The thesis questions the ways in which architecture might embody the notion of modernity in different cultures and regions yet achieve appropriateness relative to place. In the early twentieth century in the industrialized world, the issue of modernity in architecture was identified with the notions of abstraction and rationalization that colored the development of the modern movement. The second generation of the modern movement queried the roles of human experiences and urban and architectural contexts in architectural design. With the spread of the modern movement to the rest of the world, the issue of context in architecture grew stronger. Following this line of thought, this dissertation examines the tension between modernist abstractionism and urban and architectural contexts in place in which the presence and the role of local knowledge and traditions in architecture remained influential. It investigates modernity in architecture through a specific Asian reading and through an analysis of the work of Geoffrey Bawa of Sri Lanka. Selected works of Geoffrey Bawa are chosen because the significance of his oeuvre is often contested by interpreters who see it as reflecting various contemporary approaches, including regionalism and vernacularism. Thus, in an effort to refute such simplistic explanations of his work, this thesis examines selected works of Bawa, analyzing their spatial organization, formal arrangement, materials, techniques, and building details. In particular, it attempts to highlight the ways in which Bawa articulated the notions of experience and memory in his architecture. These analyses are then placed within the framework of the social and cultural situations that his architecture confronted in Sri Lanka. It is within this framework that we might determine the ways in which modernity and locality were embodied in Bawa's work. Interpretations of his work take into account the understanding of modernity as a cultural practice and an attitude. Modernity as an attitude relates to a specific modernist subject who is able to use reason for judgment in addressing context. In this dissertation, a reading on the work of Walter Benjamin on modernity, the pasts, and traditions frames this understanding of this modernist subjectivity. In architecture, modernity as an attitude means that is not a style but a way of thinking and formulating design intent. This inquiry is then used as a framework within which this dissertation will interpret the relationship between modernity and local identity. The conclusions of the dissertation contribute to an understanding of the achievement of modernity in architecture in tight relationship to context. On a more focused level, it also hopes to contribute to an appreciation of the extant works of Geoffrey Bawa, which the author of this dissertation deems exemplary of what modern architecture might achieve in Asia.

El emplazamiento es y siempre ha sido un condicionante de la obra arquitectónica, pero ha sido a partir de la arquitectura del Movimiento Moderno que se le ha otorgado un papel protagonista en ese juego de relaciones que se producen entre la obra y su contexto, entrando a formar parte inextricable del proceso proyectual y de su representación gráfica. Para poder formular una reflexión sobre las incidencias diversas del lugar en la arquitectura y alcanzar los principales objetivos de la investigación, a lo largo de esta tesis se muestran, a través de diferentes proyectos, distintas estrategias con respecto a la implantación y conformación de esa arquitectura en la que los hitos del lugar están presentes en cada momento. La incorporación de innovadoras tecnologías de construcción y de nuevos materiales conlleva un nuevo lenguaje arquitectónico, una especial sensibilidad por el entorno y nuevos procesos de experimentación tanto a nivel formal como contextual posibilitando un diálogo más estrecho con el lugar. A partir de ese momento también en el campo de la representación gráfica se producen cambios, en parte debido a la aparición del cine y de la fotografía, que junto a otros factores facilitan la obtención de una visión más amplia, más de conjunto y a la vez más personalizada e intencionada. Aparecen los apuntes de viaje, los fotomontajes y las perspectivas aéreas y se hace especial énfasis en las primeras tomas de contacto con el lugar. Ya desde los años 50, muchos teóricos han definido la arquitectura como arte del lugar, paralelamente a la definición de la arquitectura como arte del espacio. Tanto el espacio como el lugar pasan a considerarse explícitamente como esencia de la arquitectura. A través del análisis de varios proyectos arquitectónicos a partir del Movimiento Moderno, obras emblemáticas por todos conocidas, se trata de observar y de señalar los aspectos más relevantes del proceso creativo del proyecto bajo el prisma de la consecución de ese fin de integración con el lugar. Ello nos llevará a una serie de reflexiones en busca de unas intenciones y de unas estrategias comunes entre los diferentes casos analizados, al margen de los saltos generacionales, ya que tanto se hablará de una obra de Wright como de una obra de Siza. En esta búsqueda se insistirá en una serie de conceptos fundamentales como el de las trazas y fuerzas vivas del lugar, organicidad y proceso orgánico, la ruptura de la caja, el continuum topográfico, el dinamismo de la componente horizontal y la descomposición, conceptos con los que comulgarán todos los arquitectos seleccionados. De este modo la tesis abre un camino de reflexión sobre la importancia del lugar en la arquitectura y de cómo se conforma esa arquitectura que nace en ese lugar de manera que no estropee el paisaje donde se implanta, sino todo lo contrario, que lo reordene y que lo mejore, contribuyendo paralelamente al interés por la formación de nuevas investigaciones en esta línea.

