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L’Esthétique chez Wittgenstein / Wittgenstein on aesthetics

Goyet, Bertrand 27 November 2009 (has links)
Cette thèse étudie le thème esthétique dans l’œuvre de Wittgenstein. Dans le Tractatus logico-philosophicus, esthétique et éthique sont une et ineffables. C’est le lien du microcosme au macrocosme qui explique leur unité dynamique. L’esthétique dans le Tractatus se rapproche du sentiment esthétique. Dans les Leçons sur l’Esthétique ce concept se rattache à l’approbation esthétique laquelle demeure inexprimable. Les Leçons apportent une positivité à l’esthétique à travers l’appréciation. Mais la parenté entre éthique et esthétique se retrouve dans le concept de raisons. En esthétique les raisons sont systématiques. La psychologie n’y intervient pas et réactions esthétiques procèdent d’un art incorporé ; le corps de l’artiste imprègne ses œuvres si bien que l’on peut parler d’un art incarné. L’esthétique est présente dans la pensée de Wittgenstein dans des métaphores empruntées aux arts ou dans des références s’y rapportant. L’art apparaît donc comme une source de la réflexion de Wittgenstein. L’étude de la compréhension artistique sert aussi à montrer plus qu’à dire la compréhension, concept qui constitue une sorte de point aveugle de la grammaire. Cette possibilité de monstration par les arts peut être la clef pour résoudre les paradoxes du Tractatus. En dernier lieu, le changement d’aspect se relie à l’essence de l’œuvre d’art et permet de trouver la grammaire qui exprime cette essence dans l’explication par les raisons. On peut ainsi penser que dans tout domaine de l’activité humaine où il y a changement d’aspect, l’esthétique est engagée. La pensée de Wittgenstein, qui cherche à trouver de nouveaux aspects pour nous guérir de la passion métaphysique, participe aussi de cette caractérisation esthétique. / The aim of this dissertation is to study aesthetics in Wittgenstein’s works. In the Tractatus logico-philosophicus, ethics and aesthetics are one and unsayable. The bound between microcomos and macrocosmos explains their dynamic unity. In the Tractatus aesthetics is all about the aesthetic feeling. In the Lectures on Aesthetics, this concept, called aesthetic approval, remains unutterable. Nevertheless, the Lectures bring some positivity to aesthetics through the concept of appreciation. But ethics and aesthetics remain linked through the notion of reasons. In aesthetics reasons are systematic. It’s not a psychological question. Aesthetic reactions relate to an incorporated art, through the mastering of technics; the body of the artist is expressed by his works so much that one may talk about incarnated art. Aesthetics in the thought of Wittgenstein appears also as metaphors taken from the arts or references to them. Thus, art is often a source for the reflection of Wittgenstein. The study of the comprehension of works of arts is a way to show rather than to tell the process of comprehension, a concept which is, for the grammar, a kind of blind spot. This possibility of showing rather than saying may be the key to solve the paradoxes of the Tractatus. Last but not least, the change of aspect relates to the essence of the work of art and allows to find the grammar which expresses it in the explanation by reasons. One may think then that in every domain of human activity where there is a change of aspect, aesthetics is concerned. The thought of Wittgenstein searches for new aspects to heal from metaphysical passion; in this way, it partakes also of this aesthetic characterization.
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De la survivance culturelle à la démocratie

Benghozi, Daniel January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Knowledge of self : identidy negociation and invisible man

Gunning, Roxane January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La critique du despotisme à l’époque de la Nahḍa arabe : de la spécificité à l'universalité / The Criticism of despotism in the age of al-Nahda : from specificity to universality

