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Profils psychologiques différentiels de pratiquants de deux arts martiaux, le judo et le karaté, et de non pratiquantsFrancoeur, Jimmy January 2003 (has links) (PDF)
La présente recherche s'intéresse à la relation entre la pratique d'arts martiaux, notamment le karaté et le judo, et des variables psychologiques. Les arts martiaux ont toujours eu la prétention d'améliorer l'individu tant au plan physique que psychologique. Les maîtres des traditions martiales indiquent dans leurs écrits que par un entraînement assidu dans ces disciplines, des effets psychologiques apparaissent avec le temps (Funakoshi, 1972; Otake, 2001). Certaines recherches, encore peu nombreuses, démontrent néanmoins des relations entre la pratique d'un art martial et des effets psychologiques; par exemple, l'entraînement aux arts martiaux modifierait l'expérience du contrôle et de la vulnérabilité (Madden, 1990), l'estime de soi (Richman et Rehberg, 1986), le concept de soi (Finkenberg, 1990), la santé physique, la confiance et la relaxation (Konzak et Klavora, 1984). L'objectif de cette recherche est de vérifier dans un premier temps, si les pratiquants d'arts martiaux diffèrent des non pratiquants sur certaines variables psychologiques. Également, de vérifier s'il existe des différences entre les pratiquants de deux arts martiaux distincts, le karaté et le judo, ce que très peu d'études ont réalisé. Finalement, l'étude cherche à savoir s'il existe des différences entre les pratiquants avancés et débutants de ces deux disciplines. Cent vingt personnes volontaires ont participé à cette recherche. Les groupes "judo", "karaté" et "contrôle" sont respectivement composés de quarante personnes. Les variables dépendantes de la présente recherche sont la dépression, l'anxiété de trait et d'état, l'actualisation de soi et un ensemble de variables de personnalité. Afin de mesurer ces variables, les instruments psychométriques suivants furent utilisés: le CES-D-F (Center for Epidemiologic Studies Depression Scale), le STAI-Y (State-Trait Anxiety Inventory), le MAP (Mesure d'actualisation du potentiel) et le 16-PF (16 Personality Factors). Les résultats indiquent que les pratiquants d'arts martiaux, comparativement au groupe témoin, seraient plus émotifs, plus individualistes et plus imaginatifs et auraient un mode de pensée plus abstrait. Les résultats révèlent également que les pratiquants d'arts martiaux avancés sont différents des pratiquants novices au niveau de l'anxiété de trait et d'état. Les pratiquants avancés seraient davantage anxieux que les pratiquants novices. De plus, ils seraient moins actualisés, en particulier au niveau de l'autonomie, de l'ouverture à soi et de l'ouverture à la vie. En ce qui a trait aux échelles du 16-PF, les pratiquants avancés s'avèrent plus indépendants que les élèves débutants. Finalement, les judokas diffèrent des karatékas en étant moins autosuffisants et moins sensibles. Ils démontrent également moins de contrôle de soi. Les principales conclusions de cette recherche confirment que les pratiquants d'arts martiaux présentent un profil psychologique différent des non pratiquants, profil plus marqué chez les avancés. De plus, il a été possible de constater que les karatékas laissent voir certaines caractéristiques psychologiques différentes des judokas. Reste bien sûr à savoir si les différences observées sont attribuables à la pratique d'un art martial ou à un processus de sélection qui s'opérerait parmi les pratiquants. Seules des études longitudinales permettront de faire la lumière sur ces questions.
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Ingénierie des projets écotouristiques et durabilité environnementaleTranquard, Emmanuel January 2013 (has links) (PDF)
La présente thèse par articles (4) concerne l'ingénierie des projets écotouristiques et sa contribution au développement durable (DD) des territoires qui supportent ces projets. Elle vise à déterminer s'il est possible de paramétrer une démarche méthodologique d'opérationnalisation de la durabilité environnementale lors de la planification et de la conception de projets écotouristiques.
Nous entendons par « ingénierie » l'activité qui consiste en la définition, la conception et l'étude de projets d'ouvrage ou d'opération, de coordination, d'assistance et de contrôle ou de suivi pour la réalisation et la gestion de ceux-ci. Appliqué à la durabilité écotouristique, le terme désigne les conditions d'opérationnalisation de projets écotouristiques en adéquation avec le cadre de référence du développement durable, soit les processus et modalités de mise en oeuvre de ces projets, l'objectif étant de rendre effectif l'ensemble des principes et objectifs du DD.
