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Quand la justice commet l'irréparable, parcours sinueux de la personne condamnée en quête de son innocenceFaucher, Catherine 13 December 2023 (has links)
Les erreurs dans les cours de justice sont possibles et bien réelles encore de nos jours. La procédure en droit pénal a connu au cours des derniers siècles des modifications et mutations signes de son évolution. Citons comme exemple : les contrôles en cours d'enquête et les avancées technologiques rendant la preuve plus certaine ; les protections supplémentaires accordées à la personne accusée comme droits et garanties afin de la protéger ainsi que l'efficacité procédurale, nouvel enjeu pour réduire les délais passant par le plaidoyer de culpabilité. Or, il demeure toujours impossible de totalement contrer l'erreur judiciaire. Dans ce mémoire, nous étudierons les erreurs judiciaires et la demande en révision de la condamnation pénale en droit français et canadien. Nous nous attarderons particulièrement à l'erreur née durant l'enquête qui se perpétue en l'instance, en identifiant ses causes, et les moyens en place pour la contrer. Ainsi, nous pourrons déterminer si ceux-ci sont efficaces dans les faits. Enfin, nous examinerons plus attentivement dans les deux régimes le remède prévu à l'erreur judiciaire qu'est la demande en révision afin de bien comprendre les motifs pour y accéder et ainsi déterminer son efficacité comme réparation du tort subi par la personne condamnée, mais innocente suite à une condamnation définitive. / Mistakes in the courts are possible and very real even today. The procedure in criminal law has known during the last centuries modifications and changes signs of its evolution. Examples include: controls under investigation and technological advances making proof more certain; the additional protections afforded to the accused person as rights and guarantees to protect him, as well as procedural efficiency, a new challenge to reduce the delays in the guilty plea. However, it is still impossible to completely counter miscarriage of justice. In this brief, we will study judicial errors and the request for review of the criminal conviction in French and Canadian law. We will focus in particular on the error born during the investigation which is perpetuated in this instance, by identifying its causes, and the means in place to counter it. Thus, we will be able to determine whether these are effective in practice. Finally, we will examine more carefully in the two regimes the remedy provided for a miscarriage of justice, which is the request for review in order to fully understand the reasons for acceding to it and thus determine its effectiveness as compensation for the harm suffered by the convicted person, but innocent following a final conviction.
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L'erreur judiciaireRomanet de Valicourt, Héliane. January 1900 (has links)
Eliane de Valicourt a soutenu une thèse en 2001 : "L'erreur du juge. / Titre provenant de l'écran d'accueil. Bibliogr. p. 461-489. Notes bibliogr.
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Le rôle de la logique formelle dans le raisonnement judiciaireLauzon, Julie Marguerite Marie 20 April 2018 (has links)
Au cours des années 1990, en Ontario, au moins quatorze individus furent accusés et déclarés responsables de la mort d’un enfant qui, au moment du décès, était seul en compagnie de l’inculpé. Plusieurs de ces condamnés furent acquittés à la suite de la découverte d’erreurs commises par le pathologiste médicolégal, tant durant l’autopsie qu’au cours de ses témoignages. Pourtant, il n’était pas le seul à en porter la responsabilité. Les erreurs judiciaires survenues lors de ces procès auraient-elles pu être atténuées par l’application de logique formelle au raisonnement judiciaire ? L’analyse qui suit comprend l’élucidation des erreurs, l’étude de théories de logique et du raisonnement, ainsi qu’un survol de la logique symbolique. L’aide-mémoire ainsi conçu représente un recours possible dans le but de rehausser le raisonnement judiciaire. La symbiose entre la logique et le raisonnement judiciaire s’avère possible, malgré l’écart entre les domaines de la science et du droit.
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L'erreur judiciaire : une démonstration difficileLaramée, Yanick 08 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (L.L.M.)" / Une personne est injustement condamnée à l'emprisonnement. Elle est victime d'une
erreur judiciaire. Plusieurs causes peuvent être à l'origine d'une telle injustice mais
malheureusement il est difficile de le prouver. Le système de justice pénale au pays
n'est pas à l'abri des condamnations injustifiées et plusieurs innocentes victimes en
ont payé le prix.
