• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 23
  • 1
  • Tagged with
  • 25
  • 25
  • 17
  • 12
  • 10
  • 10
  • 10
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

La pratique onusienne des opérations de consolidation de la paix : analyse, bilan et perspectives / The united Nations Practice of Peacebuilding operations : analysis, Assessment and Perspectives

Ntumba Kapita, Patrice 18 September 2010 (has links)
La pratique onusienne des opérations de consolidation de la paix consiste après les conflits à définir et étayer, entre les Etats comme à l?intérieur de ceux-ci, les structures propres à raffermir la paix et éviter une reprise des hostilités. Elle est favorisée par la fin de la guerre froide qui voit apparaître de nouvelles formes de menaces à la paix et la sécurité internationales au nombre desquelles figure principalement la défaillance de l?Etat périphérique occasionnée par la réduction de l?intensité des conflits armés au seuil de ses rapports internes. Cette défaillance se caractérise par des atteintes graves à l?exercice de leur compétence nationale ainsi que par la déshérence consécutive des matières qui ressortent de leur domaine réservé. Elle est source de menace pour la paix et la sécurité internationales et au-delà remet en cause la souveraineté de l?Etat. En déployant ses mesures dans les domaines de la consolidation sécuritaire, politique, économique et sociale de la paix, la pratique des opérations de consolidation de la paix s?est assimilée à une entreprise de restauration de l?Etat, démontrant l?attachement de l?Organisation des Nations unies et de ses Etats membres au maintien de l?Etat, pierre angulaire de l?édifice du maintien de la paix. De ce point de vue, elle est en conformité avec le droit international et la Charte des Nations unies qui depuis 1945 entend faire de l?Etat un instrument au service d?une conception structurelle de la paix. Dans un objectif d?efficacité, cette pratique s?est orientée vers l?instauration au sein des Etats d?une gouvernance fondée sur l?Etat de droit et le respect des pratiques démocratiques. Cette nouvelle orientation ouvre de nouvelles perspectives à l?Organisation des Nations unies qui entend faire reposer la paix et la sécurité internationales sur une communauté d?Etats démocratiques ; elle pose au-delà la question de sa conformité au texte de la Charte et au droit international. / Unavailable
2

Une paix chaotique : une reconstruction politique soumise aux interdépendances transnationales : étude comparée des cas du Liban et de la Bosnie-et-Herzégovine

Légaré, Kathia 24 April 2018 (has links)
Lorsque la victoire n’est à la portée d’aucun groupe et que la paix se fait par compromis les institutions politiques, les règles et les normes qui régissent l’autorité politique, deviennent les principaux enjeux des débats politiques. Cette thèse cherche à comprendre pourquoi la paix négociée est si chaotique. Elle démontre que la reconstruction politique suit un cycle enchainant des phases de blocage, de débat (transformation) et de crise (contestation). Ce processus est profondément influencé par l’importance des divisions sociopolitiques et la complexité de l’environnement international. Lorsque l’espace politique est fortement divisé et l’environnement international conflictuel, comme dans le cas du Liban et de la Bosnie-et-Herzégovine, ce cycle est accéléré par la multiplicité des connexions transnationales possibles. Ces deux processus de reconstruction ont initialement été bloqués, puis réactivés avec la formation de coalitions transnationales cherchant à renforcer l’État central. Ces initiatives ont connu des succès limités, mais elles ont donné lieu à des démarches de négociations multipartites inédites. Néanmoins, dans le cas du Liban comme dans celui de la Bosnie, le processus de réforme a rapidement cédé la place à une crise politique. Ce changement de climat politique s’explique par la difficulté de maintenir le dialogue politique lorsqu’il y a discordance parmi les acteurs étrangers, par le désengagement international et l’exercice de pressions pour atteindre certains objectifs sans avoir l’appui politique nécessaire. Cette dégradation des conditions de la coopération amène un rééquilibrage politique ainsi qu’un retour des idées radicales. / When war ends with a settlement, political institutions, norms and rules defining authority, are the main topics of conflict. The aim of this thesis is to understand why in this context reconstruction is so messy. It demonstrates that political reconstruction follows a cycle which alternates between phases of status quo, debate (transformation), and crisis (contestation). This process is primarily influenced by the degree of societal division and of complexity of the international environment. When the political space is deeply divided and the international environment conflictual, as it is the cases of Lebanon and Bosnia-and-Herzegovina, the cycle speeds up because of the multiple possibilities of transnational connections. These two processes were at first frozen, and were reactivated a few years later by transnational coalitions. These coalitions promoted state-building reforms which succeeded in pushing reforms forward, and gave way to multilateral negotiations unseen since the end of the war. However, this transformative period soon gave rise to contestation that made way for a political crisis, followed by a return to a new status quo. This change in political climate can be best explained by the disengagement of interveners supporting state-building measures, and by external pressures to speed up reforms. It weakened pro-reform coalitions and supported the return to more radical political objectives.
3