Nous examinons plus spécifiquement la composante environnementale de la durabilité écotouristique, c'est-à-dire les méthodes d'opérationnalisation des projets au regard des théories du développement portant sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles, le capital naturel et la valorisation des aménités environnementales, envisagés comme autant de moyens de développement durable des territoires. L'objectif est d'analyser la manière dont les conditions techniques d'opérationnalisation de l'écotourisme peuvent intégrer la dimension environnementale du développement territorial durable et y contribuer efficacement.
Au terme de cette recherche, conduite dans le cadre d'une approche méthodologique et opérationnelle, une caractérisation et une identification des critères de la durabilité écotouristique ont pu être obtenues. La contribution la plus significative est une modélisation du cadre de la mise en oeuvre de ces critères à l'aide d'un outil dont il n'existe pas d'équivalent appliqué à l'écotourisme. Cet outil, appelé DIODE - pour Démarche Intégrée d'opérationnalisation Durable de l'Écotourisme -, constitue une forme d'ingénierie de la durabilité écotouristique, ciblant prioritairement la gestion des ressources environnementales en conformité avec le cadre de référence du développement durable.
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Ingénierie des projets écotouristiques et durabilité environnementaleTranquard, Manu January 2013 (has links) (PDF)
La présente thèse par articles (4) concerne l'ingénierie des projets écotouristiques et sa contribution au développement durable (DD) des territoires qui supportent ces projets. Elle vise à déterminer s'il est possible de paramétrer une démarche méthodologique d'opérationnalisation de la durabilité environnementale lors de la planification et de la conception de projets écotouristiques.
Nous entendons par « ingénierie » l'activité qui consiste en la définition, la conception et l'étude de projets d'ouvrage ou d'opération, de coordination, d'assistance et de contrôle ou de suivi pour la réalisation et la gestion de ceux-ci. Appliqué à la durabilité écotouristique, le terme désigne les conditions d'opérationnalisation de projets écotouristiques en adéquation avec le cadre de référence du développement durable, soit les processus et modalités de mise en oeuvre de ces projets, l'objectif étant de rendre effectif l'ensemble des principes et objectifs du DD.
Nous examinons plus spécifiquement la composante environnementale de la durabilité écotouristique, c'est-à-dire les méthodes d'opérationnalisation des projets au regard des théories du développement portant sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles, le capital naturel et la valorisation des aménités environnementales, envisagés comme autant de moyens de développement durable des territoires. L'objectif est d'analyser la manière dont les conditions techniques d'opérationnalisation de l'écotourisme peuvent intégrer la dimension environnementale du développement territorial durable et y contribuer efficacement.
Au terme de cette recherche, conduite dans le cadre d'une approche méthodologique et opérationnelle, une caractérisation et une identification des critères de la durabilité écotouristique ont pu être obtenues. La contribution la plus significative est une modélisation du cadre de la mise en oeuvre de ces critères à l'aide d'un outil dont il n'existe pas d'équivalent appliqué à l'écotourisme. Cet outil, appelé DIODE - pour Démarche Intégrée d'opérationnalisation Durable de l'Écotourisme -, constitue une forme d'ingénierie de la durabilité écotouristique, ciblant prioritairement la gestion des ressources environnementales en conformité avec le cadre de référence du développement durable.
