bereits erwerben, bevor sie entsprechende Äußerungen produzieren. Diese frühen Erwerbsschritte können in erster Linie über die Untersuchung der Sprachwahrnehmung untersucht werden. Solche Untersuchungen haben gezeigt, dass Kinder schon sehr früh gerade für prosodische Eigenschaften der Sprache sensitiv sind und dass sie diese Sensitivität unter anderem für die Erkennung von Wortgrenzen einsetzen. Die frühen Fähigkeiten zur Sprachwahrnehmung und -verarbeitung stehen offenbar in einem direkten Zusammenhang zur späteren lexikalischen und syntaktischen Entwicklung.

Des études antérieures ont démontré que les contraintes prosodiques influencent les premières productions des enfants et en particulier, leurs productions des déterminants. Une recherche de Tremblay et Demuth (2007) démontre que, pour une langue avec un pied iambique comme le français (faible/fort), les premiers déterminants sont rendus licites par le patron accentuel du mot qui suit. Après avoir analysé les productions spontanées de deux enfants francophones de leur 17e à leur 29e mois, les auteurs proposent que les premiers déterminants sont des clitiques internes au pied prosodique, c'est-à-dire omis avec les mots bi-et trisyllabiques; les déterminants produits par la suite sont des clitiques internes au mot prosodique et finalement, les clitiques s'attachent directement au syntagme phonologique. Cette recherche de Tremblay et Demuth soulève la question suivante: Qu'arrive-t-il lorsqu'un adjectif est placé entre le déterminant et le nom? Comment cela affecte-t-il la production du déterminant? Dans la présente étude, nous tentons de répondre à cette question en étudiant la production du déterminant lors d'une tâche de répétition de 54 phrases. Nous avons demandé à 9 enfants québécois francophones âgés entre 22 et 31 mois de répéter des phrases de 4 ou 5 mots de la forme « Pronom V SN ». La forme du SN variait en fonction de trois conditions: déterminant + nom monosyllabique, déterminant + adjectif + nom monosyllabique, déterminant + nom bisyllabique. Notre hypothèse était que les déterminants qui ne peuvent s'insérer dans un pied prosodique iambique sont omis. Les deux premières conditions avaient pour objectif de répliquer les résultats obtenus par Tremblay et Demuth. Dans la condition avec un nom monosyllabique, nous avions prédit que le déterminant devrait être produit puisqu'il peut être syllabifié avec le nom. Dans la condition bisyllabique et dans la condition monosyllabique avec adjectif, les déterminants devraient être omis puisque les enfants, selon notre hypothèse, sont restreints au pied prosodique. Le taux d'omission du déterminant devrait être le même pour la condition bisyllabique et pour la condition avec adjectif. Tel qu'attendu, les résultats ont démontré qu'il y avait plus d'omissions du déterminant dans la condition avec un mot monosyllabique que dans les deux autres conditions, mais, contrairement à ce que nous avions prédit, il y a eu plus d'omissions du déterminant dans la condition avec un adjectif que dans la condition avec un nom bisyllabique. Ces résultats s'expliquent par le fait que les enfants ne sont pas limités à la production du pied iambique et ils s'expliquent également par une évolution dans les étapes d'acquisition des différents niveaux de la structure prosodique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition, Prosodie, Phonologie, Enfant.