Spelling suggestions: "subject:"partie prenantes"" "subject:"partie prenant""
1 |
Relations publiques et développement durable : étude de cas des projets de dérivation partielle des rivières Portneuf et du Sault aux Cochons par Hydro-QuébecLavoie, Danielle January 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche observe, à travers l'étude du cas des projets de dérivation partielle des rivières Portneuf et du Sault aux Cochons par Hydro-Québec, le dialogue établi entre les représentants de cette entreprise, officiellement engagée à l'égard du développement durable, et ses parties prenantes.
Pour décortiquer ces relations, l'auteure a recours à un cadre d'analyse qui s'appuie sur les quatre modèles de relations publiques de Grunig et Hunt (1984), les stratégies de négociation de Grunig et Huang (2001), les formes d'engagement des parties prenantes de Sobczak et Girard (2006) et la théorie de la saillance de Mitchell, Agle et Wood (1997). L'auteure émet l'hypothèse que les représentants d'une entreprise engagée à l'égard du développement durable recourent de façon prédominante au modèle de communication bidirectionnelle symétrique (Grunig et Hunt 1984) dans leurs relations avec les parties prenantes, particulièrement avec celles dont le niveau d'engagement est élevé. L'analyse confirmera partiellement cette hypothèse.
L'auteure compare finalement les pratiques communicationnelles d'Hydro-Québec dans le cadre du cas étudié à un idéal théorique défini à partir du cadre conceptuel et propose des pistes de réflexion sur les facteurs déterminants de la légitimité des parties prenantes et une pratique des relations publiques respectueuse des principes du développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Relations publiques, Théorie des parties prenantes, Modèles de relations publiques, Dialogue, Engagement, Responsabilité sociale de l'entreprise, Théorie de la saillance.
|
2 |
La responsabilité sociale des entreprises : quel rôle pour l'État? : revue systématique traitant des politiques publiques de RSEGagné-Colombo, Raphaël 12 1900 (has links) (PDF)
Le lien entre les politiques publiques et la responsabilité sociale des entreprises (RSE) est un sujet qui intéresse de plus en plus des chercheurs de divers horizons. Mais ce nouveau domaine de recherche majeur prend de nombreuses directions sans avoir été synthétisé. La présente recherche propose une revue systématique de vingt-deux articles académiques de ce domaine émergeant pour en déterminer les principaux concepts et la manière dont ils sont liés les uns aux autres. La sélection des articles de la revue systématique s'est faite à l'aide de deux bases de données informatisées, et un logiciel d'analyse de données qualitative a été utilisé pour coder les textes sélectionnés. La carte analytique créée à partir des résultats indique que divers éléments du contexte socio-économico-politique contemporain poussent les secteurs public et privé à collaborer et à partager la gouvernance dans un régime régulatoire mixte. Ce nouveau contexte collaboratif induit un nouveau rôle pour le secteur privé de même qu'un nouveau rôle pour le secteur public. Ce dernier doit passer d'une gouvernance traditionnelle et verticale à une nouvelle gouvernance en réseau beaucoup plus décentralisée. De plus, afin de contribuer à la construction des liens entre le monde des affaires et la société, les gouvernements doivent s'intéresser à la RSE en tant qu'enjeu de politiques publiques. En encadrant les mesures de RSE, l'État agit de manière complémentaire au secteur privé. Finalement, la RSE en tant qu'enjeu de politique publique semble bien s'intégrer dans un contexte de nouvelle gouvernance où s'opère un véritable décloisonnement des sphères publique et privé. Les politiques publiques pourraient ainsi servir de véritable levier au développement de la RSE. Cependant, sans des changements institutionnels majeurs, cette nouvelle façon de faire des politiques en incluant de nouveaux acteurs pose de nombreux problèmes, notamment du point de vue de la démocratie.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politiques publiques, responsabilité sociale des entreprises, revue systématique, gouvernance en réseau, parties prenantes.
