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La gestion communautaire de l'eau dans une région rurale de la république démocratique du Congo : dynamique, enjeux et significations

Binette, Frédérique 12 1900 (has links) (PDF)
La période de mondialisation accélérée qui a marqué la fin du XXe siècle a conduit, entre autres, à une croissance soutenue des inégalités dans le monde, à la dégradation des écosystèmes naturels mondiaux et à une paupérisation marquée de certaines populations africaines. Parallèlement, certains bouleversements liés à l'urbanisation, à la croissance démographique et aux flux migratoires ne manquent pas de complexifier les situations socio-environnementales contemporaines. À travers ce portrait, l'eau soulève bien des enjeux, particulièrement là où elle fait l'objet d'une convoitise croissante et tend à devenir un élément de pouvoir. Le quart des réserves d'eau du continent africain sillonne la République démocratique du Congo. Pourtant, à l'instar d'autres ressources naturelles, la population congolaise n'en bénéficie que très peu. Dans un contexte de désengagement de l'État, des défis majeurs se posent à cette dernière quant au savoir-vivre-ensemble autour d'une ressource commune, limitée et vitale comme l'eau. L'objectif de cette recherche est de brosser un portrait de la gestion de l'eau au village de Mbankana, situé dans une région rurale de la République démocratique du Congo, et de la situer au regard du contexte global dans lequel cette dernière s'inscrit. Il s'agit de cerner les caractéristiques de cette gestion, d'identifier les acteurs qui l'animent, leur dynamique et les enjeux auxquels ces derniers doivent faire face. Afin de comprendre «de l'intérieur» notre situation d'étude, nous avons privilégié une méthodologie qui favorise l'établissement de relations de proximité avec les acteurs. Aussi, par souci de pertinence sociale, nous avons déployé des stratégies de collecte qui favorisent la réflexivité des acteurs dans la perspective de stimuler l'appropriation des situations-problèmes qui les concernent. D'autre part, nous avons complété notre cueillette de données avec deux stratégies novatrices qui s'avéraient pertinentes au regard du contexte, notamment la soirée de contes et de l'émission radiophonique à ligne ouverte. Les résultats obtenus nous ont permis de décrire de manière riche et féconde la gestion de l'eau à Mbankana. Il s'agit notamment de la gestion ménagère de l'eau, c'est-à-dire celle qui s'anime au niveau de la famille et de la gestion communautaire de l'eau qui s'instaure au niveau du village. Dans une perspective historique, nous avons pu retracer ce que nous avons appelé la gestion traditionnelle de l'eau. D'autre part, nous avons pu cerner la dynamique des acteurs et reconnaître notamment un étiolement de la mobilisation communautaire qui amoindrit la capacité de la population locale à gérer judicieusement ses ressources en eau. L'exploration des représentations des acteurs des concepts d'« environnement» et de «développement» nous a permis d'approcher une compréhension plus nuancée notamment de leur rapport à la nature, à la vie et à la maladie. Finalement, nous avons pu susciter l'émergence de solutions appropriées au regard du contexte pour améliorer la situation de l'eau à Mbankana. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : eau, gestion, culture, développement, communauté, République démocratique du Congo.
