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La tournée africaine du général De Gaulle, du 20 au 27 août 1958, considérée comme une relance de la politique coloniale française en Afrique noire, vue à travers le Monde, le Figaro, l'Aurore, l'HumanitéNdjoyi, Lucien Blaise 25 April 2018 (has links)
La tournée africaine du général de Gaulle, effectuée du 20 au 27 août 1958, la veille du référendum constitutionnel de septembre qui était tenu dans la Métropole et dans les colonies, n'avait jusqu'ici fait l'objet d’aucune étude systématique. Plusieurs historiens, politiciens ou administrateurs des colonies et autres, ont évoqué ce voyage, mais toujours dans le cadre d'une étude générale qui porte le grand titre ambigu" de "décolonisation de l'Afrique noire". Mais aucun n'a fait ressortir le but réel de cette tournée, qui, loin de revêtir un aspect émancipateur comme on l'a toujours pensé, va plutôt permettre à de Gaulle et aux gouvernants français, grâce â une domestication en apparence librement consentie, de perpétuer le pacte colonial aux seules colonies qui restaient a la France en 1958: celles de l'Afrique noire. Cette année (1958) est une période très troublée en France à cause de la crise franco-algérienne qui est à son paroxysme et d'une manière indirecte va influencer la "nouvelle" politique française en Afrique noire. Cette crise algérienne marque aussi le grand tournant de la f i n de la IVe république et donne naissance à la Ve avec le retour de de Gaulle. La suite logique des crises coloniales étant devenue un tourment aux yeux des gouvernants français, la probabilité de voir l'Afrique noire, dernière chance de la survie du colonialisme français, prendre la relève de l'Algérie dans ces conflits coloniaux, était déjà perçue dès 1957. L'utilisation de la presse, constituée ici par le Monde, le Figaro, l'Aurore et l'Humanité, comme source de base était primordiale. En effet les quotidiens sont les documents les plus adéquats pour étudier la perception d'un événement par l’opinion publique, surtout que cette presse sélectionnée présente l'opinion des diverses couches socio-politiques impliquées ou qui subissent ces événements. Plus encore ces mêmes quotidiens ont permis à de Gaulle et son groupe de manipuler l'opinion publique française, africaine et même internationale, ceci pour atteindre leur but qui est en fait la relance du colonialisme français, synonyme de grandeur de la France. Une grandeur qui, pour les gouvernants français, est inéluctablement liée à l'existence de colonies françaises. Ainsi soula couverture d'une mission "civilisatrice" non périmée, les gouvernants français s'adressant aux Africains, vont p~6ner une politique dite de renouveau, dont la toile de fond reste cependant la même: la conservation des colonies africaines dans le giron français. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Les tergiversations de la superpuissance : les États-Unis face à la désintégration de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie-Herzégovine, 1990-1995Morel, Jean-François 12 April 2018 (has links)
La désintégration violente de la Yougoslavie a été l'un des principaux problèmes de politique étrangère auxquels les États-Unis ont été confrontés durant la période dite de « l'après-guerre froide ». Les guerres en ex-Yougoslavie ont duré pendant plus de trois ans, d'abord en Slovénie, ensuite en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, avant qu'une intervention menée par les États-Unis ne vienne mettre fin aux hostilités et aboutissent aux accords de Dayton de novembre 1995. Cette thèse vise à expliquer pourquoi cette intervention a mis tant de temps à se matérialiser. Notre hypothèse est que la politique étrangère des États-Unis dans l'ex-Yougoslavie a reflété les intérêts stratégiques des États-Unis tels que définis par les décideurs politiques, mais qu'elle a aussi été tributaire de considérations de politique intérieure. Premièrement l'administration du président George H.W. Bush percevait la crise yougoslave essentiellement comme un problème européen. Ainsi, l'administration Bush a développé une stratégie de contournement laissant aux Européens la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Si la position du gouvernement Bush fut largement déterminée par son évaluation des intérêts stratégiques américains dans les Balkans, elle fut aussi influencée par le contexte des élections présidentielles de 1992. Suivant la fin de la guerre froide, les électeurs américains étaient moins préoccupés par les crises internationales et souhaitaient que leur gouvernement porte plus d'attention