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Jeux de Rubans par Emna Belhaj Yahia et Les Intranquilles d’Azza FilaliBen Amara Jonsson, Nadia January 2019 (has links)
Ce mémoire a pour ambition d’être une critique littéraire avec une optique qui se veut socioféministe de Jeux de rubans par Emna Belhaj Yahia et Les intranquilles, d’Azza Filali. Les romans traitent de la Révolution de jasmin en Tunisie. Les deux femmes de lettres examinent dans leurs romans respectifs les thèmes de l’émancipation, de l’avenir de la femme tunisienne et de l’éducation dans une société en pleine métamorphose. Dans Jeux de rubans et Les Intranquilles sont abordés les thèmes du malaise et de l’angoisse mentale dans une société turbulente et changeante avec l’incertitude de l’avenir de la Tunisie. Les questions principales sont comment ces écrivaines traitent les thèmes centraux du port du voile, de l’émancipation de la femme tunisienne, du divorce et comment ces thèmes sont liés à la Révolution de jasmin. Emna Belhaj Yahia et Azza Filali traitent toutes les deux de la lutte de la femme sous son aspect psychologique et ses effets sur la famille proche face aux événements autour de la Révolution. Les mouvements politiques sont symbolisés dans une certaine mesure à travers les habits des personnages principaux. / This thesis is a literary study based on feminist-social theories of the novels Jeux de rubans by Emna Belhaj Yahia and Les Intranquilles by Azza Filali. The books both analyse the Jasmine revolution in Tunisia. The authors examine the future role of the Tunisian woman and her continuous emancipation and education in a society that is metamorphosing into something new. Both authors study mental troubles and the stress that follows and with an uncertain future of Tunisia. Jeux de rubans and Les Intranquilles examine the themes of discomfort and anxiety that come with living in a turbulent, changing society and with an incertitude of the future. The principal questions are: how the writers treat the central themes of wearing a veil, the emancipation of the Tunisian woman, the divorce and how these themes are connected to the Jasmin revolution? Emna Belhaj Yahia and Azza Filali portrait the female struggle through women’s psychological angle and the effect on the closest ones during the time of the revolution. The political movements are to an extent symbolized by the clothes worn by the main characters.
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Internet et la "révolution tunisienne" : le rôle des cyberactivistes, entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011Zarrad, Ons 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire aborde les usages militants des médias sociaux dans un contexte particulier, celui de la Révolution Tunisienne (du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011). Le fait d'avoir vécu et observé l'engouement pour l'usage du Web durant les évènements nous a menée à nous questionner sur ce phénomène. Nous nous sommes intéressées à la façon dont le Web, plus précisément les médias sociaux, a été, concrètement, utilisé du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011. L'objectif de cette recherche vise, tout d'abord, à étudier l'utilisation des médias sociaux dans le contexte de la Révolution Tunisienne, pour comprendre la manière dont s'est exprimé le cyber militantisme sur ces interfaces. Nous nous sommes demandé si les cyberactivistes tunisiens étudiés ont pu constituer un contre-pouvoir pouvant mener à l'émergence d'un contre-public. Il s'est avéré, à l'issu de notre recherche, que les médias sociaux, en l'occurrence les blogues et le site de réseau social Facebook, ont été utilisés par les cyberactivistes de quatre manières différentes : d'abord à des fins d'expression, par exemple pour donner un point de vue ou pour réagir sur les évènements; ensuite pour diffuser de l'information, notamment pour contrer la censure; puis à des fins d'analyse de la situation économique, sociale ou encore politique; enfin et dans une moindre mesure, à des fins d'organisation d'activités de contestation, par exemple pour relayer les dates et lieux de celles-ci. Notre recherche a permis de mettre en évidence le rôle des cyberactivistes en tant que contre public durant ce mois révolutionnaire et suggère que leurs activités de militantisme dans l'espace Internet virtuel a permis de préparer la reconquête de l'espace public réel, détenu et durement réprimé par le régime « Ben Alien ». Cette recherche constitue un début et s'inscrit dans une multitude d'autres questionnements sur la Révolution Tunisienne. Il reste encore beaucoup à apprendre et à comprendre sur la Révolution Tunisienne de 2011.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Usages, cyberactivisme, Révolution tunisienne, espace public, militantisme.
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L'influence du salafisme dans le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienneZouaghi, Sabrina 23 November 2018 (has links)
Le présent mémoire tente d’apporter un éclairage nouveau sur le phénomène du salafisme et son implication au coeur du processus de constitution-making de la transition tunisienne en répondant à la question de recherche suivante : « les salafistes tunisiens, de par leur idéologie qui ne privilégie que la légitimité de leurs propres revendications et de par leurs actions qui ne favorisent pas la négociation, le compromis et la coexistence de différentes factions sociétales, ont-ils influencé le processus de rédaction de la nouvelle constitution tunisienne, et si oui, de quelle(s) manière(s) et quels ont été les impacts ? ». Les résultats du mémoire font état que les salafistes tunisiens ont influencé le processus constitutionnel, mais pas le contenu de la constitution. En effet, ils ont réussi à remettre sur la table la question de la charî’a dans les débats constitutionnels et plus particulièrement dans les discussions internes du parti Ennahda grâce à des formes de mobilisation parainstitutionnelle. Cependant, ces formes de mobilisation n’ont pas eu l’effet escompté d’inscrire la charî’a dans la nouvelle constitution. En réalité, le contexte socio-politique a plutôt favorisé l’exclusion des salafistes à cause de leurs discours qui discréditaient les autres factions sociétales et politiques et de leurs actions qui ne favorisaient pas la négociation, le compromis et la coexistence avec ces factions. Les salafistes, comme groupe social particulier qui attire les franges populaires de la société, véhiculent une idéologie religieuse entraînant des impacts politiques et sociaux qui les distingue de la majorité des Tunisiens. Si Ennahda entretenait certains objectifs communs avec les salafistes, ses deux partenaires politiques ne se retrouvaient pas dans une situation similaire, bien au contraire. Les salafistes, par leurs discours et leurs actions, empêchaient l’atteinte d’un compromis démocratique entre ces partis politiques et représentaient une menace pour les règles de garantismo qu’ils étaient en train de négocier. Ils exacerbaient la polarisation entre « islamistes » et « non-islamistes » et menaçaient la coexistence des deux camps. Lers intérêts paraissaient ainsi ne pas faire partie d’un consensus possible entre les factions les plus importantes qui ne considéraient pas les salafistes comme des acteurs significatifs au sein de la société tunisienne. Ils ont été dès lors exclus du jeu démocratique, à la fois des débats et du processus. La mise au rancart de leurs intérêts a été l’un des coûts à assumer pour Ennahda, afin d’assurer l’adoption de la nouvelle constitution tunisienne et la réussite de la transition démocratique.
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