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Le théâtre en République Démocratique du Congo de 1905 à 1960 : des initiatives missionnaires aux appropriations locales. Matériaux pour une histoire culturelle / Theatre in the Democratic Republic of Congo 1905-1960 : from missionary initiatives to local appropriations. Materials for a cultural history

Muikilu Ndaye, Antoine 18 May 2013 (has links)
Première étude systématique de l?histoire théâtrale en République Démocratique du Congo, ce travail se situe sur le quadruple plan historique, littéraire, théâtral et ecclésiastique. Il est structuré en trois grandes parties encadrées par une introduction et une conclusion. En annexe se trouvent des notices biographiques concernant quelques acteurs et une liste des pièces de théâtre mentionnées. La première partie consiste en un inventaire organisé sur une base topologique. Les représentations théâtrales y sont recensées par localités situées dans huit subdivisions administratives du pays qui, comme ces dernières, sont classées alphabétiquement. A la fin de chaque section, un tableau statistique visualisé par un histogramme et assorti d'une note explicative en donne une vue synthétique. Cet inventaire est précédé d'une description des sources d'information essentiellement écrites que sont les journaux de l'époque. La deuxième partie fait la chronologie des actes théâtraux ayant eu lieu sur le sol congolais du 25 décembre 1905 au 30 juin 1960. Systématique et logique, la troisième partie tire quelques leçons. Elle traite successivement de la constitution du répertoire, d'un théâtre intellectuel divertissant la masse, de ses aspects religieux, éducatifs et sociaux, et enfin de son caractère formateur / First systematic study of the history of theatre in the Democratic Republic of Congo, this work positions itself within the quadruple historic, literary, theatrical and ecclesiastical plan. It is structured in three large parties framed my an introduction and a conclusion. Annexed are the biographical notes concerning some actors and a list of the mentioned theatrical pieces. With regard to its content, the first part consists of an inventory which is organized on a topological basis. The theatrical representations are reviewed by locality in the country's eight administrative sub-divisions, which are classified in alphabetical order. At the end of each section, a statistical matrix visualized by an histogram and accompanied by an explanatory note provides a synthetic view of the whole work. This inventory is preceded by a description of information written sources, i.e. the newspapers of the time. The second part presents a chronology of theatrical acts in Congo between 25 December 1905 and 30 June 1960. In a systematic and logical fashion, the third part deals successively with the constitution of the directory, an intellectual theatre aimed at entertaining the masses, its religious, educational and social aspects, and finally its formative character
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Evaluation de l'efficacité des établissements secondaires. Analyse des indicateurs favorisant la plus-value pédagogique des établissements. Etude réalisée en République Démocratique du Congo

Tukanda Manya, Daniel 11 May 2010 (has links)
La présente étude examine la problématique de la variation des perfor-mances scolaires des élèves dans les établissements secondaires. Son but est de rechercher les caractéristiques des écoles « efficaces » et « équitables ». Compte tenu des distorsions importantes dans les conclusions des recherches « processus-produits » qui décrivent les relations entre les facteurs investis(inputs) et le produit (output) dans le domaine de l’éducation et au regard de la littérature interna-tionale mettant en relief une multitude de variables(macro et micro-sociologiques) qui semblent influencer la réussite scolaire des élèves, nous avons tenu à mettre en évidence dans le contexte de l’enseignement en RDC certaines variables d’ordre scolaire pouvant amener les écoles à la réalisation de la plus-value pédagogique. Ces dernières décennies, il y a certes une prolifération des établissements d’enseignement jamais existée dans le système éducatif congolais. Mais, ce qui est frappant et étonnant dans ce système éducatif aujourd’hui est le fait de la différence de niveau très remarquable entre élèves de même profil fréquentant les établissements scolaires différents. Leurs élèves soumis à des tests standards, on constate que certains d’entre ces établissements réalisent la plus-value pédagogique alors que d’autres réalisent la moins-value. Quelles sont les variables d’ordre scolaire pouvant expliquer cette différence de rendement ? Telle est la question principale à laquelle cette étude tente d’apporter quelques éléments de réponse. Face à cette question, l’hypothèse générale que nous avons émise est qu’il existe un « effet-établissement » qui influence les acquisitions de tous les profils d’élèves en classe. Ce travail s’articule sur deux parties principales emboîtées. La première partie explore quelques théories sur la réussite ou l’échec scolaire des élèves et examine les résultats de quelques études empiriques mettant en relief les effets relatifs de scolarisation. La deuxième partie est consacrée à la description de la démarche méthodologique de notre recherche et à l’analyse des résultats des élèves à nos tests de français et de mathématique. Elle est aussi consacrée à l’analyse des réactions des enseignants et du personnel de direction scolaire à notre questionnaire relatif aux facteurs prioritaires sur lesquels on peut à l’instant porter en tout premier lieu une attention particulière afin d’améliorer le rendement scolaire. Par une analyse des résultats de 605 élèves de dix-huit établissements de l'enseignement secondaire ayant passé nos tests et aussi par une analyse des réponses à notre questionnaire auquel 122 enseignants et 49 personnel ( conseillers, proviseurs et chefs d’établissement ) de direction des établissements concernés par cette étude ont réagi, nous avons tenté de mettre en évidence certaines caractéristiques scolaires pouvant entraîner la réalisation de la plus et/ou moins-value pédagogique dans une école. D’une manière générale, les résultats de cette étude montrent que la différence de performances des élèves apprenant dans les établissements différents semble être liée à certaines caractéristiques propres aux établissements scolaires et à des pratiques enseignantes. Vu les résultats présentés par les élèves des classes identifiées comme étant « efficaces » et « équitables », les caractéristiques (celles mises en évidence) des écoles organisant ces classes donnent à penser que celles-ci exercent un effet sur les acquisitions des élèves.
