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Tristan de Nanteuil : a critical study of the text and its cyclic relationships

Sinclair, Keith Val January 1960 (has links)
No description available.
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Französische Heldenepik im deutschen Sprachraum die Rezeption der Chansons de Geste im 12. und 13. Jahrhundert ; Überblick und Fallstudien

Hennings, Thordis January 2006 (has links)
Zugl.: Heidelberg, Univ., Habil.-Schr., 2006
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Französische Heldenepik im deutschen Sprachraum : Die Rezeption der Chansons de Geste im 12. und 13. Jahrhundert. Überblick und Fallstudien /

Hennings, Thordis. January 2008 (has links)
, Habil--Universität Heidelberg, 2006.
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La peur dans les chansons de geste (1100-1250) : poétique et anthropologie / Fear in the chansons de geste (1100-1250) : poetics and anthropology

Longhi, Blandine 29 November 2011 (has links)
L’étude explore les différentes composantes, anthropologiques aussi bien que littéraires, du rapport entre l’émotion du public et l’émotion des personnages. Cette problématique est au cœur du fonctionnement des chansons de geste qui reposent sur un paradoxe : susciter la peur par la description de faits violents et de protagonistes terrifiants, tout en célébrant l’intrépidité de leurs héros. La distance entre le public et les personnages relève en partie de raisons idéologiques : la représentation de figures inquiétantes cristallise l’angoisse collective sur des cibles désignées par les institutions dominantes, tandis que le déni de la peur par les héros participe à la construction d’une image idéalisée de la chevalerie. Par ailleurs, au-delà du lien entre les œuvres et leur contexte historique, la recherche d’un effet de peur procède d’une poétique spécifique. Ce sentiment soude l’auditoire dans l’inquiétude et dans l’admiration, permettant l’exaltation épique et la glorification du courage héroïque. La sublimation de la peur tient à une esthétique de la terreur qui transforme les motifs effrayants en objet de contemplation et la répulsion en attraction. Grâce à cette transfiguration du réel, le public peut opérer un transfert psychique qui confère aux textes une dimension cathartique. Les actions des héros impavides jouent ainsi le rôle d’exutoire pour les pulsions refoulées, et les poèmes contribuent à conjurer l’anxiété liée aux tensions et aux crises de la société féodale. / This work explores the various components, from an anthropological as well as a literary point of view, of the relationship between the emotions of the public and the emotions of the characters. This problem is at the heart of epic texts, which are based on a paradox: to create fear through the depiction of violent events and frightening characters, while celebrating the fearlessness of their heroes. The distance between the audience and the heroes is due to ideological reasons: on the one hand, the representation of disturbing figures crystallizes collective dread on targets designated by the dominant institutions, on the other hand, the heroes’s denial of fear by heroes allows the construction of an idealized image of chivalry. Moreover, beyond the link between the texts and their historical context, the search for a fear effect proceeds from a specific poetics. This emotion enables the epic exaltation and glorification of the hero’s courage by bringing the audience together in the same feelings of worry and admiration. The sublimation of fear depends on an aesthetics of terror which turns the reasons for fear into an object of contemplation and the attraction into repulsion. With this transfiguration of reality, the audience can make a psychic transfer which gives the texts a cathartic dimension. The feats of intrepid heroes are an outlet for repressed instincts, and the poems help to exorcise the dread related to tensions and to the crisis of feudal society.
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Prise de Cordres et de Sebille, Chanson de Geste du XIIIe siècle : édition d’après le ms. BN Fr. 1448, étude littéraire et traduction / Prise de Cordres et de Sebille, epic poem of the 13th century : edition, literary study and translation