Cette thèse de doctorat développe un questionnement de nature épistémologique à propos du domaine architectural et des connaissances qui lui sont associées. La théorie architecturale se distingue par la grande diversité de ses formes, par la multiplicité des acteurs qui la mobilisent et surtout par la grande complexité de l'objet qu'elle vise :l'œuvre architecturale. Pour pouvoir aborder de manière lucide ces différents filtres, nous proposons d'en décoder les origines pour une notion théorique particulière: le contexte de l'œuvre architecturale.<p>Le contexte d'une œuvre rassemble l'ensemble des conditions matérielles, sociocognitives et culturelles qui contribuent à sa signification. Cependant l'interprétation d'un contexte est souvent faite de manière équivoque tant les sources du sens sont multiples et variées pour l'architecture. <p>Un examen rapide de l'évolution de la culture architecturale dans le courant du 20e siècle permet de situer la grande popularité de la question du contexte dans la seconde moitié de ce siècle. L'importance du contexte y apparaissait comme une force effective pour endiguer la crise du sens que connaissait l'architecture. Une sensibilité commune émergea au sein de trois courants architecturaux – appelés dans cette étude la Team 10, les Italiens et les Américains. Tous fondaient leurs interprétations sur l'idée que les conditions matérielles et historiques d'une situation donnée participent à la signification que prend l'œuvre architecturale chez ses habitants. Ils en déduisirent une série de notions originales qui constituent l'objet de cette étude.<p>Au moment du repli théorique amorcé au moment du postmodernisme, ces interprétations furent formalisées au sein de trois doctrines :le structuralisme, le rationalisme et le contextualisme. Dans ce cadre doctrinal, à chaque situation donnée pouvaient correspondre plusieurs contextes élaborés a priori et conditionnant sans détour l'œuvre architecturale qui y prenait place. Ainsi, alors que la signification d'un contexte est liée à sa spécificité, ces interprétations formalisées encourageaient la reproduction de stratégies d'interventions architecturales abstraites de toute contingence. <p>La critique du postmodernisme expliqua ces pratiques caricaturales par l'oubli du rôle actif des auteurs architectes dans le travail d'interprétation du contexte d'une œuvre. Un contexte ne doit pas être interprété seulement en tant que réalité habitée – trouvant son sens chez les habitants de l'œuvre – mais aussi en tant que réalité projetée. – trouvant son sens dans la conception de l'œuvre. <p>La première hypothèse de cette recherche avance qu'au sein des trois courants à l'origine des doctrines du structuralisme, du rationalisme et du contextualisme s'exprimait consciemment cette différence entre réalité habitée et réalité projetée. Si les formalisations doctrinales écartèrent l'importance de l'engagement créatif des architectes dans l'interprétation d'un contexte n'avait pas été oubliée chez les principaux auteurs de ces trois courants. La seconde hypothèse de cette recherche avance que l'interprétation d'un contexte en tant que réalité projetée est nécessaire pour renouveler le sens de l'œuvre qui y est associée. Par l'engagement de l'auteur architecte, peut naître une relation spécifique entre l'œuvre architecturale et son contexte, spécificité garante de la signification.<p>Ces deux hypothèses s'appuient sur deux développements. D'abord un double inventaire des principales notions relatives à la compréhension du contexte de l'œuvre architecturale en tant que réalité habitée et en tant que réalité projetée. Ces inventaires sont illustrés par quelques projets exemplaires traduisant l'impact de ces interprétations sur l'architecture construite. Ensuite par une réflexion théorique plus générale développant la relation possible entre la connaissance architecturale et l'œuvre au sein d'une réalité projetée. A la suite de ce second développement de nature épistémologique, nous avançons que par la nature intermédiaire que prennent les connaissances dans le cadre d'une réalité projetée, il s'instaure une relation de réciprocité – et non pas d'autorité - entre le théorique et le pratique.<p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished