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Wittgenstein et le conventionnalisme : une critique du contextualisme sémantique de François Recanati

Bazinet, Charles 08 1900 (has links)
Dans Literal Meaning, François Recanati cherche à montrer que ce qui est dit lorsqu’une phrase est prononcée correspond à un contenu fondamentalement pragmatique. À cet effet, il propose deux arguments généraux qui consistent à faire valoir que ce qui est dit est indéterminé si l'on s'en tient aux règles de la sémantique. Le premier de ces deux arguments tente d’établir que dans bien des cas, le contenu sémantique supposément associé à une phrase ne correspond pas à ce qui est dit. Le second est plutôt une élaboration de la thèse wittgensteinienne suivant laquelle la signification des types linguistiques est indéterminée. Pour ma part, je soutiens que si nous adoptons effectivement une conception wittgensteinienne de la signification, certains des exemples supposés illustrer le premier de ces deux arguments peuvent et doivent être critiqués. / In Literal Meaning, François Recanati argues that what is said when a sentence is uttered corresponds to a content that is fundamentally pragmatic. To this end, he proposes two general arguments according to which what is said will be indeterminate if we stick to the rules of semantics. The first of these two arguments tries to establish that in many cases, the semantic content supposedly associated with a sentence does not correspond to what is said. The second one is rather an elaboration of Wittgenstein’s thesis to the effect that the meaning of linguistic types is indeterminate. As for me, I claim that if we indeed adopt a wittgensteinian conception of meaning, some of the examples that are supposed to illustrate the first of these two arguments can and should be criticized.
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Wittgenstein et le conventionnalisme : une critique du contextualisme sémantique de François Recanati

Bazinet, Charles 08 1900 (has links)
Dans Literal Meaning, François Recanati cherche à montrer que ce qui est dit lorsqu’une phrase est prononcée correspond à un contenu fondamentalement pragmatique. À cet effet, il propose deux arguments généraux qui consistent à faire valoir que ce qui est dit est indéterminé si l'on s'en tient aux règles de la sémantique. Le premier de ces deux arguments tente d’établir que dans bien des cas, le contenu sémantique supposément associé à une phrase ne correspond pas à ce qui est dit. Le second est plutôt une élaboration de la thèse wittgensteinienne suivant laquelle la signification des types linguistiques est indéterminée. Pour ma part, je soutiens que si nous adoptons effectivement une conception wittgensteinienne de la signification, certains des exemples supposés illustrer le premier de ces deux arguments peuvent et doivent être critiqués. / In Literal Meaning, François Recanati argues that what is said when a sentence is uttered corresponds to a content that is fundamentally pragmatic. To this end, he proposes two general arguments according to which what is said will be indeterminate if we stick to the rules of semantics. The first of these two arguments tries to establish that in many cases, the semantic content supposedly associated with a sentence does not correspond to what is said. The second one is rather an elaboration of Wittgenstein’s thesis to the effect that the meaning of linguistic types is indeterminate. As for me, I claim that if we indeed adopt a wittgensteinian conception of meaning, some of the examples that are supposed to illustrate the first of these two arguments can and should be criticized.
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L'image de Galilée dans le développement de la philosophie des sciences en France entre 1850 et 1950 : l'exemple de Paul Tannery, de Pierre Duhem et d'Alexandre Koyré / Non communiqué

