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Les persistances de l’« Ancien Régime » québécois : seigneurs et rentes seigneuriales après l’abolition (1854-1940)

Morissette, Michel January 2014 (has links)
L’année 1854, bien que centrale dans le processus d’abolition du régime seigneurial au Québec, ne marque pas la fin de cette institution. Bien que la grande majorité des droits et devoirs féodaux soient supprimés au XIXe siècle, force est de constater que la loi de 1854 confirme les droits des seigneurs sur leurs fiefs. Ceux-ci se sont ainsi vus octroyer des indemnisations pour la perte de leurs droits. Une rente constituée est aussi instaurée en remplacement des anciens cens et rentes qui étaient dus annuellement. Ce paiement de nature seigneuriale effectué annuellement va d’ailleurs persister jusqu’en 1940. À ce moment, le Syndicat national du rachat des rentes seigneuriales va racheter, comme pour les autres prérogatives seigneuriales au XIXe siècle, les droits sur les rentes constituées à ceux que l’on peut qualifier de derniers seigneurs québécois. Entre 1854 et 1940, comme la propriété seigneuriale avant 1854, les rentes constituées ont été l’objet de nombreuses transactions et successions. Malgré ces mutations on constate la pérennité de certaines grandes familles seigneuriales jusqu’en 1940, dont certaines étaient présentes dès les premiers moments de la Nouvelle-France. En tout, dans près de la moitié des seigneuries de 1940, ce seront les descendants des propriétaires de 1854 qui seront présents, ou la même institution dans le cas de ce type de propriétaire. Les propriétaires de l’autre moitié des seigneuries montrent plutôt le reflet des changements socio-économiques au Québec durant la période. De plus, la grande pérennité des revenus seigneuriaux entre 1854 et 1940, et le désir d’indemniser les derniers seigneurs en 1940 provoquent l’envoi de plus de 700 chèques d’indemnisations, entre 1940 et 1950, totalisant près de 3,2 millions de dollars aux derniers propriétaires de rente constituée. Ainsi, même si l’objectif était d’abolir la seigneurie en 1854, la persistance des seigneurs et des rentes constituées force à relativiser cette suppression et à revoir les dates marquantes du régime seigneurial laurentien.
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Les relations féodo-vassaliques durant la première croisade (1096-1099)

Foisy-Couture, Ugo January 2017 (has links)
La présence des relations féodo-vassaliques durant la première croisade ne fait pas l’objet d’un consensus de la part des spécialistes. Pourtant, la place qu’elles occupent au sein des différentes colonnes n'a pas été spécifiquement étudiée. En effet, les liens féodo-vassaliques permettent d’expliquer la structure des armées, ainsi que le dynamisme des troupes. L’étude des chroniques occidentales démontre que tous les éléments se rapportant à la relation féodo-vassalique, soit le serment, le don et les obligations qui en découlent, sont présents tout au long de la croisade des barons. Celles-ci offrent une explication pour la cohésion des armées durant la durée de l’expédition de la croisade des barons. L'analyse des sources se base sur la compréhension des rapports et des limites de cette relation à l'époque où le pape mit en branle la croisade. L’étude des chroniques occidentales permet de mieux comprendre le fonctionnement des armées, leurs structures, les enjeux des obligations féodo-vassaliques et la mobilité des liens entre les différents seigneurs, ainsi qu’avec l’empereur byzantin Alexis Comnène. L’analyse des chroniques occidentales montre que les seigneurs, malgré le cadre exceptionnel de la croisade, continuèrent d’agir selon les manières qui prévalaient en Europe, c’est-à-dire, suivant les coutumes de l’époque.
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Définition de l'institution monarchique dans le royaume siculo-normand / Definition of the monarchical institution in Norman Kingdom of Sicily

