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La monarchie et l'opposition islamiste au Maroc : le cas de Jamaat al-Adl wal-IhsanEddaoui, Mohamed 15 November 2023 (has links)
L'Association al-Adl Wal-Ihsan (Justice et bienfaisance (AWI)) est un mouvement islamiste marocain d'orientation soufiste et un projet pacifiste de changement politique. En dépit de son refus de reconnaissance du statut religieux du monarque comme Commandant des croyants, et son refus de participer aux élections, la monarchie marocaine la tolère d'une façon inhabituelle. Certes, l'AWI souffre de certaines mesures répressives de la monarchie, mais ces mesures restent limitées. Les facteurs qui expliquent cette tolérance sont les principes idéologiques de la jama'a, à savoir le refus de la violence, de la clandestinité, et de la coopération avec des forces étrangères, ainsi que sa flexibilité et sa rationalité. La monarchie voit l'AWI comme un mouvement facilement pénétrable et parie sur sa cooptation avec le temps. Ces facteurs se convergent pour confirmer que l'AWI, et les acteurs islamistes en général, au Maroc, ne constituent pas un défi sérieux pour la monarchie. / The Association al-Adl wal-Ihsan (Justice and Benevolence (AWI)) is a Moroccan Islamist movement with a Sufi orientation and a pacifist project for political change. Despite its refusal to recognize the religious status of the monarch as Commander of the Faithful, and its refusal to participate in the electoral process, the Moroccan monarchy tolerates it in an unusual way. Admittedly, the AWI suffers from certain repressive measures of the monarchy, but these measures remain limited. The factors that explain this tolerance are the ideological principles of the jama'a, namely the rejection of violence, its refusal to operate underground, and its autonomy from foreign actors, as well as its flexibility and rationality. The monarchy sees the AWI as an easily penetrable movement and is betting on its co-optation over time. These factors converge to confirm that the AWI, and Islamist actors in general, in Morocco, do not pose a serious challenge to the monarchy.
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Révolution bolivarienne et ordre mondialLeterme, Cédric 18 April 2018 (has links)
Depuis une dizaine d’années, on s’était habitué à rechercher les sources de résistances à la globalisation néolibérale en-dehors des structures étatiques traditionnelles, jugées dépassées par un processus qui en remettait en question à la fois la nature et la portée. Toutefois, dans un contexte également marqué par l’annonce - certes un peu précipitée - de la « fin des idéologies », voici qu’un pays jusque-là plus ou moins sans histoire se lance dans une « révolution protagoniste et populaire » qui vient remettre en cause la plupart des préjugés contemporains consacrant l’inévitabilité de la globalisation ou encore l’indépassabilité de la démocratie représentative libérale. C’est pourquoi il nous a semblé pertinent de nous pencher sur ce processus bolivarien, à bien des égards inédit, et de chercher à en comprendre les dynamiques particulières au-delà de l’exubérance de son bouillant comandante, qui a tendance, volontairement ou malgré lui, à détourner l’attention des véritables enjeux sociaux, économiques et politiques qui sont soulevés à l’heure actuelle au Venezuela et, plus largement, dans l’ensemble de la région sud-américaine. Ce mémoire porte donc non pas sur des personnes, mais sur un processus, celui de la révolution bolivarienne, et de ses incidences sur un ordre mondial plus que jamais en proie à des bouleversements aux conséquences imprévisibles.
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Conserver l'influence acquise : les États-Unis face à des dictatures amies en périlBéliveau-Beaulac, Victor Amadeus 13 December 2024 (has links)
La Maison-Blanche a toujours entretenu des relations diplomatiques privilégiées avec des dictateurs. Si l’avènement de ces amitiés est un truisme en vertu des avantages mutuels qu’elles confèrent aux deux parties en présence, lorsqu’une insurrection secoue un dictateur ami à l’interne, la décision de la Maison-Blanche d’opérer une rupture ou d’opter pour le prolongement de cette relation l’est beaucoup moins. De la Guerre froide au Printemps arabe, la Maison-Blanche a – à plusieurs reprises – tantôt continué d’appuyer des dictateurs amis en péril, tantôt choisi d’en abandonner d’autres, pourtant confrontés à des circonstances analogues. Comment expliquer cette dichotomie décisionnelle dans la politique étrangère de la Maison-Blanche dans ce type de crise? Notre recherche avance qu’il y a un calcul lié à la recherche constante de la conservation maximale de l’influence acquise (CMIA) permettant de décrypter cette apparente contradiction. Pour tester la validité théorique de cette hypothèse, nous l’appliquons à un échantillon de six cas empiriques à savoir : Batista à La Havane en 1959, Pahlavi à Téhéran en 1979, Mobutu à Kinshasa en 1990-1991, Suharto à Jakarta en 1998, Aliyev à Bakou en 2005 et enfin Moubarak au Caire en 2011.
