SANTOS, Paulo Cesar dos. Produtos da terra: tempo, espaço e técnica nas exposições industriais (1861-1922). 2016. 300f. – Tese (Doutorado) – Universidade Federal do Ceará, Programa de Pós-graduação em História Social, Fortaleza (CE), 2016. / Submitted by Márcia Araújo (marcia_m_bezerra@yahoo.com.br) on 2016-04-25T17:27:32Z No. of bitstreams: 1 2016_tese_pcsantos.pdf: 3585705 bytes, checksum: c0a169d5f28bc25ff456bb93867b3fcd (MD5) / Approved for entry into archive by Márcia Araújo (marcia_m_bezerra@yahoo.com.br) on 2016-04-26T16:56:02Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2016_tese_pcsantos.pdf: 3585705 bytes, checksum: c0a169d5f28bc25ff456bb93867b3fcd (MD5) / Made available in DSpace on 2016-04-26T16:56:02Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2016_tese_pcsantos.pdf: 3585705 bytes, checksum: c0a169d5f28bc25ff456bb93867b3fcd (MD5) Previous issue date: 2016 / Esta pesquisa tem por objetivo investigar as Exposições Universais enquanto dispositivo de propagação de um determinado modelo de modernidade, do qual o Brasil pretendia partilhar. As Exposições Industriais, tanto em nível nacional quanto regional, que eram preparatórias para os eventos realizados na Europa e/ou Estados Unidos, buscavam criar mecanismos que permitissem ao país estar em sintonia com a ideia de progresso propalada no século XIX e inícios do XX. Ao buscar se comparar com os países de capitalismo mais avançado, o Brasil, ao mesmo tempo em que mostrava suas particularidades enquanto nação tropical, realçava seus descompassos tecnológicos. A pretensa unificação das diversas economias dentro da lógica do capitalismo liberal, e depois do imperialismo, praticado nas décadas finais do século XIX, levou para dentro de uma estrutura política países das mais variadas matizes culturais e dos mais variados tempos produtivos. Buscamos entender como o Brasil, usando das Exposições Universais, participava e se diferenciava nesse cenário político. / Cette thèse propose une recherche sur les Expositions Universelles en tant que dispositif de diffusion d’un certain modèle de modernité auquel le Brésil avait la prétention de s’insérer. Les Expositions Industrielles, soit au niveau national soit au niveau régional (dans les deux cas, ces expositions fonctionnaient comme une préparation aux événements internationaux qui se passaient en Europe et/ou aux États-Unis), s’engageaient à la création des mécanismes qui permettaient le Brésil d’être en accord avec l’idée de progrès en vigueur pendant le XIXe siècle et le début du XXe siècle. En se comparant aux pays au capitalisme plus avancé, le Brésil mettait en évidence ses particularités en tant que nation tropicale, mais aussi finissait par rehausser ses difficultés en termes de technologie. La logique du capitalisme libéral et ensuite celle des empires coloniaux, pendant les dernières décennies du XIXe siècle, avaient le but d’amener plusieurs pays avec ses multiples caractéristiques culturelles et temporalités vers un seul système d’économies unifiées. On a essayé de comprendre comment le Brésil, à partir des Expositions Universelles, s’insérait et se différenciait dans ce scénario politique et économique.

La chanson de geste et le roman arthurien en prose aux XIIe et XIIIe siècles dépeignent un univers largement guerrier. Mais loin d’en donner une signification homogène, les œuvres narrent différents types de conflits, des plus terrestres aux plus spirituels, et font entendre des voix diverses – y compris celle du jongleur ou du narrateur – qui tantôt justifient la violence collective, tantôt la condamnent, selon des critères variables. Cette pensée complexe de la guerre s’éclaire lorsqu’on replace les discours littéraires au cœur d’un dialogue avec d’autres textes – surtout ecclésiastiques – concernant l’activité guerrière et sa légitimité : ainsi, la manière de concevoir le sens de la lutte, dans des fictions destinées en premier lieu à un public noble, puise dans des systèmes de valeurs parfois opposés mais aussi complémentaires, laïcs et cléricaux. L’enjeu des relations conflictuelles tel que l’expriment les récits dépend également de schémas d’organisation intellectuelle qui sous-tendent une représentation de l’ordre : la guerre est conçue positivement lorsqu’elle vise à défendre ou à établir une certaine organisation du monde et de la société, parfois fondée sur une exigence de continuité et d’unité du pouvoir, parfois au contraire nourrie par une aspiration à la totalité. En dernier lieu, la valeur de la lutte dépend de son rôle dans la destinée humaine, ce que l’épopée et le roman expriment chacun selon un régime d’historicité distinct : les discours de la guerre sont donc aussi fonction des spécificités poétiques des formes littéraires, de leur écriture de l’histoire, et de la façon dont elles organisent le temps. / 12th and 13th century chansons de gestes and prose Arthurian romances depict a largely warlike universe. But, far from giving an homogeneous interpretation of it, these works narrate different types of conflicts, from the more earthly to the more spiritual, and let diverse voices be heard – including that of the juggler or of the narrator – which sometimes justify collective violence, sometimes condemn it, according to different criteria. This complex view of war can be better understood if we place these literary discourses at the center of a dialogue with other kinds of texts – mainly ecclesiastical – about war and its legitimacy : thus, the way in which the meaning of fighting is conceived in fictions first of all destined to a noble audience is rooted in sets of values which are sometimes opposed but also complementary, lay and ecclesiastical. The stakes of the conflictual relationships as they are expressed in the narratives also depend on the intellectual constructions underlying a representation of order : war is conceived positively when its aim is to defend or to establish a certain organization of the world and of society, sometimes based on a requirement for continuity and unity of power, sometimes drawing on the contrary on an aspiration for totality. Finally, the value of the fight depends on its role in human destiny, which the epic and the romance each express according to a different regime of historicity : discourses about war thus depend on the poetic specificities of literary forms, on their writing of history, and on the way they organize time.