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Profils psychologiques différentiels de pratiquants de deux arts martiaux, le judo et le karaté, et de non pratiquantsFrancoeur, Jimmy January 2003 (has links) (PDF)
La présente recherche s'intéresse à la relation entre la pratique d'arts martiaux, notamment le karaté et le judo, et des variables psychologiques. Les arts martiaux ont toujours eu la prétention d'améliorer l'individu tant au plan physique que psychologique. Les maîtres des traditions martiales indiquent dans leurs écrits que par un entraînement assidu dans ces disciplines, des effets psychologiques apparaissent avec le temps (Funakoshi, 1972; Otake, 2001). Certaines recherches, encore peu nombreuses, démontrent néanmoins des relations entre la pratique d'un art martial et des effets psychologiques; par exemple, l'entraînement aux arts martiaux modifierait l'expérience du contrôle et de la vulnérabilité (Madden, 1990), l'estime de soi (Richman et Rehberg, 1986), le concept de soi (Finkenberg, 1990), la santé physique, la confiance et la relaxation (Konzak et Klavora, 1984). L'objectif de cette recherche est de vérifier dans un premier temps, si les pratiquants d'arts martiaux diffèrent des non pratiquants sur certaines variables psychologiques. Également, de vérifier s'il existe des différences entre les pratiquants de deux arts martiaux distincts, le karaté et le judo, ce que très peu d'études ont réalisé. Finalement, l'étude cherche à savoir s'il existe des différences entre les pratiquants avancés et débutants de ces deux disciplines. Cent vingt personnes volontaires ont participé à cette recherche. Les groupes "judo", "karaté" et "contrôle" sont respectivement composés de quarante personnes. Les variables dépendantes de la présente recherche sont la dépression, l'anxiété de trait et d'état, l'actualisation de soi et un ensemble de variables de personnalité. Afin de mesurer ces variables, les instruments psychométriques suivants furent utilisés: le CES-D-F (Center for Epidemiologic Studies Depression Scale), le STAI-Y (State-Trait Anxiety Inventory), le MAP (Mesure d'actualisation du potentiel) et le 16-PF (16 Personality Factors). Les résultats indiquent que les pratiquants d'arts martiaux, comparativement au groupe témoin, seraient plus émotifs, plus individualistes et plus imaginatifs et auraient un mode de pensée plus abstrait. Les résultats révèlent également que les pratiquants d'arts martiaux avancés sont différents des pratiquants novices au niveau de l'anxiété de trait et d'état. Les pratiquants avancés seraient davantage anxieux que les pratiquants novices. De plus, ils seraient moins actualisés, en particulier au niveau de l'autonomie, de l'ouverture à soi et de l'ouverture à la vie. En ce qui a trait aux échelles du 16-PF, les pratiquants avancés s'avèrent plus indépendants que les élèves débutants. Finalement, les judokas diffèrent des karatékas en étant moins autosuffisants et moins sensibles. Ils démontrent également moins de contrôle de soi. Les principales conclusions de cette recherche confirment que les pratiquants d'arts martiaux présentent un profil psychologique différent des non pratiquants, profil plus marqué chez les avancés. De plus, il a été possible de constater que les karatékas laissent voir certaines caractéristiques psychologiques différentes des judokas. Reste bien sûr à savoir si les différences observées sont attribuables à la pratique d'un art martial ou à un processus de sélection qui s'opérerait parmi les pratiquants. Seules des études longitudinales permettront de faire la lumière sur ces questions.
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Au-delà de la cime : interprétation théologique de quatre alpinistesHarvey, Elizabeth January 2000 (has links) (PDF)
No description available.
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Pour une spiritualité du loisir créateur : essai de théologie pratiqueDeschênes, Gervais January 2000 (has links) (PDF)
Le but de cette étude est de mieux comprendre la problématique de la libre circulation du religieux dans le monde du loisir au Québec. Ainsi, alors que le clergé québécois investissait beaucoup dans le loisir durant les années précédant la Révolution tranquille, il se faisait silencieux à son égard quand il en perdit le contrôle. Pour sa part, le monde universitaire, qui prenait d'une certaine façon la relève en s'occupant de la formation des intervenants du loisir, coupait, de son côté, toute relation entre le loisir et le religieux. Devant ces deux attitudes opposées, on pourrait lire implicitement un problème de conflit territorial pour la prise de contrôle du loisir. La démarche praxéologique qui part de l'analyse des pratiques et les interprète pour ensuite proposer des pistes d'intervention permet de voir s'il n'est pas possible de dépasser ce problème de conflit territorial entre le monde de la gérance du loisir et la religion institutionnalisée. Cette étude nous amène donc à dégager une spiritualité du loisir. Elle comporte 10 chapitres, divisés en quatre parties (observation, interprétation, opérationnalisation de l'action et prospective).