Djelida, Ahmed 02 December 2017 (has links)
Notre étude vise à dégager deux phases successives dans la construction de la royauté normande de Sicile. La première est entamée par Roger II. Le pouvoir est personnel, non défini juridiquement ; il dépend essentiellement de la capacité du roi à l’imposer. Le roi muselle l’aristocratie féodale et préfère s’entourer de l’aristocratie orientale, plus habituée à un pouvoir fort, qu’il utilise dans son administration. La seconde advient durant le règne de Guillaume Ier. Autour de 1161, la pression seigneuriale rompt la dynamique antérieure. L’émir des émirs, symbole de la domination administrative orientale, est assassiné et remplacé par un conseil de familiares regis. Ces poussées aristocratiques contraignent le pouvoir royal à s’institutionnaliser. Les contours juridiques de la fonction royale se définissent et s’occidentalisent. / The object of our study is to distinguish two following stages in the building of the Norman Kingship of Sicily. The first is initiated by Roger II. Power is personal, juridically undefined and depends mostly on the king’s ability to enforce it. The king muzzles the feudal aristocracy and rather likes to engage with the eastern aristocracy, more used to a strong power, in the administration of his affairs. The second arrives during the reign of William I. Around 1161, pressure from the lords breaks the previous dynamic. Amiratus amiratorem, emblem of the domination of the east on the administration, is killed and replaced by a council of famiiares regis.The rise of the aristocracy compels to the institutionalisation of the royal power. The royal function becomes juridically limited and is no longer influenced by an eastern approach.
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Prieurés bénédictins, aristocratie et seigneuries : une géopolitique du Bas-Maine féodal et grégorien (fin 10e-début 13e siècle)

Legros, Sébastien 08 December 2007 (has links) (PDF)
L'étude des prieurés bénédictins du Bas-Maine est réalisée en deux temps dans une perspective de géographie politique. La première partie du travail envisage l'apparition des établissements et analyse chaque fondation comme un processus étiré dans le temps et très contrôlé : l'étude s'attache ici à présenter les antécédents historiques et les caractéristiques géographiques des sites d¤implantation, la sociologie des partenaires sollicités par les moines et la chronologie de leur action qui, entre 1040 et 1130, recoupe largement l¤évolution politique générale. L'analyse de la terminologie prieurale, relativement fluctuante, incite à voir dans l¤apparition du terme de « prieur » un indice de consolidation des maisons. La seconde partie du travail s¤attache plus spécifiquement à mettre en relation le fait prieural avec le monde politique et à analyser l'évolution des rapports entre les moines et l'aristocratie. Une histoire en deux temps se dessine à cet égard : dans une première phase d'association, les prieurés ont sanctionné et renforcé la légitimité de la domination seigneuriale de leurs partenaires aristocratiques ; dans ce cadre, ils se sont laissés instrumentaliser dans les luttes féodales. Parallèlement intégrés au projet grégorien de monachisation du monde, ils se sont aussi constitués comme des seigneuries libres qui, à la charnière des 11e et 12e siècles, ont paru excessivement concurrencer celles de leurs bienfaiteurs laïcs. Les relations entre les moines et l¤aristocratie sont alors entrées dans une phase de dissociation, tandis que la montée de la puissance royale envenimait également les relations entre les seigneurs laïcs et les prieurés.
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Continuité et rupture dans la tradition du droit anglo-saxon après la conquête normande : 1066 - 1189

Vacher, Aimeric 09 January 2004 (has links) (PDF)
L'étude des lois anglo-saxonnes, instaurées en Angleterre entre le VIe siècle et 1066, et anglo-normandes, appliquées entre 1066 et 1189, n'est pas chose nouvelle. En 1840, THORPE B. publiait déjà un ouvrage intitulé Ancient Laws and Institutes of England portant sur les lois pré-normandes et, entre 1874 et 1878, STUBBS W. publiait les trois volumes de son ouvrage The Constitutional History of England in its Origin and Development, particulièrement important pour le droit de la deuxième période. Mais, malgré les nombreuses études qui ont suivi, aucune ne s'est intéressée à une comparaison de ces deux modèles de droit. Pourtant, à la lumière des textes originaux, cette méthode de travail apporterait aux réponses déjà apportées deux réflexions d'importance.<br />Il est difficile de considérer qu'après l'invasion normande il fut fait table rase des pratiques judiciaires anglo-saxonnes tellement la tradition légale était forte. Il est tout aussi improbable que la nouvelle classe dirigeante ait préservé dans sa totalité l'usage des codes de lois établis avant leur arrivée. Par conséquent, d'un point de vue purement légal, le premier intérêt d'une telle recherche comparative, fondée sur la continuité et la rupture, permet d'appréhender l'évolution des lois à travers deux « civilisations » qui se succèdent sur un même territoire, ici l'Angleterre, et que tout semble séparer. <br />Le second intérêt est tout historique : ne peut-on lier les deux systèmes judiciaires concernés au succès de l'invasion de Guillaume le Conquérant et à l'instauration réussie d'un droit anglo-normand ? En d'autres termes, il convient de se demander si ce seigneur aurait réussi à envahir ce pays si les pratiques légales et administratives anglaises avaient été différentes. De plus, comme nous le montre le cas du Domesday Book, lui et ses successeurs auraient-ils pu créer un corpus de lois propre à leur société naissante sans utiliser comme base le système pré-existant ?
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L'aristocratie laïque au miroir des récits hagiographiques des pays d'Olt et de Dordogne (Xe-XIe siècles)

