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Sociologie historique de l'Etat turc : une institutionnalisation inachevée / Historical Sociology of the Turkish State : An Incomplete Institutionalization

Yildirim, Galip Emre 22 November 2019 (has links)
Cette thèse a pour objet d’analyser l’État turc ainsi que les mutations sociopolitiques et économiques que connait son entité sociale. Elle vise à explorer en profondeur ladifficile construction de l’État en Turquie face aux problèmes multiples qui affectent profondémentson développement politique. Qu’est-ce qui fait que l’État ne soit pas parvenu à produire uneintégration politique du territoire suffisamment solide pour qu’elle corresponde au modèle de l’Étatnation ? La question est bel et bien de nature politique et nous conduit à essayer de comprendre etd’expliquer la nature du pouvoir politique turc, autrement dit à saisir et à étudier la réalité et laspécificité de l’ordre politique dont l’État a été le vecteur. Notre enjeu est bien de réfléchir sur l’État,son cadre, sa nature et sa portée. Autrement dit, il s’agit de faire un travail de nature historique quinous amène à examiner la question de l’institutionnalisation dans le cadre d’une sociologie de l’Étatturc qui récapitule le processus de construction spécifique de ce dernier.Cette recherche inclut la genèse de l’État turc, son évolution politique et administrative jusqu’audéveloppement actuel du pays. Pour mieux comprendre cela, il a fallu analyser les mécanismes deconstruction de l’État. La situation actuelle de l’État turc se caractérise clairement par la permanencedes trois points que nous paraissent fondamentaux : l’existence d’une bureaucratie déterminante,l’importance d’un pouvoir charismatique fort et la présence d’une armée qui occupe une placepolitiquement puissante et limite l’action indépendante des gouvernements. Le maintien de ces troisfacteurs a empêché la construction d’un État institutionnalisé doté d’un système politiquedémocratique au sens occidental du terme. On assiste alors à la difficile construction d’un ordrepolitique stable. / The aim of this thesis is to analyse the Turkish State as well as the socio-political andeconomic changes experienced by its social entity. It aims to explore, in depth, the difficultconstruction of the state in Turkey in the face of the many problems that profoundly affect its politicaldevelopment. What makes the state fail to achieve a sufficiently strong political integration of theterritory to fit the nation-state model? The question is indeed of a political nature and leads us to tryto understand and explain the nature of Turkish political power; in other words to grasp and study thereality and the specificity of the political order of which the State has been the vector. The challengeis to reflect on the State, its setting, its nature and its scope.This research includes the genesis of the Turkish state, its political and administrative evolution andthe current manifestation. To better understand this, it was necessary to analyse the constructionmechanisms of the state. The current situation of the Turkish state is clearly characterised by thepermanence of the three points that I consider fundamental: the existence of a decisive bureaucracy,the importance of a strong charismatic power and the presence of an army occupying a politicallypowerful place, which limits the independent action of governments. The maintenance of these threefactors has prevented the construction of an institutionalized state with a democratic political system,in the Western sense of the term. This thesis bears witness to the difficulties of constructing a stablepolitical order.
