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Discours et récits de nobles voyageurs à la fin du Moyen Age : Ogier d'Anglure, Nompar de Caumont, Guilbert de Lannoy et Bertrandon de la Broquière / Discourse and account of the noble traveller in the late Middle Ages : Ogier d'Anglure , Nompar de Caumont, Guillebert de lannoy, Bertrandon de la Broquière

Svátek, Jaroslav 15 June 2012 (has links)
A la fin du 14e et au début du 15e siècle, les nobles voyageurs commencent à noter leur expérience du voyage. Qu'il s'agisse des pèlerinages, campagnes militaires ou missions diplomatiques, les aristocrates présentent un nouvel élément dans la production des récits de voyage à la fin du Moyen Age. Notre analyse porte sur le corpus primaire des ouvrages des quatre voyageurs écrits en moyen français. Leurs textes se rapprochent non seulement par l'échelle temporelle de leur genèse, mais aussi par un certain nombre de traits caractéristiques communs qui font le coeur de notre comparaison. Il s'agit notamment du phénomène du pèlerinage religieux dont l'expression littéraire reste dépendante d'un discours préétabli, surtout dans le cas de la Terre sainte. A cette époque-là, le récit de voyage sert aussi bien à la représentation de son auteur vis-à-vis de ses récepteurs potentiels ainsi que comme moyen qui le présente en tant qu'exemple à suivre pour ses descendants. Certains textes ont été censés d'informer leur commanditaire sur la situation dans les pays étrangers, ce qui se traduit par la présence des traités de croisade en terre sainte faisant partie des deux récits en question. Enfin ,les ouvrages des nobles voyageurs reflètent bien le regard que l'homme occidental à la fin du Moyen Age portait sur "l'autre", représenté par les cultures et religions différentes en Orient, mais aussi en Europe de l'Est. L'analyse des quatre récits, complétée par de nombreuses références à d'autres textes de ce genre, montre comment le voyage est devenu une partie importante de la culture nobiliaire à la fin du Moyen Age. / The end of the 14th and the beginning of the 15th century, the noble travelers begin to note their experience of the voyage. Being on pilgrimage, military campaign or the diplomatic mission, the members of aristocracy represent a new element in the later Middle Ages travelogue's production. Our analysis deals with the corpus of writings created by four travelers in Middle-French language. These texts have in common not only the same period of constitution but also some common characteristics, representing the core of our comparison. At first, it considers the phenomenon of the religious pilgrimage whose literary expression still depends on the established discourse, mainly in the Holy Land accounts. At that time, the travelogue serve likewise for the representation purposes of its author in his relation to his reception, presenting him like an example to his posterity. Some texts were assigned to inform the person who commanded them about the situation in the foreign countries ; this is apparent in the presence of treaties of the crusade in the Holy Land taking part of two writings of our corpus. Finally, the travelogues of the noblemen reflect how the Western traveler in the later Middle Ages regarded the reality of "the Other", represented by the different cultures and religions in the Near East, but also in the Eastern Europe. The analysis of the four writings, completed by the quantity of references to the other texts of the same type, reveals how the voyage became an important part of the noble culture in the end of the Middle Ages
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La criminalité dans la baillie de Moustiers d'après les comptes de la première moitié du XIVe siècle

Wernham, Monique 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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"AD INJURIAM REPUTAVIT" : les délits injurieux devant la justice en Provence au XIVe siècle

Nappert, Nadia January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose une enquête sur les délits injurieux présentés devant les cours de justice royale du comté de Provence au XIVe siècle. L'objectif de cette étude est de relever -quantitativement et qualificativement -la nature des comportements offensants afin de dégager les valeurs, les codes et l'éthique qui régissaient cette société. Dans ce dessein, nous avons mis à contribution un fond d'archive provençal, soit les comptes de clavaires de la viguerie de Draguignan où ont été notamment enregistrées des revenus de condamnation pour la période de 1327 à 1378. Le premier chapitre est subdivisé en deux parties, soit un bilan historiographique et un portrait de la source appréhendée. Dans un premier temps, nous exposons brièvement l'éventail des recherches portant sur l'injure en dressant notamment un portrait des tendances et perspectives de recherche ayant trait à cette problématique, et ce tant chez les linguistes, les sociologues, les ethnologues que les historiens. Le présent mémoire, en analysant à la fois le langage et la société dans laquelle fut proférée ou perpétrée l'injure, se situe ainsi au carrefour des approches interdisciplinaires. Nous concluons le présent chapitre en présentant ledit fond d'archive dans lequel furent enregistrés ces assauts. Le second chapitre est consacré à la présentation