• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Espace et inégalités : une analyse du milieu de vie des personnes réfugiées résidentes de la région d'Ottawa-Gatineau en 2016

Poveda, Ana-Brigitte 15 September 2023 (has links)
Au Canada, les réfugiés pris en charge par l'État sont contraints de s'installer dans une ville qui leur est assignée. Ces derniers sont sélectionnés depuis l'étranger et n'ont pas le choix du lieu de leur réinstallation au début de leur parcours. Quant à ceux parrainés par des groupes privés, ils doivent s'installer dans la localité de leur parrain. Dès lors, le déplacement forcé de l'exil est suivi par l'établissement initial dans un lieu imposé, qui a été choisi par exemple sans qu'on ne prenne forcément en compte la présence préexistante au Canada de réseaux nationaux, ethniques, linguistiques, ou même familiaux. Au Québec, cette désignation du lieu de résidence pour ceux et celles pris en charge par l'État découle d'une politique dite de régionalisation qui vise la démétropolisation de l'immigration et dont les réfugiés sont le groupe cible. Cette politique entraîne des répercussions profondes sur le rapport de ceux-ci au nouveau territoire d'une part, et un effet sur leurs chances d'insertion territoriale dans la ville de réinstallation d'autre part; les plus petits milieux urbains étant parfois moins adaptés aux besoins des nouveaux arrivants. Le présent mémoire s'intéresse à l'insertion territoriale des immigrants de la catégorie d'admission "réfugié" dans les villes de taille moyenne. Au moyen d'une étude de cas de la région d'Ottawa-Gatineau, nous procédons à une caractérisation de la qualité de leur milieu de vie à partir du concept d'environnement bâti et d'environnement des services. L'objectif du mémoire est de mettre en lumière les différences, voire les inégalités, que peuvent présenter les milieux de vie où vivent les personnes admises comme réfugiées comparativement au reste de la population canadienne. Notre analyse est scindée en deux volets reposant sur des méthodologies distinctes. D'une part, le volet cartographique, réalisé à l'aide des données du Recensement de 2016, a permis de caractériser la qualité de l'environnement bâti selon son accessibilité, soit l'accessibilité aux espaces verts, aux commerces alimentaires et aux installations de transport en commun. D'autre part, un volet élaboré à l'aide de l'observation directe des milieux a permis de caractériser la qualité de l'environnement bâti d'après sa condition générale, soit l'évaluation de la présence et de la condition des infrastructures résidentielles, commerciales, de loisirs et de transport. Les données recueillies dans les deux volets ont été soumises à des tests statistiques afin de valider les relations trouvées entre les variables d'intérêt et la présence ou non de réfugiés, ceci afin de s'assurer que ces relations n'étaient pas dues au hasard. Les résultats montrent que les quartiers où se concentrent les personnes admises comme réfugiées, en comparaison aux quartiers où on en retrouve peu, sont tantôt avantagés, tantôt désavantagés quant à l'accès et la condition générale des composantes de l'environnement bâti et de l'environnement des services observées. Bien que les résultats ne soient pas tous statistiquement significatifs, ils permettent tout de même de rendre compte de la région étudiée. Des recherches ultérieures devraient permettre d'identifier d'autres facteurs pouvant être à l'origine de ces inégalités spatiales.
2

Entre territoire de transit et territoire d'attente : les conséquences de la fermeture de la route des Balkans sur la gouvernance et le vécu des migrations en Serbie

