• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • No language data
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le processus de normalisation ISO 26000 : la formation d'un compromis international et multipartite sur la définition de la responsabilité sociétale

Hanquez, Marie 02 1900 (has links) (PDF)
La définition du concept de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est contestée et en constante évolution. Sur le plan théorique, elle recouvre plusieurs dimensions de la relation entre l'entreprise et son environnement : respect des lois, éthique, contribution au développement durable, imputabilité envers les parties prenantes, réceptivité sociale, philanthropie, sollicitude ou encore participation citoyenne. Dans la pratique, les attentes en matière de RSE varient d'un pays à l'autre, selon les industries et les groupes d'intérêts. Dans le même temps, la RSE s'internationalise en raison de la mondialisation des échanges et des problématiques sociales et environnementales. Ces problématiques sont portées par des réseaux internationaux de parties prenantes qui tendent à former un nouveau contre-pouvoir à l'influence grandissante des entreprises. Cette dernière s'explique par un affaiblissement du pouvoir des États, contraints à une course vers le bas pour attirer les investissements, alors que le cadre juridique international est peu opérant. Toutefois, un cadre de régulation international hybride public-privé semble émerger, dont une des manifestations serait la prolifération depuis le début des années 80 des normes et certifications de RSE. À travers ces normes, une multitude d'acteurs (entreprises elles-mêmes, institutions de normalisations, organisations gouvernementales et intergouvernementales, ONG, mouvements syndicaux et autres groupes de pressions) tentent de définir les attributs d'un comportement corporatif responsable. Les normes visent à garantir la crédibilité des démarches de RSE des entreprises et à instaurer un climat de confiance avec leurs parties prenantes. Dans cette optique, leur efficacité dépend moins de leur contenu substantif que des mécanismes d'application et de vérification qu'elles prévoient et de leurs processus de développement. Sur ce dernier point, les processus multipartites sont de plus en plus privilégiés, à l'instar du processus d'élaboration de la norme ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale mis en œuvre par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), qui jouit d'une réputation inégalée en matière de normalisation. En élargissant son champ de compétences, jusque-là limité aux normes de produits et services et aux systèmes de management (ISO 9001 et ISO 14001), l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) souhaite développer une norme sur la responsabilité sociétale (RS) cohérente avec les conventions internationales en matière de droits humains, d'environnement et de droit du travail, complémentaire aux initiatives de RSE existantes, et établissant une terminologie commune. Dans cette optique, une des principales avancées du document est sa définition de la RS, qui représente un consensus entre près de 400 experts provenant de 80 pays, 40 organisations internationales et représentant 6 types de parties prenantes (Consommateurs, Gouvernement, Industrie, Travail, ONG et Autres). Initiée en 2005, l'élaboration de la norme aura pris 5 ans puisque sa parution est prévue en novembre 2010. La présente recherche vise à étudier le compromis que représente cette définition entre les différents intérêts des experts du processus ISO 26000. Nous mettons en œuvre une méthodologie qualitative d'analyse de contenu d'un corpus composé de 500 commentaires qui furent déposés en 2007 par ces experts sur la troisième version de la norme. Nos résultats mettent en évidence des oppositions significatives entre catégories de parties prenantes sur 6 analyses thématiques : normes internationales de comportement, comportement éthique, RS et développement durable, prise en compte des attentes des parties prenantes dans la RS, relation entre la RS et le respect des lois et mise en œuvre de la RS dans la sphère d'influence de l'entreprise. Les représentants de l'industrie semblent généralement en faveur d'une définition moins contraignante de la RS et défendent la permanence de normes et cadres juridiques nationaux. À l'inverse, différentes alliances entre les ONG, les consommateurs ou les représentants du travail défendent une vision plus contraignante de la RS et l'établissement de normes minimales de comportement universellement reconnues. Certains résultats font également apparaître des différences de point de vue entre pays du Nord et pays du Sud sur le rapport aux normes juridiques. Nous concluons en montrant la représentativité théorique du compromis que représente la définition d'ISO 26000 et en expliquant la prévalence de la perspective des parties prenantes sur la perspective internationale dans nos résultats sur les représentations de la RS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, parties prenantes, normes, gestion internationale, analyse de contenu
2