aux problèmes internes. Dans ces circonstances, il était difficile pour le président Bush de justifier une intervention militaire dans les Balkans, spécialement parce qu'elle aurait été la troisième de son mandat après celle du Panama en 1989 et la guerre contre l'Irak en 1991. Durant la campagne électorale de 1992, Bill Clinton, l'aspirant démocrate, critiqua le président Bush pour sa gestion de la crise yougoslave appelant entre autres à des bombardements aériens des positions des Serbes pour les forcer à négocier. Une fois arrivé à la Maison-Blanche cependant, Clinton a poursuivi la politique de contournement de son prédécesseur et refusé de prendre la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en ex-Yougoslavie. Mais après les élections de mi-mandat de 1994, les intérêts stratégiques des États-Unis se sont alignés aux considérations de politique intérieure pour permettre une intervention américaine. D'abord et avant tout, l'administration Clinton est venue à la conclusion que la poursuite de la guerre en Bosnie menaçait sérieusement la crédibilité de l'OTAN et que sans un processus de paix dans les Balkans, il serait difficile de sauver l'Alliance atlantique et de la transformer afin qu'elle puisse assumer de nouvelles responsabilités dans l'Europe de l'après-guerre froide. Mais les considérations de politique intérieure ont aussi été essentielles pour que le président Clinton prenne la décision de favoriser un règlement de paix en Bosnie. En prenant action à ce moment, Clinton voulait aussi contrecarrer des initiatives émanant du Congrès, en particulier celles du sénateur du Kansas Robert Dole, l'opposant pressenti du président Clinton en vue des élections de 1996. / The violent disintegration of Yugoslavia was one of America's most serious foreign policy problems during the period dubbed as the "post-Cold War era". The wars in the former Yugoslavia raged on for more than three years, first in Slovenia and later in Croatia and Bosnia-Herzegovina, before an intervention run by the United States put a stop to the fighting and led to the Dayton accords of November 1995. This dissertation aims to explain why this intervention had been so long in the making. Our thesis is that American foreign policy in the former Yugoslavia reflected the United States' strategic interests as defined by policymakers, but was simultaneously dependent on domestic political considerations. First, when dealing with the Yugoslav crisis, the administration of President George H.W. Bush viewed it as essentially a European problem. Therefore, the Bush administration developed a strategy of circumvention, leaving to the Europeans the responsibility to find a political solution to the wars in Slovenia, Croatia, and Bosnia-Herzegovina. If the position of the Bush government was largely the result of its evaluation of America's strategic interests in the Balkans, it was also influenced by the context of the 1992 presidential elections. Following the end of the Cold War, American voters were less preoccupied by international crises and hoped their government would pay more attention to domestic problems. In that context, it was hard for President Bush to justify a military intervention in the Balkans, especially because it would have been the third of its term, after the one in Panama in 1989 and the war against Iraq in 1991. During the 1992 electoral campaign, Bill Clinton, the Democratic contender, criticized President Bush's handling of the Yugoslav crisis, calling for aerial bombardments of Serbs' positions to force them to negotiate. Once in the White House though, Clinton essentially pursued his predecessor's policy of circumvention and refused to take the responsibility to find a political solution to the wars in the former Yugoslavia. After the mid-term election of November 1994 however, America's strategic interests aligned with domestic political considerations to allow an American intervention. First and foremost, the Clinton administration came to the conclusion that continuous fighting in Bosnia seriously threatened NATO's credibility and that without a peace process in the Balkans, it would be difficult to salvage the Atlantic Alliance and transform it to take on new responsibilities in post-Cold War Europe. Domestic political considerations were also instrumental in President Clinton's decision to push for a peace settlement in Bosnia. By taking action at this time, Clinton wanted to block initiatives emanating from Congress, mostly those of Kansas Senator Robert Dole, his likely rival in the upcoming 1996 presidential elections.