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Les Cahiers du CEDAF /Rubango, Nyunda ya. January 1980 (has links)
Texte remanié de la Thèse : Lettres : Lubumbashi : 1976, soutenue sous le titre: "Analyse du vocabulaire politique du Zaïre--1960-1965--essai de socio-linguistique immédiate" / Changement de format en 1983.
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L'arrondissement du Brabant en l'an III de la République, 1794-1795: bouleversements administratifs, économiques et sociauxDevleeshouwer, Robert January 1960 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Augsbourg à la fin du Moyen Âge : la politique et l’espaceAdrian, Dominique 21 November 2009 (has links)
Augsbourg, l’une des plus importantes villes d’Empire du sud de l’aire germanique, offre des sources d’une grande richesse pour étudier dans toute sa complexité le champ du politique, entendu comme art de la vie en société. La stabilité de son régime, marqué pendant 180 ans (1368-1548) par la place essentielle des métiers, n’empêche pas une constante évolution des rapports de ce système politique et des hommes qui l’animent avec la société qu’ils dirigent. Cette évolution, rarement explicitée, se traduit notamment dans l’adaptation sans ruptures des institutions, mais aussi dans les pratiques documentaires des instances municipales. Objet de passions, mais aussi de réflexions théoriques et pratiques développées, la politique à Augsbourg entre la naissance du régime des métiers en 1368 et l’aube de la Réforme protestante apparaît ainsi pour ses bourgeois comme une composante essentielle de l’expérience urbaine / Augsburg, one of the prominent imperial cities in Southern Germany, offers to scholars a wide spectrum of late medieval sources to explore the complexity of politics, understood as the art of life in society. Over a period of nearly two centuries (1368 to 1548), the stability of Augsburg’s political constitution based on politically strong guilds is nevertheless marked by a constant evolution of the intricate relations between the political system, the politically active citizens and urban society as a whole. This evolution, though rarely explicit in the sources, appears quite clearly in the constant and seamless adjustment of the municipal institutions as well as in the structural changes observed, over time, in the written production of the municipality. From 1368, date of the inception of the guild system until the eve of the Reformation, politics is indeed a central feature in urban life, as shown by the intensity of political passions it involved as well as the many theoretical and practical thoughts about the main political issues it generated / Augsburg als eine der größten und bekanntesten süddeutschen Reichsstädte bietet dem Historiker zahlreiche Anregungen, nicht zuletzt durch den breitgefächerten Quellenbestand aus dem späten Mittelalter, die Politik als Kunst des gesellschaftlichen Lebens zu erforschen. Die Stabilität des politischen Systems der Stadt, das während 180 Jahren (1368-1548) durch eine sogenannte „Zunftverfassung“ geprägt wird, ist begleitet von einer ständigen Umbildung des Beziehungsgeflechts zwischen städtische Gesellschaft, politische Gegebenheiten und politisch tätige Bürger. Diese meist unformulierte Entwicklung ist besonders in der bruchlosen Anpassung der Institutionen deutlich, aber auch in der veränderten Spiegelung der Tätigkeit des Rats im schriftlichen Nachlass des spätmittelalterlichen Augsburgs. In der Lechstadt erscheint also zu dieser Zeit die Politik als zentraler Bestand des bürgerlichen Erlebnisses, nicht zuletzt weil sie ständig als Gegenstand gegenseitiger Leidenschaften und sowohl theoretischer als auch praktischer Betrachtungen im Mittelpunkt des täglichen Lebens der Bürger steht
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Le déclin de la gauche au Maghreb : le cas du MarocEl Harchiche, Abdellah 02 February 2024 (has links)
La gauche marocaine a connu le même sort que les autres partis et organisations de gauche dans la majorité des pays arabes. Elle n’a pas su répondre aux aspirations populaires et transformer ses slogans en révolution en vue de conquérir le pouvoir. Après avoir porté le flambeau de l’opposition pendant des décennies, la gauche marocaine a progressivement perdu son ancrage auprès des masses populaires ainsi que son rôle de lutte contre le despotisme et l'oppression. En outre, elle a perdu son rôle social de défenseur des intérêts des travailleurs et des classes défavorisées. D’une force politique redoutable appuyée par des organisations étudiantes et syndicales, la gauche lutte pour sa survie. Elle n’a pas réussi à résister aux stratégies d’usure du régime qui a forcé certains membres des courants de gauche à abandonner leurs principes et à devenir des collaborateurs