Les organisations internationales économiques et la consolidation de la paix dans les Etats sortant de conflits armés / International economic organizations and peacebuilding in post-conflict States

Da, Sanbèlè Dominique 10 December 2015 (has links)
La consolidation de la paix au lendemain d'un conflit est une entreprise multidimensionnelle et complexe qui exige d'importantes ressources (financières, techniques, humaines, ...). Avec le foisonnement des acteurs en la matière, il est pertinent de s'intéresser au rôle et à la contribution des organisations internationales économiques dont l'intervention, dans les pays fragiles y compris ceux post-conflit, est très souvent décriée. Les organisations internationales économiques en question sont notamment les institutions financières internationales (Banque mondiale, FMI, Banques régionales de développement), les communautés économiques régionales (CEDEAO, CEEAC, ASEAN, ...), et l'OCDE. Dans l'optique d'accroître les chances de réalisation de la consolidation de la paix, il convient de déterminer si ces organisations internationales économiques sont une partie intégrante de la solution ou si elles constituent plutôt le problème. Concrètement, l'analyse qui est faite dans le cadre de ces travaux, porte d'abord sur la légalité et les outils d'intervention (mécanismes financiers, techniques, ...) des organisations internationales économiques en vue de la consolidation de la paix. Ensuite, est abordé l'impact de leur méthode et de leurs outils d'intervention sur la réalisation des objectifs de la consolidation de la paix. Un intérêt particulier est porté aussi bien sur les priorités récurrentes de la consolidation de la paix que sur celles spécifiques à un ou certains pays post-conflit. Finalement, au regard des changements constants qui interviennent dans les contextes post-conflit, et comme l'a souvent rappelé le Secrétaire général des Nations Unies dans ses différents rapports sur la consolidation de la paix au lendemain d'un conflit, il est nécessaire d'améliorer l'intervention des différents acteurs. Dans le même ordre d'idées, les perspectives d'optimisation de l'intervention des organisations internationales économiques dans la consolidation de la paix, sont identifiées. / Peacebuilding in the aftermath of conflict is a multidimensional and complex undertaking that requires significant resources (financial, technical, human …). Among a wide spectrum of actors in this field, it is relevant to focus on the precise role and contribution of international economic organizations whose intervention in fragile countries including post-conflict, is very often criticized. The economic international organizations concerned are international financial institutions (World Bank, IMF, and regional development banks), regional economic communities (ECOWAS, ECCAS, ASEAN ...), and OECD. In order to increase the chances of achieving peacebuilding, it is necessary to determine whether these international economic organizations are an integral part of the solution or rather if they are the problem. First of all, the analysis is focused on the legality and the intervention tools (financial mechanisms, technical mechanisms ...) of international economic organizations in post-conflict contexts. Then the impact of their method and their intervention tools on achieving the objectives of peacebuilding, is discussed. Recurrent priorities of peacebuilding and those specific to one or some post-conflict countries are particularly addressed. Finally, given the constant changes occurring in post-conflict contexts, and as the Secretary General of the United Nations has often reiterated in his different reports on peacebuilding in the aftermath of conflict, it necessary to improve the involvement of different actors. In the same vein, optimization outlooks for the intervention of international economic organizations in peacebuilding are identified.
4