Del Vecchio-Drion, Magaly 17 June 2008 (has links)
La Prise de Cordres et de Sebille est une chanson oubliée et délaissée, aussi bien par les éditeurs (la seule édition du texte remonte à 1896) que par les critiques. Il est vrai que l’état dans lequel elle nous est parvenue ne force pas immédiatement l’intérêt : cette chanson du Cycle des Narbonnais est considérée comme la continuation de Guibert d’Andrenas, sans pour autant posséder les qualités de cette dernière œuvre ; en effet, la Prise n’est conservée que dans un seul manuscrit et, de plus, elle est inachevée ! Il n’est qu’à lire le résumé rapide et sévère qu’en fait J. Frappier pour comprendre que cette chanson est considérée comme une caricature, une reprise dégradée et bouffonne, aussi bien de son modèle Guibert d’Andrenas que des topoï épiques les plus conventionnels. La Prise souffre donc, non seulement de la comparaison avec Guibert d’Andrenas, mais aussi de son appartenance au Cycle de Narbonne, longtemps considéré comme un « sous-produit » du Cycle de Guillaume et qui a amené à voir, dans ces chansons, des « récits marginaux », selon l’expression de Madeleine Tyssens. La Prise de Cordres et de Sebille, si elle n’a pas l’attrait des grands textes de la Geste, n’est pas pour autant dépourvue de tout intérêt ni de tout charme. Loin d’être seulement une pâle et insipide copie de Guibert d’Andrenas, la Prise possède des qualités propres, esthétiques et idéologiques, qui témoignent de la mutation aussi bien du genre épique que du public concerné par les chansons de geste au XIIIe siècle. C’est cette richesse et cette diversité que Joseph Bédier rappelle lorsqu’il parle de « romans de guerres et d’aventures, mais en même temps romans d’amour » ; à mi-chemin de l’épopée et du roman, mêlant tradition et nouveauté, la Prise constitue, selon B. Guidot, une « illustration convenable d’un genre qui continue à se transformer lentement ». Nous espérons donc que cette nouvelle édition, accompagnée d’une étude littéraire et d’une traduction, saura redonner à cette chanson la place qu’elle mérite au sein de la Geste de Guillaume et qu’elle saura également susciter l’intérêt des chercheurs pour ce texte. / La Prise de Cordres et de Sebille is a chanson that has as well been forgotten and neglected by publishers (the one and only edition dates back to 1896) as by critics. We must admit that the condition in which it came into our hands doesn’t really appeal to us: this chanson from the Narbonne cycle is considered as the continuation of Guibert d’Andrenas, without equalling the qualities of the former; indeed, La Prise… is only available in one manuscript and is furthermore unfinished! Just read the short and highly critical summary written by J. Frappier and you’ll understand that this chanson is considered as a caricature, a debased and comical remake of its model Guibert d’Andrenas or of the more conventional epic Topoï. Therefore, La Prise not only suffers from being compared to Guibert d’Andrenas but also from being part of the Narbonne cycle, long seen as a sub-product of the Guillaume cycle; all of this leads one to consider these chansons as « marginal pieces», according to the opinion expressed by Madeleine Tyssens. Even if it hasn’t the same appeal as the grander texts of the geste, La Prise de Cordres et de Sebille is not uninteresting nor devoid of charm. Far from being merely a pale and insipid copy of Guibert d’Andrenas, La Prise possesses its own aesthetic, ideological assets which reveal the mutation process of the epic genre as well as that of the audience with regard to the chansons de geste in the thirteenth century. Joseph Bedier was referring to this richness and diversity when he talked about « war and adventure novels, but romantic novels at the same time»; halfway between epic and novel, mixing tradition and novelty, La Prise constitutes, according to B. Guidot, « a fitting example of a genre that continues to slowly evolve ». We thus hope that this new edition, along with its literary study and translation, will restore this chanson to the rank it deserves in the geste de Guillaume and that it will also arouse the interest of researchers in this text.
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Les motifs dans la chanson de geste : définition et utilisation /

Martin, Jean-Pierre, January 1992 (has links)
Texte remanié de: Th. 3e cycle--Lettres--Paris 3, 1984. / Bibliogr. p. 378-391. Index.
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Le juste et l'injuste dans le cycle de Guillaume d'Orange / Justice and injustice in the Cycle of William of Orange