Fray, Sébastien 26 November 2011 (has links) (PDF)
La présente étude s'inscrit dans le débat à propos d'une éventuelle " mutation féodale " autour de l'an mil. Il s'agit d'étudier l'aristocratie laïque durant les Xe et XIe siècles, en prêtant une égale attention aux ressorts matériels et idéologiques de sa domination sociale. La signification des transformations que connaît alors l'écriture diplomatique étant au cœur de la controverse, le choix a été fait de partir des sources hagiographiques originaires des abbayes d'Aurillac, Conques et Figeac. Mais le discours hagiographique présente ses propres biais. Afin de s'en prémunir au mieux, on a confronté autant que possible les affirmations des sources hagiographiques aux informations disponibles grâce à d'autres types de documents. La démonstration procède en deux étapes. En recourant aux méthodes de l'hagiologie, la première partie permet de contextualiser la production hagiographique et de s'interroger sur les conditions de sa réception : on s'aperçoit que si les textes latins sont d'abord destinés à être lus par des clercs, de multiples canaux de diffusion orale permettaient aux hagiographes de s'adresser également aux laïcs, en particulier à l'aristocratie. La seconde partie étudie l'évolution de la domination aristocratique à travers ce que permet d'en percevoir l'hagiographie. Elle montre qu'un certain nombre de transformations ont eu lieu dès le début du Xe siècle et permettent de parler d'une " mutation de l'an 900 " : l'émergence de la chevalerie, la mise en place de la féodalité, la montée en puissance des sires, l'importance des châteaux et des milites sont autant de phénomènes qui datent de cette époque. Toutefois, l'an mil connaît deux ajustements non négligeables : le redéploiement de l'identité aristocratique autour des châteaux et le passage d'une conception cognatique de la parenté noble à une autre d'avantage agnatique.
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Une campagne de réception d'hommages et de reconnaissances en Provence à la fin du Moyen Âge

Boulanger, Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
Dans le présent mémoire, nous effectuons l'analyse d'une campagne d'hommages se déroulant au XIVe siècle en Provence afin de démontrer l'importance que conservent les liens de dépendance à la fin du Moyen Âge. En effet, en 1351, la reine de Naples ordonne à tous ses vassaux provençaux de rendre foi et hommage à elle et surtout à son nouvel époux. Pendant les cinq années qui ont suivies, leurs sénéchaux ont reçu 567 hommages qui ont été transcrits dans des registres notariés. Ces derniers constituent la source primaire à partir de laquelle nous effectuons notre démonstration. Le premier chapitre est consacré à l'historiographie et à la méthodologie. Nous commençons par exposer notre méthodologie qui consiste en une analyse de la forme rituelle des serments. Par la suite, nous démontrons que ce n'est que récemment que les historiens se sont intéressés aux liens vassaliques du bas Moyen Âge et à leur rôle dans les États territoriaux. Enfin, nous faisons une mise en contexte de la campagne d'hommages. Celle-ci est nécessaire pour comprendre tous les enjeux politiques associés aux serments de fidélité demandés. Le deuxième chapitre est un examen en deux parties du déroulement de la campagne. Nous identifions d'abord les participants et analysons leur rôle dans l'événement. Il en ressort que les hommages sont clairement encadrés par les officiers royaux et que tout le pays provençal est appelé : les chevaliers, les villes et les prélats. En second lieu, nous examinons le déroulement dans le temps et l'espace afin d'en comprendre les implications sociales. Il devient évident au fil de cette section que les vassaux participent activement à la campagne en se regroupant selon leurs réseaux sociaux et leurs revendications. Le dernier chapitre est consacré aux gestes et paroles du rituel féodo-vassalique. Contrairement à ce que les historiens ont longtemps affirmé, ces actions ne sont pas dénuées de sens et chacun comporte des conséquences politiques et économiques dont tous les acteurs sont conscients. Nous démontrons également que l'établissement de la relation de dépendance est l'occasion de nouer un dialogue, entre les souverains et les vassaux, où le maintien des droits est l'enjeu principal. Nous concluons qu'une campagne d'hommages demeure un événement important à la fin du Moyen Âge tant pour le seigneur que pour ses vassaux et qu'elle sert à l'organisation ainsi qu'à la consolidation des États. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Moyen Âge, Provence, XIVe siècle, Féodalité, Noblesse, Seigneur, Vassal, Hommage, Serment de fidélité
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La culture de l'honneur : le cas de l'Angleterre des XIVe- XVe siecles / The cultur of honor : the case of England in the XIV-XV