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Le rapport des Congolaises au droit et à leurs droits : participer aux processus de changements normatifs à l'est de la République Démocratique du Congo

Jean-Bouchard, Évelyne January 2016 (has links)
Notre objectif de recherche vise à identifier les pratiques des femmes lorsqu’elles entrent en relation avec les figures de l’autorité dans le cadre des enjeux auxquels elles font face dans leur vie quotidienne. C'est dans cette perspective que nous avons mené une étude de terrain de huit mois au Nord Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. Notre hypothèse de départ est que malgré le fait que les femmes congolaises continuent de subir les effets des nombreux conflits qui ont ravagé le pays, elles sont également en mesure de mobiliser les normes au sein des différents champs et réseaux semi-autonomes qui régulent leur vie quotidienne, comme un moyen d'assurer leur survie au jour le jour. Nous avons donc voulu retracer certaines reconstructions normatives initiées par les femmes au sein des structures internationales, transnationales, nationales et locales et ce, tout en veillant à maintenir leur participation dans le jeu social.
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La réintégration des filles associées aux forces et aux groupes armés en République démocratique du Congo

Ménard, Stéphanie 12 1900 (has links) (PDF)
Depuis près de vingt ans déjà, l'enjeu des enfants soldats se situe au cœur des préoccupations en matière de respect des droits de la personne. Pourtant, encore aujourd'hui, environ 300 000 enfants demeurent intégrés au sein des forces et des groupes armés de par le monde. Parmi ces enfants se trouvent de nombreuses filles, lesquelles restent pour la plupart dans l'ombre. L'intérêt de cette recherche réside dans l'analyse de la situation particulière des filles dans un contexte donné, soit celui de la République démocratique du Congo (RDC). Aux prises d'un conflit qui s'éternise, la RDC compte de nombreux enfants soldats, parmi lesquels on compte jusqu'à 40 % de filles. Or, alors qu'un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) existe pour les enfants, seulement 15 % des filles y participent. Ce travail de recherche tente de comprendre l'absence des filles par une analyse sexospécifique. Il est argué qu'en négligeant le caractère sexospécifique de l'expérience des filles associées au conflit, le programme de réinsertion ne répond pas aux besoins des filles, les empêchant ainsi de vivre une saine réintégration. Par l'application de concepts associés au genre, est observée la dynamique socioculturelle, politique et économique des filles et des femmes de la RDC dans laquelle s'inscrit le programme de réinsertion. Alors que l'analyse du programme réfute la prémisse de départ, l'absence des filles s'explique par un manque de conceptualisation de la problématique des filles associées au conflit. Il existe un clivage important entre le programme et sa capacité d'être pleinement réalisé dans le contexte socioculturel, politique et économique actuel. L'absence de réflexion à cet égard rend peu propice la saine réintégration des filles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Filles soldats, Enfants soldats, Réintégration, Désarmement, démobilisation et réinsertion, DDR, République démocratique du Congo, Analyse sexospécifique.
