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Essays in political economy / Essais en économie politiqueTorre, Iván 02 December 2016 (has links)
Cette thèse s’articule en trois essais qui contribuent à la littérature en économie politique des pays en voie de développement. Le premier chapitre étudie l’impact des distorsions dans la representation législative des provinces au sein du Congrès argentin dans la distribution des revenus fédéraux. Le chapitre 1 est coécrit avec Sebastián Galiani (University of Maryland) et Gustavo Torrens (University of Indiana). En utilisant trois types de variations exogènes dans la representation legislative des provinces on montre que des changements dans le nombre de sièges n’a aucun effet sur le montant de révenus fédéraux que chaque province reçoit. Le deuxième chapitre (co-écrit avec S. Galiani et G. Torrens) analyse la dynamique des réformes structurelles dans les pays en voie de développement, en présence d’organisations internationales pourvoyeuses de fonds. Nous développons un modèle dynamique où on montre que ces organisations modifient l’équilibre politique et peuvent induire des pays à sur-reformer et les exposer à un cycle de réformes et contre-réformes. Le troisième chapitre de cette thèse étudie l’impact des nouvelles technologies d’information sur le comportement politique des jeunes en Argentine. J’analyse l’impact d’un programme de distribution d’ordinateurs portables ciblé aux étudiants des écoles secondaires, qui ont voté pour la première fois après une baisse de l’age du droit de vote à 16 ans. Je trouve que l’accès au programme a un effet négatif dans leur taux de participation aux élections; des données complementaires montrent que l’utilisation qu’ils donnent aux ordinateurs est plutôt de divertissement, un fait qui conduit au désintérêt en politique. / This thesis consists of three essays on the political economy of developing countries. Chapter 1 « Fiscal Federalism and Legislative Malapportionment: Causal Evidence from Independent but Related Natural Experiments » (cowritten with S. Galiani and G. Torrens) investigates the impact of distortions in districts' representation in the Argentine Congress on the distribution of federal tax resources. Exploiting exogenous variations in the provinces' legislative representation, we show that changes in the share of seats do not result in changes in the share of federal tax resources each district gets. Chapter 2, entitled « International Organizations and Structural Reforms » (co-written with S. Galiani and G. Torrens), we analyze the dynamics of structural reforms in developing countries in the presence of international organizations that fund reforms. We develop a dynamic model in which we show that these organizations alter the local political equilibrium and may incentivize countries to over-reform. This, in turns, leaves countries prone to suffer violent cycles of reform and counter-reform. In chapter 3, « Computers and Youth Political Participation », I study the impact of new information technologies on the political behavior of young people in Argentina. I analyze the effect of a laptop distribution program aimed at high school students who voted for the first time after voting age was lowered to 16. My analysis show that exposure to the program is associated with a decrease in turnout rates of teenagers, and I present evidence that suggests that this may be due to increased entertainment use of computers, which eventually leads to apathy in politics.
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L'importance et l'avenir du coton en Afrique de l'Ouest : cas du MaliBagayoko, Karim 05 December 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à démontrer l'intérêt du coton dans l'économie africaine particulièrement malienne basée à 70% sur le secteur primaire dans lequel la part de l'agriculture est estimée à environ 60 à 70% avec un taux d'employabilité dépassant plus de 60% de la population active. Aussi, elle soulève des interrogations quant au devenir de cette culture au regard des perturbations que connaît depuis plus d'une décennie le marché mondial du coton. Ce faisant, dans un premier temps, et sur plusieurs périodes, l'analyse des données statistiques à travers les tableaux, les graphiques, les figures et mêmes des cartes a permis de mettre en évidence l'importance pluridimensionnelle (économique, socioculturelle et environnementale, etc.) de cette culture au triple plan mondial, africain et notamment malien. Face, au grand intérêt suscité par la production du coton, des divergences vont naître à plusieurs niveaux conduisant à ce qu'on a appelé la guerre du coton. Ensuite, si d'une part les raisons historiques et géopolitiques ont été avancées pour justifier cette guerre autour du coton, d'autre part, il a été rappelé que celle-ci se manifeste à travers les nombreuses négociations et discussions qui s'enlisent sur le dossier coton notamment au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce qui, peine à faire respecter, ses propres règles de base (visant la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires ) par certains pays appelés "Price makers". Autre manifestation de la guerre du coton a été expliquée par le volume important des subventions américaines, européennes et chinoises versées sous toutes les formes par les pays développés à leurs producteurs au détriment de ceux des pays pauvres singulièrement africains. Plusieurs études à l'appui des modèles et outils d'analyse d'impacts ont confirmé la corrélation négative entre les subventions et le cours mondial du coton exprimé par l'indice Cotlook A. A cet effet, il s'avère que les subventions versées par les pays développés se traduisent par une baisse du cours mondial du coton en moyenne de 15% (entre 3 à 28% selon les cas). Pour arrêter cette pratique des subventions, plusieurs ententes se sont constituées au premier chef, l'Initiative Sectorielle Africaine constituée des pays du C4 depuis la conférence ministérielle de Cancun en septembre 2003 et au second, viennent les initiatives au sein de l'UEMOA et du partenariat UE-Afrique autour du dossier coton. Enfin, dans la dernière partie de ce travail, le problème du coton va au-delà des questions de subventions et de prix qui semblent conjoncturelles. Ainsi, certains chercheurs proposent, outre l'abandon des subventions, une réforme structurelle des filières cotonnières en passant par la libéralisation du secteur et la valorisation (transformation) du coton et de ses sous produits, l'opportunité de cultures alternatives au coton conventionnel, sans oublier la formalisation des aides bilatérales et multilatérales afin de soutenir en perspective les actions envisagées.
