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Les trajectoires des jeunes d'origine haïtienne dans le système québécois de protection de la jeunesse

Bernard, Léonel 05 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréal
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Point de vue des parents sur leur expérience avec la personne autorisée lors d'une évaluation/orientation en protection de la jeunesse

Robert, Dominique 11 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative et exploratoire s'intéresse au point de vue des parents en regard de leur expérience lors de l'évaluation et de l'orientation de leur situation signalée au Directeur de la protection de la jeunesse. Considérant le caractère socio-légal et non volontaire d'une telle intervention, l'historique de l'élaboration de la Loi sur la protection de la jeunesse, telle que nous la connaissons aujourd'hui, sera présenté afin de bien cerner l'implication de l'État dans la question de la protection de l'enfance. Cette implication s'insère dans une volonté de responsabilisation du parent et la recherche de sa collaboration dans l'ensemble du processus d'intervention. À ce titre, les concepts de pouvoir et d'autorité seront articulés à la lumière du processus de médiation en contexte d'autorité, tel que développé par Bernard (2002) et Fillion (2008). Une conceptualisation de deux axes de pouvoir, hiérarchique et démocratique sera développée en prenant appui sur les théories de Foucault (1977; 1980; 1994a, b, c) ainsi que de White et Epston (2003). Selon la problématisation élaborée dans ce mémoire, l'utilisation du processus de médiation en contexte d'autorité consolide la recherche de la collaboration ainsi que la responsabilisation du parent dans le processus d'évaluation et d'orientation, s'insérant alors dans un axe démocratique du pouvoir. L'objectif de cette recherche s'inscrit dans une volonté de donner la parole aux parents qui ont très peu d'espace afin de pouvoir s'exprimer sur leur expérience avec le directeur de la Protection de la jeunesse. Le point de vue de sept parents participant à l'étude est recueilli lors d'un entretien semi-dirigé. Les données qualitatives amassées au cours de ces sept entretiens sont finalement exposées et analysées en lien avec la problématique et le cadre conceptuel de départ. Nous concluons avec le point de vue global des parents sur l'intervention en contexte de Protection de la jeunesse. Nous retiendrons particulièrement comme conclusion cette impression des participants d'avoir été davantage enquêtés plutôt qu'aidés dans l'ensemble du processus d'évaluation et d'orientation effectué par la personne autorisée à intervenir au nom du Directeur de la protection de la jeunesse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pouvoir, médiation en contexte d'autorité, processus d'évaluation et d'orientation en protection de la jeunesse
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Validation d'une grille d'observation des indices de sécurité affective (GOISA) : Population non-clinique en contexte scolaire

St-Germain, Catherine January 2014 (has links)
Les signalements retenus par les services de protection de la jeunesse québécois mettent en évidence de multiples facteurs de risque liés à la compromission des enfants et des adolescents québécois (Association des centres jeunesse du Québec, 2013; Pauzé, 2005). Ceux-ci se résument principalement aux facteurs familiaux, aux facteurs individuels, aux facteurs liés aux signalements et placements antérieurs et finalement, aux facteurs liés au placement actuel. Ces facteurs peuvent mener au développement de difficultés d’adaptation et de problèmes de santé mentale et sont associés à des difficultés au niveau de l’attachement, autant chez les enfants et adolescents bénéficiant de services de protection dans leur milieu de vie naturel que chez les enfants et les adolescents hébergés. Dans cette optique, des modèles d’intervention ont été créés dans le but de guider les éducateurs œuvrant en centres de réadaptation. Le modèle psychoéducatif est le modèle principalement utilisé au Québec. Il vise à permettre aux jeunes hébergés de se réapproprier leur vie et leur rôle dans leur environnement (Gendreau, 1995a). L’application efficace de ce modèle repose sur une bonne connaissance des jeunes hébergés, acquise par le biais de l’observation comportementale effectuée par les éducateurs. Pour les appuyer dans cette démarche, l’utilisation de la Grille d’observation des indices de sécurité affective, développée par Lehoux, Bisaillon, Breton et Laporte (2009), est déjà mise en place dans plusieurs centres jeunesse. Cette grille n’a cependant pas encore fait l’objet d’une validation. La présente étude constitue un volet de cette validation auprès d’une population normative. Pour ce faire, trente enfants (n = 30) provenant d’une école primaire de la région administrative de Laval ont été sélectionnés aléatoirement selon les parents et les enseignants volontaires à l’étude. Les parents et les enseignants de ces participants ont complété des questionnaires et les Récits d’attachement ont été administrés aux trente participants, soit en milieu scolaire ou à leur domicile. Des analyses visant à vérifier la validité de la grille ont ensuite été effectuées. Les résultats obtenus appuient la fidélité de la Grille. Toutefois, la validité interne et la validité externe méritent d’être davantage explorées. Une recherche produite auprès d’un échantillon clinique s’avérerait pertinente afin de documenter davantage la validité de la Grille d’observation.
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Minors followed under the youth protection and young offenders acts