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Analyse descriptive de l'évolution du mécanisme de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) : les portées et les limites

Bruneau, Stéphanie January 2017 (has links)
Les changements climatiques sont au cœur des enjeux mondiaux actuels. Il est possible d’en observer les effets sur l’environnement et certains groupes d’étude, comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, fournissent des recherches qui confirment le rôle des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique dans ces changements. Plusieurs secteurs d’activités sont responsables de ces émissions, dont la foresterie (déforestation et dégradation des forêts), deuxième émetteur de gaz à effet de serre. Depuis la Conférence de Rio en 1992, une prise de conscience collective a permis de mettre sur la table la problématique liée à la déforestation et à la dégradation des forêts. Depuis ce jour, l’enjeu sur les forêts fait partie du programme des négociations de la Conférence des Parties au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et le rôle de celle-ci dans les émissions de dioxyde de carbone est bien connu. En effet, la déforestation intensive dans certains pays en développement est inquiétante et provoque l’indignation de la communauté internationale et des pays du Nord. Cette situation ouvre les discussions sur cette problématique et la recherche de solutions de sorte que plusieurs années plus tard (2005) une proposition est présentée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Costa Rica lors de la Conférence de Bali. Ainsi, un mécanisme de déforestation évité émerge, soit la Réduction des émissions liée à la déforestation (RED) qui évolue au fil du temps vers la « Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts ; et le rôle de la préservation et de la gestion durable des forêts et du renforcement des stocks de carbone forestiers dans les pays en développement » (ou REDD+). Cette recherche dresse un portrait évolutif de ce mécanisme au niveau des négociations au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ainsi que de sa mise en œuvre dans deux pays pilotes du mécanisme REDD+ (Indonésie et République Démocratique du Congo). Les études de cas ont permis de mettre en évidence les portées et les limites de ce mécanisme ce qui a permis d’émettre trois recommandations concernant le manque de coordination des organisations impliquées dans le processus de REDD+, l’implication des parties prenantes et le manque de coordination entre les actions internationales et nationales.
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Gouvernance et ressources minières : le cas de la filière Colombo-Tantalite

Martineau, Patrick January 2008 (has links) (PDF)
Dans le cadre de cette étude, notre but était de répondre à la question suivante: « à qui profite la filière "coltan" (un combo de minerai), qui la dirige et quelles sont les conséquences pour les acteurs concernés, notamment ceux de la République démocratique du Congo? ». Notre hypothèse suggère que la compréhension de cette économie politique renvoie à des mécanismes de gouvernance au centre desquels les formes et les rapports de pouvoir se manifestent dans les domaines de la sécurité, de la production, de la finance et du savoir. Avec la perspective filière, nous avons proposé une analyse de tout un système généré par un minerai et déterminé toutes les étapes de sa chaîne de valeur. Cette méthode a permis de mettre en évidence le poids des relations hiérarchiques dans l'analyse commerciale d'une filière minière et la manière dont les acteurs influent sur les systèmes de production. Notre tableau révèle que les premiers circuits commerciaux sont plutôt étroits, que l'économie financière est très profitable et que les acteurs de l'économie de la production sont peu nombreux. L'entrée du « coltan » dans les circuits mondiaux profite à un nombre limité d'acteurs, surtout américains. Toutefois, nous avons observé que les États-Unis ont perdu en autorité au sein de la filière au bénéfice des acteurs asiatiques et ceux non étatiques. Le « coltan » profite aussi à des milliers de travailleurs congolais, mais leurs bénéfices restent le plus bas de la chaîne de valeur. À un niveau régional, le « coltan » congolais profite surtout à certains individus et réseaux commerciaux, militaires et politiques qui, dans leur déploiement, commettent parfois des crimes en violation directe des droits humains. La puissance matérielle et militaire des acteurs locaux et régionaux est au coeur des principes régulateurs de la filière congolaise et le « coltan », quant à lui, demeure un facteur de puissance susceptible d'animer d'autres conflits. Cet examen a par ailleurs révélé le pouvoir normatif des institutions intergouvernementales et celui mobilisateur de la société civile. Ainsi, pour essentiels qu'ils soient, on note que les États ne sont pas les seuls acteurs producteurs des normes politiques de la mondialisation. Afin d'éviter que du « coltan » congolais obtenu indûment ou commercialisé en violation des droits humains se retrouve dans la filière globale, les entreprises de la filière, tenues et supportées par les États et les institutions intergouvernementales, devraient notamment renforcer le « certificat d'origine »; créer un système de traçabilité et exiger de leurs partenaires commerciaux qu'ils adérent à des normes de conduite qui sous-tendent un engagement envers les droits humains, tels les Principes directeurs de l'OCDE ou les Normes des Nations Unies sur la responsabilité en matière de droits de l'Homme des sociétés transnationales et autres entreprises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Coltan, Tantalite, Filière, République démocratique du Congo (RDC), Mine.
