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Le juste et l'injuste dans le cycle de Guillaume d'Orange / Justice and injustice in the Cycle of William of Orange

Marteau, Sonia 09 December 2014 (has links)
Par les thèmes centraux qui l’animent sans relâche – honneur, devoir, trahison, châtiment, vengeance, … –, le cycle de Guillaume d’Orange entretient avec le droit médiéval d’étroits rapports thématiques que les jongleurs n’ont cessé d’exploiter pour nourrir la trame narrative relatant les hauts faits de la famille de Narbonne. Nées dans un contexte historique, politique et social particulièrement dense, propice aux innovations en matière de réflexion éthico-juridique, les chansons du cycle de Guillaume imposaient de s’interroger sur la nature profonde de ces liens afin de mieux saisir ce qui constitue la représentation épique du juste et de l’injuste. Comme cette opposition n’apparaît jamais en ces termes dans notre corpus, notre souci premier fut d’adapter aux mentalités et aux préoccupations inhérentes au contexte de production du cycle de Guillaume les outils conceptuels qui allaient fonder notre démarche : plutôt que de rechercher les manifestations du juste et de l’injuste selon une opposition moderne en distinguant les obligations découlant du droit positif des devoirs imposés par la morale, nous avons choisi de nous intéresser à toutes les normes sociales dont la présence, plus ou moins implicite dans nos textes, impose toutefois à nos personnages épiques une impérieuse restriction d’action, tant dans la sphère privée que sur la scène publique. Au terme de notre parcours, il est apparu que les normes enjointes à la société épique du cycle de Guillaume d’Orange ne s’organisaient pas autour des deux pôles normatifs (terrestre et humain d’une part, spirituel et divin d’autre part) qui avaient constitué notre hypothèse de départ : c’est une hiérarchisation normative bien plus floue et bien plus relative – dont l’existence trouve sa source en outre dans l’épisode central du couronnement de Louis par Guillaume – qui régit la société de notre corpus et permet ainsi aux jongleurs des potentialités dramatiques aussi riches que nombreuses. / Through the central, ubiquitous themes that animate it – honor, duty, betrayal, retribution, vengeance – the cycle of William of Orange maintains close thematic links with medieval law, links that the jugglers never ceased to use in order to provide a narrative framework to relate the exploits of the Narbonne family. The songs of the cycle of William were born into an especially intricate historical, political, and social context conducive to innovations in ethical-juridical reflection, and so had to wrestle with the profound nature of these links in order to grasp more deeply the epic representation of the just and the unjust. Since this opposition never appears in our corpus in these terms, our first concern was to calibrate the conceptual tools intended to ground our method to the mentalities and preoccupations inherent in the context of the production of the cycle of William: rather than seeking the manifestations of the just and the unjust according to a modern opposition by distinguishing obligations that flow out of positive law from duties imposed by morality, we decided to concern ourselves with all the social norms whose presence, more or less implicit in our texts, nevertheless demands of our epic characters an urgent restriction of action, as much in the private sphere as in the public. At the end of our investigation it appeared that the norms enjoined upon the epic society of the cycle of William of Orange were not organized around the two normative poles which had constituted our initial hypothesis (terrestrial and human on the one hand, spiritual and divine on the other): itis a normative hierarchization much more fluid and relative – whose existence finds its source, moreover, in the central episode of the coronation of Louis by William – that reigns over the society of our corpus and that thus grants the jugglers dramatic possibilities as rich as they numerous.
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Viva vox iuris, oder die juridische Stimme der Literatur : Kafkas Der Proceß und Hoffmanns Der Sandmann im Spiegel der dogmatischen Anthropologie Pierre Legendres / Viva vox iuris, ou la voix juridique de la littérature / Viva vox iuris, or the juridical voice of literature