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State-building South Sudan : discourses, practices and actors of a negotiated project ( 1999-2013) / Construire l'Etat au Sud Soudan : discours, pratiques et acteurs d'un projet negotié ( 1999-2013)

De Simone, Sara 30 May 2016 (has links)
Les programmes de construction de l'Etat soutenus par la communauté internationale depuis la fin des années 1990 dans des contextes d'après-guerre sont souvent considéré ineffectifs. En analysant l'entreprise de state-building au Sud Soudan dans une perspective historique, cette thèse montre comment ces programmes, supposés apolitiques et techniques, s'entrelacent avec le processus de plus longue durée de formation de l'État, avec son caractère cumulatif et négocié. Cette négociation a lieu dans une arène crée par les programmes internationaux dans leurs rencontres avec les acteurs locaux. On se concentre sur trois secteurs d'interventions qui donnent aux 'communautés locales' un rôle très important en tant que sujets avec des droits collectif: la création d'un système de gouvernement décentralisé, la livraison de services publics et la réforme du système foncier. L'administration des droits collectifs à la terre, aux services et à l 'autogouvernement par les autorités traditionnelles comporte un chevauchement entre la sphère coutumière et celle bureaucratique de l'État, ce qui encourage l'ethnicization de la politique Sud Soudanaise. Le développement de politiques et de cadres légaux de ces trois secteurs établit des 'règles du jeu' qui les acteurs aperçoivent devoir respecter dans leurs interactions quotidiennes avec l'État pour accéder à ses ressources. Deux dynamiques émergent par ces interactions : une fragmentation ethnique horizontale, et des liens verticaux de patronage. Les discours sur l'efficience et l'efficace de l'administration définissent donc un sujet communautaire qui produit une repolitisation ethnique du processus de state-building à travers l'appropriation de ces discours pour la part de la population locale des autorités traditionnelles. / State-building programs supported by the international donor community since the end of the 1990s in post-conflict contexts have often been considered ineffective. Analyzing the state-building enterprise in South Sudan in a historical perspective, this thesis shows how these programs, portrayed as technical and apolitical, intertwine with the longer term process of state formation with its cumulative and negotiated character. This negotiation occurs in an arena created by the encounter between international programs and local actors. The thesis will focus on three sectors in which the “local communities” have been given an important role as right­bearing subjects: the local government reform, the delivery of basic services and the land reform. As collective rights to land, services and self-rule are managed by traditional authorities, the customary sphere overlaps with the bureaucratic sphere of the modern state, encouraging the ethnicization of South Sudanese politics. The formulation of laws and policies in these three sectors provides the “rules of the games” influencing local actors' interaction with the state, as they understand them to be necessary to gain access to state resources. Two kinds of dynamics emerge from these interactions: horizontal ethnic fragmentation and vertical patronage relationships. Discourses on administrative effectiveness and efficiency create a communal subject which contributes to re-politicize (and ethnicize) the state­building process through the appropriation of these discourses by local population and their traditional authorities.
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Acteurs locaux et acteurs internationaux dans la construction de l’Etat. : Une approche interactionniste du cas du Kosovo / Local Actors and International Actors in Statebuilding : An Interactionist Approach to the Kosovo Case

Sainovic, Ardijan 24 November 2017 (has links)
Comment les intervenants internationaux peuvent-ils (re)construire des institutions légitimes après un conflit intra-étatique ? En d’autres termes, quels facteurs déterminent le résultat du statebuilding post-conflit ? D’un côté, l’approche dominante, dite « technique », soutient que des ressources significatives (financières, humaines, politiques) permettent aux intervenants internationaux de construire les institutions voulues. Au Kosovo, les acteurs internationaux ont établi une administration internationale dotée de pouvoirs exécutifs et des ressources étendues et maintenues tout au long du processus. Or, le bilan du statebuilding est mitigé. D’un autre côté, le paradigme de la « paix libérale » affirme que la libéralisation (politique et économique) contribue au résultat limité des opérations post-conflit car elle est mal appliquée, illégitime voir dangereuse pour les sociétés sortant de conflits violents. Cette approche néglige aussi bien les facteurs internes que les variations dans les intentions internationales et se base, comme l’approche technique, sur un postulat implicite (erroné) de l’asymétrie porteuse de rapports de pouvoir qui favoriseraient les intervenants internationaux. En conséquence, ces approches