|
3 |
Rôle de la communication dans l'accroissement de la performance d'un projetAziz, Rime January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
|
4 |
Du rôle des relations publiques dans la relation entre les organisations et leurs parties prenantes dans un contexte nord-américainSauvé, Matthieu January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose une réflexion critique sur les présupposés et les implications d'une pratique des relations publiques fondée sur le modéle managérial et questionne le rôle des relations publiques dans la relation entre l'organisation et ses parties prenantes, dans un contexte nord-américain. Trois angles sont suggérés pour amorcer la réflexion, soit l'absence de consensus quant à la définition des relations publiques, leur conception comme fonction de gestion et la finalité de la pratique. Cinq questions sont ensuite soulevées, soit: l'imprécision des contours de la pratique, le statut des relations publiques dans les organisations, l'adhésion à la perspective managériale, les antinomies observées dans plusieurs définitions et le rôle des publics. Nous présentons ensuite une critique du rôle du modèle managérial, qui aborde les questions de l'insertion des relations publiques dans un cadre fonctionnaliste, de la représentation de la réalité dans le modèle managérial, de la finalité de la prise en considération des parties prenantes et de la capacité prétendue du modèle à prendre simultanément en considération intérêts particuliers et intérêt public. Cette critique est suivie de propositions visant à esquisser un modèle social des relations publiques, de même que les conditions d'émergence d'un tel modèle, après quoi nous proposons une autre définition des relations publiques. Pour conduire notre projet, nous avons privilégié une démarche théorique de réflexivité plutôt qu'une recherche sur le terrain, en raison de l'ouverture de cette approche pour une pensée à la fois créative et critique qui permet la mise à contribution concomitante de la théorie et de la pratique. Deux conclusions émergent de notre démarche. La première est celle de la pertinence d'une réflexion critique sur le modèle managérial des relations publiques ainsi que la nécessité de faire émerger un autre modèle de pratique. La seconde tient à ce que, au terme de notre démarche, nous croyons fermement que les praticiens des relations publiques ont un rôle à jouer qui dépasse celui de leurs seules compétences techniques, notamment en raison de la position qu'ils occupent dans la société et de leur responsabilité dans la construction des discours véhiculés dans l'espace public. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rôle des relations publiques, Critique des relations publiques, Définition des relations publiques, Modèle managérial, Parties prenantes, Fonction de gestion, Relationnistes.
|
5 |
Le processus de normalisation ISO 26000 : la formation d'un compromis international et multipartite sur la définition de la responsabilité sociétaleHanquez, Marie 02 1900 (has links) (PDF)
La définition du concept de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est contestée et en constante évolution. Sur le plan théorique, elle recouvre plusieurs dimensions de la relation entre l'entreprise et son environnement : respect des lois, éthique, contribution au développement durable, imputabilité envers les parties prenantes, réceptivité sociale, philanthropie, sollicitude ou encore participation citoyenne. Dans la pratique, les attentes en matière de RSE varient d'un pays à l'autre, selon les industries et les groupes d'intérêts. Dans le même temps, la RSE s'internationalise en raison de la mondialisation des échanges et des problématiques sociales et environnementales. Ces problématiques sont portées par des réseaux internationaux de parties prenantes qui tendent à former un nouveau contre-pouvoir à l'influence grandissante des entreprises. Cette dernière s'explique par un affaiblissement du pouvoir des États, contraints à une course vers le bas pour attirer les investissements, alors que le cadre juridique international est peu opérant. Toutefois, un cadre de régulation international hybride public-privé semble émerger, dont une des manifestations serait la prolifération depuis le début des années 80 des normes et certifications de RSE. À travers ces normes, une multitude d'acteurs (entreprises elles-mêmes, institutions de normalisations, organisations gouvernementales et intergouvernementales, ONG, mouvements syndicaux et autres groupes de pressions) tentent de définir les attributs d'un comportement corporatif responsable. Les normes visent à garantir la crédibilité des démarches de RSE des entreprises et à instaurer un climat de confiance avec leurs parties prenantes. Dans cette optique, leur efficacité dépend moins de leur contenu substantif que des mécanismes d'application et de vérification qu'elles prévoient et de leurs processus de développement. Sur ce dernier point, les processus multipartites sont de plus en plus privilégiés, à l'instar du processus d'élaboration de la norme ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale mis en œuvre par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), qui jouit d'une réputation inégalée en matière de normalisation. En élargissant son champ de compétences, jusque-là limité aux normes de produits et services et aux systèmes de management (ISO 9001 et ISO 14001), l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) souhaite développer une norme sur la responsabilité