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Entre monnayage officiel et faux-monnayage : la fabrication de la monnaie au marteau en France (XIIIe - XVIIe siècles) : approche physico-chimique, expérimentale et historique / Coining and counterfeiting : the hammered coin production in France (XIIIth - XVIIth centuries) : a physicochemical, experimental and historical approachArles, Adrien 13 February 2009 (has links)
Suite aux fouilles du second atelier monétaire royal de La Rochelle (17), une grande quantité de matériel a pu être mis au jour. Cette découverte est exceptionnelle par deux aspects puisqu’il s’agit à ce jour de l’unique atelier officiel fouillé en France et que les structures et objets découverts permettent en une première lecture, d’ébaucher une chaîne de production de la monnaie. Ce matériel précurseur complété de céramiques provenant de l’atelier médiéval de Montreuil-Bonnin (86) constitue la base de cette étude archéométrique inédite des techniques monétaires officielles. Cette recherche, par définition multidisciplinaire, s’appuie sur la caractérisation physico-chimique de corpus archéologiques mais également sur une étude des sources historiques : traités monétaires, procès-verbaux, comptes d’atelier... Enfin, les reconstitutions paléométallurgiques participent pour une part importante aux discussions engagées. Elles renseignent sur la complexité des opérations tout en produisant des analogues librement étudiables, comparés aux échantillons anciens. La compilation de toutes les données collectées permet non seulement de proposer une description des techniques du monnayage au marteau telles qu’elles étaient mises en oeuvre dans les fabriques monétaires jusqu’au milieu du XVIIe siècle et de révéler les matières premières utilisées mais également de comprendre le fondement des opérations pratiquées. En tant que fabrication monétaire particulière, les techniques propres au faux-monnayage ont parallèlement été considérées par le biais de l’étude de deux exemples localisés au début de la Période Moderne dans le département de l’Aude (11). En suivant la même démarche expérimentale, il a été possible de mettre en évidence les particularismes de ces activités et de révéler plusieurs analogies avec les techniques officielles. / In the Nineties excavations made in La Rochelle (France) have produced objects of archaeometallurgical evidence with regards to the second royal mint. For the time being, this workshop is still the only one that has been discovered in France. Moreover, the observations of the artefacts seem to allow the reading of the whole money making process. These archaeological samples, complemented with ceramics from the medieval mint of Montreuil-Bonnin (France), have been studied by an archaeometric approach to propose an original research on the official French hammer striking process. This multidisciplinary study is based on the analysis of historical samples but also on a bibliographic compilation: monetary treaties, official reports, mint accounts… The experimental work takes an important part in the study too. Providing more than experimental samples easily studied and compared with the archaeological ones, this pragmatic method allows to point out the complexity of a technique. Finally, the gathering of all data defines the raw materials and the processes used in the French hammer coining until the mid XVIIth century, but also their respective purposes. As a particular coinage, counterfeiting has also been studied through two post-medieval examples that took place in Southern France caves. The experimental study reveals the originalities of these illegal activities besides some links with the official processes.
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Entre monnayage officiel et faux-monnayage : la fabrication de la monnaie au marteau en France (XIIIe - XVIIe siècles) : approche physico-chimique, expérimentale et historiqueArles, Adrien 13 February 2009 (has links) (PDF)
Suite aux fouilles du second atelier monétaire royal de La Rochelle (17), une grande quantité de matériel a pu être mis au jour. Cette découverte est exceptionnelle par deux aspects puisqu'il s'agit à ce jour de l'unique atelier officiel fouillé en France et que les structures et objets découverts permettent en une première lecture, d'ébaucher une chaîne de production de la monnaie. Ce matériel précurseur complété de céramiques provenant de l'atelier médiéval de Montreuil-Bonnin (86) constitue la base de cette étude archéométrique inédite des techniques monétaires officielles. Cette recherche, par définition multidisciplinaire, s'appuie sur la caractérisation physico-chimique de corpus archéologiques mais également sur une étude des sources historiques : traités monétaires, procès-verbaux, comptes d'atelier... Enfin, les reconstitutions paléométallurgiques participent pour une part importante aux discussions engagées. Elles renseignent sur la complexité des opérations tout en produisant des analogues librement étudiables, comparés aux échantillons anciens. La compilation de toutes les données collectées permet non seulement de proposer une description des techniques du monnayage au marteau telles qu'elles étaient mises en oeuvre dans les fabriques monétaires jusqu'au milieu du XVIIe siècle et de révéler les matières premières utilisées mais également de comprendre le fondement des opérations pratiquées. En tant que fabrication monétaire particulière, les techniques propres au faux-monnayage ont parallèlement été considérées par le biais de l'étude de deux exemples localisés au début de la Période Moderne dans le département de l'Aude (11). En suivant la même démarche expérimentale, il a été possible de mettre en évidence les particularismes de ces activités et de révéler plusieurs analogies avec les techniques officielles.