Becker, Katrin 13 November 2015 (has links)
La thèse propose une redéfinition des relations entre droit et littérature, en s’appuyant sur des concepts issus de l’ « anthropologie dogmatique » développée par Pierre Legendre. Partant d’un aperçu de l’état de la recherche et d’une présentation détaillée de la théorie legendrienne, l’étude avance l’hypothèse que l’étroit enchevêtrement du droit et de la littérature confère à la littérature le pouvoir soit d’accroître l’efficacité de la normativité culturelle, soit de l’influencer – influence à comprendre dans le sens d’une force modificatrice. La cohérence de cette hypothèse est ensuite vérifiée à l’aide de l’analyse de deux romans, Le Procès de Kafka et L’Homme au Sable de Hoffmann. Le Procès est présenté comme un roman mettant en scène un échec fondamental d’interprétation – l’interprétation étant, selon Legendre, la technique première qui, dans la culture, assure le non-délire de l’existence humaine. Ici, l’interprétation est vouée à l’échec au niveau diégétique, pour l’auteur ainsi que dans la relation texte – lecteur. Le lecteur est confronté à l’absence d’un système de sens et comprend ainsi, ex negativo, la nécessité d’être inscrit dans un ordre de Référence, véhiculé par le droit ainsi que par la littérature. L’analyse de L’Homme au Sable repose sur une combinaison entre le concept de témoignage et deux concepts centraux de l’anthropologie dogmatique : l’altérité et la représentation. Ainsi, la thèse montre comment la dissolution de la frontière entre réalité et fiction, typique du fantastique et poussée à bout dans le roman, donne au lecteur un aperçu de la contingence des structures qui forment le fond de l’ordre culturel ainsi que de la subjectivité. / The doctoral dissertation “Viva vox iuris” is aimed at extending the research on law and literature by developping a new perspective, based on Pierre Legendre’s “dogmatic anthropology”. Starting with an overview of the current state of research in this field, and based on a detailed presentation of Legendre’s theory, the dissertation develops the hypothesis that the deep entanglement of law and literature confers upon literature the capacity of either reinforcing the effectivity of cultural normativity, or of influencing it in the sense of a modificatory force. The plausibility of this hypothesis is then assessed by a thorough analysis of Kafka’s The Trial and Hoffmann’s The Sandman. The Trial is presented as being a novel that stages the failure of interpretation on the diegetic, hermeneutic as well as the production level, i.e. with regard to the author (– interpretation being, from Legendre’s perspective, the fundamental cultural technique assuring a non-delusional human existence). Being confronted with this failure and the consequent lack of a regime of sense, the reader gains insight, ex negativo, into the necessity of being inscribed, by way of interpretation, into an order of Reference that needs to be mediated by literature and law. With regard to The Sandman, the dissertation undertakes to show, through a combination of the concept of testimony with the dogmatic-anthropological core concepts of alterity and representation, how the fantastical blurring of the limits between reality and fiction, as staged in the novel, provides insights into the contingency of the fundamental structure of the normative order of cultural and subjective identity.
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Le Chœur des justiciables : contrôles, libertés et usages judiciaires de la poésie à la Renaissance (France, 1500-1560) / The Choir of Defendants : censorship, Freedom and Legal Poetry in the Renaissance (France, 1500-1560)

Bayrou, André 20 January 2018 (has links)
Dans la France du XVIe siècle, la justice traque l’hérésie chez les auteurs et les imprimeurs attirés par la Réforme : on connaît les poursuites à répétition contre Clément Marot et l’exécution d’Étienne Dolet sur le bûcher en 1546. Mais cette politique répressive ne se limite pas à ces condamnations tristement célèbres, ni aux seuls sujets touchant la foi. Plusieurs autres poètes, connus et méconnus, sont mis en cause pour leurs compositions religieuses, mais aussi satiriques, voire, dans quelques cas isolés, obscènes. Les contentieux portant sur la propriété littéraire mettent également aux prises les différents acteurs de la fabrication du livre. Il s’agit alors de comprendre comment de telles contraintes judiciaires ont pu déterminer l’écriture de la poésie à la Renaissance. Il faut d’abord reconstituer les opérations de censure des textes poétiques, depuis le repérage du texte suspect jusqu’à l’interrogatoire du poète, en passant par l’octroi de l’autorisation d’imprimer ou l’enquête sur les vers satiriques placardés aux carrefours de la ville. On prend ainsi la mesure du régime de contrôle auquel les poètes font face en tentant de défendre leur liberté d’écrire – droit à la satire, droit de chanter leur foi, liberté de jouer avec les codes de la poésie érotique. Aussi l’idée de liberté d’expression ne leur est-elle pas si étrangère qu’on pourrait le croire, car ils peuvent donner un sens politique à la notion de « licence », qui, d’ordinaire, justifie les excentricités du langage poétique. Grâce à l’écriture, les poètes essaient de faire avancer leurs procès et se réapproprient leur expérience de la justice : ces usages spécifiques font de la poésie judiciaire l’équivalent d’un genre à la fois en prise avec le réel et ouvert aux échappées irréelles de la réécriture des événements. / In XVIth century France the legal system hunts down heresy among the writers and printers attracted by the Reformation. Some well-known examples are the repetitive legal actions against Clément Marot and the execution of Étienne Dolet, burned at the stake in 1546. But this repressive policy was not limited to only these sadly famous cases, nor to matters of religious faith. Many other poets, famous and unknown, are put on trial because of their religious, satirical, and, in a pair of isolated cases, even obscene writings. Moreover the various actors implicated in the making of the book confront each other in some cases concerning literary ownership. This study aims to understand how such legal constraints influenced the writing of poetry in the Renaissance. The first steps are to reconstruct the process in which poetic texts were censored, from the identification of the suspicious text to the interrogation of the poet, including the licensing of the book and the investigation of satirical verses posted at town intersections. This is the system of control which poets stand up against, attempting to defend their freedom of speech, –the right to write satire and to sing their religious beliefs, the freedom to play with the codes of erotic poetry. In fact, the idea of freedom of speech is not so foreign to them as we could think, as they give political meaning to the notion of « license », which ordinarily justifies the excentricities of poetic language. Through their writing, poets try to advance their cause and to reappropriate their experience of the law : these specific goals make legal poetry a genre of its own, both in dealing with the reality and in recreating the events in an unrealistic manner.
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Détermination judiciaire des faits et erreurs judiciaires : perspective narrative sur le processus judiciaire criminel et la recherche de vérité