Marteau, Sonia 09 December 2014 (has links)
Par les thèmes centraux qui l’animent sans relâche – honneur, devoir, trahison, châtiment, vengeance, … –, le cycle de Guillaume d’Orange entretient avec le droit médiéval d’étroits rapports thématiques que les jongleurs n’ont cessé d’exploiter pour nourrir la trame narrative relatant les hauts faits de la famille de Narbonne. Nées dans un contexte historique, politique et social particulièrement dense, propice aux innovations en matière de réflexion éthico-juridique, les chansons du cycle de Guillaume imposaient de s’interroger sur la nature profonde de ces liens afin de mieux saisir ce qui constitue la représentation épique du juste et de l’injuste. Comme cette opposition n’apparaît jamais en ces termes dans notre corpus, notre souci premier fut d’adapter aux mentalités et aux préoccupations inhérentes au contexte de production du cycle de Guillaume les outils conceptuels qui allaient fonder notre démarche : plutôt que de rechercher les manifestations du juste et de l’injuste selon une opposition moderne en distinguant les obligations découlant du droit positif des devoirs imposés par la morale, nous avons choisi de nous intéresser à toutes les normes sociales dont la présence, plus ou moins implicite dans nos textes, impose toutefois à nos personnages épiques une impérieuse restriction d’action, tant dans la sphère privée que sur la scène publique. Au terme de notre parcours, il est apparu que les normes enjointes à la société épique du cycle de Guillaume d’Orange ne s’organisaient pas autour des deux pôles normatifs (terrestre et humain d’une part, spirituel et divin d’autre part) qui avaient constitué notre hypothèse de départ : c’est une hiérarchisation normative bien plus floue et bien plus relative – dont l’existence trouve sa source en outre dans l’épisode central du couronnement de Louis par Guillaume – qui régit la société de notre corpus et permet ainsi aux jongleurs des potentialités dramatiques aussi riches que nombreuses. / Through the central, ubiquitous themes that animate it – honor, duty, betrayal, retribution, vengeance – the cycle of William of Orange maintains close thematic links with medieval law, links that the jugglers never ceased to use in order to provide a narrative framework to relate the exploits of the Narbonne family. The songs of the cycle of William were born into an especially intricate historical, political, and social context conducive to innovations in ethical-juridical reflection, and so had to wrestle with the profound nature of these links in order to grasp more deeply the epic representation of the just and the unjust. Since this opposition never appears in our corpus in these terms, our first concern was to calibrate the conceptual tools intended to ground our method to the mentalities and preoccupations inherent in the context of the production of the cycle of William: rather than seeking the manifestations of the just and the unjust according to a modern opposition by distinguishing obligations that flow out of positive law from duties imposed by morality, we decided to concern ourselves with all the social norms whose presence, more or less implicit in our texts, nevertheless demands of our epic characters an urgent restriction of action, as much in the private sphere as in the public. At the end of our investigation it appeared that the norms enjoined upon the epic society of the cycle of William of Orange were not organized around the two normative poles which had constituted our initial hypothesis (terrestrial and human on the one hand, spiritual and divine on the other): itis a normative hierarchization much more fluid and relative – whose existence finds its source, moreover, in the central episode of the coronation of Louis by William – that reigns over the society of our corpus and that thus grants the jugglers dramatic possibilities as rich as they numerous.
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L’Anseïs de Carthage dans le ms. Paris, BnF, français 1598. Une étude critique / Anseïs de Carthage in the Paris, BnF, français 1598 manuscript. A critical study