Or, comment une victime d'erreur judiciaire peut-elle prouver son innocence et ainsi
recouvrer la liberté à laquelle elle a droit? Certes, l'aveu du coupable ou la découverte
d'une nouvelle preuve peuvent servir de moyens de reconnaissance factuelle d'une
condamnation injustifiée. Toutefois, certains obstacles procéduraux comme les délais
d'appel, les règles d'admissibilité de la preuve nouvelle ou encore le mécanisme de
correction des erreurs judiciaires prévu aux articles 696.1 et suivants du Code
criminel peuvent compliquer le scénario. Avant le 4 juin 2002, cette dernière
procédure était visée par l'article 690 du Code. Toutefois, suite à de nombreuses
critiques ainsi qu'à une consultation publique orchestrée par le gouvernement
canadien, des modifications législatives ont été apportées à cette procédure. Mais
celles-ci sont-elles suffisantes? Nous pensons que certaines des modifications sont
grandement appréciables. Cependant, la structure d'évaluation des dossiers et de
recommandation des dossiers au ministre de la Justice mériterait la mise en place
d'un comité formé d'avocats indépendants pour conseiller ce dernier. Cela est
nécessaire afin de réduire à néant tout conflit d'intérêts potentiel de la part du
Ministre et d'assurer la transparence du processus en cause. / A person is unjustly condemned to imprisonment. He or she is victim of a wrongful
conviction. Many causes can lead to such an injustice but unfortunately, it is hard to
prove. The country's criminal justice system makes no exception to wrongful verdicts
of guilt and many innocent people have paid the priee.
Thus, how can a person victim of a wrongful conviction prove his innocence and
recover his rightful freedom? Of course, the confession of the true guilty person, the
discovery of new evidence or a special inquiry commission are all ways of
recognizing factually an unjust guilty verdict. However, certain procedural obstacles
such as appeal delays, rules of admissibility of new evidence or even the procedure
for correcting wrongful convictions provided under article 696.1 and following of the
Criminal code, can complicate the scenario. Before June 4, 2002, the latter procedure
was provided under article 690 of the Code. However, following great criticism as
well as a public consultation orchestrated by the Canadian government, legislative
modifications were brought to that procedure. Are the modifications made to the
procedure sufficient? We believe that some of them are greatly appreciable. However,
the evaluation and case recommendation structure to the Minister deserves the
creation of a committee constituted by attorneys fully independent of the Minister
able to advise him or her. This is necessary in order to fully reduce any potential
conflicts of interest by the Minister and would ensure transparence of the process in
question.
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L'erreur judiciaire : une démonstration difficileLaramée, Yanick 08 1900 (has links)
Une personne est injustement condamnée à l'emprisonnement. Elle est victime d'une
erreur judiciaire. Plusieurs causes peuvent être à l'origine d'une telle injustice mais
malheureusement il est difficile de le prouver. Le système de justice pénale au pays
n'est pas à l'abri des condamnations injustifiées et plusieurs innocentes victimes en
ont payé le prix.
Or, comment une victime d'erreur judiciaire peut-elle prouver son innocence et ainsi
recouvrer la liberté à laquelle elle a droit? Certes, l'aveu du coupable ou la découverte
d'une nouvelle preuve peuvent servir de moyens de reconnaissance factuelle d'une
condamnation injustifiée. Toutefois, certains obstacles procéduraux comme les délais
d'appel, les règles d'admissibilité de la preuve nouvelle ou encore le mécanisme de
correction des erreurs judiciaires prévu aux articles 696.1 et suivants du Code
criminel peuvent compliquer le scénario. Avant le 4 juin 2002, cette dernière
procédure était visée par l'article 690 du Code. Toutefois, suite à de nombreuses
critiques ainsi qu'à une consultation publique orchestrée par le gouvernement
canadien, des modifications législatives ont été apportées à cette procédure. Mais
celles-ci sont-elles suffisantes? Nous pensons que certaines des modifications sont
grandement appréciables. Cependant, la structure d'évaluation des dossiers et de
recommandation des dossiers au ministre de la Justice mériterait la mise en place
d'un comité formé d'avocats indépendants pour conseiller ce dernier. Cela est
nécessaire afin de réduire à néant tout conflit d'intérêts potentiel de la part du
Ministre et d'assurer la transparence du processus en cause. / A person is unjustly condemned to imprisonment. He or she is victim of a wrongful
conviction. Many causes can lead to such an injustice but unfortunately, it is hard to
prove. The country's criminal justice system makes no exception to wrongful verdicts
of guilt and many innocent people have paid the priee.