Fievet, Raoul 11 December 2013 (has links)
La culture de l'honneur, notion primordiale dans la structuration de la société médiévale, fait ici l'objet d'un développement particulier au travers de l'angleterre des xive-xve siècles. cette analyse tente de dresser un tableau global des représentations sociales liées à l'honneur, en particulier dans le contexte de l'affirmation de l'état. sont ainsi explorés les mécanismes d'hybridation ou de rejet entre les diverses appréciations de l'honneur, en analysant notamment l'impact des efforts d'encadrement de l'honneur de la part de l'état ou de l'église dans l'émergence de nouvelles conceptions de l'honneur. dans cette optique, de nombreux développements mettent en lumière la façon dont les individus ou les groupes conçoivent et expriment à leurs niveaux la notion d'honneur, ainsi que les comportements, les attitudes attendues, notamment aux travers des violences d'honneur, qui permettent de s'affirmer dans le regard des autres comme un « homme honorable ». en outre, le cas plus spécifique de la noblesse y est naturellement largement exprimé, en particulier dans la perspective des changements profonds qui affectent ce groupe dans l'Angleterre des XIV-XV siècles, liés à l'affaiblissement des liens de loyauté, à l'émergence des réseaux de clientèle et à l'ouverture de la gentry à de nouveaux membres, dans le cadre du « féodalisme bâtard ». au sein de cette noblesse, une attention spécifique est aussi accordée aux références spécifiques des magnats. / The culture of honor, a vital concept in the structure of medieval society, here is the subject of a particular analysis through england in the late middle age. This analysis attempts to provide a comprehensive overview of social representations of honor, within the main groups in society. In this regard, many developments highlight how individuals and groups perceive and express the concept of honor. This study also aims to show how individuals or groups trying to assert their honorable character, including through violence. In addition, the more specific case of the aristocracy is naturally well treated, in particular in view of the profound changes that have affected this group in england during the fourteenth and fifteenth centuries, related to the phenomenon of "bastard feudalism" and decline in military experience. In addition, this study explains the operating principle of honor, particularly as regards the ties between the honor and social status. This thesis also highlights the impact of state formation on the culture of honor, especially on the honor of the nobles and gentlemen.
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Droit, société et parenté en Auvergne médiévale (VIè-XIVè s.) : les écritures de la basilique Saint-Julien de Brioude / Law, society and kinship in medieval Auvergne (VIe -XIVe centuries) : writings about the Basilica of the Holy Martyr Julian of Brioude