des résultats de notre dépouillement. Nous abordons notamment la nature des agressions enregistrées, le lieu et le décor de l'agression, le profil socio-économique des deux protagonistes pour finalement analyser la valeur du délit par le biais des amendes pécuniaires. Notre recensement sur l'injure dracénoise a ainsi révélé la présence de plusieurs attaques verbales, invectives, outrages, paroles diffamatoires et également des gestes inopportuns visant à porter ombrage à l'honneur de la victime. Une corrélation tend dès lors à se dessiner où les délits perpétrés dans un décorum particulier -soit devant de nombreux auditeurs ou en présence de magistrats -furent plus lourdement sanctionnés. Le troisième et dernier chapitre trace entre autres les pourtours de l'injure qui piquèrent au vif les Dracénois. Dans un premier temps, nous avons étudié les notices de condamnation avec l'intention d'analyser l'articulation des délits en examinant la terminologie et la lexicographie des condamnations injurieuses telles qu'elles furent consignées par les officiers de la justice. Notre catégorisation de l'injure dracénoise a par ailleurs révélé la place prépondérante qu'occupent les menaces et les injures sexuelles dans l'inventaire de condamnations recensées. Ces dernières données exposent dès lors le pire cauchemar des Dracénois, celui de la mise en doute de sa bonne foi et d'une aliénation de la renommée de son lignage. Les agressions injurieuses poussent ainsi les Dracénois à obtenir une reconnaissance publique des dommages causés à l'honneur des victimes car l'honneur - celui qui s'octroie par ses faits et gestes et par le regard de l'autre -est un «bien» à entretenir et à préserver en Provence au XIVe siècle; levant dès lors le voile sur l'univers des sociabilités et des relations interpersonnelles des Dracénois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Moyen âge, Provence, Draguignan, Justice, Injure, Honneur.
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Les premières utilisations du papier comme outil de gestion dans l'administration angevine provençale, 1295-1350

Faye, Peggy January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise traite de la diffusion et des premières utilisations du papier dans le cadre spécifique de l'administration centrale et locale du comté de Provence dans la première moitié du XIVe siècle. Il repose sur l'analyse matérielle et le dépouillement des comptes de clavaires, officiers locaux du trésor, qui sont les premiers documents en série sur papier ayant aujourd'hui survécu en Provence. Empruntant à la sociologie de l'innovation et des usages, notre travail propose un éclaircissement de certains aspects du commerce du papier et une interprétation des modalités des pratiques institutionnelles et culturelles de l'écrit et de ses supports. Le premier chapitre présente une synthèse des trois principaux champs de l'historiographie, principalement française, que nécessite et sur laquelle repose notre recherche: l'histoire et les caractéristiques techniques des papiers médiévaux, la sociologie de l'innovation et des usages, qui permet un élargissement conceptuel original et, enfin, les pratiques culturelles et institutionnelles de l'écrit. En fin de chapitre, nous présentons les sources qui constituent notre corpus et le traitement, double, qui en est fait. Le deuxième chapitre, qui doit, en majeure partie, à l'analyse matérielle de nos sources, présente, en parallèle du parchemin, les diverses provenances des papiers, leurs formats et qualités et les coûts respectifs. Ces éléments permettent l'établissement des premiers réseaux d'approvisionnement et intéressent plus particulièrement l'histoire du papier médiéval en tant que tel. Nous sommes effectivement en mesure d'offrir des données originales sur les papiers alors utilisés en Provence, dès la fin du XIIIe siècle. Le troisième et dernier chapitre offre une étude sur les fournisseurs en papier et en parchemin, leurs caractéristiques sociales, géographiques et professionnelles sont exposées. Il s'attarde ensuite sur les modes, motifs et rythmes d'approvisionnement des officiers des cours locales qui sont responsables de leurs propres acquisitions. Il se termine par la question, primordiale, des usages différenciés du papier et du parchemin. Cette dernière partie permet la mise en relief de l'ancienneté et de la constance des principaux usages du parchemin opposées au caractère changeant, quoique ancien aussi, des multiples usages prêtés au papier. La conclusion revient sur les concepts sociologiques encadrant notre démarche en lien avec les divers éléments de notre étude. Elle nous permet de proposer que le processus d'innovation du papier s'initie dès le milieu du XIIIe siècle et dans la première moitié du siècle suivant, déjà, la diffusion du papier est assurée, participe aux pratiques culturelles et administratives du comté de Provence et entraîne d'inévitables transformations sociales. Contrairement aux idées convenues, l'idée de substitution du parchemin par le papier n'est pas encore appropriée mais le recours au papier doit plutôt être perçu comme un phénomène qui assure la coexistence et la complémentarité des anciennes et nouvelles structures et pratiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XIV, Provence, Papier, Parchemin, Écrit, Usages, Diffusion.