Thus, how can a person victim of a wrongful conviction prove his innocence and
recover his rightful freedom? Of course, the confession of the true guilty person, the
discovery of new evidence or a special inquiry commission are all ways of
recognizing factually an unjust guilty verdict. However, certain procedural obstacles
such as appeal delays, rules of admissibility of new evidence or even the procedure
for correcting wrongful convictions provided under article 696.1 and following of the
Criminal code, can complicate the scenario. Before June 4, 2002, the latter procedure
was provided under article 690 of the Code. However, following great criticism as
well as a public consultation orchestrated by the Canadian government, legislative
modifications were brought to that procedure. Are the modifications made to the
procedure sufficient? We believe that some of them are greatly appreciable. However,
the evaluation and case recommendation structure to the Minister deserves the
creation of a committee constituted by attorneys fully independent of the Minister
able to advise him or her. This is necessary in order to fully reduce any potential
conflicts of interest by the Minister and would ensure transparence of the process in
question. / "Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (L.L.M.)"
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L'encadrement du raisonnement du juge des faits au sein du procès pénalNober, Ophélie 24 April 2018 (has links)
La recherche de la vérité est l'objectif du procès pénal dans les modèles accusatoire de common law et inquisitoire. Dans le cadre de notre démonstration, le Canada représente le système accusatoire et la France, un système mixte inspiré du système inquisitoire. Ces modèles mettent donc en place des règles pour éviter une erreur judiciaire. Ces règles exigent que la preuve de la culpabilité emporte la conviction du juge selon un certain degré en fonction du modèle étudié. Pour assurer le respect de ces règles, les procédures canadienne et française utilisent des contrôles indirects et directs du raisonnement du juge des faits. La comparaison permet de déterminer les règles de chaque modèle qui recherchent la vérité et évitent l'erreur judiciaire le plus efficacement.
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Innocence et vérité dans le procès pénal français et anglo-saxon / The search for the truth in french and anglo-saxon criminal proceedingsInchauspé, Dominique 07 September 2016 (has links)
Le véritable enseignement de la présente étude réside en ce que, comme déjà évoqué, le poids de l’appareil judiciaire finit par acquérir plus de consistance que le crime lui-même. A « l’aventure criminelle », c’est-à-dire celle, tragique, des faits à réprimer, se substitue « l’aventure judiciaire », celle de la marche de la justice en vue de parvenir au jugement des faits. Qu’il s’agisse du procès pénal français ou anglo-saxon, l’étude démontre que les règles applicables sont d’une telle complexité qu’elles génèrent une logique judiciaire spécifique et presque détachée des faits à traiter. Les praticiens sont souvent surpris du contraste entre les faits à juger, dont les mobiles et les circonstances sont toujours simples, et la solution judiciaire plus et/ou trop élaborée.L’étude démontre encore le caractère immuable et presque immobile de la justice pénale. Qu’il s’agisse de la France ou des pays anglo-saxons, les fondamentaux des deux systèmes judiciaires en concurrence –procédure inquisitoire ou procédure accusatoire- sont les mêmes depuis le Moyen Âge. Certes, des réformes interviennent, le poids du contradictoire s’accroit, les procédures de recours sont organisées, etc. Mais il s’agit toujours en France de faire faire une enquête approfondie avant procès par un organe d’état et, dans les pays anglo-saxons, de voir s’affronter deux thèses avec un avantage pratique à l’accusation.C’est que, comme le démontre aussi l’étude, la philosophie sociale de chacun des deux mondes français et anglo-saxon est différente sur le statut du suspect : objet d’une recherche de la vérité en France et presque coupable chez les Anglo-Saxons.Cette philosophie sociale en recoupe une autre : la philosophie politique. En France, l’individu est assisté car l’Etat est plus grand que