Okazaki, Hiroki 21 November 2016 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’examiner en détail le concept de despotisme présenté par « la deuxième génération de la Nahḍa » - des penseurs actifs de la fin des années 1870 au début du XXème siècle - ainsi que d’éclaircir l’importance historique de leur effort intellectuel. En outre, l’objectif secondaire est de démontrer que cette génération, tout en tenant compte de l’esprit de la liberté comme norme politique, a développé une connaissance plus universelle qu’auparavant vis-à-vis du mécanisme du despotisme et des moyens d’y résister. Les intellectuels arabes du XIXème siècle commencent à utiliser le mot al-istibdād dans le sens de « despotisme », en entendant que ce concept, différent de celui de « tyrannie » qui est traditionnellement l’objet de condamnations, est un système oppressif qui bloque le développement de la société et qui cause la ruine de la communauté. Notamment depuis la révolte de ‘Urābī, les penseurs utilisent le « despotisme » comme un mot-clé pour lutter contre les régimes autoritaires et élargissent leurs débats non seulement au domaine politique mais également au domaine social avec des combats tels que la libération des femmes ou encore l’éducation, sans oublier le domaine culturel avec l’écriture de romans et l’activité théâtrale. Dans ce contexte historique, le réformiste musulman Muhammad ‘Abduh (1849-1905) contribue au développement du concept de despotisme, notamment à travers l’idée du « despote juste », et à la connaissance du système oppressif. Tout en gardant une conception platonicienne qui attribue la prospérité de l’État à la qualité et aux vertus de son dirigeant, il approfondit tout de même l’analyse sur le système de propagation du pouvoir qui transmet l’oppression des élites alliées avec les puissances européennes aux classes populaires et pauvres, par l’intermédiaire des classes moyennes.Les contributions des autres intellectuels à la critique du despotisme se diversifient. Jamāl al-Dīn al-Afghānī (1838/9-97) et Khalīl Ghānim (1846-1903) insistent sur le rapport idéologique entre l’impérialisme et le despotisme oriental. Adīb Isḥāq (1856-1884), inspiré par les Lumières européennes telles que Montesquieu et Rousseau, explique que la liberté et le despotisme forment un couple de concepts interdépendants qui se réfléchissent comme en miroir, ce qui rend d’autant plus aisé la substitution du couple de concepts politiques traditionnels que sont la justice (‘adl) et l’injustice (ẓulm). Par ailleurs, alors que Shiblī Shumayyil (1850-1917), darwiniste arabe, critique le despotisme du point de vue de l’organicisme social, ‘Abdullāh Nadīm (1845-1895) met en question, à travers ses fictions, la domination des privilégiés économiquement, culturellement et linguistiquement, sur les populations défavorisées. Enfin, Qāsim Amīn (1863-1908) et ‘Abdul Raḥmān al-Kawākibī (1855-1902) essayent quant à eux de concilier la connaissance de leur propre tradition avec les sciences modernes : ils mettent en lumière le rôle du pouvoir despotique dans l’ordre hiérarchique entre hommes et femmes, et replacent le despotisme oriental dans le contexte de la monopolisation des capitaux par les puissances coloniales au sein du système économique mondial. En somme, les penseurs de cette génération multiplient les efforts pour approfondir leurs analyses du despotisme indigène, pour construire un esprit commun, pour reconnaître sans concessions les défauts de leur propres sociétés, pour rendre prioritaire l’éducation du peuple aux dépens des intérêts du dirigeant et des privilégiés, et pour émanciper à la fois l’État et la société. Ainsi, nous montrons que ces auteurs ne tombent pas dans le piège d’une théorie soulignant les spécificités des sociétés arabo-musulmanes et aboutissant à défendre l’inévitabilité du despotisme dans cette partie du monde, mais qu’ils poursuivent au contraire leur quête de la conciliation de leur propre tradition avec une inspiration universaliste. / The objective of this dissertation is to examine in detail the concept of despotism as presented by the second generation of Nahḍa – Arabic thinkers active from the late 1870s to the early twentieth century - as well as to clarify the historical importance of their intellectual efforts. In addition, the secondary objective is to demonstrate that this generation, while taking into account the notion of freedom as a political norm, also developed a far more universal understanding of the mechanisms of despotism (and the means to resist them) than had hitherto existed.Arab intellectuals of the 19th century began to use the word al-istibdād as an equivalent to "despotism", understanding this concept, in contradistinction to traditional notions of “tyranny”, as an oppressive system that impedes the development of society, and which brings about the eventual ruin of the community. Particularly following the ‘Urabi Revolt (1879-1882), Arabic thinkers began to use the term "despotism" as a slogan in their fight against authoritarian regimes, and extended its use not only from the political field to the social field, notably with regard to the struggle for the liberation of women and the education of the people, but also to the cultural field, including through the writing of novels and plays. In this historical context, the Islamic reformist Muhammad ‘Abduh (1849-1905) made a particularly noteworthy contribution to the development of the concept of despotism, especially through his idea of the "just despot", and his analysis of the systems of oppression. While retaining the Platonic principle that the prosperity of the State depends upon the qualities and virtues of its leader, he simultaneously analyzed the ways in which the power system reproduced itself, transmitting oppression from elites allied with the European powers, via the middle classes, down to the lower classes and the poor. Many other intellectuals also contributed to the development of the concept of despotism. Jamal al-Dīn al-Afghani (1838/9-1897) and Khalīl Ghānim (1846-1903) emphasized the ideological relationship between imperialism and Oriental despotism. Adib Isḥāq (1856-1884), inspired by European Enlightenment thinkers such as Montesquieu and Rousseau, explained that the despotic state does not repress the people in the name of “repression” but creates -by giving the illusion of freedom to the public- a triangular system of fear, jealousy, and mutual suspicion. Moreover, while Shibli Shumayyil (1850-1917), an Arab Darwinist, criticized despotism from the perspective of social evolution, Abdullaah Nadim (1845-1895) questioned, through his fiction, the economic, cultural, and linguistic hegemony of the privileged classes over the masses. Finally, Qāsim Amīn (1863-1908) and ‘Abdul al-Raḥmān Kawakibi (1855-1902) attempted to reconcile their own traditional knowledge with modern science. They highlighted the role of despotic power in hierarchical relationships between men and women, and reexamined Oriental despotism in the context of the monopolization of capital by the colonial powers within the global economic system. In sum, the thinkers of this generation made every possible effort to deepen their analysis of indigenous despotism, to recognize the faults of their own societies, to prioritize the education of the people over the interests of the leader and privileged, to emancipate both the state and society from the yoke of autocratic tradition, and to evolve a common sprit or vision. Thus, these authors did not fall into the trap of emphasizing the specificities of Arab-Muslim societies, and thus defending the inevitability of despotism, but rather persevered in their quest to reconcile their own traditions with universal visions.
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Slurs in speech and thought / Les péjoratifs dans le langage et la pensée