ignorent la manière dont les acteurs locaux peuvent résister aux normes et objectifs internationaux.Pour expliquer les variations du résultat du statebuilding international, nous proposons un modèle théorique alternatif en modélisant une approche multicausale et séquentielle d’un jeu à deux niveaux. Notre thèse est la suivante. Les variations dans l’issue du statebuilding sont fonction des interactions stratégiques, elles-mêmes déterminées par les changements dans les préférences et les relations de puissance entre les intervenants internationaux et les élites politiques locales. Le statebuilding est étudié comme un processus interactif, mettant en relation potentiellement trois acteurs clés qui dominent le paysage politique post-conflit. Dans ces conditions, le statebuilding est un succès uniquement si les réformes internationales ne menacent pas le pouvoir politique des élites locales – pouvoir qui s’appuie sur deux piliers, le nationalisme et les pratiques informelles – et que les acteurs internationaux ont mobilisé suffisamment de ressources pour amener les élites locales à adopter et appliquer les réformes désirées.Or, le cas du Kosovo montre que les préférences des acteurs ne s’alignent que très rarement. Le statebuilding international a été instrumentalisé et miné par les préférences divergentes et contradictoires entre les principaux acteurs clés. Les acteurs internationaux ont voulu créer un Etat démocratique et multinational, mais ont privilégié la stabilité car ils ont été confrontés à des élites politiques locales – kosovar-albanaises et kosovar-serbes – préoccupées par le pouvoir et la domination de leur groupe sur autrui et par le maintien du leadership à l’intérieur de leur propre groupe. Entraînant ainsi une multiplication des autorités et à une fragmentation de la légitimité : deux systèmes politiques et sociaux persistent et empêchent la cohésion et le caractère multinational de l’Etat. L’intervention de l’UE a permis de changer le jeu en contribuant à apaiser la situation sur le terrain. Mais des tensions persistent, confortant le compromis. / How can international actors build legitimate institutions following intra-state conflict? In other words, what factors determine the outcome of post-conflict statebuilding? On the one hand, the dominant approach, termed "technical", argues that significant resources (financial, human and political) allow international actors to build the required institutions. In Kosovo, international actors have established an international administration with executive powers, extending and sustaining resources throughout process. However, the success of statebuilding generally is mixed. On the other hand, the so-called "liberal peace" paradigm affirms that liberalization (political and economic) is a contributing factor to the limited success of post-conflict operations because it is either misapplied, illegitimate or even dangerous for societies emerging from violent conflicts. The liberal peace approach neglects these facts and ignores variations in international intentions. It is based, as is the technical approach, on an implicit (erroneous) assumption of an asymmetry in power relationships in favor of international actors. The result is that, these approaches fail to acknowledge the possibility of local actors resisting international standards and objectives.To explain variations in the success of statebuilding, we present an alternative theoretical model where a multi-level, sequential approach is modeled to a two-level game. Our thesis is as follows: variations in the statebuilding success are the function of strategic interactions, themselves determined by changes both in preferences and the power relationships between international actors and domestic political elites. Statebuilding is seen here as an interactive process, potentially linking three key actors who dominate any post-conflict political landscape. In unique conditions, no statebuilding process or international reforms need pose a threat to the political power of local elites - power derived from two pillars, i.e. nationalism and informal practices. Rather, international actors mobilise sufficient resources to induce local elites to adopt and implement the desired reforms.However, the preferences of the actors are very rarely aligned. In the case of Kosovo, it has been shown that international statebuilding has been instrumentalized and undermined by divergent and contradictory preferences among key actors. The international actors’ desire was to create a democratic and multinational state, but they opted for stability instead because they had to deal with local political elites - Kosovar-Albanian and Kosovar-Serb. The latter were concerned about maintaining their power over, and domination of, their group over others as well as maintaining leadership within their own group. This has led to a multiplication of authorities and a fragmentation of legitimacy: two distinct political and social systems persist, preventing the development of a cohesive and multinational state. While EU intervention has brought about a game change and helped to calm the situation on the ground, tensions persist, reaffirming the compromise that has taken place.
