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Justification de l'ancrage territorial des firmes de transformation alimentaire au Québec selon les logiques du modèle d'affairesChaouachi, Mohamed Mehdi January 2009 (has links) (PDF)
Récemment, plusieurs changements économiques, technologiques et sociopolitiques exigent la restructuration des systèmes agroalimentaires, surtout au niveau des pays industrialisés. Le Canada ne fait pas exception. Au Québec, les spécialistes de ce secteur appellent à une nouvelle réflexion. Dans cette optique, le présent travail de recherche tentera d'apporter un nouvel éclairage à la question, en se penchant sur l'ancrage local de la transformation alimentaire, qui s'avère être le coeur du système agroalimentaire. L'objet de notre recherche consistera donc à répondre à la question suivante: Au Québec, en quoi les logiques des modèles d'affaires des firmes de la transformation agroalimentaire sont-elles propulsées par des leviers territoriaux? Afin de répondre à cette épineuse question, nous avons fait appel à deux concepts principaux. En premier lieu, nous avons veillé à clarifier le concept de modèle d'affaires. Ce dernier a d'ailleurs été remis en question par plusieurs auteurs et ce, en faveur d'une approche systémique dynamisée par trois propriétés à savoir l'innovation, l'inimitabilité et le changement, lesquelles ont pour objectifs de créer et capter de la valeur. Explicitement, le modèle d'affaires traduit les choix stratégiques en un système de quatre logiques d'affaires: la logique client, la logique expertise, la logique réseau et la logique de revenus. En deuxième lieu, nous avons mené une réflexion sur le concept de territoire pour retenir deux principaux leviers territoriaux, soit l'accès à des ressources et à des compétences génériques ou singulières locales et/ou supra locales données ou bien la co-construction de ressources et de compétences singulières locales et/ou supra locales. Une fois ce cadre théorique ancré dans la littérature, nous l'avons expérimenté pour répondre à notre question de recherche. Pour ce faire, nous avons procédé à une soixantaine d'entrevues, réalisées auprès de chefs d'entreprises du secteur de la transformation alimentaire au Québec et dont le contenu a été analysé à l'aide d'un outil d'analyse statistique de contenu textuel (Alceste). Nous avons procédé en deux temps d'analyse. Le premier traitement informatique du corpus global du thème du modèle d'affaires révèle quatre enjeux stratégiques, à savoir le défi de la distribution. la difficulté à recruter et à maintenir de la main-d'oeuvre, la fragilité du réseau local (dans certaines régions) et
l'internationalisation des produits. Le deuxième traitement informatique du corpus correspondant à chacune des logiques du modèle d'affaires nous a quant à lui éclairé sur la façon dont les firmes tentent de surmonter ces enjeux. Finalement, à la suite de l'identification des recouvrements (en termes d'entreprises) entre les différentes analyses des corpus correspondant aux quatre logiques émises ci-haut, nous proposons cinq modes d'ancrage territorial, où les entreprises s'enracinent localement pour propulser cinq modèles d'affaires: Internationaliser les produits innovateurs du Québec, Miser sur la RSE pour légitimer le projet tout en dynamisant la communauté, Combattre l'hégémonie de la grande distribution régionale, Niche sophistiquée et innovation commerciale, Optimiser la production des produits génériques et des marques de distributeurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie d'entreprise, Modèle d'affaires, Leviers territoriaux, Transformation alimentaire.