Building peace by supporting post-conflict electoral processes

Bado, Arsène Brice 24 April 2018 (has links)
Les élections post-conflit ou élections de sortie de crise organisées sous l’égide de la communauté internationale en vue de rétablir la paix dans les pays sortant de violents conflits armés ont un bilan mixte caractérisé par le succès ou l’échec selon les cas. Ce bilan mitigé représente le problème principal auquel cette recherche tente de répondre à travers les questions suivantes : l'assistance électorale étrangère est-elle efficace comme outil de rétablissement de la paix dans les sociétés post-conflit? Qu'est ce qui détermine le succès ou l'échec des élections post-conflit à contribuer efficacement au rétablissement de la paix dans les sociétés déchirées par la guerre? Pour résoudre cette problématique, cette thèse développe une théorie de l’assistance électorale en période post-conflit centrée sur les parties prenantes à la fois du conflit armé et du processus électoral. Cette théorie affirme que l'élément clé pour le succès des élections post-conflit dans le rétablissement de la paix est le renforcement de la capacité de négociation des parties prenantes à la fois dans le processus de paix et dans le processus électoral post-conflit. Dans les situations post-conflit, une assistance électorale qui se voudrait complète et efficace devra combiner à la fois le processus électoral et le processus de paix. L'assistance électorale sera inefficace si elle se concentre uniquement sur les aspects techniques du processus électoral visant à garantir des élections libres, transparentes et équitables. Pour être efficace, l'accent devra également être mis sur les facteurs supplémentaires qui peuvent empêcher la récurrence de la guerre, tels que l’habilité des individus et des groupes à négocier et à faire des compromis sur les grandes questions qui peuvent menacer le processus de paix. De fait, même des élections transparentes comme celles de 1997 au Liberia saluées par la communauté internationale n’avaient pas réussi à établir des conditions suffisantes pour éviter la reprise des hostilités. C’est pourquoi, pour être efficace, l'assistance électorale dans les situations de post-conflit doit prendre une approche globale qui priorise l'éducation civique, la sensibilisation sur les droits et responsabilités des citoyens dans une société démocratique, le débat public sur les questions qui divisent, la participation politique, la formation au dialogue politique, et toute autre activité qui pourrait aider les différentes parties à renforcer leur capacité de négociation et de compromis. Une telle assistance électorale fera une contribution à la consolidation de la paix, même dans le contexte des élections imparfaites, comme celles qui se sont détenues en Sierra Leone en 2002 ou au Libéria en 2005. Bien que la littérature sur l'assistance électorale n’ignore guère l'importance des parties prenantes aux processus électoraux post-conflit (K. Kumar, 1998, 2005), elle a fortement mis l'accent sur les mécanismes institutionnels. En effet, la recherche académique et professionnelle est abondante sur la réforme des lois électorales, la reforme constitutionnelle, et le développement des administrations électorales tels que les commissions électorales, ainsi que l’observation électorale et autres mécanismes de prévention de la fraude électorale, etc. (Carothers & Gloppen, 2007). En d'autres termes, les décideurs et les chercheurs ont attribué jusqu’à présent plus d'importance à la conception et au fonctionnement du cadre institutionnel et des procédures électorales. Cette thèse affirme qu’il est désormais temps de prendre en compte les participants eux-mêmes au processus électoral à travers des types d'assistance électorale qui favoriseraient leur capacité à participer à un débat pacifique et à trouver des compromis aux questions litigieuses. Cette approche plus globale de l'assistance électorale qui replace l’élection post-conflit dans le contexte plus englobant du processus de paix a l’avantage de transformer le processus électoral non pas seulement en une expérience d’élection de dirigeants légitimes, mais aussi, et surtout, en un processus au cours duquel les participants apprennent à régler leurs points de vue contradictoires à travers le débat politique dans un cadre institutionnel avec des moyens légaux et légitimes. Car, si le cadre institutionnel électoral est important, il reste que le résultat du processus électoral dépendra essentiellement de la volonté des participants à se conformer au cadre institutionnel et aux règles électorales. / The record of the international community is mixed regarding support of post-conflict electoral processes developed to consolidate peace in countries emerging from internal armed conflict. It has constituted the empirical puzzle this dissertation strives to explore through the following questions: Is foreign electoral assistance effective as a tool for peace making in post-conflict societies? What determines the success or failure of electoral assistance as a tool for peace making in war-torn societies? In this dissertation, I developed and implemented an actors-centered, post-conflict electoral assistance theory that proposes ways to achieving peace consolidation in countries torn by civil war. I have argued that the key element for the success of post conflict elections in restoring peace is the extent to which electoral assistance builds the negotiation capacity of stakeholders in both the peace process as well as in the post-conflict electoral process. It is of vital importance that in post-conflict settings, comprehensive and effective electoral assistance must combine both the electoral process and the peace process. Electoral assistance will be unsuccessful if it focuses only on the technical aspects of the electoral process to ensure free and fair elections. To be effective in post-conflict countries, electoral assistance must contribute to establishing a durable peace by facilitating dialogue between former parties to the conflict and other societal groups, encouraging negotiation, and emphasizing compromise. Consequently, in post-conflict settings, an electoral process should not focus solely on strengthening electoral institutions that can guarantee free and fair elections. Emphasis should also be placed on additional factors that can prevent the recurrence of war, such as the abilities of individuals and groups to negotiate and reach compromises over major issues that may threaten the peace process. Even internationally acclaimed free and fair post-conflict elections, such as the one that took place in Liberia in 1997, do not necessarily prevent further war. From this standpoint, in order to be effective, electoral assistance in post-conflict settings must take a comprehensive approach that prioritizes such activities as civic education, awareness programs about citizens’ rights and responsibilities in a democratic society, public debate on divided issues, political participation, skills training, and any other activity that might help various parties in building their capacity for negotiation and compromise. Foreign electoral assistance that encompasses such issues will make a substantial contribution to consolidating the peace even in the context of imperfect elections, like those held in Sierra Leone in 2002 or Liberia in 2005. While the literature regarding electoral assistance in post-conflict situations does not ignore the importance of various stakeholders (K. Kumar, 1998, 2005), it has heavily focused on institutional mechanisms such as the reforms of laws and constitutions as well as on the development of electoral administrations, including electoral commissions, offices of voter registration, polling stations, election monitoring, etc. (Carothers & Gloppen, 2007). In other words, policy-makers and scholars have ascribed more importance to the design and enforcement of the framework and rules of the electoral process than to the assistance to participants in the post-conflict electoral process. I propose that now is the time to take into account the participants themselves through the above mentioned types of electoral assistance activities that would foster their ability to engage in peaceful debate over contested issues in an effort to find compromise. This more comprehensive form of electoral assistance can transform the electoral process to be not only an experience of the election of legitimate leaders, but also, and more importantly, to be a time during which participants learn to settle their conflicting points of view through debate, compromise and ultimately, through ballots and not through bullets. For, if the total framework of the process matters, the outcome of the process will rely on how participants comply with the rules.
5

