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L'expérience de huit hommes vivant la transition à la primo-paternité

Autruc-Colcombet, Johan 06 1900 (has links) (PDF)
La transition à la parentalité est une étape importante dans la vie d’une personne et celle-ci demeure moins étudiée chez les hommes. Dans cette optique, nous avons effectué une étude exploratoire à partir d’un échantillon de huit hommes (n=8) volontaires devenus pères pour la première fois depuis un an au maximum. Ces personnes ont été invitées à faire part de leur expérience au cours d’un entretien semi-directif d’une durée approximative de 80 minutes. Suite à cet entretien, les participants ont rempli trois questionnaires : la Triangular love scale de Sternberg, l’Indice de stress parental d’Abidin et l’Échelle d’ajustement dyadique de Spanier. Afin d’effectuer une analyse thématique, nous avions retenu deux axes principaux soit celui du couple et celui de l’adaptation personnelle. Sur le plan de l’intimité et de la sexualité, les hommes indiquent que leur désir ne serait pas modifié négativement par les changements d’apparence physique dus à la grossesse de leur conjointe. En revanche, ils rapportent que leurs partenaires seraient par contre gênées par leur propre apparence dans les moments d’intimité. Lorsque les pères rapportent une baisse de désir, ce serait davantage en lien avec des préoccupations relatives à la santé du foetus ou encore à ce que sa présence implique symboliquement. Les résultats obtenus à la Triangular love scale montrent que la sous-échelle de la passion est en moyenne celle qui est la moins élevée, contrairement à ce que l’on observe dans la population générale. Les résultats obtenus à l'Échelle d’ajustement dyadique indiquent une importante hétérogénéité des participants en ce qui a trait à la satisfaction conjugale. Sur le plan de l’adaptation personnelle, il semblerait que les pères adoptent une attitude que nous pourrions qualifier de « stratégique ». En effet, dans le but de pouvoir continuer certaines activités qu’ils faisaient avant d’être père, ils essaient de s’organiser le plus possible afin de pouvoir poursuivre (p. ex., se coucher plus tard). Il semblerait donc que « la vie d’avant » demeure, au moins la première année, une base faisant office de référence. À l'indice de stress parental, on remarque que les scores moyens des participants sont supérieurs aux résultats normatifs, aussi bien pour les domaines de l’enfant que pour les domaines du parent. Cette étude empirique permet d’identifier certaines thématiques particulières qui ressortent du discours d’hommes vivant la transition à la primo-paternité, et est complétée par des mesures s’intéressant aux enjeux amoureux, au stress, ainsi qu’à la satisfaction conjugale.
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Effet de la motivation et de l'estime de soi sur l'indice de masse corporelle et la détresse psychologique au cours d'un programme de prise en charge de l'obésité chez des adolescents

Côté, Marilyse 14 October 2014 (has links) (PDF)
L’obésité à l’adolescence est un problème de santé qui aurait de graves répercussions à l’âge adulte (Organisation mondiale de la santé (OMS), 2003). Au Québec, 21 % des adolescents présentaient, en 2010-2011, un surplus pondéral (Institut de la statistique, 2012). L’OMS (2003) indique l’importance de prendre en charge l’obésité chez les jeunes pour éviter les répercussions sur la santé à l’âge adulte. Plusieurs études portant sur les programmes de prise en charge à l’adolescence ont été conduites au cours des dernières années (Spruijt-Metz, 2011). Ces programmes donnent peu de résultats puisque les jeunes ne parviendraient pas à maintenir une diminution de leur indice de masse corporelle (IMC) à long terme (Bégin, Gagnon-Girouard, Provencher & Lemieux, 2006; Braet, Tanghe, Decaluwé, Moens & Rosseel, 2004). Des facteurs psychosociaux, tels que la motivation et la santé mentale, auraient possiblement un effet sur la perte de poids dans ces programmes (Tanofsky-Kraff, 2012; Williams, Grow, Freedman, Ryan, & Deci, 1996). Des auteurs soumettent l’hypothèse que les programmes