Michaelson, Lyndee January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les situations de compromission. Regards professionnels sur les interventions auprès des Premières Nations

Robitaille, Martine 04 May 2011 (has links)
Parmi les minorités présentes au Canada, les communautés Premières Nations ont longtemps vécu et continuent à vivre des expériences qui les placent aux marges de la société canadienne. Récemment pourtant, une éclaircie est apparue, notamment en ce qui concerne les Centres Jeunesse au Québec. Des dispositifs ont ainsi été mis en place pour aider les intervenants à prendre des décisions qui prennent davantage en compte les réalités culturelles des communautés Premières Nations. Dans ce contexte, nous avons trouvé intéressant d’observer un de ces dispositifs pour comprendre où, quand et comment la culture Anishinaabeg des Premières Nations apparaît dans les décisions des intervenants quand ils sont confrontés à des situations de compromission et ce, aux stades de l’orientation et de l’application des mesures prises dans ce type de dossier. À partir d’une approche ethnométhodologique de notre matériau empirique (entretiens et observations participantes), nous avons ainsi pu tirer cinq grands enseignements au sujet du processus décisionnel qui est suivi en matière de compromission (par processus décisionnel, nous n’entendons pas les décisions liées à l’évaluation du dossier mais seulement celles qui touchent à l’orientation et à l’application des mesures prises dans ledit dossier) : 1) La culture Anishinaabeg des Premières Nations prend différents visages selon l’acteur professionnel qui la mobilise et le contexte dans lequel il la mobilise ; 2) La culture Anishinaabeg des Premières Nations joue différents rôles (secondaire ou absent) dans le processus décisionnel en matière de compromission ; 3) Quand la culture Anishinaabeg des Premières Nations joue un rôle informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche différencialiste; 4) Quand la culture « blanche » joue un rôle formel ou informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche normalisante; et 5) Qu’elles soient formelles ou informelles, les approches différencialiste et normalisante présentent des impasses comme des ouvertures.
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Les situations de compromission. Regards professionnels sur les interventions auprès des Premières Nations

Robitaille, Martine 04 May 2011 (has links)
Parmi les minorités présentes au Canada, les communautés Premières Nations ont longtemps vécu et continuent à vivre des expériences qui les placent aux marges de la société canadienne. Récemment pourtant, une éclaircie est apparue, notamment en ce qui concerne les Centres Jeunesse au Québec. Des dispositifs ont ainsi été mis en place pour aider les intervenants à prendre des décisions qui prennent davantage en compte les réalités culturelles des communautés Premières Nations. Dans ce contexte, nous avons trouvé intéressant d’observer un de ces dispositifs pour comprendre où, quand et comment la culture Anishinaabeg des Premières Nations apparaît dans les décisions des intervenants quand ils sont confrontés à des situations de compromission et ce, aux stades de l’orientation et de l’application des mesures prises dans ce type de dossier. À partir d’une approche ethnométhodologique de notre matériau empirique (entretiens et observations participantes), nous avons ainsi pu tirer cinq grands enseignements au sujet du processus décisionnel qui est suivi en matière de compromission (par processus décisionnel, nous n’entendons pas les décisions liées à l’évaluation du dossier mais seulement celles qui touchent à l’orientation et à l’application des mesures prises dans ledit dossier) : 1) La culture Anishinaabeg des Premières Nations prend différents visages selon l’acteur professionnel qui la mobilise et le contexte dans lequel il la mobilise ; 2) La culture Anishinaabeg des Premières Nations joue différents rôles (secondaire ou absent) dans le processus décisionnel en matière de compromission ; 3) Quand la culture Anishinaabeg des Premières Nations joue un rôle informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche différencialiste; 4) Quand la culture « blanche » joue un rôle formel ou informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche normalisante; et 5) Qu’elles soient formelles ou informelles, les approches différencialiste et normalisante présentent des impasses comme des ouvertures.
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Les situations de compromission. Regards professionnels sur les interventions auprès des Premières Nations