de l’autoritarisme. L’attitude adoptée par certains partis politiques de gauche durant le soulèvement populaire de 2011 est révélatrice de la fracture qui existe entre ces partis et la société civile. Outre leur rôle marginal et limité dans le Mouvement du 20 février dont le programme et les valeurs s’identifiaient pourtant aux idéaux de la gauche, certains dirigeants de partis ont manifesté de vives critiques et oppositions aux manifestants. Ils ont clairement exprimé leur refus de soutenir les revendications de ce mouvement qu’il sont qualifié de suspect. Ces soulèvements, à l’instar de ceux qui ont marqué l’histoire politique moderne du Maroc, ont dévoilé au grand jour l’incapacité des partis et des organisations de gauche à avoir une résonance auprès des bases populaires. Ce mémoire consiste à analyser les principaux facteurs qui sont derrière le repli de la gauche marocaine. / The Moroccan Left has faced the same fate as leftist parties and organizations of other Arab countries. It has failed to respond to the popular aspirations and transform its slogans into a revolution and conquer power. After having been the torchbearer of opposition for decades, the left-wing has gradually lost its anchorage amongst the masses and its role of fighting against despotism and oppression. Moreover, it lost its social role as a representative of the interests of the workers and proletarian class. After being a formidable political force supported by students and union organizations, the left is now fighting for its survival. It failed to resist to the regime wear and tear strategies that forced some members of the current left to abandon their principles and become collaborators of the authoritarianism. The attitude shown by some left-wing political parties during the popular upheaval of 2011 is a signal of the rupture between these left-wing parties and civil society. In addition to its marginal and limited role in the February 20th Movement which claims were close to the program and values defended by leftists, some leaders of left-wing parties manifested strong criticism and opposition to the protesters. They expressed clearly their rejection to support the movement’s demands and described theFebruary 20th Movement as suspicious. These popular uprisings like those that have marked the modern political history of Morocco, have revealed the inability of the parties and groups affiliated to the Left to appeal to popular bases. The aim of this thesis is to analyze the objective and subjective causes of the regression of the Left inMorocco.
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The socialist movement in Pakistan : an historical survey, 1940-1974Leghari, Iqbal 25 October 2021 (has links)
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The international dimension of Tunisia's transition to democracy : from consensus over democracy to competitiveness within democracyMarzo, Pietro 10 February 2024 (has links)
Après le déclenchement des révoltes arabes en 2010, la Tunisie est le seul pays arabe à s'être démocratisé avec succès, dans une région où un repli autoritaire est en train de sévir. Les chercheurs ont étudié la transition démocratique tunisienne en se concentrant principalement sur ses facteurs internes, alors qu'ils ont accordé peu d'attention à l'impact des facteurs internationaux et des influences externes sur le processus de transition. S'appuyant sur une analyse qualitative, cette étude examine la dimension internationale de la transition de la Tunisie vers la démocratie et soutient que les facteurs et influences internationaux ont joué un rôle important dans le processus de démocratisation. Cette recherche se concentre sur l'impact que l'agence des promoteurs internationaux de la démocratie a eu sur la structure nationale tunisienne. Il met en évidence la façon dont l'interaction entre les acteurs internationaux et les groupes nationaux tunisiens a contribué au processus de démocratisation, sans soutenir que les facteurs externes ont imposé les choix et des acteurs politiques et sociaux tunisiens. L'étude expose trois résultats théoriques qui contribuent au débat sur la dimension internationale de la démocratisation. Premièrement, cette recherche suggère que lorsque les promoteurs internationaux de la démocratie soutiennent les oppositions nationales à développer une confiance mutuelle à renforcer leurs liens, et de combler les divisions, il favorise l'émergence des nouveaux ‘centres de pouvoir’. Les données empiriques fournies par cette étude démontrent que les programmes d'aide à la démocratie et les influences libérales internationales ont favorisé la création d'une coalition tunisienne pro-démocratie d'opposition au régime de Ben Ali. Deuxièmement, cette étude avance que le faible niveau de la bataille étrangère