de prise en charge du surpoids visant uniquement le rétablissement de l’équilibre entre l’apport et la dépense énergétique ne prendraient pas en compte ces facteurs, ce qui explique possiblement l’échec de la prise en charge (Bégin et al., 2006). Peu de recherches longitudinales ont étudié l’influence de facteurs psychosociaux sur la perte de poids et la santé mentale des adolescents souffrant d’obésité pendant et après une prise en charge du surplus pondéral. L’objectif principal de la présente étude est de mesurer si la motivation et l’estime de soi ont un effet sur l’IMC et la détresse psychologique d’adolescents atteints d’obésité pendant et après une prise en charge. Plus spécifiquement, celle-ci comparera différents niveaux de motivation globale, de motivation à l’activité physique et de motivation à l’alimentation par rapport à l’IMC et la détresse psychologique des participants pendant et après la prise en charge. Elle comparera également différents niveaux d’estime de soi par rapport à l’IMC et la détresse des jeunes pendant et après la prise en charge. Il s'agit de la première recherche mesurant l'ensemble de ces variables selon la théorie de l'autodétermination (TAD) (Deci & Ryan, 1985). Au total, 10 adolescents ayant un problème d’obésité ont participé à une étude longitudinale de 13 mois visant leur prise en charge de leur poids. La motivation globale, la motivation à l’activité physique, la motivation à l’alimentation, l’estime de soi, la détresse psychologique et l’IMC de ceux-ci étaient mesurés par des questionnaires administrés à différents temps de mesures pendant et après cette prise en charge. Des ANOVA de Friedman (l’équivalent non-paramétrique d’une analyse de variances à mesures répétées), des tests de Mann-Whitney (l’équivalent non-paramétrique d’un Test-t à échantillons indépendants) et des tests de Wilcoxon (l’équivalent non-paramétrique d’un Test-t à échantillon dépendant) en post hoc ont été menés. Les résultats révèlent que, tel que prévu par les hypothèses de recherche, l’IMC des participants ayant une motivation plus autodéterminée à l’alimentation et à l’activité physique a diminué significativement pendant la prise en charge du surplus de poids en comparaison avec ceux qui avaient une motivation moins autodéterminée. La détresse psychologique des participants était significativement moins élevée chez les jeunes ayant une estime de soi plus élevée en comparaison avec ceux qui avaient une estime de soi moins élevée. D’autres résultats qui ne concordaient pas avec ce qui était attendu dans les hypothèses de recherche ont aussi été retrouvés. L’IMC des participants a significativement augmenté indépendamment du niveau de motivation et d’estime des participants après la prise en charge. L’IMC a également significativement diminué chez les jeunes ayant une estime de soi moins élevée alors que l’inverse était attendu. La présente étude émet la possibilité que des caractéristiques de la prise en charge et des variables non-contrôlées aient pu avoir un effet sur l’IMC de ces jeunes. Les résultats obtenus vont dans le même sens que les études qui émettaient l’hypothèse que des facteurs psychosociaux ont probablement un effet dans l’adoption et le maintien à long terme de comportements de santé. Elle démontre que la motivation a effectivement un effet sur la perte de poids pendant la prise en charge et que le niveau d’estime de soi influence la détresse psychologique de ces jeunes au cours du programme. La présente étude soumet également l’hypothèse que les caractéristiques de la prise en charge (la durée et les interventions effectuées à l’intérieur de celle-ci) peuvent avoir un effet sur le maintien à long terme de nouvelles habitudes de vie saine. Elle approfondit les connaissances scientifiques quant à la prise en charge des adolescents souffrant d’obésité. Ces nouvelles données ont permis d’identifier certaines variables qui pourraient avoir un effet sur l’IMC et la détresse psychologique des jeunes atteints d’obésité. Les futures études devraient permettre de préciser ces variables afin d’améliorer la prise en charge des jeunes souffrant d’obésité.
