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Il lessico dell’apparenza in Thomas Hobbes. Questioni e sviluppi terminologici e concettuali / Le lexique de l’apparence chez Thomas Hobbes. Questions et développements terminologiques et conceptuels / The lexicon of appearance in Thomas Hobbes. Terminological and conceptual questions and developmentsGiuliano, Francesca 28 January 2017 (has links)
La présente thèse a pour objet l’étude d’une partie du vocabulaire hobbesien, que nous définirons ici comme lexique de l’ "apparence". Par le terme d’apparence, que nous utilisons en tant que catégorie conceptuelle, nous nous référons à la problématique philosophique, typique des XVIe-XVIIe siècles, qui met en lumière une conscience nouvelle de la nature de la perception sensible. L’apparence montre, d’un côté, l’existence réelle et objective d’un monde en mesure de déterminer la sensibilité ; de l’autre, la conscience que nos représentations ne nous livrent pas un portrait fidèle du monde. La réflexion de Hobbes s’insère à l’intérieur de ce contexte: considérant la sensation comme le stade initial de la connaissance, dont dérive l’entière vie psychologique du sujet, le philosophe réduit nos représentations à des apparences qui n’ont aucune réalité en dehors de notre esprit. Cette conception détermine l’utilisation d’une terminologie particulière dont Hobbes se sert pour traiter le complexe thème de l’apparence des phénomènes. Notre travail se propose de reconstruire la réflexion hobbesienne sur une telle problématique en privilégiant une approche de type lexicographique, fondée sur la vérification des occurrences et concordances (publiées dans le vol. 2), mais aussi conceptuel, à travers les entrées répertoriées à cet effet. La méthodologie choisie est celle d’un examen des écrits de Hobbes mené dans un sens diachronique, en partant du principe qu’il s’agit là de la seule façon de vérifier la modulation des entrées dans leurs différents contextes (de la physiologie de la vision au rêve) tout en éclairant la pertinence par rapport à Hobbes du thème de phénoménisme. / This thesis aims at studying part of Hobbes’s vocabulary, that I define «lexicon of appearance». The word ‘appearance’, used as a conceptual category, refers to the philosophic problematic, greatly debated in the XVIth and XVIIth century, that highlights a new conscience of the nature of the sensitive perception. On one hand, the image appearance shows the real and objective existence of a world capable of defining sensitivity. On the other hand, it shows us that our representations do not always portray a faithful image of the world. Hobbes’s theory fits perfectly in this context: by considering sensitivity as the initial phase of our knowledge, by which our whole psychological life derives from, he reduces our representations into ‘appearances’ that only exist in our mind.This conception determines the use of a particular terminology that Hobbes uses to deal with the complex theme of the appearances of phenomena. This thesis aims at reconstructing Hobbes’s reflection by favouring a lexicographic approach, checking the material elements (occurrences and concordances, published in Vol. 2) aswell as the conceptual aspects of the entry words. The methodology chosen focuses on examining Hobbes’s lexicon in a diachronic fashion. I will assume that this is the only way to verify the words’ variations in the different contexts (from physiology of vision to dream) and highlight, at the same time, Hobbes’s relevance to ‘phenomenalism’.
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Théorie et pratique de la science dans les Éléments de la philosophie de Thomas Hobbes / Theory and Practice of Science in Thomas Hobbes's “Elements of philosophy”Médina, Joseph 10 November 2014 (has links)
Thomas Hobbes est sans doute mieux connu comme philosophe politique que comme homme de science et ses longues querelles avec John Wallis en mathématiques et Robert Boyle en physique n’ont guère encouragé les historiens des sciences à prêter attention à son œuvre scientifique. Pourtant, Hobbes conçut la philosophie comme une science et se considérait comme le fondateur non seulement d’une science nouvelle : la philosophie civile, mais aussi de la science de l’optique - récemment renouvelée à la faveur de la découverte du télescope - et même des mathématiques. Mais à quoi Hobbes pense-t-il quand il parle de science ? Aux mathématiques qu’il admire tant ? A la philosophie naturelle de Galilée ? Ou à la médecine de Harvey ? En quel sens la philosophie civile est-elle une science et quel est le statut des mathématiques ? Telles sont les questions que nous abordons à partir d’une analyse du De Corpore et des dix premiers chapitres du De Homine traduits du latin. L’interprétation proposée ici consiste à réaffirmer l’unité du système des Éléments de la philosophie et à souligner la dimension matérialiste et réaliste de la science hobbesienne. Bien que Noel Malcolm ait définitivement établi que Hobbes n’est pas l’auteur du Short Tract on first principles, nous montrons que le tournant scientifique de Hobbes est profondément marqué par son intérêt pour l’optique qu’il renouvela sur la base d’une ontologie matérialiste et des principes du mécanisme hérités de Galilée. / Thomas Hobbes is perhaps best known as a political philosopher than as a scientist and his too long quarrels with John Wallis in mathematics and Robert Boyle in physics did little to encourage historians of science to pay attention to his scientific work. Yet Hobbes conceived of philosophy as a science and considered himself the founder not only of a new science: civil philosophy, but also the science of optics - recently renewed thanks to the discovery of the telescope - even mathematics. But what Hobbes has in mind when he talks about science? Mathematics he so admires? Galileo’s natural philosophy? Or Harvey’s medicine? In what sense civil philosophy is a science and what is the status of mathematics? These are the issues we discuss from an analysis of De Corpore and the first ten chapters of De Homine translated from Latin. The interpretation proposed here is to underline the unity of the system of the Elements of philosophy and emphasize the materialistic and realistic nature of Hobbesian science. Although Noel Malcolm has definitively established that Hobbes is not the author of Short Tract on First Principles, we show that Hobbes’s shift to science was deeply marked by his interest in the science of optics he renewed on the basis of a materialist ontology and principles inherited from Galilee mechanism.
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