Berger, Jean 04 July 2016 (has links)
La basilique du martyr saint Julien de Brioude devint à la fin de l'Antiquité tardive le sanctuaire du saint patron des Arvernes. Le prestige du saint de Brioude et de son église resta constant en Aquitaine et au-delà dans toutes les Gaules. L'inhumation décisive de l'Empereur gaulois Avitus en 455 en ce lieu, suivie plus tard par celle duc et abbé Guillaume « le Pieux » témoigne de l'importance capitale du site. Cette aura suscita tout au long du Moyen ge la production d'une documentation diversifiée et continue. Le croisement des sources relatives à ce saint militaire et à son culte éclaire de façon originale la nature de cette ancienne institution. Au cœur du vicus rural de Brioude, la communauté des desservants de la basilique, précocement placée sous la tuitio royale des souverains mérovingiens, se comportait à la façon d'un petit senatus. Le monumental Grand cartulaire ou Liber de honoribus témoigne intensément de la remise des richesses foncières de la contrée à Saint-Julien aux temps carolingiens et lors des premiers capétiens. Dans celui-ci, l'omniprésence de la clause d'usufruit à réserve viagère caractérise la diplomatique brivadoise du haut Moyen ge. Au bénéfice du donateur, contre acquittement d'un cens, l'usufruit permettait aux cadets des familles aristocratiques, se succédant d'oncle à neveu au canonicat, de réitérer sans cesse la traditio symbolique de la propriété de biens domaniaux au saint Patron, tout en garantissant aux familles la jouissance effective de leurs produits. L'usufruit, technique propre à la romanité juridique vulgaire et provinciale, s'avère être le régime particulier aux res maternae, c'est-à-dire aux biens à disposition de la mère mais destinés à la communauté des enfants du lit. Cette origine des droits ecclésiastiques, consistant en une propriété éminente ou un dominium largement délégataire, reposait donc sur la mise en gage auprès de l'église du saint Patron des biens paraphernaux (dots et douaires) circulant et négociés entre les familles aristocratiques lors de leurs alliances. Telle était la routine de l'administration de ces territoires de confins d'Auvergne, où Fisc et Église étaient jusqu'alors intimement liés, sous la majesté du roi et du saint Patron. Les fortunes du culte et du patronage de Julien, amènent à reconsidérer les effets de l'installation massive et concurrentielle des ordres monastiques nouvellement constitués dans ces territoires, et partant à y évaluer la façon dont ils accompagnèrent le processus de « Féodalité ». L'étude est accompagnée pour ce faire d'un recueil de Pièces justificatives proposant quelques textes inédits, une reprise ecdotique des éditions antérieures ou encore le commentaire de textes importants : les Tables originales ou falsifiées du Grand cartulaire, le Petit cartulaire ou Liber viridis inédit, le martyrologe et livre de chapitre de la communauté, un florilège de chartes remarquables et de communautés voisines, un point sur les formules d'Auvergne, sur la généalogie comtale ou encore sur la géographie institutionnelle du pays avant et après l'an mil, adjoints d'un compendium sur l'usufruit dans le droit provincial impérial et « barbare » et les représentations graphiques anciennes de la parenté en Romania. Enfin l'ouvrage se clôt par l'adjonction d'annexes monographiques sur l'église de Saint-Julien : révision des listes de dignitaires, point sur le dossier hagiographique du saint, étude de l'inventaire ancien des reliques du sanctuaire, publication du calendrier liturgique médiéval de l'église, mise-à-jour du commentaire de l'unique pièce liturgique composée in loco Sancti Juliani, le Cantum ducis, et enfin une étude numismatique systématique des émissions du vicus ou de la basilique de Brioude. / At the end of late antiquity, the Basilica of the Holy Martyr St. Julian of Brioude became the sanctuary of the patron saint of the Arverni. The prestige of the saint of Brioude and of his church remained constant both in Aquitaine and beyond, in all the Gauls. The decisive burial, in 455, of the Gallic emperor Avitus in this pivotal location, followed later by that of the Duke and Abbot William “the Pious”, demonstrates the capital importance of the site. This aura led to the production of continuous and diverse documentation throughout the Middle Ages. The comparison of the sources concerning this military saint and his veneration casts an original light on the nature of this ancient institution. In the heart of the rural vicus of Brioude, the community of the basilica, precociously placed under the royal tuitio of the Merovingian sovereigns, functioned in the manner of a small senatus. The monumental Grand Cartulaire or Liber de Honoribus reflects with force the pledging of the real estate of the region to Saint Julian in Carolingian times and during the early reigns of the Capetians. In this work, the omnipresence of the clause of lifetime usufruct characterises the Carolingian and late-Carolingian charters of Brioude during the High Middle Ages.
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Les enquêtes féodales de Charles le Téméraire / Charles the Bold's feudal surveys

Leroux, Cécile 03 December 2014 (has links)
Soucieux d'avoir une armée nombreuse et efficace, Charles le Téméraire lance une série d'enquêtes féodales. Il s'agit pour lui de recenser ses vassaux et d'en obtenir un service militaire en fonction de la valeur de leurs fiefs. Entre 1467 et 1477, son personnel parcourt tous ses territoires pour recueillir les informations sur les terres et les rentes possédées et pour en contrôler les possesseurs. Ces recherches ont laissé des registres divers. Dans un contexte de guerres, de résistances diverses, de lenteurs administratives, quelle a été l'efficacité des enquêtes féodales ? / Since he was anxious to have a large and efficient army, Charles the Bold wanted to obtain from his vassals an armed service in accordance with the value of their fiefdoms. Therefore he launched a series of feudal surveys to inventory the lands and possessions of his vassals. Between 1467 and 1477, his staff travelled to all his territories collecting information about owned lands and incomes, thus providing a way to control the owners of those lands. Different records remain from those investigations. However, looking at these in the context of wars, of various opposing factors, and of administrative slowness, how efficient were these feudal surveys ?

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