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La relation de confiance en relations publiques : vers un modèle d'adéquation contextuelle optimaleGagné, Anne-Marie 02 1900 (has links) (PDF)
Bien que les relations publiques constituent une industrie en pleine croissance, que leur enseignement soit intégré dans de nombreux programmes universitaires et que celles-ci soient représentées par de nombreuses associations professionnelles, le métier de relationniste n'a pas bonne presse. Dans le discours populaire, tout comme dans celui de certains théoriciens, les relationnistes sont accusés d'être à la solde des entreprises qui les emploient et de tenter de manipuler l'opinion publique en « maquillant » la réalité. Alors que les diverses parties prenantes sont de plus en plus nombreuses à faire valoir leurs points de vue et à réclamer que les entreprises prennent leurs attentes et leurs intérêts en considération, le niveau de confiance envers la grande organisation (et ses porte-parole) est bas. Plus particulièrement, lorsque les activités de l'entreprise ont des conséquences ou des retombées potentiellement négatives (ou perçues comme étant potentiellement négatives) chez les parties prenantes, les critiques à l'endroit du relationniste ayant à promouvoir ou à défendre ces activités sont particulièrement acerbes et son discours est accueilli avec grand scepticisme. Dans ce contexte, comment le relationniste, qui a le mandat d'établir et de maintenir les relations entre l'entreprise et ses parties prenantes peut-il, sans cette confiance, exercer son métier? L'objectif de la présente recherche est d'identifier les éléments constitutifs permettant l'établissement d'une relation de confiance entre les relationnistes et les parties prenantes de l'entreprise dans le contexte actuel de préoccupation à l'égard des externalités négatives des entreprises et des enjeux sociaux liés à son activité économique et, ultimement, le développement d'un modèle de la relation de confiance en relations publiques. Pour répondre à cet objectif, les types de confiance et éléments constitutifs propres aux différents modèles de la relation de confiance répertoriés à travers de nombreuses disciplines connexes aux relations publiques (la sociologie, les sciences économiques et de la gestion, le marketing et la psychologie) ont été mises en relation avec les pratiques de professionnels des relations publiques et de parties prenantes. Au total, 40 entretiens semi-directifs ont été conduits auprès de relationnistes et de parties prenantes répondant à des critères spécifiques en lien avec l'objet de cette recherche. L'analyse et l'interprétation des données qualitatives issues de ces entretiens a permis d'identifier, pour chaque type de confiance, des éléments constitutifs de la relation de confiance propres aux relations publiques dans un contexte de promotion ou de défense d'un projet comportant un fort potentiel d'externalités négatives chez les parties prenantes. Il a également permis de développer un modèle de la relation de confiance en relations publiques : le modèle de l'adéquation contextuelle optimale, modèle qui laisse entrevoir la possibilité d'un modèle de la relation de confiance et de la relation de méfiance en relations publiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relations publiques, confiance, méfiance, modèle, relationnistes
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Du rôle des relations publiques dans la relation entre les organisations et leurs parties prenantes dans un contexte nord-américainSauvé, Matthieu January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose une réflexion critique sur les présupposés et les implications d'une pratique des relations publiques fondée sur le modéle managérial et questionne le rôle des relations publiques dans la relation entre l'organisation et ses parties prenantes, dans un contexte nord-américain. Trois angles sont suggérés pour amorcer la réflexion, soit l'absence de consensus quant à la définition des relations publiques, leur conception comme fonction de gestion et la finalité de la pratique. Cinq questions sont ensuite soulevées, soit: l'imprécision des contours de la pratique, le statut des relations publiques dans les organisations, l'adhésion à la perspective managériale, les antinomies observées dans plusieurs définitions et le rôle des publics. Nous présentons ensuite une critique du rôle du modèle managérial, qui aborde les questions de l'insertion des relations publiques dans un cadre fonctionnaliste, de la représentation de la réalité dans le modèle managérial, de la finalité de la prise en considération des parties prenantes et de la capacité prétendue du modèle à prendre simultanément en considération intérêts particuliers et intérêt public. Cette critique est suivie de propositions visant à esquisser un modèle social des relations publiques, de même que les conditions d'émergence d'un tel modèle, après quoi nous proposons une autre définition des relations publiques. Pour conduire notre projet, nous avons privilégié une démarche théorique de réflexivité plutôt qu'une recherche sur le terrain, en raison de l'ouverture de cette approche pour une pensée à la fois créative et critique qui permet la mise à contribution concomitante de la théorie et de la pratique. Deux conclusions émergent de notre démarche. La première est celle de la pertinence d'une réflexion critique sur le modèle managérial des relations publiques ainsi que la nécessité de faire émerger un autre modèle de pratique. La seconde tient à ce que, au terme de notre démarche, nous croyons fermement que les praticiens des relations publiques ont un rôle à jouer qui dépasse celui de leurs seules compétences techniques, notamment en raison de la position qu'ils occupent dans la société et de leur responsabilité dans la construction des discours véhiculés dans l'espace public. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rôle des relations publiques, Critique des relations publiques, Définition des relations publiques, Modèle managérial, Parties prenantes, Fonction de gestion, Relationnistes.
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