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Médecine personnalisée en oncologie clinique : transfert des découvertes de biomarqueurs génétiques vers l'utilisation clinique / Personalized medicine in clinical oncology : transfer of genetic biomarker discoveries to clinical use

Vivot, Alexandre 13 October 2017 (has links)
La médecine personnalisée représente une grande attente et un grand espoir dans la lutte contre le cancer. Cette approche vise à adapter les traitements aux caractéristiques personnelles du patient, principalement des biomarqueurs génétiques. Dans notre premier travail, nous avons analysé l'ensemble des médicaments approuvés par la FDA avec un biomarqueur pharmacogénétique dans leur label et montré (1) que l'oncologie représentait un tiers des médicaments avec un biomarqueur dans leur notice et (2) qu'une part importante des médicaments en oncologie mentionnaient le biomarqueur pour requérir un test avant la prescription du médicament contrairement aux autres domaines thérapeutiques. Notre deuxième travail a analysé les essais cliniques soumis à la FDA en vue de la mise sur le marché des thérapies ciblées pour lesquelles il existait une indication restreinte aux patients présentant un certain biomarqueur. Nous concluons que dans deux tiers des cas, l'utilisation du biomarqueur pour sélectionner les patients à traiter était basée sur les résultats des essais cliniques restreints aux patients biomarqueur-positifs et, qu'ainsi, il n'existait aucune donnée clinique permettant de conclure à une différence d'effet traitement selon les valeurs du biomarqueur. Pour notre troisième travail, nous avons réalisé une cartographie de l'ensemble des essais enregistrés sur le registre américain des essais cliniques pour les médicaments anti-cancéreux avec la mention d'un biomarqueur dans leur label. Nous avons mis en évidence des variations très importantes entre les médicaments quant au recours à des essais enrichis et au fait de tester un médicament dans plusieurs indications ou avec plusieurs biomarqueurs prédictifs. Dans notre quatrième travail, nous avons étudié la question du bénéfice apporté par les médicaments anti-cancéreux dans un contexte d'augmentation très importante des prix et grâce à la publication récente de deux échelles par les sociétés européenne et américaine d'oncologie (ESMO et ASCO). Nous avons analysé le bénéfice de tous les médicaments anti-cancéreux approuvés entre 2000 et 2015 pour le traitement d'une tumeur solide. Nous avons montré (1) la faible valeur des récents médicaments anti-cancéreux, (2) l'absence de relation entre le prix et la valeur de ces médicaments et (3) l'absence de différence de bénéfice entre médicaments de médecine personnalisée et médicaments classiques. En conclusion, la présence de biomarqueurs prédictifs dans le label des médicaments---souvent citée comme critère de succès de la médecine personnalisée---est pour l'instant restreinte en grande partie à l'oncologie. Le niveau de preuve pour l'utilité clinique est souvent inconnu car les études sont restreintes à un sous-groupe de patients positifs pour le biomarqueur dès les phases initiales du développement du médicament. Enfin, seul un tiers des médicaments anti-cancéreux approuvés par la FDA entre 2000 et 2015 ont un bénéfice cliniquement pertinent, sans différence de bénéfice clinique entre les médicaments avec et sans biomarqueur et sans relation entre le prix et le bénéfice de ces médicaments. / Personalized medicine represents great expectations and hopes in oncology. This approach aims to adapt treatments to the personal characteristics of the patient, mainly genetic biomarkers. In our first work, we analyzed all the FDA-approved drugs with a pharmacogenetic biomarker in their label and showed (1) that oncology represented one-third of the drugs with a biomarker in their label and (2) a significant portion of oncology drugs mentioned the biomarker to require a biomarker test, contrary to other therapeutic areas. Our second work analyzed the clinical trials submitted to the FDA for the approval of targeted therapies for which there was a indication restricted to biomarker-positive patients. We conclude that in two-thirds of the cases, the use of the biomarker to select the patients to be treated was based on the results of the clinical trials restricted to the biomarker-positive patients. Thus, in these cases, there was no clinical evidence to conclude to a treatment-by-biomarker interaction. For our third work, we mapped all the trials recorded on the US ClinicalTrials.gov registry for anti-cancer drugs with a biomarker labeling. We found very important variations between drugs in the use of enriched trials and in testing of the drug in several indications or with several predictive biomarkers. In our last work, we examined the benefit of anti-cancer drugs in a context of very significant price increases and the recent publication of two scales by the European and American oncology societies (ESMO and ASCO). We analyzed the benefit of all anti-cancer drugs approved between 2000 and 2015 for the treatment of a solid tumor. We have shown (1) the low value of recent anti-cancer drugs, (2) the lack of relationship between the price and the value of these drugs, and (3) the lack of difference of benefice between personalized and “classical” medicines. In conclusion, the presence of predictive biomarkers in the label of drugs --- often cited as a criterion of success of personalized medicine --- is, at least for now, being restricted in large part to oncology. The level of evidence for clinical utility is often unknown because studies are restricted to the subgroup of biomarker-positive patients from the initial stages of the drug development. Finally, only one third of the anti-cancer drugs approved by the FDA between 2000 and 2015 have meaningful clinical benefit and there is no difference in clinical benefit between drugs with and without biomarkers and no relation between the price and the benefit of anti-cancer drugs.
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"Alerte à la pilule". Politiques contraceptives et régulation du risque au prisme du genre / Pill Scare. Contraceptive and risk management policies through a gender perspective