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L'art rupestre du massif de Lovo (République Démocratique du Congo) / No English title available

Heimlich, Geoffroy 19 June 2014 (has links)
A la différence des arts rupestres du Sahara ou d’Afrique australe, richement documentés, ceux d’Afrique centrale restent encore aujourd’hui largement méconnus. Cette région se différencie des précédentes par la prégnance d’un art peint et gravé non figuratif. Dans la plupart des cas, leur signification reste obscure. A l’échelle de la sous-région, la République démocratique du Congo est pourtant connue depuis longtemps pour ses sites rupestres.Ma recherche porte sur le Bas-Congo, la région la plus à l’ouest de l’actuelle République démocratique du Congo. / No English summary available.
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Construction et déconstruction du patrimoine foncier et immobilier de l'Etat dans la ville de Kananga en République démocratique du Congo, de 1885 à 2011

Mulamba Ngandu, Roger 13 June 2017 (has links)
La fondation de la Ville de Kananga tire ses origines de “Pogge station”, petit poste d’attache des Allemands au Kasaï installé par l’explorateur Paul Pogge en 1881, au bord du village de Kalamba Mukenge-A-Tunsele. Entre 1885 et 1965, l’Etat Congolais s’était constitué un patrimoine foncier et immobilier dans la ville de Kananga. Mais depuis l’avènement de la deuxième République, ce patrimoine a été rapidement déconstruit au point qu’il n’en reste plus grand-chose aujourd’hui. C’est ce processus qui nous a paru interessant de retracer en vue de mieux comprendre la situation actuelle. Ce patrimoine s’était construit progressivement à partir des années 1928 jusqu’à 1958, car après cette date la ville de Kananga entra dans une période la plus sombre de son histoire avec le conflit sanglant qui éclate entre 1959-1960 et oppose les Beena-Luluwa aux Baluba (Luba-Lubilanji). Ce patrimoine est l’héritage de la colonisation belge. Après l’indépendance du Congo proclammée le 30 juin en 1960, ce patrimoine s’était agrandit par les biens obtenus de la dissolution de certaines societés paraétatiques laissées par le colonisateur et par les biens construits et d’autres achetés par l’Etat Congolais. Ce patrimoine s’était agrandit aussi par les biens obtenus par l’effet de la loi sur les biens abandonnés et sans maître. Dans ce dernier cadre, ce sont les biens des étrangers qui furent viser à l’entrer en vigueur de la politique de la zaïrianisation de 1973. En conséquence, ce patrimoine de l’Etat congolais connait une déconstruction rapide quelques années après l’indépendance, due en partie au manque d’entretiens, aux ventes et cessions diverses de la part des autorités politico-administratives congolaises, nonobstant les mécanismes de gestion et de protection de ce domaine, qui déclarent que les biens de ce domaine sont inaliénables et imprescriptibles. Inaliénables, parce que ces biens ne peuvent pas faire l’objet des conventions, sauf dans le cas de l’intérêt général. Imprescriptibles, parce que ces biens ne peuvent pas être acquis par les particuliers même s’ils les utilisent pendant autant d’années. Ce patrimoine connait en outre une déconstruction suite à la privatisation des biens confisqués aux étrangers. Cette déconstruction du patrimoine foncier et immobilier de l’Etat a commencée sous le régime du Maréchal Mobutu Sese Seko (1965-1997), s’est prolongée sous Laurent Désiré Kabila (1997-2001) et s’est amplifiée sous Joseph Kabila (2001 à nos jours). Il sied de noter, que beaucoup de documents relatifs à la cession des immeubles et terrains de l’Etat sont des faux. IL s’agit notamment des actes de vente antidatés, des autorisations d’achats frauduleuses, des faux actes notariés les signatures étant soit imitées soit scannées. Il a été relevé par ailleurs, que certains jugements sont rendus avec une certaine complaisance. Pour ce faire, plusieurs stratagèmes sont de mise: les dates d’audiences ne sont pas signifiées à l’Etat