Contribution à l'étude de l'administration internationale au service de la paix : le cas des missions de consolidation de la paix

Alesandrini, Diana-Maria 16 December 2016 (has links)
L'étude des relations internationales contemporaines montre l'implication croissante de la communauté internationale et plus particulièrement des organisations internationales dans la vie interne des états. Au nom de la nécessité d'atténuer les menaces à la sécurité et à la paix internationales, le bouclier, que représentait jadis la souveraineté étatique, se fissure peu à peu et les domaines réservés aux états s'étiolent. Instituées pour préserver la paix mais confrontées à de nouvelles formes de conflits, les Nations Unies ont adapté leurs actions afin d'assurer la protection des populations. La consolidation de la paix est devenue omniprésente et pour ce faire l'ONU opte parfois pour l'administration directe de territoires. L'administration internationale de territoires n'est cependant pas un phénomène créé par les Nations Unies, puisqu'il existe un régime de l'occupation. Dans le sillage de ces occupations, a été créé un régime censé favoriser le retour de la paix. D'abord étatique, la gestion internationale des territoires a évolué. Elle s'est peu à peu institutionnalisée. Il existe des règles dédiées à la gestion d'un territoire par une autorité qui n'en émane pas : il s'agit du droit de l'occupation. Il convenait dès lors dans notre étude de s'interroger sur ces règles et d'envisager la possibilité de les appliquer aux missions de consolidation de la paix, dès lors qu'elles participent à l'administration d'un territoire et tiennent en leur pouvoir la population civile. Nous nous sommes de plus attachés à porter un regard global sur l'institutionnalisation de ce processus, tout en gardant à l'esprit les règles qui gouvernent l'occupation des territoires / Study of contemporary international relations shows the increasing involvement of the international community and especially the international organizations in states'internal affairs. On behalf of the need to mitigate the threats to security and to international peace, the shield, which once represented the state sovereignty is gradually cracked and areas reserved to the states wither. Instituted to preserve peace but confronted with new forms of conflict, the United Nations have adapted their actions to protect the population. We first experienced the maintenance of peace missions and then operations to enforce peace have emerged. Finally, peacebuilding has become ubiquitous and the United Nations sometimes opts for the direct administration of territories. The international administration of territory however is not a phenomenon created by the United Nations, since there is an occupation regime. In the wake of these occupations, was established a regime supposed to promote the return of peace. First from states, the administration of territories has evolved. It has gradually institutionalized. There are rules dedicated to the administration of a territory by an authority which does not emanate: it is the law of occupation. It was therefore appropriate in this study to question these rules and consider the possibility of applying them to peacebuilding missions, if they participate in the administration of a territory and have in their power the civilian population. We are more committed to bring a global perspective on the institutionalization of the process, keeping in mind the rules governing the occupation of the territories
6