Le premier chapitre est la justification de cette étude qui présente les points de repère pour l'élaboration du pari de sens. La partie de l'observation (chapitres 2, 3, 4 et 5) consiste à donner des portraits empiriques de la pratique du loisir. L'utilisation des enquêtes quantitatives traitant du loisir comme valeur (Pronovost), la budgétisation et la perception du temps, le débat sur le temps libre et l'action bénévole sont quelques exemples de thèmes abordés. À la suggestion de Volant, une description qualitative d'inspiration phénoménologique aide à saisir la réalité expérientielle du loisir qui apparaît dans un langage qui s'apparente à une expérience de type spirituel.
Dans la partie de l'interprétation de la pratique du loisir (chapitre 6), nous utilisons le modèle théorique de Kelly qui montre comment le loisir s'avère fondamental dans la constitution de la personne et de la société même s'il peut être parfois perverti. Kelly fait certains liens avec le religieux. Comme il dit que sa théorie reste ouverte, nous proposons d'ajouter deux autres métaphores à son modèle (chapitres 7 et 8). Dans la première, à partir des sciences humaines, nous élaborons une anthropologie du sacré (Durkheim et Otto) et montrons ainsi la dimension religieuse du loisir. Dans la deuxième métaphore, nous montrons que les réalités fondamentales du christianisme comme la révélation (Rahner et Moltmann) ou même la passion du Christ peuvent être lues dans une perspective de jeu et de l'ironie (Cox).
La partie sur l'opérationnalisation de l'action (chapitre 9) est une mise en application au scoutisme à partir de la partie de l'interprétation de cette étude. Ainsi, on constate que la pensée théologique de Baden-Powell, fondateur du mouvement scout, reprend à sa manière la dramatique du conflit territorial. Elle se situe dans une tension entre la «religion institutionnalisée» et la «religion de la vie». Dans l'expérience de la vie, du jeu, de la nature et du service rendu, Baden-Powell propose de grands principes aux gens afin d'être religieux autrement. De sorte qu'il est possible aux jeunes et aux adultes éducateurs de vivre une spiritualité du loisir dans le monde séculier.
Enfin, dans la partie de la prospective (chapitre 10), nous donnons quelques enjeux du temps libre dans la société séculière. Ainsi, face à l'accroissement du temps libre, les humains du troisième millénaire sont engagés, sinon obligé, à réfléchir sur la question du loisir parce qu'il est un temps important de structuration de l'identité humaine. L'action bénévole et le loisir comme lieu d'éducation seront des enjeux énormes pour l'avenir de sorte que les humains auront à adopter une certaine éthique dans leur loisir. De plus, la bipolarisation des finalités de l'humain, tiraillé qu'il est entre les processus de production (homo faber) et de création (homo ludens) sera également résolue pour proposer l'avènement d'un nouvel-être-au-monde soit «l'homo faber-ludens».
Cette étude permet donc de dépasser les logiques de frontières qu'imposent implicitement le monde religieux de type institutionnel et le monde de la gestion. La libre circulation du religieux est possible ouvrant ainsi la voie à une spiritualité du loisir comme signe des temps éveillant une force dynamique de création.
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Étude transversale des facteurs psychosociaux et des croyances reliés à la consommation de cannabis sur les pentes chez des adolescents et adolescentes adeptes de sports de glisseBourdon, Mathieu 03 1900 (has links) (PDF)
La pratique sportive a longtemps été considérée comme un facteur positif favorable aux saines habitudes de vie des jeunes, réduisant les risques d’adopter des conduites à risques telles que la consommation de substances psychoactives (Eitle, Turner, et Eitle, 2003). Cependant, les données les plus récentes indiquent que la pratique de certains sports ne constitue pas un facteur de protection contre la consommation de substances et que certains sports sont même associés à un risque accru de consommation (Peretti-Watel, 2009; Pate, Trost, Levin et Dowda, 2000; Wichstrøm et Wichstrøm, 2009), les jeunes allant jusqu’à combiner la pratique de leur sport avec l’usage de drogues, dont le cannabis. Dans les sports de glisse, la présence de la consommation en combinaison avec la pratique du sport est un phénomène réel qui mérite une attention scientifique visant à en comprendre les déterminants (Sherker, Finch, Kehoe et Doverty, 2006; Paquette, Bergeron et Lacourse, 2012). Les objectifs de cette étude sont : 1) d’estimer la prévalence de la consommation de cannabis chez des adolescents adeptes de sports de glisse en général et 2) d’identifier les corrélats psychosociaux reliés à la consommation de cannabis sur les pentes chez des adolescents adeptes de sports de glisse qui consomment du cannabis. L’étude a été menée auprès d’un échantillon global de 684 adolescents adeptes de sports de glisse âgés entre 14 et 17 ans. Deux écoles secondaires ont été sélectionnées aléatoirement parmi des écoles situées dans un rayon de moins de 5 km d’une station de ski la ville de St- Sauveur et la ville de Bromont. La version francophone du Arnett Inventory of Sensation Seeking (AISS ; Arnett, 1994), la version francophone du Barratt Impulsiveness Scale (BIS-10 ; Baratt, 1993), l’adaptation francophone du Rosenberg Self-Esteem Scale (RSES ; Rosenberg, 1965), la grille de dépistage de la consommation problématique d’alcool et de drogues chez les adolescents et adolescentes (DEP-ADO ; Landry, Tremblay, Guyon, Bergeron et Brunelle, 2004), l’inventaire de risque et d’activation (IRA ; Lafollie, Le Scanff et Fontayne, 2008), un questionnaire portant sur la prise de risques et les pratiques sportives risquées incluant la consommation de cannabis sur les pentes (Échelles RISSKI, Paquette, Lacourse et Bergeron, 2009) ainsi qu’un questionnaire sociodémographique maison ont été administrés aux participants. Deux analyses de corrélations bivariées de Pearson ont d’abord été effectuées pour identifier les variables associées à la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois et à la consommation de cannabis sur les pentes. Des analyses de régression logistique ont ensuite été effectuées avec toutes les variables ayant les plus fortes corrélations afin de quantifier la force de leur relation avec la consommation en tenant compte des autres corrélats pour chacune des variables liées à la consommation. La première régression logistique indique que l’âge et la régulation émotionnelle par la fuite sont associés positivement au fait d’avoir consommé du cannabis au moins une fois au cours des 12 derniers mois chez des adolescents adeptes de sports de glisse. Ensuite, la deuxième régression logistique indique que les habitudes de consommation des amis sur les pentes ainsi que les croyances associées à un niveau d’habileté expert et au fait que le cannabis augmente les sensations sont associées à la consommation de cannabis sur les pentes chez ceux qui ont consommé du cannabis au moins une fois au cours des 12 derniers mois. La discussion souligne l’importance de prendre en considération l’impact de la culture, des croyances et de la particularité du sport au sein duquel la consommation semble surtout s’intégrer dans le processus de socialisation des adeptes de sports de glisse.
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Le tourisme coopératif au Québec : un enjeu de développement des territoiresSalamero, Sylvain January 2017 (has links) (PDF)
Depuis une quarantaine d’années, différentes formes de tourisme ont émergé et sont souvent considérées comme des opportunités de développement des territoires (Lequin, 2001; Gagnon et coll., 2007; Laurent, 2009; Breton et coll., 2010). Les organismes internationaux, les collectivités et de nombreux chercheurs invoquent un tourisme géré par les acteurs locaux afin de promouvoir un développement qualitatif des territoires. Étonnamment, peu de travaux se sont attachés à explorer ces nouvelles formes de tourisme et leurs effets pour les territoires. Alors que le tourisme est souvent sollicité pour valoriser des lieux en marge, nous nous sommes demandé si le tourisme coopératif pouvait représenter une opportunité pour les territoires. La présente recherche utilise une méthodologie quantitative et d’analyse cartographique. Elle se focalise sur les initiatives locales de mise en tourisme dans le champ de l’économie sociale, comme c’est le cas du tourisme coopératif au Québec qui répond à la problématique de recherche sur le développement territorial. Il s’agit, dans une posture exploratoire, de dresser un premier portrait du tourisme coopératif au Québec et ses effets en matière de développement territorial sous le prisme de la justice sociospatiale. Ces initiatives de mise en tourisme, qui a priori s’inscrivent en rupture avec le tourisme fordiste ou dit de masse, présentent-elles des spécificités et peuvent-elles constituer un modèle alternatif de tourisme et de développement pour les territoires en difficulté? Dans cette perspective, la recherche a été organisée en trois phases. La première consiste à croiser, à l’échelle des régions du Québec, les dynamiques démographiques et économiques territoriales, les dynamiques des coopératives non financières et