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Relation entre les événements de vie stressants, la détresse psychologique et la résilience chez des adolescents autochtones et caucasiens

Hains, Jennifer 01 1900 (has links) (PDF)
Le présent essai doctoral explore l’impact de plusieurs évènements de vie stressants (violence familiale, agression sexuelle et autres évènements touchant la sphère familiale) et de facteurs de résilience individuels, relationnels/familiaux et contextuels sur la santé psychologique d’adolescents autochtones et non-autochtones. Un échantillon de 207 participants (moyenne d’âge = 15,8 ans, 55% de sexe féminin, 45 % Autochtone) a été recruté dans deux écoles secondaires situées dans des communautés innues du Saguenay-Lac-St-Jean et de la Côte-Nord. Les participants ont répondu à une série de mesures auto-rapportées évaluant notamment la détresse psychologique, les évènements de vie stressants et la résilience. Comme la présente étude utilise un devis transversal, les données sur les évènements de vie ont été recueillies de façon rétrospective. Six régressions linéaires multiples ont été réalisées afin de prédire six dimensions de la détresse psychologique. Les résultats indiquent que le vécu d’agression sexuelle, de violence familiale et d’autres évènements de vie stressants touchant la sphère familiale (séparation des parents, difficultés financières, alcoolisme dans la famille, incarcération d’un proche, abandon d’un enfant, agression sexuelle subie par un membre de la famille) étaient tous associés à des niveaux plus élevés de symptômes psychologiques. Les facteurs de résilience individuels étaient associés à des niveaux plus faibles de dépression, d’anxiété, de dissociation et de stress post-traumatique, alors que les facteurs de résilience relationnels/familiaux étaient associées à des niveaux plus faibles de colère et de préoccupations sexuelles. La relation entre la détresse psychologique et les facteurs de résilience contextuels était non-significative. Globalement, ces résultats indiquent que l’exposition à des évènements de vie stressants comme l’agression sexuelle ou la violence familiale peut avoir des effets délétères sur la santé mentale des adolescents autochtones et non-autochtones. En contrepartie, les facteurs de résilience individuels (p. ex., ambition, bonnes habiletés sociales) et relationnels/familiaux (p. ex., sentiment de sécurité dans la famille, soutien des pairs) évalués dans le présent essai peuvent avoir un effet protecteur sur la santé mentale des adolescents. Ces résultats peuvent être une source d’espoir pour les communautés soumises à des niveaux de stress élevés puisqu’ils mettent en lumière la possibilité pour les jeunes de rebondir après des évènements de vie difficiles si certains facteurs de protection sont présents (ou renforcés via certaines interventions).
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Étude du lien entre l'utilisation de caméras sur les pentes, la fréquence d'écoute de films de sports extrêmes et les pratiques sportives risquées d'adolescents et adolescentes adeptes de sports alpins de glisse

Rodrigue Verhelst, Julie 03 1900 (has links) (PDF)
Chez les adolescents, un lien a été établi entre le fait de se faire filmer et l'exagération de la prise de risque devant de la caméra (Slem, Burn et Schultz, 2003). Une relation a également été démontrée entre l'écoute de vidéos de sports extrêmes et les comportements à risque chez les adolescents (Fischer et al., 2011). Cette étude vise à examiner la relation entre la prise de risque dans les sports alpins de glisse, l’utilisation de caméras sur les pentes et la fréquence d’écoute de films de sports extrêmes tout en contrôlant les autres corrélats psychosociaux associés à la prise de risque déjà identifiés chez les adolescents. L'échantillon se compose de 684 adolescents québécois francophones adeptes de sports alpins de glisse âgés entre 14 et 17 ans (M = 15,53). Des