lui ; dans les pays anglo-saxons, l’individu est un homme libre et seul responsable de son destin. Dès lors, en France, l’Etat veut forger sa propre opinion sur des faits délictueux ; dans les pays anglo-saxons, l’affrontement des individus (parquetiers et défenseurs) prime le reste. De plus, dans ces pays, la liberté et l’indépendance reconnues à l’individu le rendent davantage responsable de ses faits et gestes, d’où l’importance démesurée accordée à l’aveu. Pour autant, cette philosophie politique d’un citoyen libre et fort est un extraordinaire levier pour l’Histoire de la Liberté et celle aussi de l’Expansion économique. Sans elle, les pays européens du continent n’auraient sans doute pas pu se soustraire à la botte de conquérants. Sans elle, les Etats-Unis ne seraient pas une locomotive du développement.Il ne faudrait pas croire non plus que le monde anglo-saxon n’a fait que peu d’apports positifs au procès pénal. C’est à la loi britannique sur l’Habeas corpus de 1679 que l’on doit l’idée d’un délai raisonnable pour être jugé et, à défaut, le droit à être remis en liberté. C’est encore aux Britanniques que l’on doit l’idée de droits de la défense recensés en tant que tels, d’abord dans certains articles de la Magna Carta de 1212 puis dans le Bill of Rights de 1689. C’est aux Américains que l’on doit l’idée de sacraliser les droits de la défense en leur donnant un contenu constitutionnel par les amendements à la Constitution de 1787, ajoutés à partir de 1789, une idée qui sera reprise bien plus tard dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales.L’étude montre donc que les pays anglo-saxons réputés pragmatiques ont plutôt fait des contributions de principe, sans mesurer que les applications pratiques qu’ils en tirent dénaturent le procès pénal. L’étude montre aussi que la France, réputée pour ses approches dogmatiques et rationnelles mais d’une raison déconnectée des réalités, a une vision bien plus juste du procès pénal.L’étude a enfin montré que, dans le domaine de la justice pénale, les mondes français et anglo-saxons s’ignorent. / This study shows that the criminal process finally acquires more consistency than the crime itself. The “criminal adventure”, namely the tragical story of the crime itself, turns into “the judicial adventure”, namely the path of justice towards the final decision (conviction or dismissal). Whether it deals with the French or with the Anglo-Saxon models, the legal rules are so complicated that they create a judicial logic which is specific and clipped from the facts of the case. In comparison, the motives and the circumstances of a crime are always simple. Accordingly, the judicial issue appears to be more (and often too much) elaborated than the crime itself.The study also shows the unchanging character of the criminal justice. Whether it is in France or in the Anglo-Saxon countries, the fundamentals of the two justices which are concurrent – inquisitorial model and adversary one- are the same that in the Middle Age. Of course, some reforms happened. The importance of the rule of the contradictory increases, etc. However, the main concern of the French justice still deals with a pretrial investigation which is very thoroughly conducted by a state agency. The Anglo-Saxon model always lies in the confrontation of two thesis with a practical advantage given to the prosecution. These different approaches by the two justices are attributable to a different social philosophy. The status of the suspected person greatly differs whether he is prosecuted in France or in the Anglo-Saxon countries: in France, this status is a matter of the search for the truth; in the Anglo-Saxon countries, this status is in practice that of an almost guilty one, even if his guilt must be proved beyond a reasonable doubt.This social and/or ethic philosophy recuts another one: the political philosophy. In France, the individual is assisted since the State is deemed to be “stronger” than him; in the Anglo-Saxon countries, the individual is a free man; accordingly, he is solely responsible for his acts. Therefore, in France, the State wants to fix up its own opinion about the crime; in the Anglo-Saxon countries, the confrontation of the prosecution and the lawyer outdoes all the rest, in particular the