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Vers un modèle d'entreprise hybride : l'évolution de la gestion d'un contexte de loyauté réciproque vers un modèle de marchés, étude du cas de Johnson & JohnsonTremblay, Frédéric January 2008 (has links) (PDF)
L'environnement dans lequel oeuvre l'entreprise a évolué au cours des dernières décennies. Partant des années 1930 vers le début des années 1980, l'entreprise évoluait selon l'idéologie du modèle de loyauté réciproque, ou plus communément désigné comme concept de stakeholder. Selon ce modèle, les dirigeants ont la responsabilité de conserver dans leur gestion un sain équilibre entre les intérêts de leurs employés, des actionnaires, des clients et de la société en général ou toute autre partie prenante pertinente. La sécurité d'emploi est garantie au personnel qui en retour, assure loyauté et fidélité à l'entreprise qui l'embauche. Plusieurs évènements se sont combinés et sont ainsi venus perturber la dynamique du modèle de loyauté réciproque vers le début des années 1980. Ces évènements peuvent être catégorisés sous trois principaux marchés. Le premier de ces marchés concerne les produits et services qui a subi les contre coups des vagues de déréglementation et de l'ouverture des marchés à l'international. Viennent ensuite les pressions en provenance des marchés financiers qui ont considérablement modifié l'ordre d'importance des parties prenantes, au cours des années 1980, reléguant ainsi l'employé et la communauté aux derniers rangs pour faire place à l'actionnaire comme principal acteur disciple de la maximisation de la valeur. La récession de 1981-1982 est un point tournant de la répudiation de l'entreprise du principe d'emploi à vie. La croissance de la mobilité poussa alors l'employé à rechercher la maximisation de sa valeur marchande, causant ainsi l'émergence d'un marché secondaire du talent. Ce mémoire porte sur l'analyse de ces facteurs de changements. L'objectif est de déterminer que certaines entreprises conservent des éléments caractéristiques du modèle de loyauté réciproque dans un monde où le modèle de marché est prédominant. Le cas de l'entreprise Johnson & Johnson de l'industrie pharmaceutique américaine est utilisé afin de démontrer cet état de fait.
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Du rôle des relations publiques dans la relation entre les organisations et leurs parties prenantes dans un contexte nord-américainSauvé, Matthieu January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose une réflexion critique sur les présupposés et les implications d'une pratique des relations publiques fondée sur le modéle managérial et questionne le rôle des relations publiques dans la relation entre l'organisation et ses parties prenantes, dans un contexte nord-américain. Trois angles sont suggérés pour amorcer la réflexion, soit l'absence de consensus quant à la définition des relations publiques, leur conception comme fonction de gestion et la finalité de la pratique. Cinq questions sont ensuite soulevées, soit: l'imprécision des contours de la pratique, le statut des relations publiques dans les organisations, l'adhésion à la perspective managériale, les antinomies observées dans plusieurs définitions et le rôle des publics. Nous présentons ensuite une critique du rôle du modèle managérial, qui aborde les questions de l'insertion des relations publiques dans un cadre fonctionnaliste, de la représentation de la réalité dans le modèle managérial, de la finalité de la prise en considération des parties prenantes et de la capacité prétendue du modèle à prendre simultanément en considération intérêts particuliers et intérêt public. Cette critique est suivie de propositions visant à esquisser un modèle social des relations publiques, de même que les conditions d'émergence d'un tel modèle, après quoi nous proposons une autre définition des relations publiques. Pour conduire notre projet, nous avons privilégié une démarche théorique de réflexivité plutôt qu'une recherche sur le terrain, en raison de l'ouverture de cette approche pour une pensée à la fois créative et critique qui permet la mise à contribution concomitante de la théorie et de la pratique. Deux conclusions émergent de notre démarche. La première est celle de la pertinence d'une réflexion critique sur le modèle managérial des relations publiques ainsi que la nécessité de faire émerger un autre modèle de pratique. La seconde tient à ce que, au terme de notre démarche, nous croyons fermement que les praticiens des relations publiques ont un rôle à jouer qui dépasse celui de leurs seules compétences techniques, notamment en raison de la position qu'ils occupent dans la société et de leur responsabilité dans la construction des discours véhiculés dans l'espace public. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rôle des relations publiques, Critique des relations publiques, Définition des relations publiques, Modèle managérial, Parties prenantes, Fonction de gestion, Relationnistes.