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Augsbourg à la fin du Moyen Âge : la politique et l’espace

Adrian, Dominique 21 November 2009 (has links)
Augsbourg, l’une des plus importantes villes d’Empire du sud de l’aire germanique, offre des sources d’une grande richesse pour étudier dans toute sa complexité le champ du politique, entendu comme art de la vie en société. La stabilité de son régime, marqué pendant 180 ans (1368-1548) par la place essentielle des métiers, n’empêche pas une constante évolution des rapports de ce système politique et des hommes qui l’animent avec la société qu’ils dirigent. Cette évolution, rarement explicitée, se traduit notamment dans l’adaptation sans ruptures des institutions, mais aussi dans les pratiques documentaires des instances municipales. Objet de passions, mais aussi de réflexions théoriques et pratiques développées, la politique à Augsbourg entre la naissance du régime des métiers en 1368 et l’aube de la Réforme protestante apparaît ainsi pour ses bourgeois comme une composante essentielle de l’expérience urbaine / Augsburg, one of the prominent imperial cities in Southern Germany, offers to scholars a wide spectrum of late medieval sources to explore the complexity of politics, understood as the art of life in society. Over a period of nearly two centuries (1368 to 1548), the stability of Augsburg’s political constitution based on politically strong guilds is nevertheless marked by a constant evolution of the intricate relations between the political system, the politically active citizens and urban society as a whole. This evolution, though rarely explicit in the sources, appears quite clearly in the constant and seamless adjustment of the municipal institutions as well as in the structural changes observed, over time, in the written production of the municipality. From 1368, date of the inception of the guild system until the eve of the Reformation, politics is indeed a central feature in urban life, as shown by the intensity of political passions it involved as well as the many theoretical and practical thoughts about the main political issues it generated / Augsburg als eine der größten und bekanntesten süddeutschen Reichsstädte bietet dem Historiker zahlreiche Anregungen, nicht zuletzt durch den breitgefächerten Quellenbestand aus dem späten Mittelalter, die Politik als Kunst des gesellschaftlichen Lebens zu erforschen. Die Stabilität des politischen Systems der Stadt, das während 180 Jahren (1368-1548) durch eine sogenannte „Zunftverfassung“ geprägt wird, ist begleitet von einer ständigen Umbildung des Beziehungsgeflechts zwischen städtische Gesellschaft, politische Gegebenheiten und politisch tätige Bürger. Diese meist unformulierte Entwicklung ist besonders in der bruchlosen Anpassung der Institutionen deutlich, aber auch in der veränderten Spiegelung der Tätigkeit des Rats im schriftlichen Nachlass des spätmittelalterlichen Augsburgs. In der Lechstadt erscheint also zu dieser Zeit die Politik als zentraler Bestand des bürgerlichen Erlebnisses, nicht zuletzt weil sie ständig als Gegenstand gegenseitiger Leidenschaften und sowohl theoretischer als auch praktischer Betrachtungen im Mittelpunkt des täglichen Lebens der Bürger steht
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Une campagne de réception d'hommages et de reconnaissances en Provence à la fin du Moyen Âge

Boulanger, Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
Dans le présent mémoire, nous effectuons l'analyse d'une campagne d'hommages se déroulant au XIVe siècle en Provence afin de démontrer l'importance que conservent les liens de dépendance à la fin du Moyen Âge. En effet, en 1351, la reine de Naples ordonne à tous ses vassaux provençaux de rendre foi et hommage à elle et surtout à son nouvel époux. Pendant les cinq années qui ont suivies, leurs sénéchaux ont reçu 567 hommages qui ont été transcrits dans des registres notariés. Ces derniers constituent la source primaire à partir de laquelle nous effectuons notre démonstration. Le premier chapitre est consacré à l'historiographie et à la méthodologie. Nous commençons par exposer notre méthodologie qui consiste en une analyse de la forme rituelle des serments. Par la suite, nous démontrons que ce n'est que récemment que les historiens se sont