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La littérature des Appalaches : polyphonie des constructions identitaires chez Mary Lee Settle, Lee Smith et Denise Giardina / The literature of Appalachia : polyphony of Identity Constructions in the Works of Mary Lee Settle, Lee Smith and Denise GiardinaTual, Cécile 07 December 2012 (has links)
Cette recherche propose de rendre compte de l'invention des Appalaches en tant que région « étrange et particulière ». Les écrivains « couleur locale » du dix-neuvième siècle ont contribué à ancrer dans la conscience nationale l'image oxymorique de l'Appalachien à la fois bon sauvage, mais surtout hillbilly dégénéré. A partir de l'entre-deux-guerres, puis à la fin des années 60 lors de la « Renaissance Appalachienne », des écrivains autochtones, parmi lesquels Mary Lee Settle, Lee Smith, Denise Giardina, se sont dressés pour réfuter cette identité prescrite. Ces trois voix singulières sont celles de femmes rebelles liées par un même combat : dans une démarche de type postcolonial, elles ont revisité l'histoire régionale afin de faire voler en éclats un siècle de représentations essentialistes et de dénoncer la destruction environnementale infligée aux montagnes appalachiennes par l'industrie houillère / The aim of this research is to look into the invention of Appalachia as a « strange and peculiar » region. Nineteenth-century « local color » writers contributed to etching the oxymoronic image of the Appalachian as – the good savage, but mostly as the degenerate hillbilly – in the national consciousness. Starting in the interwar period, then in the late 1960s during the « Appalachian Renaissance », native writers rose up to reject this prescribed identity, among whom Mary Lee Settle, Lee Smith and Denise Giardina. These three singular voices belong to rebel women united in a common fight: using a postcolonial approach, they have revisited the regional history to shatter century-old essentialist representations and to denounce the MTR devastation caused by the coalmining industry in the Appalachian Mountains
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Les gangs maori de Wellington : « Some people said that tribes stopped existing in the 1970s » / The maori gangs of Wellington : « Some people said that tribes stopped existing in the 1970s »Albisson, Grégory 07 December 2012 (has links)
L’exode rural des Maori suivant la seconde guerre mondiale a bouleversé le paysage socioculturel néo-zélandais. Cette thèse explore une de ses conséquences directes : l’émergence de gangs maori comme tentative de re-territorialisation de l’espace environnant dans une logique de différentiation par rapport à l’ordre établi. La rupture avec la ville européenne et les traditions ancestrales maori s’imposait. Le gang dit « maori » ne pouvait, et ne peut plus, dès lors être pensé dans le prolongement du tribalisme et du bellicisme maori pré-colonial, analyse figeant le Maori dans des considérations essentialistes. Cette thèse présente le gang maori comme un produit historique contingent et vise, sans cautionner l’approche essentialiste, à déterminer les effets de cette posture analytique sur les pratiques quotidiennes du membre de gang, ainsi que ses rapports au public.Les gangs, qui souhaitaient inventer un espace qui leur était propre, finirent par admettre leur héritage maori, si bien que les membres allaient non seulement réécrire l’histoire de leur organisation en lui trouvant d’autres origines, mais aussi celle du passé maori pré-colonial en y introduisant des éléments propres au gang de rue contemporain / The Maori urban drift after the Second World War has deeply altered New Zealand’s sociocultural landscape. This thesis explores one of its direct aftermath: the emergence of Maori gangs as an attempt to reterritorialise the surrounding space in a logic of differen-tiation from the established order. Therefore, breaking off with the European city and Maori ancestral traditions was required. In this respect, so called “Maori” gangs could and can no longer be thought as the extension of Maori tribalism and precolonial belli-cism. This type of analysis freezes the Maori into essentialist considerations. This thesis introduces the Maori gang in its historical contingent dimension and aims – without sup-porting the essentialist approach – at pinpointing its very effects on gang members’ daily practices and also on their relationship with wider society.The same gangs that wanted to create their own space ended up acknowledging their Maori heritage. As a result, the members were not only to rewrite the history of their or-ganisation, as they found out other origins, but also precontact Maori history as they in-troduced elements that are typical of contemporary street gangs
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