Gueye, Khalifa 21 June 2010 (has links)
Le mérite et la gloire de Galilée sont largement reconnus par ses commentateurs. La grande majorité des historiens lui octroie la paternité de la science moderne. Mais les lieux communs s’arrêtent à ces considérations. Tout se passe comme si le physicien florentin refusait tout enfermement méthodologique préférant prendre la couleur idéologique de ses exégètes. Il constitue un sujet de premier ordre en philosophie des sciences. Le développement de cette dernière, conçue comme discipline à part entière au début du XXe Siècle, s’est accompagnée en France d’une réflexion accrue sur lascience moderne et la philosophie qui la sous-tend. La glorification rationaliste des Lumières et du positivisme avait fait de Galilée le héros qui a permis de mettre la mécanique classique en lieu et place de l’ancienne physique aristotélicienne. Il était considéré par Comte comme l’inventeur de la Science. Au début du XXe S., le temps des révisions était venu. L’empirisme des Lumières et les faits généraux d’Auguste Comte laissent place à une conception aprioriste de la physique moderne défendue par Paul Tannery. La philosophie des sciences en France telle que nous la connaissons estnée avec les travaux de Tannery et de Gaston Milhaud. Si l’image de Galilée dans la pensée de Tannery est très proche de la perception d’Alexandre Koyré de la science moderne, Pierre Duhem, lui, se met en désaccord avec ses deux compatriotes en défendant l’idée d’une continuité entre la science médiévale et la science classique. / Galileo’s merit and fame are largely acknowledged by his commentators. The majority of philosophers refer to him as the father of modern science. But commonplaces stop with these considerations. Everything takes place as if the Florentine physicist refused any methodological imprisonment and did not mind taking the ideological color of his interpreters. His work constitutes a first-rate subject in philosophy of science. The development of the latter as a full-fledged discipline at the beginning of the 20th Century was accompanied in France with an intense reflection on modern science and the philosophy which underlies it. The rationalistic glorification of the Enlightenment and positivism had made Galileo the hero who allowed classical mechanics to replace astrological physics. He was considered by Comte to be the creator of Science. At the beginning of 20th Century it was time for a reevaluation. The empiricism of the Enlightenment and the general facts of Auguste Comte yielded to an aprioristic comprehension of modern physics defended by Paul Tannery. Philosophy of science as it is practiced today in France was shaped by the endeavours of Tannery and Gaston Milhaud. If the image of Galileo in Tannery closely resembles that found in Alexandre Koyré, Pierre Duhem, who defended the idea of a continuity between Medieval Science and Classic Science, stands apart.
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisible

Safa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs. Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations. Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche. Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge. The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations. The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest. In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l’expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein

Grondin, Vincent 09 1900 (has links)
Cotutelle avec l'Université Panthéon Sorbonne - Paris I / Bien que Wittgenstein ait toujours douté de l’intérêt philosophique de ce genre de constat historique, il est généralement admis que l’auteur des Recherches philosophiques est l’inventeur d’une critique dévastatrice du «mythe de l’intériorité », qui représente l’une des tentations les plus constantes de la philosophie moderne. À l’encontre des pensées de la réflexion qui assignent pour tâche à la philosophie de clarifier la signification des concepts obscurs de notre langage (vérité, signification, pensée, etc.) en portant une attention réflexive à nos états mentaux (Locke et James sont de bons exemples de ce paradigme), Wittgenstein a montré qu’une telle entreprise philosophique repose sur une profonde incompréhension du fonctionnement du langage ordinaire et de sa grammaire. Wittgenstein n’est pas le premier à se lancer dans une initiative du genre, mais les moyens utilisés pour s’en acquitter expliquent la place qu’il a occupée dans les débats que n’a cessé de susciter la question de l’intériorité tout au long du vingtième siècle : on ne peut croire à la valeur d’un recours à l’introspection en philosophie qu’en se méprenant profondément sur la nature et le fonctionnement du langage nous permettant d’exprimer notre vie mentale. Étant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l’expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du «mythe de l’intériorité» enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s’agira de montrer que l’on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l’intériorité qu’en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l’on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l’intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les i Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l’avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l’égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l’usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d’établir que le discours philosophique repose sur l’usage d’un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d’éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l’essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Wittgenstein is typically thought to have put forth a devastating critique of one of the most constant temptations of modern philosophy: the so-called "myth of interiority". Against philosophies of reflexion, which attempt to clarify the meaning of obscure philosophical concepts (e.g. truth, significance, thought, etc.) by reflecting upon our mental states (Locke and James come to mind as examples of this paradigm), Wittgenstein showed that such a philosophical project is premised on a profound misunderstanding of how ordinary language and its grammar function. Although Wittgenstein might not have been the first to propose this kind of criticism, his central role in the last century's debates over the problem of interiority is due to the distinctive means through which he carried out this criticism: believing in the value of introspection within philosophical inquiry requires a profound misunderstanding of the nature and operation of the language through which we express our mental life. Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittgenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the "myth of interiority" instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittgenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Husserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the resources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal i typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the the superiority of the "genealogical" method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology.
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisible

Safa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs. Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations. Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche. Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge. The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations. The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest. In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l’expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein

Grondin, Vincent 09 1900 (has links)
Bien que Wittgenstein ait toujours douté de l’intérêt philosophique de ce genre de constat historique, il est généralement admis que l’auteur des Recherches philosophiques est l’inventeur d’une critique dévastatrice du «mythe de l’intériorité », qui représente l’une des tentations les plus constantes de la philosophie moderne. À l’encontre des pensées de la réflexion qui assignent pour tâche à la philosophie de clarifier la signification des concepts obscurs de notre langage (vérité, signification, pensée, etc.) en portant une attention réflexive à nos états mentaux (Locke et James sont de bons exemples de ce paradigme), Wittgenstein a montré qu’une telle entreprise philosophique repose sur une profonde incompréhension du fonctionnement du langage ordinaire et de sa grammaire. Wittgenstein n’est pas le premier à se lancer dans une initiative du genre, mais les moyens utilisés pour s’en acquitter expliquent la place qu’il a occupée dans les débats que n’a cessé de susciter la question de l’intériorité tout au long du vingtième siècle : on ne peut croire à la valeur d’un recours à l’introspection en philosophie qu’en se méprenant profondément sur la nature et le fonctionnement du langage nous permettant d’exprimer notre vie mentale. Étant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l’expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du «mythe de l’intériorité» enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s’agira de montrer que l’on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l’intériorité qu’en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l’on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l’intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les i Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l’avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l’égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l’usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d’établir que le discours philosophique repose sur l’usage d’un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d’éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l’essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Wittgenstein is typically thought to have put forth a devastating critique of one of the most constant temptations of modern philosophy: the so-called "myth of interiority". Against philosophies of reflexion, which attempt to clarify the meaning of obscure philosophical concepts (e.g. truth, significance, thought, etc.) by reflecting upon our mental states (Locke and James come to mind as examples of this paradigm), Wittgenstein showed that such a philosophical project is premised on a profound misunderstanding of how ordinary language and its grammar function. Although Wittgenstein might not have been the first to propose this kind of criticism, his central role in the last century's debates over the problem of interiority is due to the distinctive means through which he carried out this criticism: believing in the value of introspection within philosophical inquiry requires a profound misunderstanding of the nature and operation of the language through which we express our mental life. Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittgenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the "myth of interiority" instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittgenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Husserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the resources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal i typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the the superiority of the "genealogical" method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology. / Cotutelle avec l'Université Panthéon Sorbonne - Paris I
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Théorie et pratique de la science dans les Éléments de la philosophie de Thomas Hobbes / Theory and Practice of Science in Thomas Hobbes's “Elements of philosophy”