propriétaire ou le sont tardivement avec comme conséquence, le déroulement des audiences sans que les avocats de la République ne comparaissent, ou dans certains cas, le retrait du mandat des avocats de la République ou encore, les avocats de la République qui acquièrent avec complaisance les prétentions des particuliers. Ainsi, les juges condamnent la République par défaut en faisant valoir le certificat d’enregistrement ou l’acte de cession faux, soit-il, que le particulier lui présente sans verifier l’authenticité, ni s’appesantir sur l’histoire du certificat, le mode et la régularité du transfert de propriété. Ces jugements prononcés contre toute rationalité et toute légalité, font souvent que l’Etat propriétaire soit débouté au motif qu’il n’a pas de certificat d’enregistrement, face au particulier qui en détient un. Or, aux termes des articles 208 à 215 du Code foncier “l’Etat Congolais est propriétaire exclusif de tous les immeubles et terrains affectés à un usage ou à un service public et ceux de son domaine privé”. De ce qui précède, il en résulte que l’Etat congolais n’a pas besoin pour faire valoir ses droits de se justifier d’un certificat d’enregistrement. Cette déconstruction n’a profité qu’aux individus au détriment de l’Etat et a engendré des conséquences multiformes sur le plan socio-économique dans la ville de Kananga. Par contre, l’Etat Congolais observe passivement la déconstruction de son domaine, car toutes les mesures prises par le passé et annoncées avec fracas par l’Etat congolais, sont restées au niveau des simples déclarations d’intentions et n’ont eu aucun effet palpable. Nous citons à titre d’exemple: les décisions prises par la Conférence nationale souveraine en 1994, celles prises par l’Office des biens mal acquis en 1997 et enfin, celles de la Commission de récupération des immeubles et terrains de l’Etat en 2007. L’Analyse et la prise en compte de tous les élements développés supra, prouvent que l’impréparation des Congolais à la gestion de la République et l’indépendance précipitée sont les principales causes de la déconstruction du patrimoine foncier et immobilier de l’Etat en République démocratique du Congo en général et dans la ville de Kananga en particulier. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Suivi clinique, hématologique et identification de la fréquence des indications d’un traitement par hydroxyurée chez les patients drépanocytaires dans une ville reculée d’un pays à faibles ressources

Mbiya Mukinayi, Benoît 08 June 2021 (has links) (PDF)
Contexte La drépanocytose est un problème de santé publique en République Démocratique du Congo (RDC), mais elle est encore mal connue par les familles concernées et pas suffisamment par les professionnels de santé. L’utilisation de l’hydroxyurée dans sa prise en charge est rare malgré son efficacité prouvée. Les centres de référence de la drépanocytose sont basés dans les grandes villes et capitales, n’existent presque pas dans les zones reculées pour les familles ayant de très faibles sources de revenus. Les objectifs de cette étude sont 1) d’évaluer le niveau de connaissance et les comportements de familles concernées ainsi que l’impact de cette maladie dans leur quotidien, 2) d’évaluer les connaissances et les pratiques des médecins congolais vis-à-vis de la drépanocytose, 3) de démontrer la faisabilité et l’accessibilité d’un suivi médical standardisé et régulier des enfants atteints de drépanocytose sur la base de la création d’un centre de référence dans une ville reculée de la RDC, et 4) d’établir la disponibilité et le coût moyen de l’hydroxyurée en RDC. Ces deux derniers aspects permettront d’envisager l’introduction de l’hydroxyurée dans l’arsenal thérapeutique des malades.Méthode À Mbujimayi, une ville reculée au Centre-Est en RDC, ont été réalisées des études de type transversal descriptif à l’aide de questionnaires à choix multiples ou à réponses ouvertes, et de type prospectif par un suivi médical d’une cohorte de 143 enfants atteints