questionnaires francophones auto-rapportés et validés ont été utilisés pour évaluer la prise de risque volontaire (Les Échelles de prise de risque en surf des neiges et ski alpin, RISSKI, Paquette et al., 2009), l'impulsivité (Version francophone du Barrat Impulsiveness Scale, BIS-10, Barratt, 1993) v.f. (Baylé et al., 2000) et la recherche de sensations intenses et nouvelles (Version francophone du Arnett Inventory of Sensations Seeking, AISS, Arnett, 1994) v.f. (Cazenave & Paquette, 2010). Un questionnaire distinct a été utilisé pour évaluer les données démographiques (sexe et âge) et pour évaluer les variables liées aux pratiques sportives telles que le type de sport pratiqué, les blessures, la fréquence de pratique du sport de glisse, le niveau d’habiletés perçu, les pratiques sportives risquées des pairs, les mesures de précaution, le fait de s’être déjà fait filmer durant la pratique du sport et la fréquence d’écoute de films de sports extrêmes. Les résultats indiquent que 44,1% des adolescents se sont déjà fait filmer au moins une fois durant la pratique du sport alpin de glisse. Parmi ceux-ci, 31,2% ont dit qu'ils prennent souvent ou toujours plus de risques quand ils sont filmés. De plus, 32,0% des participants rapportent écouter souvent (une à deux fois par semaine) ou toujours (à tous les jours ou presque) des films de sports extrêmes. Des analyses de corrélations ont été effectuées et montrent que la fréquence d’écoute de films de sports extrêmes et le fait de se faire filmer sur les pentes sont liés significativement à la prise de risque. Une analyse de régression linéaire multiple a également été effectuée incluant les variables significativement reliées à la prise de risque : le sexe masculin, les pratiques sportives risquées des pairs, le niveau d’habiletés perçu, les blessures, la fréquence de pratique du sport alpin de glisse et l’impulsivité. Le modèle final explique 58,0% de la variance de la prise de risque. Le modèle indique que la fréquence d’écoute de films de sports extrêmes et le fait de se faire filmer sur les pentes prédisent significativement le niveau de prise de risque auquel s’expose le participant même en intégrant les autres corrélats psychosociaux de la prise de risque. En tenant compte de ces résultats, il serait pertinent de réaliser des publicités avec des athlètes populaires des sports alpins de glisse valorisant l’adoption de mesures de précaution sur les pentes et l’utilisation sécuritaire des technologies. De plus, des campagnes de prévention pourraient être mises en place dans les stations de ski afin de sensibiliser les jeunes à l’égard de ces problématiques. En saisissant davantage l’impact de la présence de ces nouvelles réalités virtuelles, il sera possible d’offrir de nouvelles pistes d’intervention et un meilleur soutien à l’égard de ces adolescents.
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Impact des relocalisations sur l'adaptation des adolescents issus de familles militaires canadiennes

Perreault, Kathy 07 1900 (has links) (PDF)
En raison des interventions militaires plus intensives menées par les pays du Commonwealth depuis le début des années 2000, plusieurs chercheurs (Chandra et al., 2010; Jensen, Martin & Watanabe, 1996; Mmari, Roche, Sudhinaraset, & Blum, 2009; White, de Burgh, Fear, & Iversen, 2011) se sont intéressés aux conséquences des déploiements en théâtre opérationnel sur les familles. Bien que le déploiement constitue l’une des caractéristiques du mode de vie militaire, les nombreux déménagements obligatoires le sont également (Burrell, 2006; Segal & Harris, 1993). La littérature récente sur cet aspect est pourtant peu abondante. De plus, elle provient principalement des États-Unis et les résultats obtenus sont souvent contradictoires. La présente étude examine donc l’effet des relocalisations fréquentes sur le fonctionnement scolaire, la santé mentale et les comportements prosociaux d’adolescents âgés de 13 à 18 ans, qui