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Modélisation du processus d'innovation dans quatre TPE françaises agroalimentaires à MontréalDaguenel, Thomas 08 1900 (has links) (PDF)
Face au contexte socio-économique actuel, les firmes sont amenées à se créer des avantages compétitifs afin de survivre et de croître. Le développement d'innovations est une réponse à cette problématique. Le mémoire qui suit est une étude exploratoire sur les processus de développement de l'innovation sur la base d'un système ouvert. Ainsi, nous cherchons à déterminer s'il existe un modèle pratique et générique du processus d'innovation des entreprises en interaction avec leur environnement. L'enjeu est ici de proposer aux dirigeants de firmes un outil qui crée de la valeur aussi bien pour eux-mêmes que pour les clients et les employés. Afin de répondre à cette problématique, nous nous fixons trois objectifs de recherche: (1) développer un modèle issu de la littérature sur la complexité de l'innovation, (2) tester sur le terrain la représentation théorique et (3) adapter, s'il y a lieu, ledit modèle en fonction des spécificités propres au terrain. Pour atteindre nos objectifs, nous avons articulé notre mémoire en deux phases. Premièrement, nous présentons une revue de littérature portant sur la complexité, les changements environnementaux et l'innovation. Par association d'idées, nous avons identifié et relié les concepts en principes fondateurs afin d'élaborer un modèle intégrateur. Deuxièmement, nous testons le modèle intégrateur générique à l'aide d'un échantillon ciblé d'entreprises. Nous comparons ainsi la théorie et la pratique et proposons une version du modèle, adaptée au terrain. Les données que nous étudions sont acquises par entretiens semi-directifs auprès de TPE françaises agroalimentaires implantées au Québec. Les résultats de notre étude exploratoire satisfont nos trois objectifs initiaux. En effet, lors de la première phase de recherche, nous sommes capables de proposer une simulation théorique du processus d'innovation ouverte selon un cycle, fondée sur dix-sept principes issus de la 1ittérature. Durant la seconde phase de notre étude, nous analysons les données de notre échantillon et les comparons avec la théorie. Nous validons sur le terrain quatorze des principes théoriques, en infirmons trois et découvrons quatre spécificités liées aux TPE étudiées. Nous pouvons alors conclure que le modèle intégrateur initial est un patron viable du processus cyclique d'innovation. Nous proposons une représentation adaptée aux principes théoriques confirmés et infirmés, spécifique aux sujets étudiés et basée sur le patron du cycle d'innovation. Au bout de la démarche, notre mémoire offre les outils nécessaires à la personnalisation du patron «caméléon» du processus d'innovation. Toutefois, nous ne sommes pas en mesure d'assurer l'universalité du patron et recommandons aux dirigeants de s'approprier le modèle suivant notre méthodologie et ainsi, de personnaliser leur processus d'innovation de la même manière que nous avons pu le faire pour les quatre TPE françaises agroalimentaires implantées au Québec.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Innovation, Système ouvert, Modèle générique, Patron, Processus, Cycle, TPE,
Secteur agroalimentaire.
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The adoption and diffusion of biotechnologies in emerging countries : the case of MexicoFlores Amador, Julieta 06 1900 (has links) (PDF)
La contribution à la croissance économique en raison des secteurs de haute technologie, a fait que certains pays émergents ont tenté de développer des secteurs basés sur l'innovation et la technologie, incluant la biotechnologie. Cependant, l'adoption et la diffusion des biotechnologies dans ces pays ont rencontré des difficultés de nature institutionnelle et managériale. Malgré ces difficultés, quelques innovations se sont produites, et quelques entreprises ont réussi à incorporer des biotechnologies dans leurs procédés de production. Ce constat nous amène au questionnement suivant : comment les entreprises dans des pays émergents adoptent-elles les biotechnologies modernes? Sur la base de trois approches : management stratégique, grappes de haute technologie, et politiques publiques, je vais me concentrer sur le cas du Mexique pour analyser cette problématique. Cette recherche repose sur différentes sources d'information : des entrevues, deux questionnaires, des bases de données de publications et de brevets, et des rapports officiels et de consultation. Vingt-cinq entrevues face-à-face ont été menées auprès de différents agents participants dans la biotechnologie au centre du pays. Les résultats de cette recherche montrent qu'au Mexique, les entreprises qui utilisent des biotechnologies, spécialement les biotechnologies modernes, sont normalement de moyennes et grandes entreprises bien établies dans leurs marchés. Ces entreprises ont accumulé différentes capacités à travers le temps, circonstance qui leur permet de mieux comprendre les nouvelles technologies pour améliorer leurs produits et procédés, et par conséquence rester sur le marché, leur principal objectif. Ainsi, on peut argumenter que leur modèle d'affaires est de caractère imitatif. Également, ces entreprises ont besoin d'établir des liens avec d'autres agents pour accéder aux nouvelles connaissances. Pour cette raison, elles ont établi des collaborations avec des agents qui peuvent se trouver tant au pays qu'à l'étranger. Pendant la dernière décennie, le gouvernement mexicain a essayé de mettre en place des politiques de technologie et d'innovation, mais le manque de vision à longue haleine et les contraintes budgétaires font que les résultats soient maigres. Donc, les entreprises désirant adopter des biotechnologies au Mexique, font face à des obstacles importants.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : biotechnologie, modèle d'affaire, grappes de haute technologie, politiques de science et technologie, pays émergents, Mexique.