intéressés aux liens vassaliques du bas Moyen Âge et à leur rôle dans les États territoriaux. Enfin, nous faisons une mise en contexte de la campagne d'hommages. Celle-ci est nécessaire pour comprendre tous les enjeux politiques associés aux serments de fidélité demandés. Le deuxième chapitre est un examen en deux parties du déroulement de la campagne. Nous identifions d'abord les participants et analysons leur rôle dans l'événement. Il en ressort que les hommages sont clairement encadrés par les officiers royaux et que tout le pays provençal est appelé : les chevaliers, les villes et les prélats. En second lieu, nous examinons le déroulement dans le temps et l'espace afin d'en comprendre les implications sociales. Il devient évident au fil de cette section que les vassaux participent activement à la campagne en se regroupant selon leurs réseaux sociaux et leurs revendications. Le dernier chapitre est consacré aux gestes et paroles du rituel féodo-vassalique. Contrairement à ce que les historiens ont longtemps affirmé, ces actions ne sont pas dénuées de sens et chacun comporte des conséquences politiques et économiques dont tous les acteurs sont conscients. Nous démontrons également que l'établissement de la relation de dépendance est l'occasion de nouer un dialogue, entre les souverains et les vassaux, où le maintien des droits est l'enjeu principal. Nous concluons qu'une campagne d'hommages demeure un événement important à la fin du Moyen Âge tant pour le seigneur que pour ses vassaux et qu'elle sert à l'organisation ainsi qu'à la consolidation des États. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Moyen Âge, Provence, XIVe siècle, Féodalité, Noblesse, Seigneur, Vassal, Hommage, Serment de fidélité
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"Cet évêque fait sortir la vérité, même si cela ne plaît pas à ceux qui la disent" : faire parler et savoir taire au tribunal d'inquisition de Pamiers (1318-1325)

Laurendeau, Danielle January 2008 (has links) (PDF)
Ce travail met en lumière les initiatives du juge et du suspect d'hérésie au cours de l'interrogatoire inquisitorial. L'un comme l'autre poursuivent des buts qui sont exactement contraires: faire avouer est l'objectif du premier, taire ses « crimes » et ceux de ses proches est l'objectif du second. Les procès étudiés ont été menés au tribunal de Pamiers (Ariège France) par l'évêque Jacques Fournier entre 1318 et 1325. La source documentaire est le manuscrit 4030 de la Bibliothèque vaticane ou Registre d'Inquisition de Jacques Fournier. Les récentes avancées historiographiques sur l'hérésie dite cathare et sur l'étude des textes de la pratique que sont les registres de l'Inquisition ont débouché sur deux prises de conscience récentes et fondamentales. D'abord, l'hérésie fut en quelque sorte fabriquée par les clercs, en ce sens où ce sont eux qui l'ont définie et recherchée en fonction de critères et d'a priori propres à leur culture. Ensuite, les aveux transcrits dans les registres de l'Inquisition ne peuvent en aucun cas être tirés de leur contexte. Occulter ce contexte leur donne l'aspect d'une parole libre, dédramatisée et, finalement, vide de sens. Reconnaître que les documents relatifs à l'hérésie et à sa répression renseignent davantage sur les clercs que sur les hérétiques a amené les historiens à mettre les premiers au coeur de leurs préoccupations. Concernée par les seconds, nous choisissons de les rencontrer au sein même du rapport de pouvoir établi entre eux et le juge. Nous nous interrogeons sur les problématiques du pouvoir et de la résistance et en particulier sur la marge de manoeuvre dont disposent les dominés dans un échange inégal. Nos intérêts sont paliagés puisqu'un petit groupe d'historiens étudie depuis peu quelques procès du Registre de Pamiers en se questionnant sur les rapports de pouvoir entre juge et déposants. Notre étude est plus vaste que celles-ci. Son aspect le plus novateur réside dans la déconstruction du Registre de Pamiers (dont la logique est celle des dossiers traités) permettant une recomposition fine de l'activité journalière du tribunal de Pamiers et dans la mise en parallèle des procès menés simultanément. Les suspects d'hérésie cités au tribunal de Pamiers, à travers d'infimes détails, mais à tout moment de leur procès, ont