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L'importance et l'avenir du coton en Afrique de l'Ouest : cas du Mali / Future and importance of cotton in West Africa : Malian caseBagayoko, Karim 05 December 2013 (has links)
Cette thèse vise à démontrer l'intérêt du coton dans l'économie africaine particulièrement malienne basée à 70% sur le secteur primaire dans lequel la part de l'agriculture est estimée à environ 60 à 70% avec un taux d'employabilité dépassant plus de 60% de la population active. Aussi, elle soulève des interrogations quant au devenir de cette culture au regard des perturbations que connaît depuis plus d'une décennie le marché mondial du coton. Ce faisant, dans un premier temps, et sur plusieurs périodes, l'analyse des données statistiques à travers les tableaux, les graphiques, les figures et mêmes des cartes a permis de mettre en évidence l'importance pluridimensionnelle (économique, socioculturelle et environnementale, etc.) de cette culture au triple plan mondial, africain et notamment malien. Face, au grand intérêt suscité par la production du coton, des divergences vont naître à plusieurs niveaux conduisant à ce qu'on a appelé la guerre du coton. Ensuite, si d'une part les raisons historiques et géopolitiques ont été avancées pour justifier cette guerre autour du coton, d'autre part, il a été rappelé que celle-ci se manifeste à travers les nombreuses négociations et discussions qui s'enlisent sur le dossier coton notamment au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce qui, peine à faire respecter, ses propres règles de base (visant la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires ) par certains pays appelés «Price makers». Autre manifestation de la guerre du coton a été expliquée par le volume important des subventions américaines, européennes et chinoises versées sous toutes les formes par les pays développés à leurs producteurs au détriment de ceux des pays pauvres singulièrement africains. Plusieurs études à l'appui des modèles et outils d'analyse d'impacts ont confirmé la corrélation négative entre les subventions et le cours mondial du coton exprimé par l'indice Cotlook A. A cet effet, il s'avère que les subventions versées par les pays développés se traduisent par une baisse du cours mondial du coton en moyenne de 15% (entre 3 à 28% selon les cas). Pour arrêter cette pratique des subventions, plusieurs ententes se sont constituées au premier chef, l'Initiative Sectorielle Africaine constituée des pays du C4 depuis la conférence ministérielle de Cancun en septembre 2003 et au second, viennent les initiatives au sein de l'UEMOA et du partenariat UE-Afrique autour du dossier coton. Enfin, dans la dernière partie de ce travail, le problème du coton va au-delà des questions de subventions et de prix qui semblent conjoncturelles. Ainsi, certains chercheurs proposent, outre l'abandon des subventions, une réforme structurelle des filières cotonnières en passant par la libéralisation du secteur et la valorisation (transformation) du coton et de ses sous produits, l'opportunité de cultures alternatives au coton conventionnel, sans oublier la formalisation des aides bilatérales et multilatérales afin de soutenir en perspective les actions envisagées. / This thesis shows the interest of cotton in African economy particularly in Malian one founded about 70% on primary sector in that agricultural part is estimated between 60 and 70%. This last also employees 70% of working population. Following many perturbations ten years ago, on cotton world market, several questions appear concerning the future of this product. Therefore, in the first time, the historic analysis of statistic data with tables, graphics, pictures prove the cotton importance in Mali, Africa and the world in multiple dimensions (economic, social , cultural and in environment). In this situation, appear many conflicts which conduct to a called phenomenon “cotton war “. Many historic and geopolitics reasons, explain this cotton world war which main characteristics are no limit discussions and negotiations at the World Trade Organization which is unable to oblige members to respect its main rules that are to forbid tariffs and trade barriers and others specially by “price makers “ countries. Another characteristic of cotton war is the