Lacombe, Rosalie 27 January 2024 (has links)
En 2015, la route migratoire empruntée par un peu plus d'un million de migrants vers l'Europe occidentale était la route des Balkans. D'abord une route de transit, cette route vit rapidement ses frontières se fermer successivement, mettant partiellement fin à un mouvement migratoire historique. La fermeture de la route des Balkans culmina en mars 2016, lorsque l'Union européenne et la Turquie signent un accord selon lequel la Turquie s'engageait à retenir les migrants sur son territoire. En dépit de la fermeture officielle de la route des Balkans, certains migrants réussissent tout de même à atteindre la Serbie, un pays au cœur de cet espace migratoire. La fermeture officielle de la route transforme d'abord cet espace migratoire en un espace de circulation et de transit difficile à atteindre et d'où il devient particulièrement périlleux d'y poursuivre sa route vers l'Union européenne, mais également en un « territoire de l'attente » pour ceux et celles ayant toujours comme projet migratoire de rejoindre un pays d'Europe occidentale. La recherche a d'abord pour objectif d'analyser les caractéristiques de la Serbie en tant que territoire de transit limitrophe à l'Union européenne. L'étude a ensuite pour objectif de dresser un portrait de l'évolution du rôle des principaux acteurs impliqués dans la gouvernance des migrations en Serbie depuis le début de la « crise migratoire ». En outre, la recherche s'intéresse aussi à documenter la manière dont l'attente est vécue par les migrants et analyser la relation de ces derniers aux divers espaces d'attente qu'ils occupent en Serbie. L'analyse se base sur un terrain ethnographique qui s'est déroulé en Serbie au printemps 2019. Au total, trente entretiens qualitatifs furent réalisés auprès de différents acteurs présents sur le terrain. Le terrain de recherche inclut la visite de trois centres institutionnels de réception au sein des régions de Belgrade et de Šid. Mots clés : Balkans ; migrations internationales ; migrants ; attente ; projet migratoire ; Serbie ; parcours migratoire ; politiques migratoires ; externalisation ; Union européenne. / In 2015, the migration route most used by over a million asylum seekers to Western Europe was the Balkan route. Initially a transit route, this route rapidly saw its borders successively close, partially putting an end to a historic migratory movement. The closure of the Balkan route culminated in March 2016, when the European Union and Turkey signed an agreement under which Turkey undertook to retain migrants on its territory. Despite the official closure of this route, some migrants still manage to reach Serbia, a country at the heart of the migration route. The official closure of the route first of all transforms this migratory area into an area of circulation and transit that is difficult to reach and from where it becomes particularly dangerous to continue on to the European Union, but also into a "waiting territory" for those who still have a migration project to join a Western European country. The research aims firstly to analyse the characteristics of Serbia as a transit territory bordering the European Union. The study then aims to provide a picture of the changing role of the main actors involved in migration governance in Serbia since the beginning of the 'migration crisis'. In addition, the research is also interested in documenting how migrants experience waiting and analysing their relationship to the various waiting spaces they occupy in Serbia. The analysis is based on an ethnographic fieldwork that took place in Serbia in the spring of 2019. A total of thirty qualitative interviews were carried out with different actors present in the field. The research fieldwork also included visits to three institutional reception centres in the Belgrade and Šid regions. Keywords: Balkans: international migration; migrants; waiting; migration project; Serbia; migration trajectory; migration policies; outsourcing; European Union.
3

Construcción de saberes de acción interventivos con población negra desplazada en colombia 2005-2008