Acteurs locaux et acteurs internationaux dans la construction de l’Etat. : Une approche interactionniste du cas du Kosovo / Local Actors and International Actors in Statebuilding : An Interactionist Approach to the Kosovo Case

Sainovic, Ardijan 24 November 2017 (has links)
Comment les intervenants internationaux peuvent-ils (re)construire des institutions légitimes après un conflit intra-étatique ? En d’autres termes, quels facteurs déterminent le résultat du statebuilding post-conflit ? D’un côté, l’approche dominante, dite « technique », soutient que des ressources significatives (financières, humaines, politiques) permettent aux intervenants internationaux de construire les institutions voulues. Au Kosovo, les acteurs internationaux ont établi une administration internationale dotée de pouvoirs exécutifs et des ressources étendues et maintenues tout au long du processus. Or, le bilan du statebuilding est mitigé. D’un autre côté, le paradigme de la « paix libérale » affirme que la libéralisation (politique et économique) contribue au résultat limité des opérations post-conflit car elle est mal appliquée, illégitime voir dangereuse pour les sociétés sortant de conflits violents. Cette approche néglige aussi bien les facteurs internes que les variations dans les intentions internationales et se base, comme l’approche technique, sur un postulat implicite (erroné) de l’asymétrie porteuse de rapports de pouvoir qui favoriseraient les intervenants internationaux. En conséquence, ces approches ignorent la manière dont les acteurs locaux peuvent résister aux normes et objectifs internationaux.Pour expliquer les variations du résultat du statebuilding international, nous proposons un modèle théorique alternatif en modélisant une approche multicausale et séquentielle d’un jeu à deux niveaux. Notre thèse est la suivante. Les variations dans l’issue du statebuilding sont fonction des interactions stratégiques, elles-mêmes déterminées par les changements dans les préférences et les relations de puissance entre les intervenants internationaux et les élites politiques locales. Le statebuilding est étudié comme un processus interactif, mettant en relation potentiellement trois acteurs clés qui dominent le paysage politique post-conflit. Dans ces conditions, le statebuilding est un succès uniquement si les réformes internationales ne menacent pas le pouvoir politique des élites locales – pouvoir qui s’appuie sur deux piliers, le nationalisme et les pratiques informelles – et que les acteurs internationaux ont mobilisé suffisamment de ressources pour amener les élites locales à adopter et appliquer les réformes désirées.Or, le cas du Kosovo montre que les préférences des acteurs ne s’alignent que très rarement. Le statebuilding international a été instrumentalisé et miné par les préférences divergentes et contradictoires entre les principaux acteurs clés. Les acteurs internationaux ont voulu créer un Etat démocratique et multinational, mais ont privilégié la stabilité car ils ont été confrontés à des élites politiques locales – kosovar-albanaises et kosovar-serbes – préoccupées par le pouvoir et la domination de leur groupe sur autrui et par le maintien du leadership à l’intérieur de leur propre groupe. Entraînant ainsi une multiplication des autorités et à une fragmentation de la légitimité : deux systèmes politiques et sociaux persistent et empêchent la cohésion et le caractère multinational de l’Etat. L’intervention de l’UE a permis de changer le jeu en contribuant à apaiser la situation sur le terrain. Mais des tensions persistent, confortant le compromis. / How can international actors build legitimate institutions following intra-state conflict? In other words, what factors determine the outcome of post-conflict statebuilding? On the one hand, the dominant approach, termed "technical", argues that significant resources (financial, human and political) allow international actors to build the required institutions. In Kosovo, international actors have established an international administration with executive powers, extending and sustaining resources throughout process. However, the success of statebuilding generally is mixed. On the other hand, the so-called "liberal peace" paradigm affirms that liberalization (political and economic) is a contributing factor to the limited success of post-conflict operations because it is either misapplied, illegitimate or even dangerous for societies emerging from violent conflicts. The liberal peace approach neglects these facts and ignores variations in international intentions. It is based, as is the technical approach, on an implicit (erroneous) assumption of an asymmetry in power relationships in favor of international actors. The result is that, these approaches fail to acknowledge the possibility of local actors resisting international standards and objectives.To explain variations in the success of statebuilding, we present an alternative theoretical model where a multi-level, sequential approach is modeled to a two-level game. Our thesis is as follows: variations in the statebuilding success are the function of strategic interactions, themselves determined by changes both in preferences and the power relationships between international actors and domestic political elites. Statebuilding is seen here as an interactive process, potentially linking three key actors who dominate any post-conflict political landscape. In unique conditions, no statebuilding process or international reforms need pose a threat to the political power of local elites - power derived from two pillars, i.e. nationalism and informal practices. Rather, international actors mobilise sufficient resources to induce local elites to adopt and implement the desired reforms.However, the preferences of the actors are very rarely aligned. In the case of Kosovo, it has been shown that international statebuilding has been instrumentalized and undermined by divergent and contradictory preferences among key actors. The international actors’ desire was to create a democratic and multinational state, but they opted for stability instead because they had to deal with local political elites - Kosovar-Albanian and Kosovar-Serb. The latter were concerned about maintaining their power over, and domination of, their group over others as well as maintaining leadership within their own group. This has led to a multiplication of authorities and a fragmentation of legitimacy: two distinct political and social systems persist, preventing the development of a cohesive and multinational state. While EU intervention has brought about a game change and helped to calm the situation on the ground, tensions persist, reaffirming the compromise that has taken place.
7