oeuvré à leur défense. Mettre en lumière ces touts-petits indices est rendu possible par la reconstitution de la plus vaste enquête menée par l'évêque de Pamiers sur un petit pays, le pays d'Aillou, et sur une famille, la famille Clergue. Des lectures successives, la multiplication des points de vue et la variation de l'échelle d'observation font apparaître successivement et simultanément les enjeux croisés propres aux nombreux protagonistes. En se racontant à leur juge et en dénonçant les personnes de leur entourage ils répondaient à ce qu'il attendait d'eux. En ce sens, ils se sont soumis à lui. Ils ne sont toutefois pas allés au devant de ses demandes, taisant ainsi tout ce qui pouvait encore être dissimulé. Ils ont fait un tri dans leurs souvenirs en fonction de ce qu'ils se figuraient être les attentes de l'évêque de Pamiers. En autant qu'ils ont été capables de le faire, ils ont avoué ce que l'évêque savait déjà et ce qu'ils croyaient être le plus anodin. Leur objectif était de limiter, dans la mesure du possible, le châtiment qui les attendait. Sans opposer de véritable résistance, tout en avouant et en abjurant l'hérésie, ils n'ont pas endossé le rôle du pénitent que leur assignait l'Inquisition. L'originalité de notre travail tient, avant tout, à l'angle d'approche. Le Registre d'Inquisition de Jacques Fournier est un document connu, mais les confessions qu'il contient ont encore été peu étudiées pour ce qu'elles sont: des aveux d'hérésie obtenus dans le cadre d'un procès d'Inquisition. Les moyens de défense des plus humbles parmi les suspects d'hérésie sont méconnus parce que, ayant eu peu de succès, ils passent inaperçus. L'apport de notre recherche tient, en premier lieu, au fait de les avoir apréhendés dans leur déploiement plutôt que dans leur résultat, leur restituant ainsi leur réalité et les rendant pensables pour l'historien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Inquisition, Procès, Pouvoir, Résistance, Hérésie, l4e siècle, Registre d’inquisition de Jacques Fournier.
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Les élites rurales dans la région de Manosque au début du XIVe siècle : le registre du notaire Pierre Gibosi

Paul, Richard 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire repose sur une année de travail du notaire Pierre Gobosi de Manosque telle qu'on la retrouve dans le recueil de ses actes du début d'avril 1303 à la fin mars de la même année. Les archives notariales constituent une source précieuse pour l'histoire des régions méridionales. Notre but est de tirer le plus de renseignements possible sur la vie commerciale de cette petite ville de la France méridionale pour en identifier les agents économiques, principalement ceux qui proviennent du milieu rural. Notre mémoire de maîtrise s'inscrit dans cette évolution des études rurales qui recherche ceux des paysans qui sont riches, qui entrent dans des transactions, qui sont actifs dans les marchés et que nous pouvons identifier par une source écrite. Après un premier chapitre portant sur l'historiographie générale des élites rurales ainsi que sur l'historiographie particulière de la Provence et de Manosque, nous abordons l'étude de la source elle-même. En effet nous n'avons pas pu faire l'économie d'une étude du contexte notarial du Midi, pour arriver à une juste compréhension des actes du registre de maître Gibosi. Ceux des actes qui nous intéressent particulièrement sont de nature commerciale. Un chapitre est consacré au marché des grains tel qu'il apparaît dans les instruments légaux ainsi qu'aux protagonistes des transactions. Un autre chapitre suit dans lequel est examiné le marché de l'argent qui est souvent en relation avec celui des grains. Les acteurs présents dans ces chapitres nous permettent d'identifier les gens actifs commercialement et ainsi de nommer certains membres de cette élite rurale que nous recherchons. Le chapitre suivant traite des relations entre la campagne et la ville. En conclusion, c'est par l'activité marchande que nous pouvons documenter le contact entre les paysans et les habitants de Manosque et apercevoir ceux des habitants de la campagne qui font partie de l'élite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Moyen Âge, Manosque, Registre de notaire, Activités commerciales, Élite rurale.