Robitaille, Martine 04 May 2011 (has links)
Parmi les minorités présentes au Canada, les communautés Premières Nations ont longtemps vécu et continuent à vivre des expériences qui les placent aux marges de la société canadienne. Récemment pourtant, une éclaircie est apparue, notamment en ce qui concerne les Centres Jeunesse au Québec. Des dispositifs ont ainsi été mis en place pour aider les intervenants à prendre des décisions qui prennent davantage en compte les réalités culturelles des communautés Premières Nations. Dans ce contexte, nous avons trouvé intéressant d’observer un de ces dispositifs pour comprendre où, quand et comment la culture Anishinaabeg des Premières Nations apparaît dans les décisions des intervenants quand ils sont confrontés à des situations de compromission et ce, aux stades de l’orientation et de l’application des mesures prises dans ce type de dossier. À partir d’une approche ethnométhodologique de notre matériau empirique (entretiens et observations participantes), nous avons ainsi pu tirer cinq grands enseignements au sujet du processus décisionnel qui est suivi en matière de compromission (par processus décisionnel, nous n’entendons pas les décisions liées à l’évaluation du dossier mais seulement celles qui touchent à l’orientation et à l’application des mesures prises dans ledit dossier) : 1) La culture Anishinaabeg des Premières Nations prend différents visages selon l’acteur professionnel qui la mobilise et le contexte dans lequel il la mobilise ; 2) La culture Anishinaabeg des Premières Nations joue différents rôles (secondaire ou absent) dans le processus décisionnel en matière de compromission ; 3) Quand la culture Anishinaabeg des Premières Nations joue un rôle informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche différencialiste; 4) Quand la culture « blanche » joue un rôle formel ou informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche normalisante; et 5) Qu’elles soient formelles ou informelles, les approches différencialiste et normalisante présentent des impasses comme des ouvertures.
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Fréquence et déterminants de la récurrence du signalement en protection de la jeunesse : analyse de survie d'une cohorte montréalaise /

Hélie, Sonia, January 2005 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [183]-186. Publié aussi en version électronique.
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Les situations de compromission. Regards professionnels sur les interventions auprès des Premières Nations

Robitaille, Martine January 2011 (has links)
Parmi les minorités présentes au Canada, les communautés Premières Nations ont longtemps vécu et continuent à vivre des expériences qui les placent aux marges de la société canadienne. Récemment pourtant, une éclaircie est apparue, notamment en ce qui concerne les Centres Jeunesse au Québec. Des dispositifs ont ainsi été mis en place pour aider les intervenants à prendre des décisions qui prennent davantage en compte les réalités culturelles des communautés Premières Nations. Dans ce contexte, nous avons trouvé intéressant d’observer un de ces dispositifs pour comprendre où, quand et comment la culture Anishinaabeg des Premières Nations apparaît dans les décisions des intervenants quand ils sont confrontés à des situations de compromission et ce, aux stades de l’orientation et de l’application des mesures prises dans ce type de dossier. À partir d’une approche ethnométhodologique de notre matériau empirique (entretiens et observations participantes), nous avons ainsi pu tirer cinq grands enseignements au sujet du processus décisionnel qui est suivi en matière de compromission (par processus décisionnel, nous n’entendons pas les décisions liées à l’évaluation du dossier mais seulement celles qui touchent à l’orientation et à l’application des mesures prises dans ledit dossier) : 1) La culture Anishinaabeg des Premières Nations prend différents visages selon l’acteur professionnel qui la mobilise et le contexte dans lequel il la mobilise ; 2) La culture Anishinaabeg des Premières Nations joue différents rôles (secondaire ou absent) dans le processus décisionnel en matière de compromission ; 3) Quand la culture Anishinaabeg des Premières Nations joue un rôle informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche différencialiste; 4) Quand la culture « blanche » joue un rôle formel ou informel dans le processus décisionnel en matière de compromission, elle se fait toujours dans une approche normalisante; et 5) Qu’elles soient formelles ou informelles, les approches différencialiste et normalisante présentent des impasses comme des ouvertures.
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Les représentations sociales de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse : comparaison des perspectives sociale et judiciaire