Les opérations de consolidation de la paix

Hamdi, Mehdi 23 September 2009 (has links) (PDF)
Les opérations de consolidation de la paix (OCP) sont l'ensemble des actions menées en vue de définir et d'étayer les structures propres à raffermir la paix afin d'éviter une reprise des hostilités. Bien que des actions de consolidation se rencontrent avant 1992, l'existence des opérations de consolidation de la paix fut consta-tée et dénommée par l'ancien Secrétaire général des Nations unies Boutros Boutros-Ghali dans l'Agenda pour la paix. Par la suite, les diffé-rentes études réalisées et la pratique ont permis de cerner les acteurs, les objectifs et les besoins d'une OCP. Ainsi la consolidation de la paix inclut non seulement des questions de sécurité – qui peuvent relever d'une mission de police – mais également des questions de restauration de la démocratie, de développement socio-économique et de la justice. Même si le Conseil de sécurité occupe une place importante dans la consolidation de la paix, il n'en est ni le seul acteur, ni le principal responsable. Ce sont, au contraire, de nombreux organes de l'ONU et organismes internationaux qui interviennent au cours des différentes étapes de la consolidation de la paix. Afin d'apporter une réponse adéquate au besoin de coordination et de coopération entre ces différents acteurs, la Commission de consolidation de la paix a été créée en 2005. Elle est le premier organe cosubsidiaire des Nations unies : elle dépend à la fois de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ce qui n'est pas sans susciter des difficultés. Elle n'est cependant pas le principal acteur de la consolida-tion de la paix puisque la responsabilité principale de chaque opération incombe à l'Etat en question. Malgré le nombre important de conflits dans le monde, la Commission n'a actuellement que quatre pays inscrits à son ordre du jour : le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau et la République Centrafricaine. On peut, toutefois, souhaiter qu'un nombre croissant d'Etats s'inscrive prochainement auprès de cette nouvelle Commission pour éviter le retour des conflits.
8

Les échecs de la mission canadienne en Afghanistan : déficits de sécurité humaine