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Les dynamiques de peuplement dans la basse vallée de la Cèze, étude diachronique de l'occupation du sol et études de cas (IIes. av. - VIe s. de n. è.) / Settlement dynamics in the lower valley of the cèze, diachronic study of the land ans case studies (second century B.C. - sixth century A.D.)Canillos, Thibaud 06 June 2014 (has links)
Le sujet abordé dans la thèse a pour matière principale l’archéologie et s’inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental. Le mémoire traite d’un inventaire de sites archéologiques localisés en basse vallée de la Cèze, dans le département du Gard et en milieu rural, ainsi que de la mise en perspective de ces établissements dans une synthèse sur les dynamiques de peuplement sur une période comprise entre le IIe s. av. et le VIe s. de n. è. L’Antiquité constitue ici le cadre temporel de cette recherche, bien que les traces d’occupation du sol préhistoriques, protohistoriques et médiévales n’aient pas été passées sous silence. La réalisation de plusieurs campagnes de sondage et de prospection archéologique diachronique, associé à un inventaire céramologique, a constitué le socle fondamental de cette étude. L’emploi d’un GPS portatif a été généralisé à l’ensemble des établissements étudiés lors des prospections, qui ont bénéficié, dans leur intégralité, de relevés du mobilier au réel. Pour tenter de répondre aux problématiques touchant les dynamiques de peuplement au cours de l’Antiquité, la démarche retenue a été celle d’une analyse spatiale multi-scalaire, avec l’emploi privilégié d’un système d’information géographique créé pour l’occasion. Le travail de synthèse explicitant les dynamiques de peuplement en basse vallée de Cèze s’est appuyé sur un corpus de 84 sites, qui a fait l’objet d’une classification par le biais d’outils statistiques, et d’une spatialisation grâce à l’emploi du SIG. Cette étude a donc pour objectif de donner une première vue synthétique des données issues des campagnes de prospections et des fouilles archéologiques et, en les replaçant dans leur contexte géographique, de caractériser les établissements ruraux gallo-romains afin d’en montrer l’évolution spatiale et chronologique. L’analyse spatiale ici explicitée se donne pour dessein de comprendre les logiques du système de peuplement rural en essayant de répondre à plusieurs questions : quelles sont les modalités de création, de disparition, voire de transformation des établissements antiques ? Quelles sont les interactions qu’ils pouvaient entretenir entre eux ? Quelle est la place des oppida dans le réseau d’habitat de l’époque ? Ou, encore, dans quelles proportions les réseaux de communications et les activités agricoles influent-elles sur les dynamiques de peuplement ? / The topic discussed here mainly involves archeology and is in line with research on the early settlement of eastern Languedoc. This volume will deal with an inventory of archaeological sites located in the lower valley of the Cèze, in the department of Gard and rural areas, as well as put into perspective these establishments in a synthesis of settlement dynamics between the second century B.C. and the sixth century A.D. Antiquity forms the time frame of this work, and although traces of occupation of prehistoric, protohistoric and medieval soil have not been disregarded. The realization of several excavation campaigns and diachronic archaeological surveys, associated with a ceramic assemblage inventory, constitute the fundamental basis of this study. On all study sites during surveys, the use of a handheld GPS has been generalized and thus all sites now benefit from real records. In an attempt to address the issues affecting settlement dynamics during antiquity, the approach adopted was that of a multi-scale spatial analysis, with the preferred use of a geographical information system specifically created for this task. The synthesis work explaining population dynamics in low Cèze valley relied on a corpus of 84 sites, which have been classified by means of statistical tools and spatialization through the use of GIS. This study therefore aims to give a first synthetic view of data from surveys and campaigns of archaeological excavation and, by placing them in their geographical context, to characterize rural gallo-roman settlements by showing their spatial and chronological evolution. The spatial analysis reported here is aimed at understanding the logic behind the rural settlement system by asking several questions : what are the methods of creation, disappearance or transformation of ancient establishments ? What interactions could they have had ? What is the place of the oppida in the habitat network during this period ? Or, to what extent do communication networks and traces of agricultural activity affect settlement dynamics ?
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