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Construction de l'Etat et Politiques de l'Enseignement au Congo-Brazzaville, de 1911 à 1997. Une contribution à l'analyse de l'Action publique en Afrique noire

Kiamba, Claude-Ernest 15 June 2007 (has links) (PDF)
La science politique a longtemps été consacrée à l'étude des régimes, des élites politiques, des institutions ou du pouvoir au détriment de l'analyse du fonctionnement de l'Etat au « quotidien » c'est-à-dire de ce que l'Etat fait ou ne fait pas. Or, bon nombre de chercheurs estiment, aujourd'hui, qu'il faut réinsérer l'analyse politique dans une conception plus dynamique des rapports Etat - société de façon à ce que l'étude de l'Etat s'enrichisse de nouvelles problématiques. Cette thèse tente, de ce fait, de comprendre la construction de l'Etat au Congo, non plus à travers cette démarche orthodoxe, mais à partir d'une analyse objective des logiques et des stratégies déployées par les acteurs politiques dans le but de mettre en œuvre des programmes de gouvernement dans le domaine de l'enseignement. Autrement dit, elle cherche à démontrer quelles étaient les capacités de ces acteurs à créer des dispositifs légalo-rationnels autour des politiques réalistes en vue de la modernisation de l'Etat, comment s'opéraient les choix de ces politiques, quels étaient les alternatives, les débats et les moyens pour les appliquer ; enfin, l'impact de ces politiques sur la construction de l'Etat? Les approches hiérarchique et stratifiée et interactionniste de la réalité sociale permettent de comprendre les programmes réalisés de 1911 (date de l'institution officielle de l'enseignement) à 1997 (moment du déclenchement de la deuxième guerre civile du Congo) pour construire l'Etat. Le recours à la sociologie historique permet aussi d'avoir un regard d'ensemble sur la constitution du champ politique congolais.
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L'ordre et la sécurité publics dans la construction de l'Etat au Cameroun

Belomo Essono, Pélagie Chantal 06 February 2007 (has links) (PDF)
L'ordre et la sécurité constituent le fondement de l'ordre politique au Cameroun. La création, l'« instauration » et la « restauration » de l'ordre représentent la mission essentielle de cet Etat. Dès lors, cette thèse vise à comprendre comment ces deux concepts construisent l'Etat du Cameroun et comment leur décomposition le déconstruit tout en le construisant. Ainsi, ce processus de fabrication de l'ordre sécuritaire et partant de l'Etat s'opère à trois niveaux. Primo, il se bâtit à partir de la collision et de la collusion entre l'endogène et l'exogène. D'une part, l'histoire coloniale (et du pacte colonial qui s'ensuit) structure sa constitution. Dans cette perspective, la coopération militaire France-Cameroun (grâce aux schèmes, aux cadres cognitifs en termes de doctrine et de formation militaires, aux dispositifs sécuritaires français) constitue le socle de la défense et de la sécurité de ce pays. D'autre part, la sécurité du Cameroun se construit au gré de l'ordre international; « la guerre contre le terrorisme », des jeux, des enjeux stratégiques et géostratégiques des puissances à l'œuvre dans le golfe de Guinée, le bassin du Congo, ainsi que de la sécurité nationale et intérieure de ces puissances. Enfin, sur le plan régional, les guerres qui travaillent l'Afrique médiane influencent et agissent sur les modes d'actions sécuritaires du Cameroun. En effet, la formulation, la formalisation de la politique étrangère et la pensée militaire de cet Etat sont fortement imprégnées par la « conflictogénie » qui modèle l'Afrique centrale. Secundo, les mécanismes de fabrication du « dedans » tentent de traduire les modalités de fabrication « endogéinisées » (c'est-à-dire récupérées et intégrées dans le corpus, la pratique sécuritaires internes) et endogènes de la sécurité. La production de l'ordre sécuritaire est un processus dont les forces de sécurité et politiques, dans leurs interactions ou leur déploiement, et les politiques publiques qui en découlent présentent une constance historique qui est le rapport de force, la domination et l'antagonisme dont la finalité est la perpétuation du système autoritaire, la préservation, la reproduction et la pérennisation du pouvoir des gouvernants. Tertio, l'action publique sécuritaire donne à voir une multitude d'acteurs en l'occurrence privés nationaux, étrangers, sociaux et étatiques impliqués dans le marché de la sécurité, dont les actions aboutissent à des mécanismes de sharing, de straddling et de privatisation sécuritaires. Dans ce cadre, loin de présenter une incapacité de l'Etat du Cameroun à gérer sa fonction ontologique et régalienne qu'est la sécurité, il s'agit plutôt d'un nouveau management, d'une reconfiguration de celui-ci et d'une nouvelle « gouvernementalité ».

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