de drépanocytose. Le suivi médical consistait en une période de 12 mois sans intervention médicale spécifique en dehors de la gestion des événements aigus, suivi d’une seconde période de 12 mois avec une visite médicale mensuelle, un suivi biologique et une prophylaxie régulière. Résultats Les enquêtes menées sur le terrain pendant une période allant de 2015 à 2018 ont montré que chaque premier enfant drépanocytaire faisait en moyenne annuellement trois crises douloureuses, 4 épisodes de fièvre, recevait deux transfusions sanguines et avait 3 épisodes d’hospitalisation. Le niveau des connaissances des familles concernées sur la drépanocytose est faible. Soixante-deux pourcents (31/50) des familles concernées n’avaient pas un revenu mensuel suffisant pour la prise en charge de leur(s) enfant(s), 96% (48/50) des familles souhaitaient la création d’un centre de référence de prise en charge. Bien que l’autoévaluation des connaissances de la drépanocytose par les médecins ait été estimée comme moyenne à bonne, moins de la moitié des participants (212/460 ;46 %) a signalé une gestion adéquate des crises vaso-occlusives par manque de moyens, et seulement 1 % d’entre eux avaient reçu une formation spécifique sur les syndromes drépanocytaires majeurs. La plupart des médecins ont signalé des difficultés tant en termes de diagnostic (299/460 ;65 %) que de la prise en charge (363/460 ;79%). En outre, 85 % de ces médecins n’avaient pas accès aux outils de diagnostic. L’âge médian des patients au moment du diagnostic de la drépanocytose était de deux ans (IQR :1–5). L’hydroxyurée n’était disponible que dans 22% des pharmacies participantes (41/188) et beaucoup plus fréquemment dans celles d'une grande ville que dans celles d’une ville reculée (34/96 contre 7/92). Le prix de l'hydroxyurée variait de 10 à 35 $, avec un prix moyen de 15 $ pour une boîte de 20 gélules. Ce prix est prohibitif pour la majorité des patients drépanocytaires. La mise en place d’un suivi médical standardisé et régulier a montré une augmentation du niveau annuel moyen d’hémoglobine de 50 à 70 g/L (p = 0,001), et une diminution significative (p < 0,001) du nombre annuel moyen d’hospitalisations, d’épisodes de crises vaso-occlusives, de transfusions sanguines, d’infections et de syndromes thoraciques aigus. ConclusionsCe travail montre qu’il y a des lacunes au niveau des connaissances et pratiques des familles concernées par la drépanocytose à Mbujimayi en RDC. La situation de cette maladie reste préoccupante dans cette région que ce soit au niveau de la morbidité ou de son impact sur les familles concernées. Les médecins congolais présentent des connaissances insuffisantes sur la drépanocytose et ont des moyens de diagnostic et de traitement insuffisants. Ceci pourrait contribuer à une augmentation de la morbidité et de la mortalité de la drépanocytose en RDC. La création d'un centre de référence de la drépanocytose et l'application des recommandations classiques de prise en charge sont possibles et applicables dans le contexte d'une ville reculée dans un pays à revenu faible. La mise en place d’un suivi médical standardisé et régulier diminue significativement la moyenne annuelle des complications aiguës de la maladie. Des mesures simples et accessibles incluses dans les recommandations conventionnelles peuvent réduire la morbi-mortalité de ces patients dans les régions reculées si elles sont appliquées de manière rigoureuse avec un suivi médical régulier. Ce travail démontre que ce suivi est possible et applicable dans une région reculée en RDC et dresse les conditions d’instauration d’un traitement par hydroxyurée pour la prise en charge de la drépanocytose même dans ces milieux reculés. Cependant l’hydroxyurée reste peu disponible dans les pharmacies en RDC et son prix est prohibitif pour beaucoup de patients drépanocytaires. / Doctorat en Sciences médicales (Médecine) / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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