L'impact de la publication de nouvelles médiatiques sur les investisseurs du secteur minier

Casault, Karine 06 1900 (has links) (PDF)
Les entreprises minières canadiennes font régulièrement la manchette, notamment pour leurs actions de responsabilité sociale ou environnementale. Les compagnies de ressources naturelles, comme les compagnies minières, sont clairement plus surveillées et scrutées pour leur performance sociale et environnementale que les entreprises d'autres secteurs, parce qu'elles concernent un secteur sensible (Deegan et Gordon, 1996). Bien que les précédentes études empiriques portant sur la relation entre la performance environnementale (PE) et la performance financière (performance financière) rapportent dans l'ensemble une relation positive entre ces deux variables (Margolis et Walsh; 2001, Bouslah et al. 2010), certaines critiques demeurent, notamment du fait des incohérences méthodologiques liées à l'échelle de mesure de la performance sociale et des corpus d'entreprises disparates. Peu d'études empiriques ont analysé la réaction des investisseurs du secteur minier face à la couverture médiatique de responsabilité sociale des entreprises. La présente recherche utilise ISO 26 000 comme cadre d'analyse de la responsabilité sociale des minières à l'étude. L'objectif de cette recherche vise à évaluer la relation entre la performance de responsabilité sociale, telle que mesurée par l'analyse de contenu médiatique de RSE effectuée à l'aide de la méthode Morin Chartier et la performance financière approchée par des variances des cours boursiers à l'étude (bid, ask, spread, closing price, quote). Notre question centrale investigue le lien entre la performance de responsabilité sociale des entreprises minières canadiennes et la fluctuation des cours boursiers. En d'autres mots, les entreprises subissent-elles une appréciation ou une dépréciation de leur performance boursière selon que leur couverture médiatique témoigne de leur responsabilité ou de leur irresponsabilité sociale? Pour répondre à cette question, nous avons utilisé une méthode d'analyse de contenu de presse issue de la recherche scientifique, soit la méthode Morin Chartier, et nous avons croisé ces résultats avec ceux de la fluctuation des cours boursiers via des corrélations et une régression pour les résultats plus significatifs. Nous avons scruté la réaction des investisseurs d'entreprises minières face à leur couverture médiatique de RSE telle que définie par la norme reconnue internationalement ISO 26000. Les résultats de notre étude démontrent que les investisseurs sont prêts à payer moins pour l'action d'une entreprise minière canadienne dont la responsabilité sociale a été traitée avec une partialité négative dans les médias (résultats significatifs à 5%). Cette partialité négative réduit également l'écart bid-ask, signifiant ainsi que la couverture médiatique de RSE aide à réduire le fossé informationnel entre différents acteurs en bourse. Cela revient à énoncer que plus les médias couvrent négativement et de façon partisane les activités minières environnementalement et socialement sensibles, plus le cours de l'action s'effondre en bourse et la valeur de l'entreprise s'en trouve diminuée. Ces montants peuvent s'avérer très significatifs sur les cours si l'on regarde les montants de la baisse des cours attribuable à la partialité négative de la presse. Ces baisses oscillent en effet entre -22,99$ et -35,75 $ par action si les autres facteurs modifiant le cours sont isolés. Ce résultat porte à croire que la responsabilité sociale des entreprises minières a un impact positif sur la performance financière, ce qui supporte l'argument en faveur d'une relation positive entre performance financière et performance sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : responsabilité sociale, performance financière, performance sociale, médias, impact couverture médiatique, ISO 26 000, fluctuation des cours boursiers, bid, ask, spread.

Page generated in 0.0315 seconds