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Enjeux de gouvernance et de réglementation pour le mouvement coopératif du secteur financier dans le contexte contemporain : France et QuébecBéziaud, Franck 02 1900 (has links) (PDF)
Arrimé à la littérature sur les banques coopératives et éclairé par des entretiens réalisés auprès de praticiens du milieu bancaire coopératif, ce mémoire a pour objectif de combiner différentes approches souvent utilisées dans l'analyse des banques coopératives, soit les approches de l'Histoire, du Droit et de la Gestion, afin de mieux saisir les enjeux et les défis auxquels sont confrontées les banques coopératives, en France et au Québec. Le champ d'étude de ce mémoire se limite à l'étude de cinq groupes bancaires coopératifs, à savoir : le Groupe BPCE, le Groupe Crédit Agricole, le Groupe Crédit Mutuel et le Groupe Desjardins. Selon la perspective historique, de simples acteurs venus combler l'interstice délaissé par les banques classiques lors de leur naissance dans la seconde moitié du XIXème siècle, les banques coopératives sont devenues des acteurs majeurs de l'économie mondiale et n'ont cessé de gagner des parts de marché, allant jusqu'à se classer parmi les plus grandes banques de France et du Québec. Selon la perspective juridique, il apparaît que la faible reconnaissance des banques coopératives sur les plans nationaux et internationaux contribue à leurs méconnaissances, non pas en tant que banques, mais en tant qu'institutions financières coopératives disposant d'avantages « naturels » et offrant une alternative au modèle des banques classiques. Selon la perspective de la gestion, les banques coopératives se trouvent au cœur des débats quant à la question de leur gouvernance. En effet, depuis les années 1980, les banques coopératives ont été l'objet de nombreuses mutations, à mesure que leurs organigrammes se complexifiaient, que leurs éventails de produits et services financiers se diversifiaient, et que leurs domaines d'activités s'ouvraient à de nouveaux segments de clients. En conséquence, cette recherche s'évertue, sur la base des cas français et québécois, à retracer le cheminement récent du modèle bancaire coopératif et tente de le situer parmi quatre modèles de gouvernance distincts : la gouvernance fiduciaire, la gouvernance créatrice de valeur, la gouvernance orientée vers la valeur partenariale et la gouvernance orientée vers la valeur actionnariale. Informé par ces trois approches, ce mémoire met en évidence l'importance d'une approche systémique dans la compréhension du modèle bancaire coopératif.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : banque coopérative, droit coopératif, gouvernance, modèle d'affaires.