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La paroisse de Vasles aux XIVe et XVe siècles : aspects économiques et sociaux

Beaucage, Benoît 25 April 2018 (has links)
La paroisse de Vasles est une commune du département des Deux-Sèvres, située à une trentaine de kilomètres à l'Ouest de Poitiers. Elle n'est traversée par aucun cours d'eau digne de ce nom. Elle est cependant bordée au nord par l'Auxance qui va se jeter dans le Clain un peu en aval de Poitiers, après avoir traversé entre autres les paroisses d'Ayron et de Latillé. La marécageuse Boivre prend sa source à faible distance de l'agglomération de Vasles, s'élargit en étang à Montreuil-Bonnin et rejoint aussi le Clain, cette fois à Poitiers même. Près des anciens logis seigneuriaux, plusieurs des nombreux ruisseaux qui sillonnent la région ont été aménagés en étangs dès avant le XIIIe siècle. D'autre part, la carte d'état-major nous révèle l'existence de nombreux massifs boisés qui ont gardé une certaine importance jusqu'au début du XXe siècle: les bois l'Abbesse, de Fontenalen et de la Ratelière. Enfin, l'importance du rôle qu'a joué la forêt dans la vie et l'économie de Vasles nous est montré par la persistance de plusieurs toponymes forestiers comme le Chêne, la Touche, les Brousses-Colin. D'ailleurs, la plupart des documents antérieurs au XIVe siècle ont trait soit à des problèmes de juridiction ou d'usage dans les bois, soit à des -usurpations de droits sur les nouveaux essarts. Enfin, la Gâtine du Poitou avec ses terres perdues à la culture, ses terres gastes, se trouve toute proche. On retrouve des brandes et des terres froides jusqu'aux Forges. Là, c'est sans doute à cause de la grande pauvreté des sols plutôt que par manque d'initiative, que les défrichements furent si tardifs (1276) et si décevants. Il est symptomatique que le seigle, céréale pauvre par excellence, occupe, et de loin, la première place dans les redevances seigneuriales payées en nature. Les deux principaux instigateurs des défrichements à Vasles furent, au moins jusqu'au milieu du XIIIe siècle, les châtelains de Montreuil-Bonnin et les abbesses de Sainte-Croix de Poitiers, qui se partageaient la juridiction sur la plus grande partie de la paroisse. Les destructions de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion sont la cause semble-t-il du fait que la collection des documents de l'abbaye Sainte-Croix ne contient que très peu de pièces antérieures au XIVe siècle. A partir de cette époque cependant, les documents administratifs de viennent de plus en plus nombreux et nous permettent d'analyser, en partie du moins, les changements économiques et sociaux que subit l'exploitation rurale du domaine de Vasles. Or, les problèmes de ces lieux changèrent complètement entre la première et la seconde moitié du XIVe siècle. Avant 1350, l'abbaye Sainte-Croix tenta par tous les moyens de protéger ses privilèges forestiers et d'affermir son emprise sur Vasles. A partir de la guerre de Cent Ans, des crises économiques et sociales successives, caractérisées principalement par le refus des paysans d'acquitter leurs redevances et l'apparition de la violence armée, amenèrent l'abbaye à introduire des changements importants dans son administration. A partir de 11+35 enfin, le pouvoir royal put être exercé à nouveau dans les régions assez éloignées de Paris et put obtenir à Vasles du moins, la punition des crimes les plus flagrants. C'est l'ensemble de ces faits qui servira de cadre à notre étude. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Le discours politique des États de Languedoc à la fin du Moyen Âge (1346-1484)