question of important American, European and Chinese subsidies paid by developed countries in favor of its producers in an error to disadvantage of poor countries producers singularly Africans. Several studies based on models and corporate assets certificate negative impacts between subsidies amount and world cotton price estimated by index A “cotlook”. This direct politics effect bears the world market of cotton about an average rate of 15% (between 3 to 28% by cases). In order to stop these subventions distortions, many agreements are founded about the cotton question, in first African Sector Initiative, a group of four cotton producer countries, since Cancun Ministry Conference in 2003, September, in the second position are UEMOA actions in favor it's cotton areas and the partnership European Union (EU)-Africa on cotton. Finally, in the third and last party of this thesis, cotton problem is highest than price and aids simple questions which are issue as temporary. Thereby, many scientists suggest, after giving up subsidies, structural reforms of African cotton sectors by liberalizing , creating transformation cotton factories, opportunity to farm others products without conventional cotton and without forgetting formal bilateral and multilateral aids in order to help strongly in the future actions undertaken in favor of cotton.
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La "révolution silencieuse" de la Banque Mondiale et du FMI, et le « Buen Vivir » : essais critiques sur le développement / The "silent revolution" : the world bank and the IMF, and the "Buen Vivir" : critical development testsDavalos Aguilar, Pablo 31 May 2017 (has links)
La crise de la dette externe latino-américaine des années 1980 a consacré le passage du modèle d’industrialisation par substitution des importations à un modèle de développement fondé sur la libéralisation de l’économie. La transition est provoquée par les politiques d’ajustement et de stabilisation macro-économique du FMI. Ces mesures vont être poursuivies, consolidées et approfondies par la Banque Mondiale et la coopération internationale au développement, à travers des réformes structurelles qui vont provoquer des bouleversements au sein des Etats et des sociétés. Cela a généré un malaise social qui s’est traduit par des mobilisations dans presque tous les pays de la région. Ces mobilisations sociales contre l’ajustement et la réforme structurelle néolibérale ont donné lieu à de nouveaux discours politiques. Parmi eux, le Buen Vivir qui a été incorporé aux Constitutions bolivienne et équatorienne en 2008. Le Buen Vivir rassemble et synthétise les revendications pour un modèle de développement solidaire, écologique et dans lequel les droits fondamentaux des êtres humains, parmi lesquels le droit à la différence radicale, sont respectés. Le discours du Buen Vivir récupère les critiques formulées par le post-développement et la décroissance en les intégrant en une nouvelle dimension qui donne une nouvelle place à l’altérité en économie. / The crisis of the Latin American external debt of the eighties meant the change of the model of industrialization by substitution of imports towards a model of sustained development in the liberalization of the economy. The transition was triggered by IMF macroeconomic adjustment and stabilization policies. These measures were continued, consolidated and deepened by the World Bank and International Development Cooperation, through structural reforms that brought about changes in the State and society. This generated social unrest that was expressed in mobilizations, claims and rejections in almost all countries in the region. These social mobilizations against neoliberal structural adjustment and reform gave rise to new political discourses. One of them is the Good Living (Buen Vivir), that was incorporated into the Political Constitution of Ecuador and Bolivia in 2008. Buen Vivir collects the demands for a model of friendly, supportive development, friendly to nature and in which the fundamental rights of human beings, including the right to radical difference, are respected. The discourse of Good Living reflects the criticisms of development made by post-development and decline, and integrates them into a new dimension, which refers to otherness in the economy.