sociétale (RS) cohérente avec les conventions internationales en matière de droits humains, d'environnement et de droit du travail, complémentaire aux initiatives de RSE existantes, et établissant une terminologie commune. Dans cette optique, une des principales avancées du document est sa définition de la RS, qui représente un consensus entre près de 400 experts provenant de 80 pays, 40 organisations internationales et représentant 6 types de parties prenantes (Consommateurs, Gouvernement, Industrie, Travail, ONG et Autres). Initiée en 2005, l'élaboration de la norme aura pris 5 ans puisque sa parution est prévue en novembre 2010. La présente recherche vise à étudier le compromis que représente cette définition entre les différents intérêts des experts du processus ISO 26000. Nous mettons en œuvre une méthodologie qualitative d'analyse de contenu d'un corpus composé de 500 commentaires qui furent déposés en 2007 par ces experts sur la troisième version de la norme. Nos résultats mettent en évidence des oppositions significatives entre catégories de parties prenantes sur 6 analyses thématiques : normes internationales de comportement, comportement éthique, RS et développement durable, prise en compte des attentes des parties prenantes dans la RS, relation entre la RS et le respect des lois et mise en œuvre de la RS dans la sphère d'influence de l'entreprise. Les représentants de l'industrie semblent généralement en faveur d'une définition moins contraignante de la RS et défendent la permanence de normes et cadres juridiques nationaux. À l'inverse, différentes alliances entre les ONG, les consommateurs ou les représentants du travail défendent une vision plus contraignante de la RS et l'établissement de normes minimales de comportement universellement reconnues. Certains résultats font également apparaître des différences de point de vue entre pays du Nord et pays du Sud sur le rapport aux normes juridiques. Nous concluons en montrant la représentativité théorique du compromis que représente la définition d'ISO 26000 et en expliquant la prévalence de la perspective des parties prenantes sur la perspective internationale dans nos résultats sur les représentations de la RS.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, parties prenantes, normes, gestion internationale, analyse de contenu
|
6 |
L'organisation Orientée Diversité (conception et diversité - acceptée, refusée, explorée - des parties prenantes)Corinne, Grenier 21 May 2008 (has links) (PDF)
Notre parcours de recherche nous a amené à questionner les pratiques relationnelles et coopératives des organisations, en vue d'une réorganisation des situations de production, médiatisées par des dispositifs d'échange et de création de connaissance. Une relecture de nos travaux a mis en évidence que ce qui fait lien est la difficulté de ces organisations à mener un processus de conception avec des parties prenantes, formant un collectif distribué d'un point de vue social, professionnel et cognitif. Ce collectif est défini comme pluriel, non pas systématiquement en termes de conflit et d'opposition, mais en termes de diversité des acteurs et de leurs savoirs. C'est parce que la diversité des parties prenantes est critique et qu'elle pose problème, que nous faisons de cette diversité un mode de lecture, de compréhension et d'intervention, pour offrir une compréhension renouvelée des processus de conception. Nous postulons que l'organisation conçoit (aussi) un agencement en fonction des parties prenantes avec lesquelles elle fait le choix de travailler. Nous considérons ainsi la diversité des parties prenantes comme un outil de conception, que l'organisation va construire pour concevoir des agencements. Nous appelons Organisation Orientée Diversité (OOD) l'organisation qui construit et mobilise la diversité des parties prenantes pour concevoir un agencement et piloter le processus de conception. Nous situons notre mémoire de HDR dans une double perspective : la conception d'agencement, le collectif considéré comme pluraliste, pouvant osciller entre un processus démocratique ou non démocratique de participation à la conception. Nous adoptons une lecture sociocognitive, relationnelle et politique de l'organisation et de ses outils. Le chapitre 1 présente nos travaux de recherche ainsi que les principaux concepts qui ont été convoqués, et se clôture par l'émergence de la problématique et la notion de l'Organisation Orientée Diversité. Nous posons alors trois questions qui structurent les chapitres suivants. Au chapitre 2, nous définissons la diversité comme ce qui est construit comme hétérogène en termes de parties prenantes (institution représentée et connaissance manipulée), dans une perspective constructiviste. Le chapitre 3 présente les éléments constitutifs du modèle de l'OOD, à savoir les trois postures de la diversité (les degrés d'ouverture ou de fermeture à la diversité des parties prenantes avec lesquelles l'organisation entend concevoir des agencements) et les dispositifs de coordination appropriés. Le chapitre 4 offre une lecture critique du modèle de l'OOD pour accroitre son actionnabilité. Nous concluons par des pistes de travaux futurs que nous entendons développer, notamment avec d'autres chercheurs, et sur de nouveaux terrains. Naturellement, le modèle de l'OOD n'épuise pas nos intérêts de recherche et nous présentons quelques pistes de travail non directement liées à cette question générale de la construction de la diversité des parties prenantes comme outil de conception.