Thommen, Tristan 19 June 2018 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la structure, aux fonctions, et aux bases cognitives des termes d'offense (tels que le terme "boche"). Les termes d'offense, ainsi que leurs équivalents psychologiques, posent des problèmes intéressants et possiblement fondationnels à propos de la nature de la signification, de l'expressivité dans les langues naturelles, du rôle des émotions dans la catégorisation. Ce travail discute de ces questions - ainsi que de nombreuses autres - en s'intéressant à différentes théories existantes ou originalesdu phénomène. De nouvelles données linguistiques sont mises en avant qui remettent en cause des théories linguistiques telles que les visions vériconditionnelles ou présuppositionnelles du phénomène, et de nouvelles théories non-linguistiques du phénomène sont développées, invoquant les concepts de qualité seconde ou la notion d'essence. Les propriétés linguistiques particulières des termes d'offense, telles que la projection ou l'expressivité, apparaissent dans ce travail être des conséquences linguistiques d'un phénomène essentiellement psychologique : la possibilité d'une composante émotionnelle ou évaluative dans la structure même des concepts. / The present work investigates the structure, function and cognitive underpinnings of slurring terms (such as "boche"). Slurring terms, and the mental correlates that I posit they have, raise interesting and possibly foundational issues about the nature of meaning, about expressivity in natural language, about the role of emotions in categorization. I discuss these questions - among many others - by studying different existing or original accounts of the phenomenon. I present novel linguistic evidence against linguistic views such as truth-conditional or presuppositional accounts, and develop new psychological (i.e. non-linguistic) theories of the phenomenon based on a connection with responsedependent concepts, or with essentialist concepts. The interesting linguistic properties of slurs, such as projection and expressivity, appear to be the linguistic consequences of the essentially mental fact that concepts may be loaded with emotional or evaluative content.
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Demythologising the native : exploding the noble savage in the novels of Achebe, Ngugi, and Armah

Finn, Shaun January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l’expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein

Grondin, Vincent 09 1900 (has links)
Cotutelle avec l'Université Panthéon Sorbonne - Paris I / Bien que Wittgenstein ait toujours douté de l’intérêt philosophique de ce genre de constat historique, il est généralement admis que l’auteur des Recherches philosophiques est l’inventeur d’une critique dévastatrice du «mythe de l’intériorité », qui représente l’une des tentations les plus constantes de la philosophie moderne. À l’encontre des pensées de la réflexion qui assignent pour tâche à la philosophie de clarifier la signification des concepts obscurs de notre langage (vérité, signification, pensée, etc.) en portant une attention réflexive à nos états mentaux (Locke et James sont de bons exemples de ce paradigme), Wittgenstein a montré qu’une telle entreprise philosophique repose sur une profonde incompréhension du fonctionnement du langage ordinaire et de sa grammaire. Wittgenstein n’est pas le premier à se lancer dans une initiative du genre, mais les moyens utilisés pour s’en acquitter expliquent la place qu’il a occupée dans les débats que n’a cessé de susciter la question de l’intériorité tout au long du vingtième siècle : on ne peut croire à la valeur d’un recours à l’introspection en philosophie qu’en se méprenant profondément sur la nature et le fonctionnement du langage nous permettant d’exprimer notre vie mentale. Étant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l’expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du «mythe de l’intériorité» enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s’agira de montrer que l’on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l’intériorité qu’en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l’on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l’intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les i Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l’avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l’égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l’usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d’établir que le discours philosophique repose sur l’usage d’un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d’éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l’essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Wittgenstein is typically thought to have put forth a devastating critique of one of the most constant temptations of modern philosophy: the so-called "myth of interiority". Against philosophies of reflexion, which attempt to clarify the meaning of obscure philosophical concepts (e.g. truth, significance, thought, etc.) by reflecting upon our mental states (Locke and James come to mind as examples of this paradigm), Wittgenstein showed that such a philosophical project is premised on a profound misunderstanding of how ordinary language and its grammar function. Although Wittgenstein might not have been the first to propose this kind of criticism, his central role in the last century's debates over the problem of interiority is due to the distinctive means through which he carried out this criticism: believing in the value of introspection within philosophical inquiry requires a profound misunderstanding of the nature and operation of the language through which we express our mental life. Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittgenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the "myth of interiority" instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittgenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Husserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the resources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal i typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the the superiority of the "genealogical" method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology.
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Les gangs maori de Wellington : « Some people said that tribes stopped existing in the 1970s » / The maori gangs of Wellington : « Some people said that tribes stopped existing in the 1970s »

Albisson, Grégory 07 December 2012 (has links)
L’exode rural des Maori suivant la seconde guerre mondiale a bouleversé le paysage socioculturel néo-zélandais. Cette thèse explore une de ses conséquences directes : l’émergence de gangs maori comme tentative de re-territorialisation de l’espace environnant dans une logique de différentiation par rapport à l’ordre établi. La rupture avec la ville européenne et les traditions ancestrales maori s’imposait. Le gang dit « maori » ne pouvait, et ne peut plus, dès lors être pensé dans le prolongement du tribalisme et du bellicisme maori pré-colonial, analyse figeant le Maori dans des considérations essentialistes. Cette thèse présente le gang maori comme un produit historique contingent et vise, sans cautionner l’approche essentialiste, à déterminer les effets de cette posture analytique sur les pratiques quotidiennes du membre de gang, ainsi que ses rapports au public.Les gangs, qui souhaitaient inventer un espace qui leur était propre, finirent par admettre leur héritage maori, si bien que les membres allaient non seulement réécrire l’histoire de leur organisation en lui trouvant d’autres origines, mais aussi celle du passé maori pré-colonial en y introduisant des éléments propres au gang de rue contemporain / The Maori urban drift after the Second World War has deeply altered New Zealand’s sociocultural landscape. This thesis explores one of its direct aftermath: the emergence of Maori gangs as an attempt to reterritorialise the surrounding space in a logic of differen-tiation from the established order. Therefore, breaking off with the European city and Maori ancestral traditions was required. In this respect, so called “Maori” gangs could and can no longer be thought as the extension of Maori tribalism and precolonial belli-cism. This type of analysis freezes the Maori into essentialist considerations. This thesis introduces the Maori gang in its historical contingent dimension and aims – without sup-porting the essentialist approach – at pinpointing its very effects on gang members’ daily practices and also on their relationship with wider society.The same gangs that wanted to create their own space ended up acknowledging their Maori heritage. As a result, the members were not only to rewrite the history of their or-ganisation, as they found out other origins, but also precontact Maori history as they in-troduced elements that are typical of contemporary street gangs
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l’expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein

Grondin, Vincent 09 1900 (has links)
Bien que Wittgenstein ait toujours douté de l’intérêt philosophique de ce genre de constat historique, il est généralement admis que l’auteur des Recherches philosophiques est l’inventeur d’une critique dévastatrice du «mythe de l’intériorité », qui représente l’une des tentations les plus constantes de la philosophie moderne. À l’encontre des pensées de la réflexion qui assignent pour tâche à la philosophie de clarifier la signification des concepts obscurs de notre langage (vérité, signification, pensée, etc.) en portant une attention réflexive à nos états mentaux (Locke et James sont de bons exemples de ce paradigme), Wittgenstein a montré qu’une telle entreprise philosophique repose sur une profonde incompréhension du fonctionnement du langage ordinaire et de sa grammaire. Wittgenstein n’est pas le premier à se lancer dans une initiative du genre, mais les moyens utilisés pour s’en acquitter expliquent la place qu’il a occupée dans les débats que n’a cessé de susciter la question de l’intériorité tout au long du vingtième siècle : on ne peut croire à la valeur d’un recours à l’introspection en philosophie qu’en se méprenant profondément sur la nature et le fonctionnement du langage nous permettant d’exprimer notre vie mentale. Étant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l’expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du «mythe de l’intériorité» enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s’agira de montrer que l’on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l’intériorité qu’en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l’on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l’intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les i Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l’avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l’égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l’usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d’établir que le discours philosophique repose sur l’usage d’un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d’éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l’essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Wittgenstein is typically thought to have put forth a devastating critique of one of the most constant temptations of modern philosophy: the so-called "myth of interiority". Against philosophies of reflexion, which attempt to clarify the meaning of obscure philosophical concepts (e.g. truth, significance, thought, etc.) by reflecting upon our mental states (Locke and James come to mind as examples of this paradigm), Wittgenstein showed that such a philosophical project is premised on a profound misunderstanding of how ordinary language and its grammar function. Although Wittgenstein might not have been the first to propose this kind of criticism, his central role in the last century's debates over the problem of interiority is due to the distinctive means through which he carried out this criticism: believing in the value of introspection within philosophical inquiry requires a profound misunderstanding of the nature and operation of the language through which we express our mental life. Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittgenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the "myth of interiority" instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittgenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Husserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the resources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal i typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the the superiority of the "genealogical" method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology. / Cotutelle avec l'Université Panthéon Sorbonne - Paris I
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Les gangs maori de Wellington : " Some people said that tribes stopped existing in the 1970s "

Albisson, Gregory 07 December 2012 (has links) (PDF)
L'exode rural des Maori suivant la seconde guerre mondiale a bouleversé le paysage socioculturel néo-zélandais. Cette thèse explore une de ses conséquences directes : l'émergence de gangs maori comme tentative de re-territorialisation de l'espace environnant dans une logique de différentiation par rapport à l'ordre établi. La rupture avec la ville européenne et les traditions ancestrales maori s'imposait. Le gang dit " maori " ne pouvait, et ne peut plus, dès lors être pensé dans le prolongement du tribalisme et du bellicisme maori pré-colonial, analyse figeant le Maori dans des considérations essentialistes. Cette thèse présente le gang maori comme un produit historique contingent et vise, sans cautionner l'approche essentialiste, à déterminer les effets de cette posture analytique sur les pratiques quotidiennes du membre de gang, ainsi que ses rapports au public.Les gangs, qui souhaitaient inventer un espace qui leur était propre, finirent par admettre leur héritage maori, si bien que les membres allaient non seulement réécrire l'histoire de leur organisation en lui trouvant d'autres origines, mais aussi celle du passé maori pré-colonial en y introduisant des éléments propres au gang de rue contemporain

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