Ceresato, Floriana 23 June 2017 (has links)
Anseïs de Carthage est une chanson de geste de la première moitié du XIIIe siècle en laisses de décasyllabes rimés et, en partie, assonancés. Elle appartient au Cycle du Roi et se place dans la branche carolingienne de l’épopée médiévale. Le texte raconte l’histoire d’Anseïs, neveu de Charlemagne, qui devient le nouveau roi d’Espagne après la victoire définitive de l’empereur sur les Sarrasins et la libération de la péninsule ibérique. Du point de vue narratif, la chanson d’Anseïs représente le continuum de la Chanson de Roland. Après une introduction générale sur l’œuvre, notre thèse propose l’étude approfondie du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, français 1598, dénommé C dans la tradition manuscrite du texte. Il s’agit du seul témoin transcrit en Italie par un copiste italien : il conserve une version de la chanson linguistiquement « italianisée », surtout aux niveaux graphique et phonétique. À cause de son faciès linguistique particulier, ce manuscrit n’a jamais été étudié individuellement et ses lectiones n’ont pas été utilisées aux fins ecdotiques. Dans notre travail nous proposons la transcription semi-diplomatique complète du ms. Paris, BnF, fr. 1598 et une analyse systématique de tous les niveaux de langue. De la même manière, nous abordons aussi la question de la branche franco-italienne de la tradition manuscrite d’Anseïs de Carthage, qui se compose du codex C et des deux fragments h et i. À travers notre étude nous essaierons de démontrer l’intérêt ecdotique de C, h et i, et nous essaierons d’apporter des nouvelles données linguistiques et philologiques dans la recherche concernante Anseïs de Carthage. / Anseïs de Carthage is a chanson de geste from the first half of the 13th century, composed of rhymed, and partly assonanced, ten-syllable stanzas. It belongs to the King’s Cycle and the Carolingian branch of medieval epics. The text tells the story of Anseïs, Charlemagne’s nephew, who becomes the new king of Spain after the final emperor’s victory over the Saracens and the liberation of the Iberian Peninsula. From a narrative point of view the Anseïs’ chanson represents a narrative continuum of the Chanson the Roland. After a general introduction about the poem, our thesis proposes an in depth study of the manuscript Paris, Bibliothèque nationale de France, français 1598, called C in the text’s manuscript tradition. It is the only codex transcribed in Italy by an italian copyist: it conserves an “italianised” linguistic version of the chanson, especially at a graphic and phonetic level. Because of its peculiar linguistic facies, this manuscript has never been studied individually and its lectiones have never been used for ecdotics purposes. In our work we propose the whole semi-diplomatic transcription of the ms. Paris, BnF, fr. 1598 and also a systematic analysis of all the linguistic levels. In the same way, we approach the matter of the franco-italian branch of the Anseïs de Carthage manuscript tradition, which includes the codex C and the two fragments h and i. Through our study we will try to demonstrate the ecdotic interest of C, h and i and we will try to add some new linguistic and philological data to the Anseïs de Carthage research.
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Le discours de la guerre dans la chanson de geste et le roman arthurien en prose / The discourse of war in chanson de geste and arthurian prose romance

Bonansea, Marion 06 December 2014 (has links)
La chanson de geste et le roman arthurien en prose aux XIIe et XIIIe siècles dépeignent un univers largement guerrier. Mais loin d’en donner une signification homogène, les œuvres narrent différents types de conflits, des plus terrestres aux plus spirituels, et font entendre des voix diverses – y compris celle du jongleur ou du narrateur – qui tantôt justifient la violence collective, tantôt la condamnent, selon des critères variables. Cette pensée complexe de la guerre s’éclaire lorsqu’on replace les discours littéraires au cœur d’un dialogue avec d’autres textes – surtout ecclésiastiques – concernant l’activité guerrière et sa légitimité : ainsi, la manière de concevoir le sens de la lutte, dans des fictions destinées en premier lieu à un public noble, puise dans des systèmes de valeurs parfois opposés mais aussi complémentaires, laïcs et cléricaux. L’enjeu des relations conflictuelles tel que l’expriment les récits dépend également de schémas d’organisation intellectuelle qui sous-tendent une représentation de l’ordre : la guerre est conçue positivement lorsqu’elle vise à défendre ou à établir une certaine organisation du monde et de la société, parfois fondée sur une exigence de continuité et d’unité du pouvoir, parfois au contraire nourrie par une aspiration à la totalité. En dernier lieu, la valeur de la lutte dépend de son rôle dans la destinée humaine, ce que l’épopée et le roman expriment chacun selon un régime d’historicité distinct : les discours de la guerre sont donc aussi fonction des spécificités poétiques des formes littéraires, de leur écriture de l’histoire, et de la façon dont elles organisent le temps. / 12th and 13th century chansons de gestes and prose Arthurian romances depict a largely warlike universe. But, far from giving an homogeneous interpretation of it, these works narrate different types of conflicts, from the more earthly to the more spiritual, and let diverse voices be heard – including that of the juggler or of the narrator – which sometimes justify collective violence, sometimes condemn it, according to different criteria. This complex view of war can be better understood if we place these literary discourses at the center of a dialogue with other kinds of texts – mainly ecclesiastical – about war and its legitimacy : thus, the way in which the meaning of fighting is conceived in fictions first of all destined to a noble audience is rooted in sets of values which are sometimes opposed but also complementary, lay and ecclesiastical. The stakes of the conflictual relationships as they are expressed in the narratives also depend on the intellectual constructions underlying a representation of order : war is conceived positively when its aim is to defend or to establish a certain organization of the world and of society, sometimes based on a requirement for continuity and unity of power, sometimes drawing on the contrary on an aspiration for totality. Finally, the value of the fight depends on its role in human destiny, which the epic and the romance each express according to a different regime of historicity : discourses about war thus depend on the poetic specificities of literary forms, on their writing of history, and on the way they organize time.
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La représentation du souillé et de l’impur dans la littérature française narrative des XIIe et XIIIe siècles : idéologie, anthropologie, poétique / Representing the soiled and the impure in French narrative literature of the twelfth and thirteenth centuries : Ideology, anthropology and poetics