|
7 |
La question de la légitimité de l'industrie pharmaceutique auprès de ses parties prenantes dans le cadre d'un centre hospitalierFreyd, Louis 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite de la légitimité et de la légitimation de l'industrie pharmaceutique. Il en détaille les dynamiques sous-jacentes et analyse ses parties prenantes. Pour ce faire, la théorie de la légitimité et les théories des parties prenantes sont utilisés. Les enjeux de l'industrie pharmaceutique sont soulignés et l'importance que ses parties prenantes perçoivent celle-ci comme légitime est approfondie. Dans cette étude, des entrevues semi-directives ont été effectués auprès de psychiatres, de médecins généralistes, de patients, de psychologues et de représentants pharmaceutiques. Le but de cette étude est une plus grande compréhension des opinions, croyances et autres éléments perceptuels dans le discours des parties prenantes à propos de l'industrie pharmaceutique. Nos deux questions de recherches sont : « Par quelles opinions, perceptions et croyances les sujets de l'étude abordent-ils l'industrie pharmaceutique dans leur discours? » et « Comment le discours des sujets à l'étude, à travers des opinions, des perceptions et des croyances, légitime-t-il ou délégitime-t-il l'industrie pharmaceutique? » L'analyse des résultats est qualitative de type thématique et fait ressortir plusieurs thèmes qui amènent une vision positive et négative de l'industrie pharmaceutique de la part de ses parties prenantes. La vision positive démontre une nécessité de l'existence de l'industrie pharmaceutique, puisqu'elle a notamment un rôle important dans la recherche scientifique. De plus, elle est vue comme une industrie capitaliste, mais qui est basée avant tout sur une volonté altruiste, et qui a un besoin particulier de rentabilité. La vision négative des parties prenantes interviewées apporte l'idée que c'est une industrie commerciale ayant pour but majeur de générer des profits et qu'il faut faire la part des choses dans son discours. Pour celles-ci, il existe une pression de l'industrie pharmaceutique pour que les médecins prescrivent plus, car l'industrie pharmaceutique fait beaucoup d'argent via les médecins. C'est précisément pourquoi, ces parties prenantes croient que les médecins, les patients et les psychologues deviennent de plus en plus méfiants envers celle-ci. Enfin, ces résultats démontrent que les parties prenantes de l'industrie pharmaceutique sont en train de la délégitimer et suggère que celle-ci aurait avantage à se munir de stratégies pour mieux gérer sa légitimité, mais aussi ses parties prenantes. Sinon, les conséquences peuvent être catastrophiques pour les sociétés.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : légitimité, légitimation, parties prenantes, théorie de la légitimité, théories des parties prenantes, industrie pharmaceutique, stratégies, opinions, perceptions, croyances, psychiatres, médecins généralistes, patients, psychologues, représentants pharmaceutiques, analyse qualitative, analyse thématique.
|
8 |
L’entreprise républicaineMonette, Gabriel 01 1900 (has links)
Cette thèse explore l’impact en termes de design institutionnel de la conception républicaine de la liberté appliquée à l’entreprise. Je mobilise le cadre théorique de la pensée républicaine et je l’applique aux divers problèmes contemporains entourant les entreprises (domination dans et par l’entreprise). Ce faisant, je discute du pouvoir de marché, de monopole, de théorie des parties prenantes et de problème de l’agence.
