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A very public presence : the British Army Garrison in the Town of Quebec, 1759,1838Ostola, Lawrence 12 April 2018 (has links)
De 1759 à 1838 (et jusqu'en 1871), un nombre important de soldats britanniques, membres de la garnison de Québec, habitent dans la ville de Québec. Ces soldats issus de circonstances sociales et de rangs différents dans la hiérarchie militaire sont des représentants d'une vaste réalité impériale dont la ville de Québec constitue un élément important. Ces soldats ont une présence publique importante dans la ville qui se manifeste sous diverses formes. Bien que, traditionnellement, l'historiographie se soit surtout penchée sur le rôle militaire de l'Armée britannique au Québec/Bas-Canada, comme, par exemple, les campagnes militaires menées contre la ville en 1759 ou en 1775-1776, il y a d'autres aspects marquants de cette présence de la garnison et de l'interaction civile-militaire à Québec qui n'ont pas fait l'objet d'un examen détaillé et qui sont importants afin de mieux comprendre cette époque de l'histoire urbaine et de la société de Québec. La présente thèse examine les principaux points d'intersection entre les soldats et les civils dans la ville de Québec pendant la période s'échelonnant de 1759 à 1838. Par une évaluation de plusieurs aspects majeurs de l'interaction formelle et informelle entre les militaires et les civils, la thèse démontre que, durant cette période, la garnison de l'armée britannique à Québec était une présence très publique, visible et dynamique dans la ville et que, contrairement à ce que l'on aurait pu présumer, il existait un degré important d'interactions entre les populations civiles et militaires qui se manifestaient sous diverses formes. La thèse fera aussi valoir que, en dehors de leurs fonctions militaires habituelles, les soldats de la garnison de Québec jouaient plusieurs rôles allant de « porte-étendards culturels » et de participants au maintien de l'ordre à des instigateurs de troubles urbains. Chacun de ces rôles a eu un impact sur la ville et ses habitants et a servi à intégrer les soldats de la garnison au sein de la communauté urbaine en général. / From 1759 to 1838 (and ultimately until 1871), the town of Québec was home to significant numbers of British soldiers who made up the Québec garrison. These soldiers, who were the product of different social circumstances and places in the military hierarchy, were the representatives of a larger imperial reality of which the town of Québec was an important component and had a significant public presence in the town which took a variety of forms. While there has been a traditional historiographical emphasis on the military role of the British army in Quebec/Lower Canada, and for example, the military campaigns waged against the town, there were other significant aspects of this garrison presence and of civilian-military interaction in Québec which have not been the subject of a detailed examination, and which are important in order to better understand Quebec's early urban history and society. The present thesis examines the major points of intersection between soldiers and civilians in the town of Québec in the period extending from 1759-1838. Through an evaluation of a number of major themes, the thesis demonstrates that during this period, the British army garrison in Québec was a very public, visible and dynamic presence in the town, and that contrary to what might be assumed, there was a significant degree of interaction between the civilian and military populations which took a variety of forms. The thesis will also argue that outside of their normal military functions, soldiers in garrison in Québec played a number of roles ranging from that of serving as 'cultural standard bearers' and as participants in the maintenance of urban order to catalysts for urban disorder. Each of these roles had an impact on the town and its inhabitants and made the soldiers of the garrison an integral part of the larger urban community.
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Que faire des fortifications? : les débats à Québec durant les années 1870Jean, François 19 April 2018 (has links)
L’Arrondissement historique du Vieux-Québec présente un des rares et des plus précoces exemples de conservation historique d’un patrimoine urbain en Amérique du Nord. Seule ville à avoir conservé ses fortifications, Québec figure à ce titre sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. La question de la conservation ou du démantèlement des remparts opposa toutefois, au cours des années 1870-80, deux groupes d’opinions distincts ; celui des progressistes, largement dominant, qui percevait la disparition des fortifications comme essentiel à l’évolution « normale » de la ville ; et celui des romantiques qui cherchait tant bien que mal à faire valoir que la disparition de ces repères historiques causerait la perte d’un riche et irremplaçable patrimoine. Ce fut finalement l’intervention du gouverneur général du Canada, Lord Dufferin, qui, par l’entremise d’un compromis entre modernité et conservation, mit un frein aux entreprises de démantèlement déjà entamées et assura la pérennité des fortifications. Connu sous le nom de Dufferin improvements, le plan urbanistique alors imaginé servit également d’échappatoire au Conseil de ville, soulageant ce dernier d’une partie des coûts associés à de tels travaux et lui permettant d’éviter l’épineuse question des titres de propriété. Ce mémoire cherche à mettre en lumière les tenants et aboutissants de cette confrontation idéologique à travers le rappel des évènements et l’analyse détaillée des arguments véhiculés au cours de cette importante page d’histoire de la ville de Québec.