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Haro sur "l'empire du mal" : l'antiaméricanisme politique des intellectuels français au cours de l'ère post-guerre froide, 1989-2006Rochette, Vincent 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Ce mémoire de maîtrise étudie l'antiaméricanisme politique des intellectuels français depuis la fin de la guerre froide. Nous y défendons une thèse de continuité et de récurrence. L'antiaméricanisme politique apparaît effectivement comme un discours plus ou moins figé par un système de pensée qui se représente les États-Unis non seulement comme une puissance impériale (plutôt que comme un État-nation), mais comme une puissance impérialiste au sens péjoratif. Dans l'esprit des antiaméricains français, les États-Unis n'incarnent pas n'importe quel type d'empire : ils dirigent un empire qui est néfaste pour la stabilité, du système international et qui est bien souvent perçu comme un instrument de domination politique des États-Unis sur la France. C'est pour cette raison que toute coopération franco-américaine sur le plan militaire est ressentie par les pourfendeurs des États-Unis comme une aliénation d'un des principes fondateurs de la Ve République : l'indépendance nationale. De cette façon, seule la résistance à «l'empire» obtient ses lettres de noblesse auprès des élites antiaméricaines françaises. En voulant imager cette hypothèse de travail, on pourrait affirmer que les antiaméricains français considèrent les États-Unis comme un «empire du mal» : celui qui ne cherche qu'à accroître son hégémonie planétaire, quitte à brimer l'indépendance nationale de ses alliés européens, défier sans remords le droit international et s'approprier toutes les ressources mondiales au seul profit de sa domination planétaire. À notre avis, l'identification des États-Unis à un «empire du mal» représente le plus petit dénominateur commun de l'antiaméricanisme politique français au cours de l'ère post-guerre froide. / This Master's thesis studies political anti-Americanism of French intellectuals in the post-Cold War era, in which we make the case for the argument of its continuity and recurrence. The core argument is that political anti-Americanism in France is an ideological discourse cemented by a system of representations that sees the United States not only as an imperial power, rather than as a nation-state, but as an imperialist one which is harmful both for the stability of the international order and the national independence of France. This vision brings French anti-Americans to interpret the US foreign policy through many illusionary images - like France's "vassalage" or theories of plotting - that all derive from the denunciation of what is judged to be the components of an arrogant imperialist power. Because American imperialism is thought to be a tool of US political domination over France, any military cooperation between the two countries is strongly rejected by antiAmericans. For intellectuals like Régis Debray, Alain Joxe, Ignacio Ramonet or Alain de Benoist, America is, ironically, the "empire of evil" in the current international order. According to our observations, the identification of the United States as the new "empire of evil" stands for the smallest common denominator of French political anti-Americanism in the post-Cold War era.
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Le Congrès américain et l'ONU : une étude de perception, 1945-1960Gaudreault, Mélanie 12 April 2018 (has links)
Vers latin de la Seconde Guerre mondiale, il y a consensus au sein du Congrès sur la participation américaine à l'Organisation des Nations Unies dans l'espoir qu'elle puisse préserver une paix mondiale. Cependant, dès 1946, les rivalités de la guerre froide concourent à l'échec de la formule de sécurité collective et amènent des parlementaires à introduire différentes résolutions afin de réviser sa Charte. L'équilibre de la terreur empêche toutefois la conclusion d'une entente pour amender celle-ci. Durant la décennie 1950, la guerre de Corée vient démontrer que l'effort militaire onusien n'est pas assuré même en l'absence de veto au sein du Conseil de sécurité. De plus, l'envoi de forces armées par le président Harry S. Truman sans l'aval du législatif et l'impuissance de l'Organisation internationale suscitent la frustration des républicains envers l'administration démocrate. Ainsi, le sentiment anti-ONU se cristallise autour de l'Amendement Bricker de 1954 et les détracteurs s'en prennent à ses diverses agences. Les législateurs, enfin, ne manquent pas de s'opposer à l'admission de la Chine communiste à l'ONU.
