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Caractérisation des parties aériennes et racinaires des cultures de couverture en dérobée et leur contribution au rendement du blé l’année subséquenteGagné, Samuel 27 January 2024 (has links)
Ce projet avait pour but d’étudier la contribution respective des parties racinaires et aériennes de quatre espèces de cultures de couverture (CC) (seigle d’automne (Secale cereale L.), radis fourrager (Raphanus sativus L.), vesce commune (Vicia sativa L.) et pois fourrager (Pisum sativum L.)) implantées en dérobée durant l’automne sur la productivité d’un blé de printemps (Triticum aestivum L.) l’année subséquente. Durant les deux années de l’expérience, répétées sur deux sites adjacents (2016-2017 et 2017-2018) à la Station agronomique de l’Université Laval, située à Saint-Augustin-de-Desmaures (Qc), le contenu en azote (N) minéral du sol, la biomasse sèche et la concentration en N et en carbone (C) des parties racinaires et aériennes des CC ainsi que les rendements et le contenu en N du blé ont été déterminés. Parmi les CC étudiées, le radis et le pois sont les deux espèces qui ont produit la plus forte biomasse sèche totale (aérienne et racinaire) alors que c’est le radis qui a produit la biomasse racinaire la plus élevée. La vesce commune avait une concentration en N plus élevée que les autres espèces dans ses parties aériennes alors qu’elle avait une concentration en N similaire au radis et au pois dans ses racines. Au moment de la destruction du pois et de la vesce, le contenu en N minéral dans les 15 premiers cm du sol de ces espèces était plus élevé que celui du radis et du seigle. Le contenu en N minéral dans les 45 premiers cm du sol était significativement plus élevé au semis du blé dans les traitements d’incorporation des CC entières par rapport aux traitements d’incorporation des parties aériennes ou racinaires seules. En 2017, les rendements du blé étaient plus élevés suite à l’incorporation des CC entières que suite à l’incorporation des parties aériennes ou racinaires seules.
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Utilisation de la fève adzuki (Vigna angularis), du radis huileux (Raphanus sativus) et du seigle d'automne (Secale cereale), combinés ou non à des doses faibles d'herbicides pour la maîtrise des mauvaises herbes annuelles dans le maïs sucréMensah, Kossi Edjame Rolland 17 April 2018 (has links)
L'objectif de ce projet consistait à évaluer l'efficacité de trois cultures de couverture, combinées ou non, avec trois traitements herbicides contre les mauvaises herbes annuelles dans le maïs sucré en 2008 et 2009 à Harrow, Ontario et à Saint-Augustin-de-Desmaures, Québec. Les cultures de couverture étaient la fève adzuki, le radis huileux et le seigle d'automne. Les traitements herbicides consistaient en l'application en prélevée : 1) d'une dose faible de s-métolachlore/benoxacor + une dose réduite de linuron ; 2) d'une dose faible de saflufénacil ; et 3) de pendiméthaline. Ces combinaisons de cultures de couverture avec des herbicides ont été comparées à un traitement herbicide standard de s-métola-chlore/bénoxacor/atrazine en prélevée + nicosulfuron en postlevée du maïs sucré. Le traitement standard et celui qui combine la fève adzuki à une dose faible de s-métolachlore/benoxacor (1,14 kg m.a. ha"1) + et de linuron (0,55 kg m.a. ha"1) ont procuré un désherbage adéquat des mauvaises herbes. À Harrow, les meilleurs rendements vendables ont été obtenus pour le radis huileux sans herbicide et la combinaison radis huileux/dose faible de pendiméthaline (1,68 kg m.a. ha"1). Des rendements vendables élevés de maïs sucré ont été obtenus pour les traitements ayant procuré les meilleurs niveaux de désherbage. Ces résultats démontrent l'excellent potentiel du radis huileux et de la fève adzuki, combinés respectivement à une dose faible de pendiméthaline ou de s-méto-lachlore/benoxacor + linuron, à maîtriser aussi efficacement les mauvaises herbes annuelles que le traitement standard. En plus, l'utilisation d'une culture de couverture combinée à une dose faible d'herbicides contribue à réduire l'indice de risque pour l'environnement (IRE).