Berniquez-Villemaire, Nicolas 04 1900 (has links)
La mission canadienne en Afghanistan constitue la plus longue intervention étrangère de l'histoire du pays et a été marquée par un effort important dans la province de Kandahar depuis 2006. Aujourd'hui, il s'avère que la mission à Kandahar présente des échecs importants. Afin d'appréhender la nature de ces échecs, ce travail propose des pistes de réflexions pour améliorer notre compréhension face à cet enjeu. Pour ce faire, le mémoire se questionne à savoir dans quelle mesure le Canada a-t-il respecté l'approche de sécurité humaine au sein de sa mission à Kandahar? La mission britannique dans la province de Helmand en Afghanistan est également utilisée comme outil de comparaison. En guise d'hypothèse, il est proposé que le Canada n'a pas respecté l'approche de sécurité humaine et que cela pourrait contribuer à la compréhension des échecs de la mission à Kandahar. D'abord, les bilans détaillés de ces missions sont présentés et il est démontré que la mission britannique a connu un meilleur bilan que la mission canadienne. Ensuite, à l'aide de la méthode de l'analyse de contenu et d'un codage, les missions canadiennes et britanniques sont analysées afin de déterminer leur correspondance respective face à l'approche de sécurité humaine. Les résultats démontrent que la mission britannique respecte l'approche de sécurité humaine de façon plus importante que la mission canadienne. Finalement, une analyse documentaire propose des pistes de réflexions afin de comprendre en quoi ce déficit de sécurité humaine pourrait permettre d'expliquer les échecs de cette mission lors de futures recherches. Ce mémoire apporte donc deux conclusions. D'abord, la mission canadienne n'a pas respecté l'approche de sécurité humaine malgré le fait que le Canada ait affirmé l'avoir fait. De plus, il est clair que le non-respect de l'approche de sécurité humaine constitue une avenue intéressante afin de comprendre les insuccès canadiens. / The Canadian mission in Afghanistan is the longest foreign intervention in the history of the country and an important part of it was the mission in the province of Kandahar which started in 2006. Today, it appears that this mission presents important failures. In order to have a better understanding of these failures, this work proposes reflection tracks to improve our knowledge on this issue. To do this, this work asks the following question: how did Canada respected the human security approach in its mission to Kandahar? The United Kingdom mission in the province of Helmand in Afghanistan is also used as comparison tool. The hypothesis suggests that Canada did not respect the human security approach and this may contribute to our understanding of the failures of the mission to Kandahar. First of all, detailed results of the missions are presented and it appears that the UK mission obtained better results than the Canadian mission in Kandahar. Afterwards, the human security approach previously conceptualized is used to compare the two missions. With a coding process, Canadian and British reports are used to compare the correlation of the missions with the human security approach. The results show that the UK mission respected much better the human security approach than the Canadian mission. Finally, a content analysis is proposing reflection tracks that may help to explain the failures of the Canadian mission for future research. This work brings two main conclusions. On a first hand, the Canadian mission did not respect the human security approach even if the Canadian officials declared having respected it. Furthermore, it is clear that a lack of human security approach is a strong reflection track for a better understanding of the failures of the Canadian mission in Kandahar.
9

L'action internationale dans le maintien, le rétablissement et la consolidation de la paix en République démocratique du Congo de 1998 à 2008 / International action for the peace making, peace retablishment and peace building in Democratic Republic of Congo to 1990-2008