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Le New York Times devant la consolidation des nazis au pouvoir et les premières persécutions des Juifs en Allemagne, 1933-1935Morel, Jean-François 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire constitue l'analyse de l'attitude du New York Times devant la consolidation du régime nazi en Allemagne et les premières persécutions des Juifs entre 1933 et 1935. Cette période correspond à la prise de pouvoir de Hitler et marque les débuts de la répression politique et des persécutions antisémites en Allemagne. Elle représente également les commencements de Franklin D. Roosevelt à la présidence des États-Unis. Par l'examen de plus de 500 articles en tous genres tirés du quotidien, nous avons constaté que le New York Times adopte une attitude très critique, dès les premiers mois de 1933, envers le régime nazi et qu'il dénonce sans détour l'antisémitisme du IIIe Reich. En comparant l'attitude du journal avec celle des fonctionnaires du département d'État, nous avons noté que le New York Times est parfois plus sévère dans ses jugements sur le régime nazi que ne pouvait l'être le gouvernement américain. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Étude du livre de Daniel Lerner "The passing of traditional society ; modernizing the Middle East" et de sa réception par la communauté scientifiqueJafary, Maziar 17 December 2024 (has links)
Cette étude a pour but de mettre en contexte la thèse de la modernisation psychique de Daniel Lerner, de faire une analyse interne de l'ouvrage et d'étudier sa réception par les sociologues de l'époque. Comme démarche de recherche, dans un premier temps, nous replacerons l'ouvrage dans la situation historique des deux premières décennies de la guerre froide (les années 50 et 60). Ce faisant, nous tenterons de comprendre la logique de la politique de développement des États-Unis à l'endroit des pays en voie de développement et la place des recherches universitaires dans la politique coloniale américaine. L'approche du développement exogène a largement inspiré les politiques étrangères des pays occidentaux et leurs efforts pour lancer le développement des pays plus nécessiteux. C'est pour cela que Lerner se concentre sur l'effet des médias américains, et surtout du Voice of America, pour analyser le rôle que ceux-ci jouent dans le processus de transformation de la personnalité. Pour aborder cette étape de la recherche, nous devrons comprendre davantage le contexte de l'ouvrage et mieux analyser la relation entre les facteurs externes et les éléments internes qui ont influencé la formation de l'ouvrage. Dans un deuxième temps, nous étudierons l'ouvrage de Lerner et nous discuterons des différents aspects relatifs aux changements sociaux que l'ouvrage a examinés. Dans notre analyse de l'ouvrage, nous critiquerons divers aspects de la pensée sociologique de Lerner et sa manière d'interpréter les faits sociaux et les statistiques. Dans un troisième temps, nous réviserons la réception de l'ouvrage par la communauté scientifique de son époque pour obtenir une large vision de la place de l'oeuvre dans l'histoire de la pensée sociologique américaine du développement. Nous établirons une catégorisation des recensions de l'ouvrage portant sur l'approche sociologique de Lerner et nous mettrons ces recensions dans l'éclairage des champs de recherches universitaires américaines. Nous nous concentrerons sur la réception de cette théorie chez les sociologues de l'époque pour comprendre la dialectique entre la thèse qui y est défendue et la société. Ce faisant, nous éviterons de nous éloigner de la sociologie comme étant la discipline de l'étude des liens sociaux et des interactions symboliques et nous éviterons de réduire notre démarche sociologique à une simple étude historique des idées. En gros, nous discuterons de la vision sociologique de l'auteur, de la façon dont son ouvrage a été formé au fil du temps et comment il a été influencé par l'esprit de son époque. De plus, nous verrons comment l'écrivain s'est nourri des théories sociologiques et à quel point il a influencé la pensée sociologique de son temps. Tout cela, en parallèle à l'analyse interne de l'ouvrage, nous permettra de saisir la place de «The Passing of Traditional Society» dans la pensée sociologique américaine. Cette recherche nous aidera à mieux comprendre la vision américaine de l'empathie en tant qu'un élément modernisateur, par rapport à la question du développement dans le contexte historique de l'époque. Cette compréhension nous mènera à approfondir notre analyse des programmes de développement des États-Unis dans le monde en voie du développement. Cette étude nous amènera aussi à élargir notre vision quant aux idées construites et formées dans leur contexte historique (en général) et à découvrir comment la communauté scientifique reste toujours en parti prisonnière de son contexte historique. Cette étude nous permettra de mieux voir les idées (le texte) en relation avec la société, ce qui est vital pour ne pas tomber dans la réduction des idées seulement au texte ou seulement au contexte. En outre, elle nous aidera à comprendre davantage la façon dont la société intervient dans la formation des idées et comment en retour les idées influencent la société.