les dynamiques touristiques afin de contextualiser la recherche, d’identifier les territoires en difficulté et de mettre en évidence les relations entre ces différentes dynamiques. Cette étape de la recherche s’appuie sur des données quantitatives et l’analyse cartographique. Les données secondaires qui couvrent les années 2001 à 2013 proviennent de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) et du ministère du Tourisme et les données originales sont tirées des rapports de gestion des coopératives non financières collectés par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MÉSI) de 2001 à 2013. La seconde phase vise à dresser un premier état des lieux du tourisme coopératif au Québec, puisque celui-ci n’existe pas. Pour ce, les données socioéconomiques des coopératives touristiques ont été utilisées dans une démarche exploratoire de dénombrement, de classification et d’analyse cartographique. La troisième phase consiste en une analyse géographique plus fine. Une méthodologie originale a été déployée pour mettre en exergue les hauts lieux touristiques et coopératifs. Cette démarche permet un autre niveau d’interprétation des données et de confirmer partiellement l’hypothèse principale. Celle-ci postule que les coopératives touristiques au Québec, qui s’inscrivent dans une longue tradition d’économie sociale et d’action solidaire, peuvent constituer un modèle pertinent de tourisme géré par les acteurs locaux pour les territoires en difficulté. La présente recherche doctorale a permis de documenter le tourisme coopératif et de cerner ce phénomène en devenir. Il a été possible d’en apprécier l’ampleur, un certain nombre de ses caractéristiques et de le positionner par rapport aux autres formes de tourisme. Le tourisme coopératif profite plus fortement aux territoires désavantagés. De plus, cette contribution confirme la dimension territoriale de l’économie sociale. Les résultats montrent que dans les territoires considérés comme en difficulté en matière démographique et économique, le tourisme coopératif est surreprésenté. C’est une forme de tourisme qui rejoint des problématiques de développement territorial. De plus, cette forme de tourisme semble participer à un processus de démocratisation de l’économie. Depuis la Loi sur les coopératives de 1997, les coopératives peuvent adopter un statut multisociétaire. Le tourisme coopératif repose aujourd’hui, en grande partie, sur une gouvernance multipartite en privilégiant ce statut. Il s’appuie sur des formes originales de propriété des moyens de production. Il est mobilisé dans les territoires en difficulté, notamment parce qu’il permet de trouver des formes alternatives de financement des actifs touristiques et de générer des emplois. En ce sens, il représente une solution qui peut être envisagée lorsque les acteurs locaux ne disposent pas des capitaux nécessaires à la mise en tourisme des territoires. Pourtant, si les conditions d’un régime territorial partenarial semblent réunies (Lévesque, 2007), la plupart des coopératives touristiques ne produisent pas de produits touristiques spécifiques et ne se différencient pas clairement de l’offre touristique existante. De manière générale, l’économie coopérative est plus concentrée dans les régions en difficulté. De même, l’économie touristique est proportionnellement plus importante dans les territoires en difficulté en comparaison avec la moyenne du Québec. Cependant, l’hypothèse de la capacité du tourisme à générer des dynamiques de peuplement et de captation de revenus, mise en exergue par les travaux sur la théorie de la base revisitée (Talandier et Davezies, 2009), et communément admise dans la communauté scientifique, n’est que très partiellement confirmée par notre étude au Québec. Seuls quelques territoires touristiques se situent dans cette configuration. Dans la plupart, les dynamiques de développement territorial n’apparaissent pas clairement. De nombreux hauts lieux touristiques québécois, parfois séculaires comme Tadoussac ou Kamouraska, perdent des habitants; leurs revenus disponibles y sont inférieurs à la moyenne provinciale. L’originalité du sujet tient au fait qu’il existe relativement peu de travaux sur le modèle coopératif émergent en matière de tourisme et leurs effets sur le développement des territoires. Cette contribution participe en outre à une démarche de dénombrement, de classification et d’analyse cartographique de l’économie sociale dans les territoires.
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Au-delà de la cime : interprétation théologique de quatre alpinistesHarvey, Elizabeth January 2000 (has links) (PDF)
No description available.