Maendeleo Rutakaza, Rachel 14 January 2013 (has links)
Si l’explosion du système Est-Ouest marque la fin de l’idée de confrontation globale en tant que modèle de la guerre depuis la fin du second conflit mondial, on doit plus fondamentalement s’interroger sur les changements intervenus depuis les années 90 en ce qui concerne le statut de la guerre elle-même et sur le rôle des opérations de paix dans les relations internationales. Les crises politiques découlant de conflits internes sont des sources de déstabilisation et de fragilisation des institutions locales qui subissent le tumulte et affaiblissent la capacité des acteurs à sortir d’une telle situation politique. La nécessité de renforcer les capacités locales pendant cette période charnière afin d’éviter les crises récurrentes se traduit par la présence de la Communauté internationale qui déploie une multitude de stratégies. Il existe en effet, dans la grammaire des Nations Unies, un continuum de modes de gestion des crises qui va des formes les plus réservées de la persuasion à certaines modalités de diplomatie coercitive, impliquant un usage limité de la violence. Lorsqu’on examine les opérations de paix en RDC, un ensemble dynamique de tensions et de liaisons, oscillant entre ordre et désordre dans ses expressions institutionnelles, le constat qui se dégage est que la question de la paix exige une analyse qui prenne en compte plusieurs facteurs. D’où le recours à une approche interdisciplinaire, mobilisant des courants critiques au sein des relations internationales tout en alliant la sociologie des relations internationales. Notre approche interdisciplinaire qui est au centre de cette thèse peut aussi être d’un grand intérêt dans le renforcement de l’approche polémologique, elle-même fort utile pour appréhender les modalités de gouvernance par les groupes politico-militaires. Notre étude s’attache à évaluer la pertinence et la cohérence des pratiques et conduites des acteurs internationaux pour mieux dégager les contours axiologiques et idéologiques de la gestion des crises itératives. / If the explosion of the East/West system marks the end of the idea of global confrontation as model of the war since the end of the second world conflict, we more fundamentally have to wonder about the changes which took place since the 90s as regards the status of the very war and about the role of the peace operations in the international relations. The political crises ensuing from internal conflicts are sources of destabilization and weakening of the local institutions which undergo the tumult and weaken the capacity of the actors to go out of such a political situation. The necessity of strengthening the local capacities during this pivotal period to avoid the recurring crises is translated by the presence of the international community which spreads a multitude of strategies. There is indeed in the grammar of United Nations a continuum in the modes of crises’ management which goes the most reserved forms of the persuasion to certain modalities of coercive diplomacy, implying a use limited by the violence. When we examine the peace operations in RDC, dynamic set tensions and connections, oscillating between order and disorder in its institutional expressions, the report which gets free is that the question of the peace requires an analysis which takes into account several factors. Hence the use of an interdisciplinary approach, involving both critical currents in international relations (critical constructivism) while combining the sociology of international relations. Our study attempts to estimate the relevance and the coherence of the practices and the conducts of the international actors in a better way axiological and ideological outlines of the management of the iterative crises.
10

Le système africain de sécurité et les opérations de maintien de la paix des Nations Unies / The African security system and the United Nations peacekeeping operations

Tekebeng Lele, Télesphore 12 June 2017 (has links)
La revendication et/ou suggestion d'une africanisation du maintien de la paix en Afrique devait conduire à la réforme du système africain de sécurité. Il s'agit d’une réforme tant normative qu'institutionnelle menée en vue de donner une nouvelle orientation au cadre opérationnel dans l’optique d’une meilleure contribution du continent au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Ce travail s'est opéré à la fois au niveau régional et au niveau des communautés économiques régionales (CER) qui font partie intégrante de l’architecture africaine de paix et de sécurité telle que construite au sein et autour de l’Union africaine. Le plus emblématique est pour l’UA de s'être dotée d’un droit d'intervention là où certaines CER, à l'instar de la CEDEAO, avaient déjà pris des initiatives, afin de répondre aux crises les plus diverses dont le génocide. A tout prendre, il s’agit d'une avancée significative du système ainsi mis en place. A l’observation toutefois, on peine à voir un modèle typiquement africain des opérations de maintien de la paix, tant il est vrai que les deux segments, organisation et déploiement opérationnel, laissent apparaître une hétéronormativité et un déploiement pluri-institutionnel. Cela découle sans doute de la prégnance de la fragilité de certains acteurs étatiques qui frise tout élan de construction d’un système communautaire de sécurité fort, nécessitant au surplus des mesures de (re) construction de l’Etat, appuyée par les institutions internationales dont la première d’entre elles - l’ONU. / The demand and/or suggestion of an Africanization of peacekeeping in Africa should lead to the reform of the African security system. This is a normative and institutional reform aimed at giving a new orientation to the operational framework in order to enhancing the continent's contribution to the maintenance of international peace and security. This work has been carried out both at the regional level and at the regional economic community (REC) level, which are an integral part of the African peace and security architecture as built within and around the African Union. The most emblematic is for the AU to have a right of intervention where certain RECs, like ECOWAS, have already taken initiatives to respond to the most diverse crises including the genocide. On the whole, this is a significant step forward in the system thus put in place. However, it is difficult to see a typical African model of peacekeeping operations, as it is true that the two segments, operational organization and deployment, reveal a heteronormativity and a multi-institutional deployment. This is probably due to the fragility of certain state actors, which hampers any effort to build a strong Community security system, which in addition requires measures to (re) build the state, supported by international institutions, Starting with the first - the United Nations.

Page generated in 0.5501 seconds