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La réintégration de l'Afrique du Sud dans la communauté internationale : l'exemple des relations avec l'Union EuropéenneRoyé, Isabelle 22 March 2001 (has links) (PDF)
La condamnation internationale du régime d'apartheid a incontestablement joué en faveur du processus de transition démocratique déclenché sur le territoire sud-africain à partir des années 90. Ce processus a débouché sur le transfert effectif du pouvoir politique aux représentants de la majorité de la population sud-africaine par la mise en oeuvre d'un régime constitutionnel fondé sur l'Etat de droit. Aujourd'hui, le principal défi auquel est confronté le pays réside dans la réduction des disparités sociales qui font la spécificité du pays. Caractérisé par un dynamisme économique similaire à celui des pays émergents mais dont le taux de pauvreté avoisine celui des pays les plus pauvres, l'Afrique du Sud constitue en effet un pays à double visage. Cette réalité rejaillit inévitablement sur la perception que peuvent en avoir les autres membres de la communauté internationale et la réintégration de l'Afrique du Sud dans la société des nations procède d'un besoin d'assistance et d'une volonté de coopération. Le statut particulier et dérogatoire de l'Etat au sein des Etats ACP témoigne de cette position ambiguë et contradictoire qu'il occupe sur le continent africain. De façon concomitante, l'Accord de Commerce, de Développement et de Coopération conclu avec la Communauté européenne le 11 octobre 1999 encadre une relation commerciale fondée sur le libre-échange entre les partenaires et qui respecte les nouvelles règles de l'OMC. Cette relation prend une dimension particulière dans le contexte de la réforme du partenariat entre les Etats membres de la Communauté européenne et les Etats ACP. En définitive, l'étude des relations entre l'Afrique du Sud et la Communauté européenne met en exergue les nouveaux défis de la coopération Nord-Sud dans le contexte de mondialisation qui caractérise aujourd'hui l'économie internationale
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La politique internationale de l'Union européenne : analyse d'un instrument identitaire / The European Union's International Politic : analysis of an Identity InstrumentGuiorguieff, Johann 12 December 2013 (has links)
Le renforcement de la dimension internationale de l'action de l'Union européenne est fondamentalement lié à l'exercice d'affirmation identitaire. La consécration de l'Union en tant que véritable acteur international exige qu'elle démontre sa capacité d'influencer les relations internationales conformément à ses éléments fondamentaux. Son développement institutionnel et matériel doit donc permettre de déterminer et de projeter les traits essentiels de son identité sur la scène internationale. Le développement institutionnel de la politique internationale de l'Union implique de concilier sa dualité juridique, historique et politique. L'évolution de la dimension externe de l'action de l'Union européenne est, en ce sens, marquée par la perspective d'unification de son action extérieure. Ce processus repose sur un effort d'identification et de détermination identitaire quant à l'image que l'Union entend projeter sur la scène internationale. L'exécution matérielle de la politique internationale de l'Union s'inscrit dans le prolongement de ces réalisations et confirme la réussite de l'Union européenne à faire accepter son existence au plan international. Elle met en relief l'affirmation de sa singularité identitaire dans la prise en compte de sa nature et dans le modèle d'acteur international qu'elle entend incarner. Dans ce cadre, son adhésion à un modèle d'acteur civil des relations internationales s'appuie sur le travail identitaire réalisé au plan interne. Son affiliation à ce modèle se confond avec la recherche d'une adhésion universelle à sa politique internationale et demeure limitée par la nécessaire sauvegarde de l'originalité identitaire de l'Union européenne. / The enforcement of the international dimension of the European Union's action is fundamentally bound to the assertion of its identity. Its recognition as a true international actor request that it shows its ability to influence international relations in accordance with its fundamentals elements. The framework of its institutional and material development must help to determine and project its identity essential features in the international system. The institutional development of the EU's international politic involves to reconcile its institutional, historic and politic duality. Within this context, the perspective of unify EU's external action leave its mark on the development of its external dimension. This process rest upon a work on identity identification and determination as for the picture European Union intend to project on international scene. Material execution of EU's international politic follows on from these fulfillments and confirms EU's success to impose its international existence. This execution emphasizes assertion of its identity singularity trough the way its nature is taking into consideration and through the model of international actor EU intends to become. In this context, EU's commitment to a model of a civilian actor in international relations is based on an identity determination work made in its internal framework. EU's affiliation to this model is merged with the search of a universal support to its international politics and is limited by the necessary preservation of its identity originality.