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L'évolution du management de l'entreprise face à la dynamique des marchés : transition d'un modèle de loyauté réciproque vers un modèle de marchés : le cas Wal-MartTerrak, Ghani January 2009 (has links) (PDF)
Les entreprises ont pendant longtemps priorisé une relation durable basée sur une loyauté réciproque avec leur personnel dans le but de créer un actif intangible qui constitue un avantage concurrentiel primordial pour le positionnement stratégique et la survie de l'entreprise. Cependant, l'incapacité des entreprises à autofinancer leur croissance par le réinvestissement des profits et leurs recours à des capitaux externes a rompu l'équilibre qui existait entre les intérêts des entreprises et ceux des différentes parties prenantes selon l'ancien modèle de loyauté réciproque (Stakeholders). Le recours massif aux détenteurs de capitaux a impliqué un divorce graduel entre la propriété et la gestion obligeant les entreprises à répudier la relation de loyauté réciproque qui existait entre elles et ses parties prenantes et à adopter un nouveau modèle de marché axé sur la création de valeur pour les actionnaires (Shareholders). Dès lors, différents changements majeurs ont reconfiguré radicalement l'environnement interne et externe de l'entreprise en accentuant les pressions de marché qui ont forcé les entreprises à adopter radicalement ou graduellement un nouveau modèle de gestion à l'intersection de trois marchés: marché des produits et services, marchés financiers et marché des talents. Dans ce mémoire, nous nous intéresserons particulièrement aux pressions issues des marchés résultant du bouleversement des contextes et leurs impacts sur l'entreprise. Dans ce cadre, l'objectif de ce mémoire était de comprendre et d'étudier la capacité de certaines entreprises à adopter le nouveau modèle de marché tout en conservant certaines caractéristiques de l'ancien modèle de loyauté réciproque. Le cas de l'industrie de la vente au détail aux États-Unis et plus précisément le cas de l'entreprise Wal-Mart, leader mondial de cette industrie a été étudié pour apporter des éléments de réponses à notre questionnement. Notre étude confirme que les pressions conjuguées des trois marchés ont vraiment créé des discontinuités considérables tout le long de l'évolution de cette industrie aux États-Unis durant la période étudiée, soit de 1970 à nos jours. Concentration de l'industrie, pressions réglementaires, réduction des marges de profit, intégration verticale virtuelle des fournisseurs, innovations technologiques, pressions des unions syndicales, croissance par le biais des fusions et acquisitions. Tous ces éléments se sont conjugués pour soumettre l'industrie de la vente au détail à de nouveaux enjeux et de nouvelles menaces qui ont radicalement bouleversé le contexte de gestion traditionnel. Le cas Wal-Malt révèle qu'une transition partielle d'un modèle de loyauté réciproque vers un modèle de marché a eu lieu au sein de cette entreprise. Cette transition a impliqué des changements profonds dans la stratégie, l'organisation et la gouvernance de l'entreprise. Toutefois, le cas dévoile aussi que Wal-Mart a adopté un modèle de gestion mixte en conservant, dans la mesure du possible, certaines caractéristiques de l'ancien modèle de loyauté réciproque. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie, Industrie de la vente au détail, Loyauté réciproque, Modèle d'affaires.
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Modèle d'affaires et modèle d'entrepriseOuerghi, Nesrine January 2010 (has links) (PDF)
La complexité croissante des applications technologiques et scientifiques, le cycle de vie plus court des produits et la mondialisation des marchés imposent aux entreprises oeuvrant dans des industries de haute technologie de nouvelles pratiques comme l'ouverture et la collaboration. Le changement des structures et des modes opératoires des entreprises exige une révision des modèles d'affaires. Depuis le début des années 90, le courant de la recherche sur le modèle d'affaires s'est attaché à analyser ses fonctions et ses logiques. Les éléments clés constituants le modèle d'affaires sont: l'envergure de produits et de marché, une stratégie axée sur la différenciation, la clientèle cible, le réseau de valeur, les sources de création de valeur, l'organisation de la chaîne de valeur, les ressources stratégiques, les compétences et les ressources distinctives.