Médina, Joseph 10 November 2014 (has links)
Thomas Hobbes est sans doute mieux connu comme philosophe politique que comme homme de science et ses longues querelles avec John Wallis en mathématiques et Robert Boyle en physique n’ont guère encouragé les historiens des sciences à prêter attention à son œuvre scientifique. Pourtant, Hobbes conçut la philosophie comme une science et se considérait comme le fondateur non seulement d’une science nouvelle : la philosophie civile, mais aussi de la science de l’optique - récemment renouvelée à la faveur de la découverte du télescope - et même des mathématiques. Mais à quoi Hobbes pense-t-il quand il parle de science ? Aux mathématiques qu’il admire tant ? A la philosophie naturelle de Galilée ? Ou à la médecine de Harvey ? En quel sens la philosophie civile est-elle une science et quel est le statut des mathématiques ? Telles sont les questions que nous abordons à partir d’une analyse du De Corpore et des dix premiers chapitres du De Homine traduits du latin. L’interprétation proposée ici consiste à réaffirmer l’unité du système des Éléments de la philosophie et à souligner la dimension matérialiste et réaliste de la science hobbesienne. Bien que Noel Malcolm ait définitivement établi que Hobbes n’est pas l’auteur du Short Tract on first principles, nous montrons que le tournant scientifique de Hobbes est profondément marqué par son intérêt pour l’optique qu’il renouvela sur la base d’une ontologie matérialiste et des principes du mécanisme hérités de Galilée. / Thomas Hobbes is perhaps best known as a political philosopher than as a scientist and his too long quarrels with John Wallis in mathematics and Robert Boyle in physics did little to encourage historians of science to pay attention to his scientific work. Yet Hobbes conceived of philosophy as a science and considered himself the founder not only of a new science: civil philosophy, but also the science of optics - recently renewed thanks to the discovery of the telescope - even mathematics. But what Hobbes has in mind when he talks about science? Mathematics he so admires? Galileo’s natural philosophy? Or Harvey’s medicine? In what sense civil philosophy is a science and what is the status of mathematics? These are the issues we discuss from an analysis of De Corpore and the first ten chapters of De Homine translated from Latin. The interpretation proposed here is to underline the unity of the system of the Elements of philosophy and emphasize the materialistic and realistic nature of Hobbesian science. Although Noel Malcolm has definitively established that Hobbes is not the author of Short Tract on First Principles, we show that Hobbes’s shift to science was deeply marked by his interest in the science of optics he renewed on the basis of a materialist ontology and principles inherited from Galilee mechanism.
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Les fondements de la pensée économique de Jacques Rueff : entre itinéraire intellectuel et théories / The foundations of Jacques Rueff's economic thought : between intellectual itinerary and theories

Daou, Marie 19 November 2018 (has links)
Non-conformiste dans sa méthodologie, hétérodoxe modéré dans sa théorie et réformateur dans ses actions, Rueff apporte une contribution originale à la pensée économique du XXème siècle. L’étude de son œuvre théorique a cependant été limitée à sa seule théorie monétaire et financière et a donné de ce fait une vision incomplète de la nature de ses apports à la théorie économique. Au contraire, ma présente thèse va au-delà de cette vision, pour s’intéresser à des aspects relativement ignorés par la littérature secondaire tels que sa théorie du chômage, les caractéristiques propres de son libéralisme et sa méthodologie. Il s’agit non seulement de présenter la théorie rueffienne, mais également de reconstruire le projet intellectuel dans lequel elle s’insère, afin de mettre en évidence l’unité et la cohérence de sa pensée. Partant du jeune Rueff des années 1920 s’interrogeant sur la méthodologie en économie, pour arriver au Rueff de l’après Seconde Guerre Mondiale questionnant le rôle de la théorie économique dans la structure et l’organisation de la société, ma thèse a pour objet d’identifier les influences intellectuelles qu’il a subies. Il s’agira de montrer, d’une part comment celles-ci sont à la source de sa pensée économique et en assurent la singularité ; et d’autre part comment se construit, à partir de celles-ci, un projet intellectuel global qui est déterminant pour comprendre sa théorie économique et identifier ses apports à la théorie économique. / Methodologically unconventional, moderately heterodox in theory and reformer at heart, Rueff makes an original contribution to twentieth-century economic thought. However, the study of his theoretical work has often been limited only to his monetary and financial theory. Accordingly, it gives an incomplete vision of his true contribution to economic theory. On the opposite, my dissertation focuses on issues relatively unexplored in secondary literature up until now, such as his unemployment theory, the specific features of his liberalism and his methodology. The aim is not just to set out Rueff’s theory, but also to reconstruct the intellectual project in which it fits in order to shed light on the unity and consistency of his thought. Whether it is for the young Rueff of the 1920’s—who wondered about the methodology in economics—or Rueff after the Second World War—considering the role of economic theory in the structure and organization of society—, the aim of this research is to identify his intellectual influences. We show how they constitute the essence of his economic thought and ensure its uniqueness; but also, how a global and intellectual project built, from them which is essential to understand his economic theory and identify his contribution to economic theory.

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