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Guerres de cabinets, ou, Petite histoire de l'impuissance de la Belgique dans la question nationale en Europe centrale, orientale et balkanique, 1918-1924Herremans, Bertrand 22 October 2007 (has links)
<p>La thèse aborde les interrogations, les positions de principe, les ambitions et les réalisations bien plus modestes de la diplomatie belge, en interaction avec les milieux politiques et une partie de la société du temps, quant à la question des nationalités en Europe centrale, orientale et balkanique (1918-1924). Les sept pays retenus sont la Pologne, la Tchécoslovaquie, l’Autriche, la Hongrie, la Yougoslavie, la Roumanie et la Bulgarie.<p>Par question des nationalités, il faut entendre trois aspects indissociables :la question de la modification des frontières dans cette partie du Vieux Continent (disparition des empires au profit des Etats précités), celle des territoires disputés entre lesdits Etats et enfin celle des minorités nationales.<p>Pour expliquer les différentes postures de chacun, l’étude envisage une multitude de facteurs de politique intérieure ou extérieure, principalement les peurs du socialisme et du séparatisme, mais aussi la question des rapports des individus (psychologie) et des groupes (cercles de connaissances, partis,…).<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Et si Machiavel avait été banquier ? : une étude sur l'allocation des prêts de la Banque mondialeThériault, Dimitri 05 November 2024 (has links)
Cette recherche étudie l’allocation des prêts de la Banque mondiale à l’aide de données de panel couvrant 115 États au maximum et trois périodes : guerre froide (1973-1990), post-guerre froide (1991-2000) et post-11 septembre (2001-2013). Parmi nos découvertes, nous trouvons que plus un État reçoit un montant élevé de prêts, plus il se rapproche de la politique étrangère des États-Unis. Cependant, peu importe la période, les récipiendaires des prêts de la Banque mondiale sont en moyenne plus près de la politique étrangère de la Russie que de la politique étrangère des États-Unis. Nous soutenons que ces résultats impliquent que les prêts de la Banque sont utilisés pour acheter et récompenser des appuis ou des abstentions aux Nations unies pour quelques résolutions seulement et non pas pour l’ensemble des résolutions votées au cours d’une session. En outre, nous trouvons qu’à la suite du 11 septembre 2001, plus un récipiendaire de prêts de la Banque mondiale a reçu un montant important d’assistance militaire américaine, plus le montant des prêts qu’il reçut de la Banque fut important. Bien que ce dernier résultat soutienne la thèse que les attentats du 11 septembre aient amené les États-Unis à utiliser la Banque mondiale pour soutenir ses intérêts comme durant la guerre froide, nous trouvons que la Banque apparaît avoir laissé moins de place aux considérations politiques dans l’allocation de ses prêts après la dislocation de l’URSS et plus significativement entre 2001 et 2013. Mots clés : Banque mondiale, AID, BIRD, Institutions multilatérales de développement, aide, assistance militaire, affinité politique / This research studies the allocation of World Bank loans with panel data covering up to 115 countries over three time periods: Cold War (1973-1990), post-Cold War (1991-2000), and post-September 11 (2001-2013). Among our findings, we show that the more a state receives a large amount of loans by the World Bank, the more it supports the US foreign policy. At the same time, our data reveals that recipients of World Bank loans are on average closer to Russian foreign policy than American foreign policy for all periods under consideration. We argue that these results provide evidence that World Bank’s loans are used to buy and reward supports or abstentions for specific resolutions in the United Nations rather than for all the ones adopted in a session. Our study furthermore indicates that after September 11 terrorist attacks, World Bank recipient countries receiving the greatest amount of US military assistance were also the ones receiving the largest loans by the Bank. Although this supports the thesis that the events of 9/11 led the United States to use the World Bank in their national interests as during the Cold War, we find that the Bank appears to have limited political considerations in the allocation of its loans after the collapse of the USSR and especially between 2001 and 2013. Keywords : World Bank, IBRD, IDA, multilateral development institutions, aid, military assistance, political affinity
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