Néanmoins, nous avons identifié peu d'études qui s'intéressent particulièrement au test du modèle de l'innovation ouverte au secteur aéronautique. L'objet de notre recherche consistera donc à répondre à la question suivante:
« Comment les concepts d'innovation ouverte influencent-ils les logiques des modèles d'affaires des firmes, oeuvrant dans l'industrie aéronautique au Québec? » La démarche méthodologique se base sur une approche qualitative de type exploratoire. La stratégie de recherche a favorisé la réalisation d'une étude de cas d'un des maîtres d'oeuvre de l'industrie aéronautique au Québec, soit Pratt & Whitney Canada (P&WC). Ce choix a visé à expérimenter le cadre théorique développé dans la revue de littérature, pour répondre à notre question de recherche. Le modèle d'affaires de la compagnie a été analysé dans le but d'identifier le degré d'influence des concepts du modèle d'innovation ouverte sur les logiques du modèle d'affaires de la compagnie (logique expertise, logique client, logique réseau et logique génération de revenu). Pour ce faire, nous avons d'abord procédé à une étude documentaire, puis nous avons réalisé trois entrevues exploratoires auprès de hauts cadres ayant des connaissances sur les stratégies de développement du secteur aéronautique au Québec et des défis que l'industrie a relevé. Ces entrevues ont eu lieu à la Commission des Partenaires de Marché de Travail (qualification de main d'oeuvre en aérospatial) et la Comité sectorielle de Main d'oeuvre en Aérospatiale Québec (CAMAQ). Ensuite, sept entrevues ont été réalisées auprès des directeurs et hauts cadres de P&WC ayant une expertise en lien avec l'objet de notre étude. Les résultats de l'analyse nous permettent d'identifier les fonctions du modèle d'affaires de P&WC qui s'avère traduire une approche systémique conforme au six principales fonctions du modèle d'affaires. Il s'agit de la proposition de valeur, le segment de marché, la structure de la chaîne de valeur, la structure des coûts et les marges cibles, la position de l'entreprise dans le réseau de valeur, la stratégie concurrentielle. La conception et la mise en oeuvre des modèles d'affaires de P&WC (par conséquent les fonctions de ces derniers) sont guidées par les enjeux stratégiques préoccupant actuellement la compagnie, soit: la productivité et la création d'avantages concurrentiels. En outre, nous constatons que l'approche systémique se traduit dans les choix stratégiques du modèle d'affaires de P&WC.
L'influence des concepts du modèle d'innovation ouverte sur les logiques du modèle d'affaires de P&WC est importante durant les premières phases de maturité de la technologie. À ce stade, la collaboration touche à la recherche fondamentale et favorise le partage des investissements, des risques et de la recherche avec des partenaires. Toutefois, cet impact est moins considérable à des phases plus avancées de la maturité de la technologie. Une fois que la production atteint un stade avancé, le risque technologique diminue et le coût de développement augmente. La maturité de la technologie conduit à une augmentation du risque, de perte du contrôle sur l'utilisation des nouvelles technologies développées et une baisse des opportunités de collaboration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fonctions du modèle d'affaires, Logiques du modèle d'affaires, Création de valeur, Processus d'innovation, Commercialisation de l'innovation, Modèle d'innovation ouverte, Chaîne de valeur, Transfert du savoir, Aéronautique.
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Analyse des modèles d'affaires des médias traditionnels face à la multiplication des plateformes électroniques : cas Quebecor Media inc.Horchani, Selmen 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude traite de l'adaptation des modèles d'affaires des entreprises de médias traditionnels. L'objectif principal est de proposer un cadre empirique aux dirigeants des entreprises de médias traditionnels afin de les aider à tracer la meilleure trajectoire d'innovation dans un environnement aussi changeant que celui des médias. En effet, l'industrie des médias est en pleine phase de transformation. Elle fait face à de nouveaux contextes concurrentiels et à des changements profonds de paradigmes. Ainsi, ce secteur compte en grande partie sur les revenus publicitaires, alors que ces derniers subissent une migration vers les plateformes électroniques. La rentabilité des médias traditionnels se trouve donc menacée. Ce mémoire tentera d'apporter des recommandations empiriques pour que les médias traditionnels s'ajustent au nouvel environnement concurrentiel. La question de recherche se résume comme suit : « Quelles sont les stratégies des entreprises de médias traditionnels à mettre en place pour redevenir compétitives dans le nouvel environnement concurrentiel? » Afin de répondre à cette problématique, un cadre théorique particulièrement riche a révélé la pertinence de l'utilisation des trois concepts clés suivants : innovation, coopétition, écosystème. En effet, les