Dans cette thèse, je défends l’idée que, pour favoriser la liberté républicaine, il est nécessaire de structurer légalement l’entreprise de manière cohérente avec les idéaux républicains, c’est-à-dire en créant « l’entreprise républicaine » dont la gouvernance est guidée autour du principe des intérêts dominés. Le projet de la thèse est double. Dans un premier temps, présenter l’approche républicaine de l’entreprise. Dans un second temps, développer une théorie de l’entreprise inspirée de ce courant qui pourtant permet d’ouvrir des perspectives neuves sur la liberté dans la firme. / This thesis explores the impact of the republican conception of freedom applied to business in terms of institutional design. I will defend the idea that, in order to promote republican freedom, it is necessary to legally structure the company in a way that is consistent with republican ideals, that is, by creating the "republican enterprise" whose governance is guided by the principle of dominated interests. The thesis project is twofold. First, present the republican approach to business. Secondly, to develop a theory of enterprise inspired by this trend, which nevertheless makes it possible to open up new perspectives on freedom in the firm.
|
9 |
Développement durable, enjeux et problématiques autour de la grande entreprise minière : le cas de la province de Cajamarca-PérouAbanto Florida, Andrés 06 1900 (has links) (PDF)
Sans aucun doute, l'économie péruvienne repose sur l'industrie extractive, car 61,25% des exportations correspondent aux exportations minières. Ainsi, grâce à ce secteur, le Pérou a eu une croissance économique soutenue au cours des dernières années. Parmi ce commerce extérieur des minéraux, l'or représente 35,70% des exportations. D'ailleurs, la mine Yanacocha (MY), qui s'est établie à Cajamarca depuis 1992, devient la principale entreprise aurifère au Pérou avec une participation de l'ordre de 24,64% parmi le reste des mines aurifères installées au Pérou. De sorte que, Cajamarca, la charmante ville traditionnelle des plateaux andins, a changé sa vocation touristique et historique pour devenir une espèce d'enclave minière. Cette amélioration de l'économie péruvienne durant les dix dernières années n'a aucun rapport avec le haut niveau de précarité et de pauvreté des communautés riveraines des mines et MY ne peut pas s'exclure de ce constat. À Cajamarca, ce paradoxe de la croissance économique avec la précarité sociale a été à la source des conflits et révoltes dantesques qui ont mis en danger la gouvernance de l'État et ses pouvoirs. En même temps, ces émeutes ont remis en question les stratégies de responsabilité sociale (RSE) et de développement durable (DD) de MY, de sorte que les organisations de la société civile (OSC) sont en train de changer les dynamiques des relations communautaires de MY. Ces constats nous ont motivés à en savoir davantage sur ces transformations dans l'interface sociétale de cette mine (ISMY). Ainsi, cette thèse permet d'avoir une meilleure compréhension sur les différentes logiques d'action et de pensée des organisations de la société civile (OSC) dans ISMY. En conséquence, notre étude cherche à en savoir davantage sur la formation et les justifications des logiques de pensée et d'action au sein de ces organisations. D'ailleurs, tablant sur le fait de l'existence des logiques de pensée et d'action différentes, notre étude aide à expliquer comment ces logiques se positionnent et coordonnent face aux démarches de MY tout en utilisant des justifications pour mettre en place des accords, conventions et même des ordres négociés en présence des enjeux dans l'ISMY. Finalement, notre étude permet de mieux saisir la problématique et les dynamiques qui suivent les rapports sociaux des OSC au sein des arènes dans l'ISMY. En outre, pour parvenir à mener cette thèse, nous avons articulé un cadre conceptuel composé de trois théories : la Social Worlds/Arenas Theory de Strauss, la théorie « des économies de la grandeur » de Boltanski et Thévenot et la théorie des parties prenantes. D'ailleurs, quant au cadre méthodologique qui a soutenu notre démarche en tant que chercheur, nous nous sommes basés sur une recherche qualitative fondée sur le « paradigme socio-constructionniste », où