Pouliot, Ève 20 March 2024 (has links)
Dans un contexte de protection de la jeunesse, l’évaluation des compétences parentales est un sujet particulièrement sensible dans les rapports entre les intervenants sociaux et les juges (Leschied, Chiodo, Whitehead, Hurley et Marshall, 2003). Jusqu’à maintenant, les études qui ont cherché à établir un parallèle entre les perspectives sociale et judiciaire de la compétence parentale en contexte de protection de la jeunesse ont débouché sur des résultats discordants. Alors que certaines études révèlent que les tribunaux acceptent quasi systématiquement les évaluations des différents experts (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux) au sujet des compétences parentales (Bernheim, 2017; Bernheim et Lebeke, 2014; Haack, 2004), d’autres soulignent plutôt des divergences entre les décisions des professionnels de la relation d’aide (psychologues, travailleurs sociaux) et celles des juristes (juges, avocats et étudiants en droit) (Carson et Bull, 2003; Kelly et Ramsay, 2007; Melton, Petrila, Poythress, Slobogin, Otto, Mossman et Condie, 2007). Basée sur une analyse documentaire du contenu de 50 dossiers judiciarisés d’enfants de moins de 14 ans signalés pour négligence, cette recherche de nature qualitative vise à comparer les représentations sociales de la compétence parentale dans les perspectives sociale et judiciaire en contexte de protection de la jeunesse. Ce but général se décline en deux objectifs spécifiques : (a) documenter le contenu des représentations sociales de la compétence parentale, soit l’information, l’image et les attitudes, dans les dossiers cliniques et les jugements de la Chambre de la jeunesse et (b) identifier, dans ces deux types de documents, les facteurs invoqués dans l’évaluation de la compétence parentale. Les résultats révèlent que les acteurs du secteur social et ceux du secteur judiciaire ont, dans une large mesure, une représentation similaire de la compétence parentale et que cette représentation se centre essentiellement sur les actions mises de l’avant par les parents dans l’exercice de leurs rôles parentaux. Ainsi, deux principales composantes associées à la compétence parentale sont convergentes dans les dossiers cliniques et les jugements analysés, soit la réponse aux besoins de l’enfant et la capacité de médiation avec l’environnement. Certaines différences sont toutefois notées. La principale concerne le fait que les dossiers cliniques abordent généralement un plus grand nombre de composantes pour juger de la compétence d’un parent, notamment l’exercice de l’autorité, la qualité de la relation affective, les connaissances entourant les besoins de l’enfant, ainsi que les antécédents de la famille avec le système de la protection de la jeunesse. Il en résulte que l’on retrouve davantage de composantes de la compétence parentale qui sont jugées négativement dans les dossiers cliniques que dans les jugements. L’analyse comparative des perspectives sociale et judiciaire révèle également que les facteurs invoqués pour évaluer la compétence parentale sont convergents dans une large mesure et qu’ils reposent essentiellement sur des risques qui relèvent de la situation individuelle des parents; les dossiers cliniques et les jugements abordent peu les facteurs environnementaux et les forces des parents. Les résultats de cette étude font donc ressortir que la compétence parentale est plus souvent associée à des facteurs individuels, lesquels sont abordés, dans la presque totalité des cas, sous l’angle des limites personnelles des parents. Ces limites concernent essentiellement l’instabilité émotionnelle des parents, les problèmes de santé mentale, la consommation abusive de substances psychoactives et l’adoption d’un style de vie jugé incompatible avec le rôle de parent. Les problèmes rencontrés par les parents dans l’exercice de leur compétence parentale sont rarement replacés dans leur contexte économique ou politique... / In the context of child protection services, the assessment of parental competence is a particularly sensitive topic in the relationship between social workers and judges (Leschied, Chiodo, Whitehead, Hurley and Marshall, 2003). To date, studies that have compared the social and judicial perspectives of parental competence in the context of child protection services have led to discordant results. While some studies reveal that courts almost systematically accept the assessments of different experts (psychiatrists, psychologists, social workers) about parental competence (Bernheim, 2017; Bernheim and Lebeke, 2014; Haack, 2004), others observe rather differences between the decisions of professionals in counseling (psychologists, social workers) and jurists (judges, lawyers and law students) (Carson and Bull, 2003; Kelly and Ramsay, 2007; Melton, Petrila, Poythress, Slobogin, Otto, Mossman and Condie, 2007). Based on a documentary analysis of the content of 50 court cases of children aged under 14 years old reported for negligence, this qualitative research aims to compare social representations of parental competence in the social and judicial perspectives in a child protection context. This overall goal has two specific objectives: (a) to document the content of social representations of parental competence (information, image and attitudes) in the clinical files and judgments; (b) to identify, in these two types of documents, the factors cited in the assessment of parental competence. The results reveal that social and judicial actors have, to a large extent, a similar representation of parental competence and that this representation is essentially focused on the actions of parents in the exercise of their parental roles. Thus, two main components associated with parental competence converge in the clinical files and judgments analyzed, namely the response to the child’s needs and the ability to mediate with the environment. Some differences are noted, however. The main one is that clinical files generally include more elements to judge a parent’s competence, such as the exercise of authority, the quality of the emotional relationship, knowledge about the child, as well as the family’s history with the child protection system. As a result, there are more components of parental competence that are judged negatively in clinical files than in judgments. The comparative analysis of social and judicial perspectives also reveals that the factors mentioned for assessing parental competence are convergent to a large extent and that they are mainly based on risks that are relevant to the individual situation of the parents; clinical files and judgments do not address environmental factors and parental strengths. The results of this study therefore show that parental competence is more often associated with individual factors, which are approached, in almost all cases, from the perspective of parental limitations. These limitations mainly concern the emotional instability of parents, the mental health problems, the substance abuse and the adoption of a lifestyle that is considered incompatible with the role of parent. The problems encountered by parents in the exercise of their role are rarely examined in their economic or political context...

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