entreprises se trouvent dans un réseau appelé écosystème. À travers ce réseau, elles tissent des relations coopétitives fonctionnelles (ou non fonctionnelles parfois) dans le but de favoriser des manœuvres stratégiques favorables à l'émergence d'une innovation ouverte ou encore d'une innovation en réseau. Considérant ces changements, une application au cas Quebecor Media inc. (QMi), selon la méthodologie de l'étude de cas, a permis de comprendre dans un premier temps la situation de QMi selon le cadre conceptuel choisi et, dans un second temps, de déterminer les recommandations nécessaires pour améliorer la rentabilité du secteur des médias traditionnels. La contribution de ce mémoire constitue essentiellement en une nouvelle manière de percevoir la relation qui devrait lier l'ensemble des médias traditionnels à l'ensemble des nouveaux médias, puisque la stratégie de complémentarité est un des garants de la survie des entreprises de médias intégrés. Ainsi, pour une entreprise de médias intégrés comme QMi, un des objectifs serait de garder une sorte d'homéostasie entre ses différentes filiales et ses différentes divisions dans un marché où il y a d'autres joueurs et d'autres concurrents majeurs. Ceci serait facilité si le suivi de la migration de la clientèle publicitaire des médias traditionnels vers les nouveaux médias était assuré. Ce succès pourrait être assuré en partie par la créativité et l'excellence du contenu fourni, québécois et canadien. Les blogues sur Internet ont certes beaucoup d'influence auprès des internautes, mais les télés et les journaux continuent d'assurer un certain niveau d'auditoire en raison de l'aspect professionnel qui entoure l'information diffusée. Ces manœuvres stratégiques permettront de garantir la pérennité des médias traditionnels si l'aspect complémentaire entre les deux types de médias était considéré avec plus de rigueur, surtout que la réglementation canadienne en matière de radiodiffusion reste rigide face à un volet « Internet » sans frontières. Ainsi ces différentes stratégies permettront aux entreprises de médias traditionnels de redevenir compétitives dans ce nouvel environnement. Enfin, étant donné les particularités de cette étude, il faut noter les quelques limites de ce mémoire, les contributions personnelles et les avenues de recherches possibles.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : médias, nouveaux médias, médias traditionnels, modèles d'affaires, écosystème, coopétition, innovation ouverte, plateformes électroniques.
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Le livre électronique : révolution pour l'industrie du livre, mythe ou réalité? : perspectives de marché et analyse de deux distributeurs majeurs de livres électroniques : Amazon.com et Apple Inc.Panican, Alexandru 01 1900 (has links) (PDF)
Le livre électronique est une technologie au succès commercial très récent, mais qui promet de modifier considérablement l'industrie du livre en Amérique du Nord. Cette dernière connaît de nombreuses difficultés : stagnation ou baisse des ventes, baisse du taux de lecture, vieillissement des lecteurs assidus, augmentation du nombre de substituts, baisse constante des prix des livres, inefficience du circuit de distribution avec un nombre important d'invendus et précarité financière des éditeurs. Sans oublier que c'est une industrie polluante et responsable de la déforestation. Les livres électroniques, quant à eux, sont abordables, ils sont interactifs, s'adressent à un public plus jeune et leurs utilisateurs lisent de trois à quatre fois plus d'ouvrages qu'auparavant. La chaîne de valeur des livres numériques est plus efficiente, plus économique et beaucoup plus écologique. Sans oublier que le livre numérique est économiquement plus rentable que le livre imprimé pour les éditeurs. Il est certain que la nouvelle chaîne de distribution obligera certains acteurs traditionnels, tel que les imprimeurs et les distributeurs, à revoir leur rôles s'ils souhaitent survivre. Surtout que le livre numérique représentera une part importante de l'industrie du livre en Amérique du Nord. En ce qui concerne la nouvelle dynamique concurrentielle, Amazon possède le système stratégique qui livre les produits ayant le meilleur ratio qualité/prix aux lecteurs, et sa stratégie de création et domination de marché lui permet d'avoir la part de marché la plus importante. Mais à long terme l'entreprise fera face à Apple Inc., dont le système stratégique est parfaitement configuré pour livrer aux consommateurs une convergence des divertissements multimédia. Avec la segmentation du marché du livre électronique, l'objectif ne sera dès lors plus d'offrir le meilleur lecteur numérique mais de répondre aux différents bénéfices recherchés par les consommateurs, et Apple est l'entreprise qui est la mieux positionné pour aborder l'avenir.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : livre électronique, livre numérique, système stratégique, modèle d'affaires, Kindle, iPad.
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