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Histoire et archéologie du fort Jacques-Cartier : 1759-1760Santerre, Simon 13 April 2018 (has links)
Construit après la prise de la ville de Québec le 18 septembre 1759, le fort Jacques-Cartier fut l'un des lieux de replis des troupes françaises. Il fut construit pour loger une partie des troupes de la garnison de la frontière de Québec et pour servir de base aux préparatifs d'une contre-attaque sur la ville. Le fort fut occupé au cours de l'hiver 1759-1760 et au printemps suivant il servit de centre de ravitaillement et de distribution pour les troupes en route pour le siège sur Québec. À la suite de l'échec de ce siège, les forces françaises se dirigèrent du côté de la ville de Montréal, cible principale des armées britanniques. Le fort Jacques-Cartier devint alors un avant-poste puisque le principal corps des troupes était stationné à Deschambault. Les différents rôles qu'à joué le fort Jacques-Cartier se reflètent relativement bien dans la façon dont il fut construit. Sa construction témoigne de la situation précaire de la colonie à l'heure de la conquête. Le manque de ressources et de temps se combine à la stratégie défensive adoptée pour l'ensemble de la colonie, dont les frontières se rétrécissaient sérieusement depuis 1758. À l'été 1760, les fortifications de campagnes de l'île aux Noix, du fort Lévis et de Jacques-Cartier deviennent les postes de défense des frontières des trois principales voies d'accès vers Montréal. Ces forts, bien que construits à la hâte avec les moyens du bord, reflètent tout de même les considérations théoriques concernant la fortification de campagne véhiculées à l'époque. Les vestiges archéologiques du fort Jacques-Cartier combinés à la documentation historique nous permettent de mieux comprendre ce fort et de le comparer avec ses contemporains afin de mieux cerner le contexte qui les vu naître.
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De la «parole habitante» au territoire : le cas du quartier Saint-Sauveur à Québec au XXe siècleCarrier, Frédérick 19 April 2018 (has links)
"Dans les années 1990, dans le cadre du projet Vivre sa ville : Québec XXe au siècle, des récits de vie ont été collectés afin de documenter cette période du point de vue des citoyens. En se basant sur ces témoignages, ce mémoire se penche sur le quartier Saint-Sauveur en particulier. Entre représentations et pratiques, la dimension spatiale inhérente à la vie dans un quartier, lieu familier et ancré dans le quotidien, se trouve ici à l’étude. Ces différents trajets, hauts lieux et frontières, deviennent, en plaçant les mots des informateurs à l’avant-plan, les indices d’un lien territorial tissé au fil des ans. En somme, il s’agit d’examiner comment cette « parole habitante », voix de la mémoire d’un espace urbain, révèle un territoire approprié, subjectivé et « vécu »."
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L'idéologie de l'Action Catholique, 1917-1939Jones, Richard 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Histoire, développement et forme du quartier Limoilou de Québec : morphogénèse et morphologie d'un tissu résidentiel (1906-1950)Vachon, Geneviève 05 May 2022 (has links)
La présente recherche porte sur la lecture et l’analyse de la forme du tissu résidentiel d’un secteur du territoire de Limoilou, à travers l’histoire de son développement, soit de 1906 à 1950. La maison-triplex se prête comme unité d’observation et d’identification des caractères morphologiques invariants des formes urbaines typiques, à leur classement typologique et à la formulation des règles de leur agglomération dans le maillage urbain et ce, dans une perspective historique. Dans un premier temps, la recherche retrace l’influence des tracés anciens et d’autres forces externes, notamment celle de la spéculation immobilière, et identifie le degré de permanence du fonds parcellaire dans l’évolution du paysage urbain actuel. La morphogénèse du secteur à l’étude fait donc la lecture diachronique du processus de formation des éléments du maillage urbain (les voies, les îlots et les parcelles), et sur lesquels se fonde l’environnement construit, en particulier la maison-triplex. Dans un deuxième temps, la méthode typo-morphologique permet de formuler les règles syntaxiques qui caractérisent les relations entre diverses composantes du tissu résidentiel (depuis le système viaire et parcellaire jusqu’à l’unité bâtie) comme le produit d’un savoir organisé et cohérent. La maison-triplex, en tant qu’unité d’observation dans l’analyse des caractères formels du maillage, est le résultat d’un processus architectural et urbain qui affecte les propriétés fondamentales d’un type consacré. La recherche, finalement, fait état de la double influence des règles syntaxiques et des politiques de spéculation du tournant du siècle dans l’établissement d’un type construit, la maison-triplex, non pas seulement comme un idéal de l’héritage culturel mais aussi comme un modèle d’habitat planifié contemporain.
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Une archéologie du paysage urbain : la Terrasse Dufferin à Québec, du XVIIe au XXe sièclesMoss, William 11 April 2018 (has links)
Des recherches archéologiques menées à la terrasse Dufferin de Québec en 1982 ont mis au jour des vestiges de plusieurs ouvrages défensifs et de nombreux aménagements paysages qui se sont succédés sur le site depuis le XVIIe siècle. Les données stratigraphiques, architecturales, historiques et iconographiques ainsi que les renseignements fournis par l'analyse des artefacts et les macro-restes organiques nous permettent de reconstituer quatre phases distinctes dans l'évolution du site sur une période de trois siècles. Les témoins de la culture matérielle illustrant chacune des phases sont examinés en rapport avec les comportements relatifs à utilisation du site afin de différencier entre la fonction et l'usage de cet espace urbain. Les résultats de la micro-analyse des données archéologiques sont situés dans le contexte urbain de chaque époque pour mieux relier les événements marquant la création du paysage urbain au processus global d'urbanisation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Prostituées de rue et maisons de débauche à Québec : la répression de la prostitution par le système de justice étatique, 1880-1905Allen, Patrick 12 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur le fonctionnement du système de justice par rapport à la prostitution dans la rue et dans les maisons de débauche à Québec entre 1880 et 1905. À partir des textes de lois, des archives judiciaires, des registres de prison et d'autres sources complémentaires, notamment des journaux de l'époque, l'étude analyse le cadre normatif, les mécanismes du système et certaines caractéristiques démographiques et comportementales des groupes ciblés par la répression. La justice criminelle de l'époque était caractérisée par l'application d'une justice sommaire visant surtout les prostituées de rue mais aussi les maisons de débauche. Sous plusieurs aspects liés à la fréquence, à l'intensité et à la fermeté de la répression, la prostitution de rue et les maisons de débauche étaient traitées différemment par la justice. Toutefois, la perception d'un système judiciaire uniquement répressif à l'endroit des femmes marginales est relativisée par le phénomène d'instrumentalisation de la justice de l'État par certaines prostituées et tenancières.
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La transformation de la place d'Armes de la ville de Québec entre 1799 et 1804Lessard, Martin 25 April 2018 (has links)
À un moment où les autorités coloniales du Bas-Canada appliquent des mesures visant à affermir leur pouvoir sur les Canadiens, on observe sur la place d'Armes de la ville de Québec, entre 1799 et 1804, l'apparition de deux nouveaux édifices institutionnels construits dans le style palladien, forme d'origine britannique alors pratiquement inexistante dans la ville. Parmi les chercheurs en histoire de l'architecture s'étant prononcés sur le sujet, deux hypothèses ressortent : pour les uns, la transformation de la place d'Armes au tournant du XIXe siècle serait l'aboutissement d'un seul et unique projet mené de concert; pour les autres, le résultat d'une lutte entre les promoteurs de chacun des édifices. Les conclusions de ce mémoire visent à expliquer dans quelle mesure ces deux hypothèses ne sont pas aussi inconciliables qu'elles ne le paraissent. À l'intérieur d'une problématique qui s'interroge sur le caractère symbolique de l'architecture en tant que représentation du pouvoir, la démonstration mène à comprendre pourquoi la place d'Armes fut transformée, et pourquoi elle le fut de cette manière singulière. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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The Irish in mid-nineteenth-century Canada and the case of Quebec : immigration and settlement in a Catholic cityGrace, Robert J. 24 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur l'immigration et l'établissement des Irlandais dans la ville de Québec au milieu du XIXe siècle. Les principales sources consultées sont les rapports annuels de 1831 à 1854 de l'agent en chef de l'émigration à Québec (British Parliamentary Papers) et les recensements nominatifs de 1842, 1852 et 1861. Des rapports annuels on obtient le profil des immigrants irlandais à leur arrivée à Québec (ports d'origine, statut social, caractéristiques démographiques). Ce profil change selon les périodes d'immigration. Ainsi, au début du XIXe siècle, les immigrants proviennent du nord de 1 ' Irlande et sont pour la plupart des fermiers protestants. Par contre, à partir des années 1830, la grande majorité est issue du sud-ouest de l'île, de religion catholique et de la classe des journaliers agricoles. Au sujet des recensements, nous avons pris soin de distinguer le lieu de naissance de l'origine ethnique du fait que les conclusions de certains historiens qui confondent ces deux données conduisent parfois à des interprétations inexactes notamment en ce qui a trait à la religion, l'établissement et le statut social. L'analyse des données a permis de constater que le profil des Irlandais vivant à Québec au milieu du XIXe siècle diffère à bien des égards de celui observé dans d'autres villes canadiennes comme Toronto et Hamilton. Ainsi, la ville de Québec retient une plus grande proportion d'immigrants de la Famine (à forte majorité catholique) que les villes ontariennes. Alors que le groupe des Irlandais catholiques de la ville s'accroît celui des Irlandais protestants diminue. On note aussi une majorité féminine dans la population irlandaise catholique surtout parmi les jeunes adultes. En outre, à la différence des Irlandais catholiques qui s'établissent dans d'autres villes canadiennes à majorité protestante, les Irlandais catholiques de Québec ne furent pas fatalement confinés à des postes de subalternes. De plus, il appert que le fait de s'établir à Québec a permis aux Irlandais catholiques un développement social et politique parsemé de moins d'embûches que leurs congénères vivant dans des villes à majorité protestante. Enfin, contrairement à ce qu'on pourrait croire, la différence de langue ne représente pas un obstacle car les solidarités religieuses priment dans la société d'alors. / The dissertation examines Irish immigration and settlement in Quebec City in the mid-nineteenth century. The main sources consulted are the annual reports from 1831 to 1854 of the chief emigration agent at Quebec (British Parliamentar y Papers) .and the manuscript censuses of 1842, 1852 and 1861. From the annual reports we obtain a profile of Irish immigrants upon their arrival at the port of Quebec (ports of origin, social status, demographic characteristics). Thus, at the beginning of the nineteenth century, the immigrants came mostly from the north of Ireland and were for the most part Protestant, farmers. However, from the mid-1830s onwards, the vast majority were Roman Catholic labourers from the south and west of the island. For the censuses, care has been taken to distinguish between birthplace and ethnic origin because the conclusions of some historians who confuse the two variables lead to erroneous interpretations concerning the religion, settlement patterns and social status of the Irish in Canada. Analysis of these data shows that the profile of the Irish living in Quebec City in the mid-nineteenth century differed considerably from that observed in other Canadian cities such as Toronto and Hamilton. For example, the city of Quebec retained a greater proportion of immigrants of the Famine (largely Catholic) than did Ontario's cities. Furthermore, while the Irish Catholic population of the city increased that of the Irish Protestants decreased over the period (1842-1861). Also, a clear female majority is observed in the Irish Catholic population of the city especially among young adults. Contrary to Irish Catholics who settled in Canadian cities with Protestant majorities, those of Quebec City were not confined to subordinate positions in the workplace. In fact, social and political development in the Irish Catholic community of Quebec City was less problematic than that of their compatriots living in cities with a majority Protestant population. Finally, the language difference was not a major problem because religious solidarities took precedence over linguistic considerations in the nineteenth century. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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