Vani, Juliette 12 1900 (has links)
Ce mémoire propose une conception narrative du système de justice criminel. Pour ce faire, l’auteure mobilise la théorie narrative suivant laquelle le procès contradictoire est appréhendé comme un concours entre différentes histoires. Le caractère général de cette théorie confère à l’auteure l’espace nécessaire pour analyser et expliquer différents aspects du traitement judiciaire des faits, que ce soit la preuve judiciaire, le processus de détermination judiciaire des faits, l’intervention judiciaire en appel ou encore le droit qui encadre chacun de ces aspects. La notion d’« histoire » favorise l’adoption d’une perspective qui sort du cadre restreint du procès dans lequel la notion de « preuve » est enfermée. La théorie narrative permet ainsi à l’auteure d’expliquer et d’organiser en un tout unifié divers aspects du processus judiciaire comme l’enquête, le dépôt des accusations, la théorie de la cause, le contre-interrogatoire ou encore la façon dont les faits sont d’abord choisis et assemblés par les parties avant d’être administrés et traités au procès sous forme de « preuve ». Appliquée au procès, cette théorie implique une approche holistique de la preuve suivant laquelle la détermination judiciaire des faits est une évaluation de la vraisemblance relative des histoires en compétition. Cela remet en question la vision traditionnelle (ou rationaliste) atomiste de la preuve où les faits sont déterminés suite à une décision sur la véracité ou la fausseté de chacun des éléments de preuve. Le nouvel éclairage qu’apporte cette vision narrative du procès et ses diverses implications mènent l’auteure à remettre en question le bien-fondé de la vision traditionnelle voulant que le procès mène à une détermination judiciaire des faits qui soit exacte. Au terme de son illustration de la valeur heuristique de la théorie narrative, l’auteure revisite sous la perspective narrative les récentes études en matière d’erreurs judiciaires. Elle en conclut que le droit commande au juge d’atteindre une vérité hybride sur les faits, à michemin entre, d’une part, ce qui est survenu dans la réalité et, d’autre part, ce qui permet de conférer un maximum de cohérence aux éléments de preuves effectivement présentés au procès. / This master’s thesis proposes a narrative conceptualization of the criminal justice system. The author employs the narrative theory framework that conceives the adversarial trial as a contest between different stories. This comprehensive theory offers a lens through which the author analyzes and explains multiple aspects of the judicial processing of facts including evidence at trial, fact-finding, appellate review and the law governing these aspects. The concept of “story” allows a broader perspective than the concept of “evidence” which is limited to the trial. This umbrella theory is therefore used to explain, organize and provide a united understanding of various aspects of the judicial system, such as the investigatory process, the laying of charges, the theory of a case, the cross-examinations, as well as how facts are chosen and organized before being presented and processed at trial as “evidence”. At trial, the global perspective of the narrative theory challenges the traditional (or rationalist) atomist approach to evidence, which explains fact-finding as a decision based on the truthfulness or the falseness of each individual piece of evidence adduced at trial. The narrative perspective, rather, suggests a holistic approach – fact-finding is a decision regarding the relative plausibility between two competing stories. Thus, these insights from the narrative theory call into question the traditional assumption that trials lead to accurate findings of fact. After her demonstration of the heuristic value of the narrative theory, the author applies the narrative framework to recent studies on miscarriages of justice. She concludes that the law enables triers of fact to reach only a hybrid truth, halfway between what happened in reality and an assessment of the consistency between the evidence adduced at trial.

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