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La fumigation biologique comme alternative au bromure de méthyle pour le contrôle du nématode Méloïdogyne incognita dans la production de concombre dans les serres / The use of biofumigation crops as an alternative to Methyl Bromide for the management of the root-knot nematode in greenhouse cucumber productionHaroutunian, Garabed 25 March 2013 (has links)
Les nématodes à galles demeurent l'un des problèmes les plus graves des agriculteurs de serres du Liban et du Moyen-Orient. Dans le passé, la fumigation du sol au bromure de méthyle a été considérée comme la meilleure mesure de contrôle contre ces nématodes. Toutefois, à la lumière de l'élimination globale du bromure de méthyle, l'accès aux alternatives efficaces et durables est devenu une nécessité essentielle.L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité des deux engrais verts, le radis huileux (Raphanus sativus oleifera) et à la roquette (Eruca vesicaria sativa) appliquées avec ou sans bâche en plastique, séparément et en combinaison avec Oxamyl, dans la gestion des nématodes à galles en cultures de concombres de serre. En outre, cette étude vise à évaluer la faisabilité financière de la technique de biofumigation avec les deux cultures utilisées et de la rentabilité finale de ces engrais verts en termes de taux coût-profit par rapport au bromure de méthyle.A cette fin, trois expériences sur le terrain ont été menées dans des serres commerciales, situées sur la zone côtière du Liban.Dans les deux expériences A et B, des résultats cohérents ont été enregistrés en termes de production de rendements significativement plus élevés et de la réduction des populations de nématodes avec les engrais verts utilisés avec ou sans bâche en plastique, par rapport au témoin non traité.Quant aux résultats obtenus par les engrais verts par rapport au bromure de méthyle, dans l'expérience A, le rendement produit par le bromure de méthyle était significativement plus élevé que celui du radis huileux avec bâche en plastique. Cependant, la différence n'était pas significative entre la réduction de la population de nématodes résultant du bromure de méthyle et celle du radis huileux avec bâche en plastique. Les différences du rendement ainsi que la réduction des nématodes étaient significatives entre le bromure de méthyle et le radis huileux sans bâche en plastique.Dans l'expérience B, aucune différence significative n'a été observée dans le rendement ni la réduction de la population de nématodes entre aucun des deux engrais verts utilisés avec bâche en plastique et le bromure de méthyle. Ces différences étaient significativement en faveur du bromure de méthyle uniquement lorsque le radis huileux a été utilisé sans bâche en plastique.Dans l'expérience C, où Vydate (Oxamyl) a été appliqué à la dose de 1 litre par 1,000 m2 à tous les traitements, il n'y avait pas de différence significative dans le rendement ni la réduction de la population de nématodes entre chacun des deux engrais verts utilisés avec ou sans bâche en plastique et le bromure de méthyle.L'analyse coût-profit menée sur tous les traitements appliqués dans les 3 expériences a montré que dans tous les cas, tous les traitements appliqués, qu'ils soient chimiques, non-chimique (avec ou sans bâche en plastique) ou en association ont produit des bénéfices nets supérieurs au bromure de méthyle, même lorsque le rendement produit par le bromure de méthyle était significativement plus élevée.L'utilisation du plastique pour couvrir les radis huileux a généralement produit de meilleurs résultats en termes de production de rendements plus élevés, une meilleure réduction des populations de nématodes à galles dans le sol, ainsi conduisant à des augmentations raisonnables des profits nets.A la base de ces résultats et à la lumière de l'élimination globale du bromure de méthyle, on peut conclure que l'utilisation du radis huileux et la roquette comme engrais verts avec bâche en plastique peut être considéré comme un outil alternatif pour la gestion des nématodes à galles dans la production de concombres de serre dans les conditions libanaises. / Root-knot nematodes remain one of the most serious problems faced by greenhouse farmers of Lebanon and the Middle East region. In the past, soil fumigation with methyl bromide has been considered as the best control measure against root-knot nematodes. However, in the light of the global phase out of methyl bromide, finding efficient and viable alternatives is an essential necessity.The objective of this study is to evaluate the efficacy of the two biofumigation crops Oil Radish (Raphanus sativus oleifera) and Arugula (Eruca vesicaria sativa) applied with and without plastic tarp, separately and in combination with Oxamyl in the management of the root-knot nematodes in greenhouse cucumber crops. Additionally, this study aimed at assessing the financial feasibility of the biofumigation technique with the two cops used and the final profitability of these green manure crops in terms of cost to benefit ratio as compared to methyl bromide.For this purpose, three field experiments were carried out in commercial greenhouses situated on the coastal zone of Lebanon.In both experiments A & B consistent results were recorded in terms of production of significantly higher yields and reduction of nematode population with the biofumigation crops used whether with or without plastic cover, as compared to untreated fallow.As to the results achieved by the biofumigation crops with respect to methyl bromide, in experiment A yield produced by methyl bromide was significantly higher than oil radish with plastic cover. However, no significant difference was found between reduction of nematode population resulting from methyl bromide and oil radish with plastic cover. Difference was significant between methyl bromide and oil radish without plastic cover in both yield and reduction of nematodes.In experiment B no significant difference was observed in neither yield nor reduction of nematode population between any of the two biofumigation crops used with plastic cover and methyl bromide. These differences were significantly in favor of methyl bromide only when oil radish was used without plastic cover.In experiment C where Vydate (Oxamyl) was incorporated at the rate of 1 liter per 1,000 m2 to all treatments, there was no significant difference in neither yield nor reduction of nematode population between any of the two biofumigation crops used with or without plastic cover.Cost-benefit analysis made on all treatments applied in the 3 experiments showed that in all cases, all treatments applied, whether chemical, non-chemical (with or without plastic cover) or in combination have produced higher net profits than methyl bromide, even when yield produced by methyl bromide was significantly higher.Use of plastic for covering oil radish has generally produced better results in terms of production of higher yields, better reduction of soil populations of root-knot nematodes and leading to reasonable increases of net profits.Based on these findings and in the light of global phase out of methyl bromide, it can be concluded that the use of oil radish and arugula as biofumigation crops with plastic cover can be considered as an alternative management tool for the root-knot nematode in greenhouse cucumber production under Lebanese conditions.
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