Rouzaud-Cornabas, Mylène 02 December 2019 (has links)
En décembre 2012, une controverse sur les risques accrus de thrombose veineuse profonde associés aux pilules contraceptives dites de nouvelles générations éclate en France. Cette controverse conduit à l’expression d’une critique à l’égard de la pilule en France, érigée jusqu’alors comme symbole de l’émancipation féminine. Près d’une femme sur cinq abandonne la pilule au profit d’autres méthodes, déstabilisant le modèle contraceptif français centré sur la promotion de ce contraceptif. Malgré son intensité, la controverse est tardive. Dès 1995, les risques associés avaient été identifiés dans de nombreux pays européens, dont le Royaume-Uni.Cette thèse cherche à comprendre le confinement des risques pendant près de vingt années en France. Elle s’appuie sur une enquête par entretiens semi-directifs (n=74) conduits auprès d’acteur·rice·s français·es et européen·ne·s de la contraception, complétée par une analyse des archives du Ministère de la Santé et par une revue de la littérature scientifique et institutionnelle. L’analyse de la controverse britannique de 1995 apporte un éclairage sur les spécificités de la situation française.L’analyse de cette controverse permet de retracer les politiques contraceptives françaises des années 1980 à nos jours. Cette histoire met en évidence la structuration d’un espace de la contraception construit autour d’un schéma hormonal et genré d’appréhension des corps reproducteurs. Il fait apparaître le rôle central des laboratoires pharmaceutiques et l’influence importante de la gynécologie médicale en France. Ces éléments permettent de mieux comprendre la minimisation des risques associés aux contraceptifs hormonaux en France.Outre les stratégies de dissimulation du risque, la trajectoire de cette controverse témoigne aussi d’une division sexuelle du risque, notamment en matière de régulation du médicament. De nombreux travaux ont documenté les effets de la (bio)médicalisation de la contraception sur sa féminisation. Rares sont ceux qui proposent une analyse de la régulation du médicament en général et des contraceptifs en particulier dans une perspective de genre. Les logiques scientifiques, institutionnelles et politiques de définition, mesure et traitement du risque médicamenteux se sont pourtant construites autour d’une appréhension genrée des corps féminin et masculin. La controverse de 2012-2013 met en lumière une distinction et un partage inégal du risque contraceptif entre les sexes, une asymétrie qui repose sur l’essentialisation du travail contraceptif et reproductif. / In December 2012, a controversy broke out in France over the increased risks of deep vein thrombosis associated with new generation contraceptive pills. This controversy led to the expression of an intense criticism of the pill in France, which until then had been a symbol of female emancipation. Nearly one in five women thus dropped the pill in favor of other methods. This has destabilized a French contraceptive model focused on the promotion of the pill. Despite its intensity, this controversy happened in France with quite a delay. As early as 1995, the associated risks had been identified in many other European countries, including the United Kingdom.The aim of this research is to understand the ignorance of these risks in France for nearly twenty years. It is based on interviews (n=74) conducted with French and European actors committed in birth control. An analysis of the Ministry of Health’s archives and a review of the scientific and institutional literature have also been led. The analysis of the 1995 British controversy sheds light on the specificity of the French situation.The analysis of this controversy leads to describe the contraceptive policies from the 1980s to the present days. It reveals how the contraceptive space has been structured around a hormonal and gendered perception of the reproductive bodies. This analysis highlights the central role played by the pharmaceutical companies but also by medical gynecology in France. These first results help to better understand the minimizing of risks associated with hormonal contraceptives in France.The trajectory of this controversy shows more broadly a sexual division of risk, especially in matters of drugs regulation. Many studies have depicted how the (bio)medicalisation of birth control has led to its feminization. But few offer a gender analysis of drugs regulation in general and contraceptives regulation in particular. The scientific, institutional and political logics of definition, evaluation and handling of drugs risks are nevertheless embedded in a gendered perception of female and male bodies. The 2012-2013 controversy reveals the distinction and unequal sharing of contraceptive risks between sexes, an inequality that also relies on an essentialism of contraceptive and reproductive work.

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