truth. Moreover, in these countries, according to the freedom and the independence of the individual, an undue importance is given to confessions.However, the Anglo-Saxon political philosophy is an extraordinary lever for the history and the liberty and also for the economic expansion. Without it, the continental countries would not have been able to be freed from the conquerors of the two world wars and the cold war. Without it, the US would not be a forefront of the progress.We do not consider that the Anglo-Saxon world made few positive contributions to the criminal proceedings. Indeed, this is the famous English Habeas Corpus Act of 1679 which created the idea of a reasonable time to be tried in court and, if not, to be released from prison. From the English comes the idea of an explicit list of rights of the defence, in particular in some articles in the Magna Carta of 1212 and then officially included in the Bill of Rights of 1689. From the Americans comes the idea of making the rights of defence sacred through the amendments of the constitution. We remember that this idea arrived late in Europe with the ECHR.Therefore, the study shows that the Anglo-Saxons countries which benefit from a reputation of pragmatism have rather acted as theoreticians of criminal law. They have provided the world of criminal justice mainly with contributions close to symbols. They have underestimated the consequences of these symbols in the practice of the criminal proceedings. The study shows also that the French, who are often known for their dogmatic approach of problems, have a better understanding of the criminal proceedings.The study shows especially that the Anglo-Saxon world of criminal justice and the French one totally ignore each other.
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Les voies de recours spéciales en contentieux administratif français / Special remedies in French administrative lawConstant, Anne-Laure 13 December 2016 (has links)
Pour contester les décisions juridictionnelles du juge administratif français, un éventail de voies de recours est mis à la disposition des justiciables. Si l'appel et la cassation sont les plus connues et les plus usitées, il existe six autres voies d'action que l'on peut qualifier de « spéciales » dès lors qu'elles remettent en cause un manquement précis à l'office du juge. A la différence des voies de recours habituelles qui constituent une critique globale, les voies de recours spéciales correspondent chacune à une hypothèse d'erreur judiciaire spécifique. Ainsi, le requérant exerçant une telle voie de droit attaque la décision de justice non pas dans sa totalité mais sur un aspect particulier, de forme ou de fond. Cette argumentation étroite ne préjuge cependant pas l'objectif recherché : une modification voire une rétractation de la décision initiale.Présentées généralement sous la forme d'une simple énumération de voies de recours exceptionnelles, leur étude révèle qu'elles suivent une logique d'ensemble propre à leur reconnaître la qualité de catégorie juridique. Cette cohérence de groupe complémentaire de l'appel et de la cassation permet de mettre en évidence une théorie générale des voies de recours en contentieux administratif français. / In France, all defendants have several remedies to contest an administrative judge's decision. If appeal and cassation complaints are the best known and the most used, there are six other remedies which can be qualified as « special » as they demonstrate a specific failure of the judicial function. Unlike common remedies which are a general criticism of the judgment, each special remedy relates to a particular error of the judge. Thefore, a defendant who applies one of these remedies is challenging not the whole judgment but its specific aspect, whether form or substance. However, by applying one of these remedies, the defendant is targeting the modification or revocation of the judgment.Frequently presented as a list of unusual remedies, the research shows that they actually follow a general pattern that allows one to consider them as a legal category of their own. Complementary to appeal and cassation complaints, this group system serves to highlight the existence of a general theory of remedies in French administrative law.