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Prédation économique et poursuite des dynamiques micro-conflictuelles au Nord et au Sud Kivu : individus, groupes criminels et entreprises multinationales. L’ouverture du secteur extractif congolais au marché international, un facteur d’échec au processus de paix ?Hubert, Nicolas 11 1900 (has links)
Cette étude analyse l’impact du processus libéral de paix en République Démocratique du Congo sur la poursuite des violences dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. Elle soutient que les dynamiques conflictuelles dans ces deux régions sont entretenues par l’établissement d’un programme de partage de pouvoir (power sharing), inclusif, jumelé à l’application des réformes économiques libérales. En se concentrant sur la réforme du secteur de sécurité et l’harmonisation de la politique nationale (en vue des élections post-conflictuelles de 2006), le processus de paix néglige les enjeux politiques et socio-économiques locaux. Le désengagement de l’État et la libéralisation du secteur minier accentuent le taux de corruption du gouvernement de transition et renforcent l’exploitation illégale des ressources par les groupes armés. Cette recherche soutient que l’implantation massive d’entreprises minières multinationales dans les provinces du Nord et du Sud Kivu aggrave la déformation des tissus socio-économiques locaux, accentue la dépendance des populations aux réseaux de gouvernance informelle et renforce les divers groupes armés présents sur le terrain. Par conséquent, les réformes structurelles menées dans le cadre du processus libéral de paix font perdurer les violences et occasionnent de nouvelles dynamiques conflictuelles localisées autour du contrôle des ressources locales, qu’elles soient d’ordre économique ou politique. / This study analyzes the impact of the liberal peace process on the continuation of violence in the provinces of North and South Kivu in the Democratic Republic of Congo. The study finds that conflict dynamics in the two regions are maintained by the establishment of an inclusive power sharing program that is paired with the application of liberal economic reforms. By focusing on reforms in the security sector and on the harmonization of national politics (with the post-conflict elections of 2006 in view), the peace process neglects local political and socio-economic issues. The disengagement of the state and the liberalization of the mining sector increase the corruption levels of the transition government and reinforce the illegal exploitation of resources by armed groups. This research supports that the massive establishment of multinational mining companies in the provinces of North and South Kivu contributes to the deformation of the local socio-economic fabric, increasing the dependence of local populations to informal governance networks and strengthening the diverse armed groups present in the region. Thus, the structural reforms carried within the framework of the liberal peace process perpetuate violence and cause new conflict dynamics centered around the control of local resources, whether economic or political.
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Prédation économique et poursuite des dynamiques micro-conflictuelles au Nord et au Sud Kivu : individus, groupes criminels et entreprises multinationales. L’ouverture du secteur extractif congolais au marché international, un facteur d’échec au processus de paix ?Hubert, Nicolas 11 1900 (has links)
Cette étude analyse l’impact du processus libéral de paix en République Démocratique du Congo sur la poursuite des violences dans les provinces du Nord et du Sud Kivu. Elle soutient que les dynamiques conflictuelles dans ces deux régions sont entretenues par l’établissement d’un programme de partage de pouvoir (power sharing), inclusif, jumelé à l’application des réformes économiques libérales. En se concentrant sur la réforme du secteur de sécurité et l’harmonisation de la politique nationale (en vue des élections post-conflictuelles de 2006), le processus de paix néglige les enjeux politiques et socio-économiques locaux. Le désengagement de l’État et la libéralisation du secteur minier accentuent le taux de corruption du gouvernement de transition et renforcent l’exploitation illégale des ressources par les groupes armés. Cette recherche soutient que l’implantation massive d’entreprises minières multinationales dans les provinces du Nord et du Sud Kivu aggrave la déformation des tissus socio-économiques locaux, accentue la dépendance des populations aux réseaux de gouvernance informelle et renforce les divers groupes armés présents sur le terrain. Par conséquent, les réformes structurelles menées dans le cadre du processus libéral de paix font perdurer les violences et occasionnent de nouvelles dynamiques conflictuelles localisées autour du contrôle des ressources locales, qu’elles soient d’ordre économique ou politique. / This study analyzes the impact of the liberal peace process on the continuation of violence in the provinces of North and South Kivu in the Democratic Republic of Congo. The study finds that conflict dynamics in the two regions are maintained by the establishment of an inclusive power sharing program that is paired with the application of liberal economic reforms. By focusing on reforms in the security sector and on the harmonization of national politics (with the post-conflict elections of 2006 in view), the peace process neglects local political and socio-economic issues. The disengagement of the state and the liberalization of the mining sector increase the corruption levels of the transition government and reinforce the illegal exploitation of resources by armed groups. This research supports that the massive establishment of multinational mining companies in the provinces of North and South Kivu contributes to the deformation of the local socio-economic fabric, increasing the dependence of local populations to informal governance networks and strengthening the diverse armed groups present in the region. Thus, the structural reforms carried within the framework of the liberal peace process perpetuate violence and cause new conflict dynamics centered around the control of local resources, whether economic or political.
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