Chalumeau, Chloé 04 July 2016 (has links)
L’étude interroge les représentations du souillé et de l’impur à travers les œuvres littéraires des XIIe et XIIIe siècles. Présent dans tous les genres narratifs profanes (chansons de geste, romans arthuriens, fabliaux, théâtre, Roman de Renart) le goût – ou le dégoût – médiéval pour le répugnant revêt de multiples facettes dont la prolixité et la diversité interpellent. De la boue aux excrétions du corps, de la lèpre aux tabous du sang, de la macule de la honte à celle du péché, l’expression de la souillure oscille entre sens propre et sens figuré pour énoncer et penser, en les ancrant dans la matérialité la plus concrète, des systèmes de valeur. Servant à établir des frontières, à définir des champs d’inclusion et d’exclusion, les manifestations de l’immonde révèlent, autant qu’elles contribuent à les forger et à les concilier, les ordres idéologiques imbriqués de la société médiévale. Par la place accordée à l’abjection, la littérature expérimente ainsi la manière de dire et de représenter le désordre – pour mieux le circonscrire. Les poétiques contrastées de la souillure élaborées par les différents genres montrent alors combien la mise en scène de l’impur rejoint une interrogation littéraire sur les pouvoirs du langage et la capacité des textes à exprimer le monde : idéologique, esthétique, la question de la souillure est aussi sémiotique. Tendues entre le concret et l’abstrait, le mot et la chose, le rire et l’horreur, les représentations du souillé et de l’impur dévoilent ainsi un univers où le rapport à la souillure, loin de la simple éviction, peut aussi aller dans le sens d’une réappropriation et d’une réhabilitation – voire, même, d’une rédemption. / This study explores the representations of the soiled and the impure through literary works of the 12th and 13th centuries. Present in all profane narrative genres (chansons de geste, Arthurian novels, fabliaux, drama, Roman de Renart), the medieval taste – or distaste – for what is repulsive manifests itself in a startling multiplicity of ways. From mud to body fluids, from leprosy to blood-related taboos, from the stigma of shame to the stigma of sin, the designation of what is soiled oscillates between the literal and the figurative in order to articulate and process value systems by anchoring them in the most tangible materiality. The manifestations of what is vile and squalid are instrumental in drawing boundaries and defining fields of inclusion and exclusion; they also reveal, shape and reconcile the different ideological orders built into medieval society. By giving abjection pride of place, literature experiments with the expression and representation of disorder – the better to circumscribe it. This contrasted poetics of what is soiled took shape across the different genres, which shows the extent to which the staging of what is impure corresponds to a literary attempt to question the powers of language and the capacity of texts to express the world: an exploration of what is soiled has ideological, aesthetical, but also semiotic implications. Between the tangible and the abstract, the word and the thing, laughter and horror, these representations unveil a medieval universe where the relationship with what is soiled goes far beyond mere rejection and can also lead to a form of reappropriation, rehabilitation, and even redemption.

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