proviennent de familles militaires canadiennes. Des questionnaires en ligne, dans les deux langues officielles, ont permis de rejoindre un échantillon de 134 parents d’adolescents. Outre les différentes questions concernant les difficultés d’adaptation de leur adolescent, ils ont rempli le Strengths and Difficulties Questionnaire (Goodman, 1997) ainsi que le Perceived Stress Scale (Cohen, Kamarck, & Mermelstein, 1983). Les analyses effectuées ont permis de constater que les relocalisations fréquentes ne sont pas associées au rendement académique des jeunes et n’amèneraient pas davantage de suspensions ou d’expulsions du milieu scolaire. Par contre, un taux de mobilité élevé est associé à la possibilité de recevoir un diagnostic de santé mentale, de consulter un professionnel pour cette raison ou encore de prendre une médication psychotrope. De même, le taux de mobilité est corrélé avec la présence de problèmes externalisés ainsi qu’avec une diminution des comportements prosociaux de l’adolescent. Toutefois, les effets constatés deviennent non-significatifs lorsque la récence du déménagement est prise en compte, suggérant qu’après douze mois de résidence au même endroit, les difficultés d’adaptation connaissent une diminution appréciable. Par ailleurs, la variable qui est davantage reliée avec les problèmes internalisés et externalisés chez le jeune, de même qu’avec un moins grand nombre de comportements prosociaux, est le stress ressenti par le parent. Considérant que le déménagement implique souvent pour le parent civil de reconstruire complètement différentes sphères de vie (se trouver un emploi, trouver des services médicaux ou de garde, recréer des réseaux de soutien et des contacts sociaux), les services déjà en place pour aider les familles militaires ont tout intérêt à être maintenus puisqu’ils correspondent aux divers besoins des individus. Par ailleurs, il serait intéressant que des recherches ultérieures définissent plus spécifiquement ce qui est source de stress pour le parent, et ce, afin de mieux l’outiller pour y faire face.
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L'expérience des parents dont l'enfant a reçu un diagnostic d'Ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay

Scullion, Laurie 08 July 2015 (has links) (PDF)
La présente étude vise à décrire l’expérience des parents dont l’enfant reçoit un diagnostic d’ARSCS. Les réactions des parents face à l’annonce du diagnostic, les facteurs qui influencent leurs réactions de même que leurs besoins liés à l’annonce du diagnostic et au contexte des soins quotidiens ont été étudiés pour décrire l’expérience de ces parents. Pour ce faire, une recherche qualitative de type phénoménologique descriptif a été réalisée. L’échantillon se compose de huit parents (6 mères et 2 couples formés d’un père et une mère) qui ont été recrutés en collaboration avec la Clinique des maladies neuromusculaires du Centre de santé et de services sociaux de Jonquière. Une entrevue individuelle semi-dirigée a été effectuée avec chacun des participants au cours de laquelle des données qualitatives ont été recueillies. Les résultats permettent de relever des réactions qui sont similaires d’un parent à l’autre, telles qu’un état de choc, de la colère et de la tristesse. D’après les résultats obtenus, ces réactions pourraient être influencées par différents facteurs, soit la façon dont les parents perçoivent la maladie et son aspect dégénératif, les doutes qu’ils avaient avant d’apprendre que leur enfant était atteint d’ARSCS, la durée de la période d’errance diagnostique ainsi que les connaissances qu’ils avaient de l’ARSCS avant d’apprendre que leur enfant en était atteint. Les principaux besoins éprouvés par les parents depuis qu’ils ont appris que leur enfant était atteint d’une maladie neuromusculaire et dégénérative se sont avérés être de l’ordre de deux catégories, soit les besoins de soutien et les besoins relatifs à l’information reçue et souhaitée.