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Pour une spiritualité du loisir créateur : essai de théologie pratiqueDeschênes, Gervais January 2000 (has links) (PDF)
Le but de cette étude est de mieux comprendre la problématique de la libre circulation du religieux dans le monde du loisir au Québec. Ainsi, alors que le clergé québécois investissait beaucoup dans le loisir durant les années précédant la Révolution tranquille, il se faisait silencieux à son égard quand il en perdit le contrôle. Pour sa part, le monde universitaire, qui prenait d'une certaine façon la relève en s'occupant de la formation des intervenants du loisir, coupait, de son côté, toute relation entre le loisir et le religieux. Devant ces deux attitudes opposées, on pourrait lire implicitement un problème de conflit territorial pour la prise de contrôle du loisir. La démarche praxéologique qui part de l'analyse des pratiques et les interprète pour ensuite proposer des pistes d'intervention permet de voir s'il n'est pas possible de dépasser ce problème de conflit territorial entre le monde de la gérance du loisir et la religion institutionnalisée. Cette étude nous amène donc à dégager une spiritualité du loisir. Elle comporte 10 chapitres, divisés en quatre parties (observation, interprétation, opérationnalisation de l'action et prospective).
Le premier chapitre est la justification de cette étude qui présente les points de repère pour l'élaboration du pari de sens. La partie de l'observation (chapitres 2, 3, 4 et 5) consiste à donner des portraits empiriques de la pratique du loisir. L'utilisation des enquêtes quantitatives traitant du loisir comme valeur (Pronovost), la budgétisation et la perception du temps, le débat sur le temps libre et l'action bénévole sont quelques exemples de thèmes abordés. À la suggestion de Volant, une description qualitative d'inspiration phénoménologique aide à saisir la réalité expérientielle du loisir qui apparaît dans un langage qui s'apparente à une expérience de type spirituel.
Dans la partie de l'interprétation de la pratique du loisir (chapitre 6), nous utilisons le modèle théorique de Kelly qui montre comment le loisir s'avère fondamental dans la constitution de la personne et de la société même s'il peut être parfois perverti. Kelly fait certains liens avec le religieux. Comme il dit que sa théorie reste ouverte, nous proposons d'ajouter deux autres métaphores à son modèle (chapitres 7 et 8). Dans la première, à partir des sciences humaines, nous élaborons une anthropologie du sacré (Durkheim et Otto) et montrons ainsi la dimension religieuse du loisir. Dans la deuxième métaphore, nous montrons que les réalités fondamentales du christianisme comme la révélation (Rahner et Moltmann) ou même la passion du Christ peuvent être lues dans une perspective de jeu et de l'ironie (Cox).
La partie sur l'opérationnalisation de l'action (chapitre 9) est une mise en application au scoutisme à partir de la partie de l'interprétation de cette étude. Ainsi, on constate que la pensée théologique de Baden-Powell, fondateur du mouvement scout, reprend à sa manière la dramatique du conflit territorial. Elle se situe dans une tension entre la «religion institutionnalisée» et la «religion de la vie». Dans l'expérience de la vie, du jeu, de la nature et du service rendu, Baden-Powell propose de grands principes aux gens afin d'être religieux autrement. De sorte qu'il est possible aux jeunes et aux adultes éducateurs de vivre une spiritualité du loisir dans le monde séculier.
Enfin, dans la partie de la prospective (chapitre 10), nous donnons quelques enjeux du temps libre dans la société séculière. Ainsi, face à l'accroissement du temps libre, les humains du troisième millénaire sont engagés, sinon obligé, à réfléchir sur la question du loisir parce qu'il est un temps important de structuration de l'identité humaine. L'action bénévole et le loisir comme lieu d'éducation seront des enjeux énormes pour l'avenir de sorte que les humains auront à adopter une certaine éthique dans leur loisir. De plus, la bipolarisation des finalités de l'humain, tiraillé qu'il est entre les processus de production (homo faber) et de création (homo ludens) sera également résolue pour proposer l'avènement d'un nouvel-être-au-monde soit «l'homo faber-ludens».
Cette étude permet donc de dépasser les logiques de frontières qu'imposent implicitement le monde religieux de type institutionnel et le monde de la gestion. La libre circulation du religieux est possible ouvrant ainsi la voie à une spiritualité du loisir comme signe des temps éveillant une force dynamique de création.
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