Quéré, Sylvie 11 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à mettre en évidence les fondements et l'évolution du discours politique des États de Languedoc entre 1346 et 1484. Elle postule d'abord que les États de Languedoc ont joué à la fin du Moyen Âge un rôle politique, c'est-à-dire qu'au-delà de leurs fonctions strictement économique, juridique et fiscale, ils ont su établir et maintenir avec le prince un dialogue basé sur leur prétention à représenter le « pays » et à en assumer collectivement les devoirs et les droits. Elle suppose ensuite que dans le cadre de ce dialogue, les États ont tenu un discours politique par lequel ils ont cherché à imposer au prince leurs propres représentations de l'« État » et de leur rôle au sein de ce dernier. Elle se fonde finalement sur l'hypothèse que ces représentations se révèlent dans le discours des États à travers les actes qu'ils ont laissés. Son originalité consiste ainsi à étudier, sous l'angle d'une nouvelle histoire politique du pouvoir - et non celui de l'histoire institutionnelle ou sociopolitique des pouvoirs - les manifestations d'une culture politique au moment où se mettent en place les assises de l'État moderne en Occident. La méthodologie adoptée s'inspire de travaux menés en analyse du discours, bien qu'elle s'en démarque à plusieurs égards en raison des difficultés inhérentes à l'exploitation de textes médiévaux. Le corpus est constitué de 326 documents, datés de 1346 à 1484, émanant soit des États eux-mêmes, soit du pouvoir royal. Son traitement s'appuie principalement sur l'analyse d'énoncés tournant autour d'un certain nombre de mots pivots correspondant à différents champs sémantiques, rendue possible par l'élaboration d'une grille de catégorisation sociosémantique et la constitution d'une base de données lexicale. Dans un premier temps, l'analyse du discours des États de Languedoc permet de révéler les diverses représentations liées à la nature et au rôle de l'assemblée. À cet égard, la thèse conclut à une convergence des discours des États et du pouvoir royal sur la prérogative royale de convoquer les assemblées et la reconnaissance du rôle des États de consentir à l'impôt. Elle montre également que le rôle des États évolue à partir de 1417, alors que l'acte de demander devient le moteur de leur action politique. Dès lors, les États s'assemblent tout autant pour requérir la grâce du roi, seule capable de guérir les maux qui accablent le pays, que pour accorder l'aide demandée. La thèse expose ainsi, à la lumière de la théorie maussienne du don et du contre-don, la dimension symbolique du consentement des États où l'impôt, présenté comme un don gracieux au roi, exige en contrepartie la grâce du roi, accordée au pays par le biais des réponses données aux requêtes. Dans un deuxième temps, la thèse analyse les principales représentations des États sur le pays, l'impôt et l'« État ». Au sujet du « pays de Languedoc », elle fait clairement ressortir que le discours identitaire des États se construit entre 1417 et 1430, alors que ceux-ci commencent à parler au nom de l'ensemble des habitants du pays et que sont établis les caractères qui « disent » le pays. Sur le plan de l'impôt, elle expose l'opiniâtreté des États, devenus un rouage essentiel de l'administration fiscale, à réclamer du souverain le respect de leur droit de consentir à l'impôt. Elle révèle également, parallèlement à un phénomène d'« ordinarisation » de l'impôt, l'existence d'un « contrat implicite » entre le prince et le pays par lequel les États, dans une forme de cogouvernance, participent à l'exercice du pouvoir politique. En ce qui concerne l'État, la thèse dévoile un roi de France perçu comme le « naturel » et « souverain » seigneur du pays, chargé de maintenir l'ordre et la paix et d'administrer la justice, duquel les États espèrent avant tout la pitié et la compassion. La thèse établit en outre clairement l'idée de la permanence de l'État à la fin du Moyen Âge, véhiculée principalement par les notions de « couronne » et de « chose publique », ainsi que l'extension de la souveraineté royale, à laquelle s'opposent farouchement les États par l'utilisation d'arguments relatifs à la coutume, au droit ou à la justice. Mais elle met aussi en lumière un discours empreint de loyauté, d'amour et d'obéissance, qui démontre toute l'importance de la dimension émotionnelle de la relation entre le roi et « son » pays, entre les États et leur « seigneur ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assemblées représentatives, États de Languedoc, Moyen Âge, idées politiques, discours politique, représentation, consentement, impôt

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