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L'expérience des parents dont l'enfant a reçu un diagnostic de polyneuropathie sensitivomotrice avec ou sans agénésie du corps calleux

Tremblay, Isabelle 10 1900 (has links) (PDF)
Recevoir un diagnostic de maladie chronique, grave ou encore d’un handicap chez un enfant, est un évènement extrêmement douloureux pour les parents (Aubert-Godard, Scelles, Gargiulo, Avant, & Gortais, 2008; Deschaintre, Fortier, Morais, & Vanasse, 2003; Pelchat & Berthiaume, 1996; Valleur, 2004). Cette expérience, décrite par ces derniers comme étant traumatisante, enclenche chez eux un processus d’adaptation similaire au deuil (Romano, 2010) en plus de provoquer plusieurs impacts dans leurs différentes sphères de vie (Lamarche, 1985; Lachance, Richer, Côté et Tremblay, 2010). Ainsi, plusieurs études ont porté sur ce sujet (Pelchat, Lefebvre, & Levert, 2007) en tentant, entre autres, de mieux définir les facteurs pouvant influencer cet évènement dans le but d’offrir le meilleur soutien possible aux parents et à la famille. Cependant, aucune étude ne s’est penchée sur l’expérience des parents recevant un diagnostic chez leur enfant de polyneuropathie avec ou sans agénésie du corps calleux (NSM) aussi appelé syndrome d’Andermann. Maladie orpheline de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les études sur ce sujet ont jusqu’à maintenant principalement consisté en recherches expérimentales. Aucune recherche n’avait encore porté sur l’exploration des mesures d’intervention et de soutien à offrir aux parents vivant une telle situation. Le but de cette recherche est donc de mieux définir l’expérience des parents biologiques face à l’annonce d’un tel diagnostic, notamment leurs réactions, leurs besoins et les impacts sur les différentes sphères de leur vie afin de les aider au plan psychologique et informatif tout en permettant, également, la mise en place d’un soutien parental adéquat et adapté. Pour ce faire, des entrevues semi-structurées ont été effectuées auprès de huit parents d’enfant ayant reçu un diagnostic de NSM. Ces entrevues ont par la suite été analysées à l’aide du logiciel NVIVO 10. De plus, des questionnaires ont été utilisés afin de connaître l’état psychologique du parent au moment de l’entrevue. Cette étude nous a permis de saisir l’ampleur du drame vécu par les parents lors de l’annonce d’un diagnostic de NSM et, également, de mieux comprendre le processus du déroulement de cette annonce qui s’effectue habituellement en deux étapes distinctes (l’annonce d’un doute de la présence de la NSM et celle de la confirmation). En spécifiant davantage l’expérience de ces derniers, nous pensons qu’un scénario optimal peut être imaginé dans la mesure où l’ensemble de leurs besoins est considéré, et ce aussi bien lors de l’annonce du doute de la présence du diagnostic que lors de la confirmation de celui-ci. Aussi, nous avons observé, que face à l’annonce d’un diagnostic de NSM, c’est particulièrement l’accompagnement par des professionnels empathiques ainsi qu’une bonne communication d’informations liées à la prise en charge et à l’adaptation à la maladie qui sont les éléments à privilégier et ce, tout au cours de la vie de l’individu atteint. En effet, la nature dégénérative de ce syndrome amène une complexité et nécessite un soutien constant à travers le temps. Bien que la souffrance de ces parents puisse, à un certain moment, diminuer, elle ne semble jamais réellement disparaître. Au contraire, elle semble se revivifier à chaque nouvelle perte d’autonomie de l’enfant Ainsi, en l’absence de traitement curatif pour ce syndrome, c’est dans la façon bienveillante d’aborder les soins et le soutien offert sous toutes ses formes (psychologiques, rééducation, etc.) au parent et tout au long de la vie de l’enfant, que semblent ici être les seuls moyens de soulager la souffrance des parents et de les aider à s’adapter à cette dure réalité.