pour l'influence en Tunisie a facilité le processus de négociation entre les élites de transition pendant le processus de démocratisation. Troisièmement, cette étude soutient que lors de la transition tunisienne vers la démocratie, les promoteurs internationaux de la démocratie ont aidé les partis politiques tunisiens à passer d'un consensus initial sur la mise en place d'un système politique démocratique à une concurrence au sein du système démocratique mis en place. Bien que cette étude se concentre uniquement sur le cas de la Tunisie, tous les chapitres fournissent des preuves comparatives avec d'autres contextes régionaux. / Following the outbreak of the Arab revolts in late 2010, Tunisia is the only Arab country that has democratized successfully in a region where authoritarian retrenchment prevails. Scholars have studied the Tunisian transition to democracy focusing mainly on domestic factors, devoting little attention to the role international factors and external influences played in the transitional process. Relying on qualitative analysis, this study investigates the international dimension of Tunisia’s transition to democracy and argues that international factors and influences played a relevant role in the democratization process. This research focuses on the impact the agency of international democracy promoters had on Tunisian national structure during the transition to democracy, without downplaying the agency of Tunisian political and social actors. It highlights how the interplay between international actors and Tunisia domestic groups contributed to the making of the democratization process. The study lays out three theoretical findings that contribute to the debates on the international dimension of democratization and democracy promotion. First, it suggests that when international democracy promoters support domestic oppositions in developing mutual trust, strengthening ties and bridging divisions, they enhance the emergence of new alternative ‘centres of power’ to the regime. Second, this study argues that the low level of foreign squabbling for influence in Tunisia facilitated the bargaining process among transitional elites during the democratization process. Third, this study suggests that during the Tunisian transition to democracy, international democracy promoters helped Tunisian transition elites to move from the initial consensus over democracy to competition within the democracy. While this study focuses only on the Tunisia’s case, all the chapters provide comparative evidence with other countries in the Middle East and North Africa to back up the empirical findings and the theoretical reflections.
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Le Nigéria à l'épreuve du terrorisme : une analyse des racines sociohistoriques et politiques de la violence revendiquée par Boko HaramPitroipa, Anatole France 23 April 2018 (has links)
Créé à la fin des années 90, Boko Haram est passé, en l’espace de dix ans, du stade de secte islamiste à celui de mouvement terroriste capable de défier l’État fédéral nigérian (première puissance militaire de l’Afrique de l’Ouest) et de mener des incursions dans des pays limitrophes (Cameroun, Tchad, Niger). Les objectifs, les méthodes et les cibles du groupe ont considérablement varié au cours de son évolution, ce qui obère toute tentative de catégorisation de la violence qu’il revendique. Les recherches existantes sur Boko Haram l’analysent en fonction de sa radicalisation à la fin des années 2000 et voient dans l’explosion de la violence au Nord du Nigeria une résultante du terrorisme international et transnational qui affecte le Sahel et plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Or, la violence politique sur fond de revendications ethniques, économiques et religieuses fait partie de l’histoire politique du Nigeria, et Boko Haram est loin d’être une génération spontanée dans le pays qui abrite la plus forte population musulmane du continent africain. À partir d’un niveau d’analyse intraétatique, cette recherche propose une lecture sociohistorique et politique du contexte structurel à partir duquel Boko Haram a émergé au Nord du Nigeria. Puis, à partir d’une conception relationnelle du rôle de la violence politique, elle utilise l’approche de la violence instrumentale de Martha Crenshaw pour conceptualiser l’évolution des confrontations entre Boko Haram et l’État nigérian. Par rejet d’un système fédéral qu’il considère comme une survivance de l’administration coloniale, Boko Haram revendique effectivement la création d’un État islamique à l’image du Califat de Sokoto [1800-1903] dont les limites géographiques couvraient aussi bien le Nord du Nigeria que certaines parties du Niger, du Cameroun et du Tchad.
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