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Analyse économique de l'expertise judiciaire / The economic analysis of judicial expertiseOytana, Yves 08 November 2013 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier les mécanismes par lesquels des expertises judiciaires sont conduites dans lecadre d’un procès afin d’assurer une recherche d’information préalable à la prise de décision du juge. Nous analysonsl’efficacité du recours à des mesures d’expertise en nous basant sur deux critères : le coût que les expertises font pesersur le système judiciaire et l’impact des expertises sur la qualité de la prise de décision du juge. Les travaux réalisésse divisent en quatre grands thèmes.Premièrement, nous étudions les incitations de l’expert judiciaire et nous mettons en évidence l’existence de problèmesd’aléa moral et de sélection adverse dans la relation qu’entretiennent le juge et l’expert. Deuxièmement, nous offronsune vue comparative de deux grandes catégories de procédures dans le contexte desquelles une expertise peut êtredemandée : la procédure inquisitoire et la procédure accusatoire. Notre objectif est de déterminer quelle procédureest préférable, compte tenu des deux critères d’évaluation de l’expertise judiciaire que nous avons précédemmentcités. Troisièmement, nous étudions spécifiquement le problème d’aléa moral existant dans la relation qui lie l’expertau juge, cette relation s’articulant autour du travail de recherche réalisé par le premier et du contrôle exercé par lesecond. Quatrièmement, nous mettons en évidence que des conflits d’intérêts de la part de l’expert, ou l’utilisationd’une méthodologie biaisée dans la conduite de ses travaux d’expertise, peuvent entraîner des erreurs dans la prise dedécision. Dans ce contexte, nous tentons de déterminer dans quelle mesure la présence d’un mécanisme d’appel peutpermettre de réduire les effets pervers d’un potentiel biais dans les résultats de l’expertise. / The objective of this thesis is to study the mechanisms by which an expert, who is appointed by the judge or by aparty to search evidence, may contribute to increase the quality of the judicial decision-making. We use two criteriato study how the use of experts may benefit to the judicial decision-making : the cost of expertise and the cost oferrors due to incorrect decisions by the judge. Our work is divided into four chapters.Firstly, we study the judicial expert’s incentives and we highlight the existence of moral hazard and adverse selectionproblems in the relationship between the judge and the expert. Secondly, we offer a comparative view of two differentcategories of procedure in which experts may be appointed : the inquisitorial procedure and the adversarial procedure.Thirdly, we study more specifically the relationship between the judge and the expert, when the judge exerts a controleffort and the expert exerts a research effort. Finally, we highlight the consequences of potential conflicts of interestsfrom the expert, or the consequences of a bias in the methodology used to conduct the expertise. Such conflicts ofinterests or bias may create some errors in the decision-making. In this context, we investigate how the presence ofan appeal mechanism may reduce the adverse effects of a potential bias in the results of the expertise.
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La réouverture du procès pénal : contribution à l’étude de l’efficacité des procédures actuelles de révision et de réexamen en droit pénal français / The reopening of a criminal trialSchmandt, Claire-Annie 21 December 2012 (has links)
Une condamnation pénale définitive ne peut en principe plus être remise en cause. La chose jugée doit en effet être tenue pour vraie. L’adage non bis in idem et les principes de l’autorité et de la force de la chose jugée semblent dès lors interdire de rouvrir le procès pénal. Toutefois, le législateur français prévoit deux procédures distinctes permettant de remettre encause la condamnation prononcée : la révision et le réexamen. Les conditions de mise en oeuvre de ces procédures et leurs spécificités en font des procédures très exceptionnelles. Par la présentation d’éléments nouveaux de fait pour la révision, et de droit pour le réexamen, le requérant peut dans certains cas prétendre à nouvelle étude de son affaire. Cependant cette réouverture ne pourra être décidée que par une juridiction ad hoc et sera de type différent selon le nouveau procès envisagé. De plus, l’issue de ce nouveau procès pourra permettre de maintenir la condamnation en dépit des nouveaux faits présentés ou reconnaître l’innocence du condamné. / Final sentencing in a criminal trial cannot in principle be questioned any more. Indeed the adjudged case has to be considered as definitely settled. The non bis in idem Latin saw and the res judicata tenet thus seem to preclude the re-opening of a criminal trial. And yet, lawgivers put in place two distinct legal processes that enable French citizens to challenge their sentencing: reviewing and re-hearing. The conditions for carrying out these processes and their own specifities make these proceedings quite exceptional. Through the presentation of new evidence for reviewing, and because re-hearing can be considered as of right, convicted people may in some cases get a new trial. Nevertheless only an ad hoc jurisdiction can decide upon a new hearing and the latter will be of a different kind depending on the new trial at hand. Moreover, the upshot of this new trial will make it possible either to maintain the sentencing notwithstanding new evidence being presented to a new court or to declare the defendant not guilty.
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