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Impact d'un programme d'entraînement périodisé sur la santé physique et psychologique des personnes atteintes de maladies mentales

Thériault, Linda January 2014 (has links) (PDF)
II existe actuellement très peu d'études qui se sont intéressées aux effets de la pratique de l'activité physique sur l'amélioration de la condition physique et sur la réduction des symptômes chez des personnes aux prises avec un problème de santé mentale. L'objectif de ce projet de recherche est donc d'évaluer l'impact d'un programme d'entraînement sur la condition physique ainsi que sur la régulation des symptômes chez des personnes atteintes de maladies mentales. Méthodologie : 17 patients (schizophrénie = 8 ; troubles de l'humeur = 9) ont participé à cette étude. La collecte de données s'est effectuée sur une période de 8 semaines au cours desquelles 2 entraînements de 75 minutes chacun étaient réalisés. Les séances se divisaient en 3 parties comprenant l'entraînement des qualités musculaires, de l'endurance cardiovasculaire et de la capacité fonctionnelle. Les participants ont été évalués sur trois temps de mesure, à savoir, au début, à la 4e semaine et à la 8e semaine. Des mesures physiologiques comprenant un bilan sanguin lipide, le cortisol et la créatine kinase (CK) ont été réalisées. De plus, des questionnaires mesurant l'anxiété, la qualité du sommeil et l'image corporelle ont été administrés au temps 1 et 3. Résultats: Indépendamment de la maladie, tous les participants ont débuté l'étude avec un niveau de capacité physique nettement inférieur à la valeur attendue. Après 8 semaines d'entraînement, toutes les qualités physiques se sont significativement améliorées (p < 0.05). De plus, les niveaux de cortisol de CK et le bilan lipidique se sont aussi significativement améliorés. Finalement, les réponses aux questionnaires démontrent un impact psychologique tout aussi important que celui noté sur le plan physique. Conclusion : Un programme d'entraînement de 8 semaines permet d'améliorer la capacité physique des patients tout en réduisant leurs symptômes psychologiques. L'image corporelle et la qualité du sommeil se sont également améliorées.
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L'efficacité de processus thérapeutiques brefs et ses liens avec le soutien aux besoins du client de la part du thérapeute et l'alliance thérapeutique

Larouche, Hélène 01 1900 (has links) (PDF)
De nos jours, les problèmes de santé mentale occupent une place importante et sont en croissance. Les travailleurs et leurs familles sont particulièrement touchés en périodes économiquement difficiles. En contrepartie, la population québécoise consulte davantage pour des problématiques psychologiques. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les thérapies brèves se sont développées et les problèmes liés à l’alcool et à la toxicomanie ont motivé la création des premiers programmes d’aide aux employés (PAE) pour ensuite étendre l’offre de services à d’autres problématiques. Parallèlement, le corpus d’études sur l’efficacité thérapeutique s’est développé, ce qui a permis d’identifier des facteurs qui y sont associés. Toutefois, peu d’études ont évalué l’efficacité des PAE et aucune étude recensée n’a évalué l’efficacité des PAE auprès de la population québécoise. Considérant l’importance reconnue des variables relationnelles en lien avec l’efficacité thérapeutique, la présente étude s’est intéressée à certaines de ces variables associées à l’efficacité de suivis thérapeutiques brefs offerts dans le cadre des PAE, du service d’aide aux étudiants et de la Clinique Universitaire de Psychologie de l’UQAC (SAE et CUP). Ainsi, l’objectif premier de cette étude est de vérifier l’efficacité de processus psychothérapeutiques très brefs offerts dans le cadre de PAE et autres services à la population québécoise. Le deuxième objectif cible l’examen des relations entre l’efficacité thérapeutique et des variables relationnelles, notamment le comportement interpersonnel du thérapeute (le soutien aux besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation du client), et l’alliance thérapeutique. L’échantillon à l’étude compte 22 personnes ayant suivi un processus thérapeutique bref. L’efficacité thérapeutique a été évaluée à partir des changements dans l’état psychologique des participants (pré-post suivi thérapeutique) au moyen de la Mesure d’Impact. Les deux autres variables à l’étude ont été mesurées à l’aide des instruments psychométriques suivants : l’ECI pour les comportements interpersonnels de soutien du thérapeute, la CALPAS pour l’alliance thérapeutique. Les résultats ont confirmé l’efficacité des processus thérapeutiques étudiés et offerts dans le cadre de PAE et autres services concernés. De plus, les résultats ont aussi démontré la présence d’une forte relation entre le