nous avons fait appel à quelques éléments de la théorie enracinée de Strauss et Corbin, les systématisations pour la collecte et l'analyse des données proposées par Miles et Huberman (1994) et l'approche contextualiste de Pettigrew, A. M. (1985). Dans notre démarche de recherche, nous nous sommes placés comme chercheur à l'extérieur de MY pour essayer de comprendre comment les politiques et les stratégies de RSE et de DD de cette mine étaient perçues par les OSC et le reste des acteurs de l'ISMY. Ainsi, cette « posture externe du chercheur » nous a permis d'agir avec une totale autonomie et indépendance pour porter un jugement impartial en l'absence des loyautés personnelles, fonctionnelles, politiques ou financières qui auraient pu biaiser nos raisonnements.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, organisations de la société civile, interface sociétale de l'entreprise, parties prenantes, industrie minière, légitimité de l'entreprise, gouvernance, performance sociale de l'entreprise, conflits sociaux, arènes, participation citoyenne, logiques de pensée, mécanismes de coordination, rapports sociaux, conventions, ordres négociés.
|
10 |
Qualité perçue de l'information comptable et décisions des parties prenantes / The perceived quality of accounting information and stakeholders’ decision making.Djongoué, Guy 15 December 2015 (has links)
L’objectif de cette recherche était de comprendre la perception de l’utilité del’information comptable dans l’optique d’une prise de décision et de l’évaluation durisque de crédit aux entreprises. Le questionnement d’actualité centré sur la qualité del’information comptable dans le contexte des récents scandales financiers nous ainterpellé sur la nécessité de comprendre ce qu’il en est dans le contexte camerounais.Pour ce faire, nous avons conceptuellement proposé un modèle issu de la revue de lalittérature et ajusté par une recherche exploratoire (16 entretiens).Méthodologiquement, les observations issues de l’expérience (134 répondants) sontopérationnalisées à l’aide des analyses de corrélation et de régression. Les résultatsindiquent que pour la dimension prise de décision, le lien est, statistiquementsignificatif entre les qualités globales de l’information comptable, l’utilisation del’information comptable, la taille de l’entreprise et, son utilité perçue. Par contre, pourla dimension évaluation du risque de crédit, la variable utilisation de l’informationcomptable n’est pas statistiquement un élément significatif de son utilité perçue. Lesrésultats nous font observer que si l’information comptable est jugée utile, elle est plusestimée pour la dimension de la prise de décision que pour celle de l’évaluation durisque de crédit. Par ailleurs, il est apparu que c’est la grande entreprise qui possèdeune utilité perçue plus favorable en regard de ces deux dimensions. / Objective of this research was to understand the perception of the usefulness ofaccounting information in the perspective of decision making and assessment of creditrisk for companies. Recently, related to some notorious financial scandals, the qualityof accounting information has been seriously questioned. This has challenged us toexamine what is going on in this respect in the Cameroonian context.376In order to do so, we have conceived a model starting from a literature survey andadjusted it on the basis of an exploratory research (16 interviews). Methodologically,the observations from the experiment (134 respondents) are operationalized usingcorrelation and regression analyzes. The results indicate that, in the decision makingprocess, the links between overall quality of accounting information, the use ofaccounting information, the company's size and the perceived usefulness isstatistically significant.However, for the assessment of credit risk, the use of accounting information is notstatistically significant as a variable factor of its perceived usefulness. We observe asresults that, if accounting information is considered useful, it is rather in terms ofdecision making in terms of the evaluation of credit risk. Furthermore, it was foundthat in big corporations business high quality accounting information is perceived asuseful in both dimensions.
|
Page generated in 0.0611 seconds