Mosquera Rosero-Labbé, Claudia 13 January 2025 (has links)
Cette thèse doctorale est un exercice de théorisation ancrée et située dans les pratiques sociales et réflexives des psychologues et travailleuses sociales qui réalisèrent les processus d’intervention psychosociale, dans quatre villes colombiennes, auprès de personnes noires qui ont souffrirent du déplacement forcé de leurs territoires par les effets directs ou indirects du conflit interne armé. À l’aide d’une approximation proche de la théorie de la structuration Antony Giddens, elle propose le concept de citoyenneté en suspend, pour rendre compte de la discursive idéale que poursuit l’intervention sociale auprès des femmes et hommes noirs victimes de la violence psychopolitique. Les résultats de cette thèse doctorale montrent que les professionnelles de l’action sociale utilisent différents recours polyphoniques pour alimenter diverses réflexivités dans les processus d’aide sociale et avec elles d’autres recours qui produisent des savoirs d’action et théorisations sur le savoir-faire et les habiletés professionnelles. Le travail de champ réalisé et l’analyse postérieure de l’information obtenue permettent d’affirmer que la conscience discursive des intervenantes sociales est représentée dans différentes tendances qui configurent leur place – des intervenantes -- et leur donnent une connaissance scientifique, du mouvement des droits humains et à l’insertion économique dans la construction des savoirs d’action interculturels. Simultanément, une série de pratiques sociales, qui sont nommées dans le but de normaliser le routinier et l’invisible qui gisent dans l’espace interventif. Les processus de réflexivité gardent une étroite relation avec le contexte macrosocial, microsocial et émotif qui entoure l’aide aux personnes noires déplacées. Nous analysons dans ce document, à l’aide de regards croisés, les perceptions qu’ont les personnes noires déplacées des programmes d’aide psychosociale qu’elles reçoivent et le noyau dur des critiques que cette population formule tant envers les intervenantes sociales que du type de programmes offerts. Les critiques insistent sur les incompréhensions culturelles dans la façon dont on ne tient aucun compte de l’appartenance ethnicoraciale et la manière dont est minimisée le poids de la racialisation dont souffrent les personnes noires, qui a pour conséquence l’indifférence devant le racisme quotidien et la discrimination raciale. / This doctoral dissertation is an exercise of situated-anchored theorization on social practices, psychological reflexivities and social workers who conduct psychological intervention processes in four Colombian cities for black people who have been displaced from their territories due to the internal armed conflict. Through a grounded theory approach and some concepts from Anthony Giddens' theory of structuration, the concept of citizenship in suspense is proposed in order to demonstrate the discursive ideal pursued by social intervention with men and women who have been subject to socio-political violence. The results of this doctoral dissertation show that social action professionals use a set of resources to feed different reflexivities in psychosocial attention processes. Along with these polyphonic resources, there emerge different forms of action knowledge, theorizations and professional skills among fear, indignation and powerlessness towards the drama and ontological pain carried by the victims of a socio-political conflict that has become worse by the action of its three main protagonists: the National Army of Colombia, the leftist guerrillas and the paramilitary squads. Field work and data analysis confirm that social interveners' discursive consciousness is represented by different tendencies that show the place that they assign to scientific knowledge, the human rights movement and the economic insertion into the construction of different forms of intercultural knowledge. On the other hand, different practices take place in the intervention field, which have been named for the nominalization of routine and invisible matters. Reflexivity processes bear a strong relationship with the macro-social, micro-social and emotive context in which attention to displaced black people takes place. In this document, we analyze displaced black people’s perceptions on psychosocial attention programs; we analyze the very core of these users’ criticism of both social interveners and the programs offered. Criticism insists on cultural incomprehension, on the fact that ethno-racial belonging is not taken into consideration, on the way the impact of racialization suffered by black people is minimized, which results in indifference towards daily racism and racial discrimination. / Esta tesis doctoral es un ejercicio de teorización anclada y situada en prácticas sociales y reflexividades de psicólogas y trabajadoras sociales que realizan procesos de intervención psicosocial en cuatro ciudades colombianas con personas negras que fueron desplazadas de manera forzada de sus territorios a causa de los efectos directos e indirectos del conflicto armado interno. Por intermedio de una aproximación cercana a la teoría fundamentada y tomando algunos conceptos de la teoría de la estructuración de Anthony Giddens, se propone el concepto de ciudadanía en suspenso para dar cuenta del ideal discursivo que persigue la intervención social con mujeres y hombres negros que han sido sujetos de violencia sociopolítica. Los resultados de esta tesis doctoral muestran que las profesionales de la acción social hacen uso de distintos recursos polifónicos para alimentar diversas reflexividades en los procesos de atención psicosocial, con estas y otros recursos producen saberes de acción, teorizaciones sobre su quehacer y destrezas profesionales. El trabajo de campo realizado y el posterior análisis de la información obtenida permiten afirmar que la conciencia discursiva de las intervinientes sociales está representada en varias tendencias que configuran el lugar que ellas —las intervinientes— le otorgan al conocimiento científico, al movimiento de los derechos humanos y a la inserción económica en la construcción de saberes de acción interculturales. De manera simultánea, una serie de prácticas sociales, que se han nombrado con el fin de nominalizar lo rutinario e invisible, tienen lugar en el espacio interventivo. Los procesos de reflexividad guardan estrecha relación con el contexto macrosocial, microsocial y emotivo que rodea la atención a personas negras desplazadas. En este documento analizamos, a manera de entrecruzamiento de miradas, las percepciones que las personas negras desplazadas tienen de los programas de atención psicosocial que reciben y el núcleo duro de las críticas que esta población formula tanto a las intervinientes sociales como al tipo de programas ofrecidos. Las críticas insisten en las incomprensiones culturales, en la forma como no se tiene en cuenta la pertenencia étnica-racial y la manera como se minimiza el peso de la racialización que sufren las personas negras, que trae como consecuencia indiferencia ante el racismo cotidiano y la discriminación racial.

Page generated in 0.0959 seconds