soutien aux besoins du client par le thérapeute et l’alliance thérapeutique. Cependant, les résultats n’ont pas laissé voir de liens statistiquement significatifs entre l’efficacité thérapeutique et les comportements interpersonnels de soutien du thérapeute ainsi qu’entre l’efficacité thérapeutique et l’alliance thérapeutique. Toutefois, cette dernière s’est montrée reliée significativement à l’état psychologique des participants au début et à la fin de la thérapie, contrairement au soutien aux besoins (autonomie, compétence et affiliation). La discussion des résultats a proposé l’hypothèse que l’alliance thérapeutique pourrait être davantage influencée par l’état psychologique des patients qu’elle n’influence les résultats de la thérapie. Les liens importants entre les comportements interpersonnels de soutien de la part du thérapeute et l’alliance thérapeutique permettent de penser que le soutien aux besoins du client pourrait contribuer à mettre en place et à maintenir l’alliance thérapeutique. La taille de l’échantillon et l’absence de groupe contrôle ne permettent pas la généralisation des résultats et suggèrent la prudence dans les interprétations. Toutefois, les résultats de cette étude viennent appuyer d’autres résultats ayant démontré que les processus brefs tels qu’offerts dans les PAE et autres services sont efficaces. Les résultats de l’étude amènent aussi à penser qu’il serait souhaitable au plan clinique que les clients des PAE puissent obtenir des séances supplémentaires lorsque leur état psychologique le requiert. Les résultats suggèrent que les recherches futures devraient prendre en considération d’autres variables que celles étudiées pour mieux rendre compte des liens entre les variables à l’étude. Des modèles plus complexes seraient nécessaires et, par le fait même, des échantillons de plus grande taille. Il a aussi été proposé de conduire des recherches pour développer un instrument de mesure du soutien aux besoins du client mieux adapté au contexte de la thérapie et d’établir des normes québécoises pour la Mesure d’Impact.
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Exploration des besoins et de l'expérience des adultes victimes d'agression sexuelle dans les centres désignés

Gilbert, Audrey 12 1900 (has links) (PDF)
Dans la foulée des moyens pris par le Gouvernement du Québec pour améliorer les services destinés aux victimes d’agression sexuelle, les centres désignés ont été implantés dans la province afin d’offrir une réponse adaptée à leurs besoins. La présente étude, s’inscrivant dans le cadre d’une recherche plus vaste visant à évaluer l’implantation des centres désignés, a pour objectif d’explorer la perspective des victimes quant à l’expérience des soins reçus dans les centres désignés et quant aux aspects aidants et nuisibles à leur rétablissement. Un devis descriptif a été employé, soit l’étude de cas multiples de type qualitative. Un échantillon de six victimes d’agression sexuelle volontaires, d’âge adulte et ayant reçu des services médicaux ou psychosociaux en lien avec une agression sexuelle depuis l’implantation des centres désignés en 2002 a été constitué. L’analyse de contenu inductive a été utilisée afin de dégager les thèmes émergents des entrevues téléphoniques réalisées avec les participantes. Les résultats ont permis de constater que la satisfaction par rapport aux services reçus dans les centres désignés est variable, mais que certains éléments spécifiques contribuent à diminuer leur appréciation générale. Les victimes ont abordé des obstacles au cours de leur trajectoire et certaines ont vécu différentes formes de revictimisation pouvant se manifester par des difficultés d’accès aux services appropriés ou par des attitudes négatives telles que blâmer la victime pour l’agression subie. La présente recherche apporte également à la compréhension des trajectoires dans les services. Il est constaté que les participantes dont l’agression sexuelle remontait à plus de six mois ont rencontré des difficultés d’accès aux services. Un autre constat important est la méconnaissance des ressources évoquée par les participantes. Malgré la volonté du Gouvernement du Québec d’offrir des services qui correspondent aux besoins de toutes les victimes d’agression sexuelle de la province, la présente recherche suggère qu’il est nécessaire de poursuivre les efforts en ce sens. À la lumière des résultats et des connaissances sur le sujet, il a été possible de dégager différentes pistes de solution pour y parvenir, notamment en favorisant la concertation entre les partenaires pour établir des trajectoires adaptées aux besoins, en clarifiant les rôles de chacun, en outillant les intervenants amenés à travailler auprès de cette clientèle ainsi qu’en informant davantage la population des services offerts par les centres désignés.

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