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Débat inexistant ou paroles persistantes : la théologie des reliques au Moyen Âge, autour du De pigneribus sanctorum de Guibert de Nogent

Dallali, Mehdi 08 1900 (has links)
Les reliques sont des objets associés aux saints, ou au Christ. Une relique est porteuse d’une puissance spirituelle, une virtus, source de miracles. Depuis l’Antiquité et surtout le Moyen Âge, les reliques ont joué un rôle essentiel dans la vie des sociétés chrétiennes. Il n’en reste pas moins que les théologiens semblent n’avoir réservé au culte des reliques qu’une faible part de leurs écrits, au point d’être considéré par l’historiographie actuelle comme ayant eu « une élaboration théorique inversement proportionnelle à son importance ». Le présent mémoire se propose d’étudier, à travers les différents témoignages laissés sur le culte des reliques, durant l’Antiquité et le Moyen Âge, quelles ont pu être les conceptions, croyances et controverses autour du culte des reliques. L’hypothèse par conséquent proposée est celle d’un « problème des reliques », intimement lié aux évolutions du culte des saints et aux conceptions sur l’eucharistie tout au long du Moyen Âge. Un glissement se produit au cours du Moyen Âge, d’une critique jugée hérétique du culte en lui-même, à un refus des abus et du flou entourant ce culte au nom de l’orthodoxie. Ces paroles persistantes, à défaut d’un débat, sur la validité, les mécanismes mystiques et les abus d’un tel culte se sont ainsi cristallisées au XIIe siècle chez plusieurs auteurs contemporains, tels Thiofrid d’Echternach et surtout Guibert de Nogent, soulignant le besoin d’une élaboration théorique et d’une codification de ces pratiques. / Relics are items linked to the saints, or to the Christ. Relics carry spiritual power, called virtus, source of miracles. Since the Antiquity, and especially since the Middle Age, relics played an essential part in the life of christian societies. The fact remains that the medieval theologians seemed to have reserved, for the cult of relics, a small part of their writings, as to be regarded by historians as having been presenting "a theoretical elaboration inversely proportional to its significance " and did not elicit any debate. This thesis thus proposes to study, through the various accounts left on the cult of relics, the ancient and medieval, what were the views, beliefs and controversies around the cult of relics. The hypothesis is therefore proposed that a "problem of the relics" existed, throughout the Middle Age, intimately linked to developments in the cult of saints and ideas on the Eucharist. A shift occurs during the Middle Ages, from a criticism, considered heretical, of the cult itself, to a denial of abuse and vagueness of this cult in the name of orthodoxy. These persistent speeches, if not a debate, about the validity and the mystical mechanisms and abuse of such a cult, would be well crystallized in the twelfth century, reflected in many contemporary writers, such as Thiofrid Echternach and especially Guibert of Nogent, stressing the need for theoretical development and codification of these practices.
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Reliques et espaces urbains : Lyon, Metz Rouen et Toulouse, des réformes à la Restauration / Relics and urban territories : Lyon, Metz, Rouen and Toulouse, from Reformation until Restauration

Guyard, Nicolas 06 December 2017 (has links)
À la fin de l’époque médiévale, les reliques sont un objet omniprésent dans le monde chrétien, particulièrement dans les églises urbaines. Les critiques puis destructions protestantes au cours du XVIe siècle constituent une première période de crise, conclue par un réinvestissement important de la réforme catholique. Ces premiers bouleversements ont plusieurs conséquences. Les reliques sont désormais l’objet d’une gestion de plus en plus rationnelle, que ce soit dans leur recension ou dans leur situation dans l’espace ecclésial. Car jusqu’à la Révolution française, les églises de Lyon, Metz, Rouen et Toulouse reçoivent d’innombrables corps saints, souvent en provenance de Rome, accompagnant la multiplication des couvents en ville. Les reliques sont données par des laïcs et des membres du clergé dans des visées autant religieuses que sociales. Les cérémonies de translations traduisent un catholicisme triomphant. Certains corps saints, souvent issus du panthéon local, prennent à cette époque une valeur identitaire et patrimoniale. Ils sont considérés comme les protecteurs de la cité, au cœur d’une relation spécifique entre les villes et le monde divin. Ces corps saints sont particulièrement utilisés lors des périodes de crises urbaines, qu’elles soient épidémiques, naturelles ou encore politiques. Les reliques sont également régulièrement mobilisées dans les Histoire de ces quatre villes pour souligner et illustrer leur élection divine. Ces liens entre villes et reliques se distendent à partir du XVIIIe siècle, sous l’effet de l’essor d’une critique historique et philosophique. La Révolution française entérine ce changement, malgré des tentatives de restauration sacrale. D’objets chrétiens, les corps saints deviennent des objets confessionnels au XVIIe siècle, puis, à partir du XIXe siècle, des objets militants. / During the Late Medieval Period, relics are a very common object in the Christian World and in urban churches. Protestant criticisms and destructions during the 16th century were a first crisis ended by a catholic reinvestment. These disruptions transformed relics into a more rational object, with systematic inventories and new localisations inside churches. Until French Revolution, churches of Lyon, Metz, Rouen and Toulouse received countless relics, mostly from Rome, to support the foundation of new urban convents. Laymen and clerics gave relics to improve their social and religious status. Ceremonies of translation showed a Catholicism that had triumphed again. Some relics got an identity and heritage value. They became the protectors of the city with a specific relationship between citizens and the Divine world. These relics are often used during urban crises like epidemics, natural disasters and political crisis. The History of the towns also used relics as evidence and illustration of urban Sanctity. These links became slack during the 18th century because of historical and philosophical criticisms. French Revolution confirmed this evolution, despite attempts of sacral remediation. From Christian objects, relics became confessional objects and from the beginning of the 19th century onwards, militant objects.
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La dévotion au Saint Frère André à l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal : ethnographie d’une religiosité populaire contemporaine

Trudel, Maryse 12 1900 (has links)
Dans un paysage religieux québécois qui s'est profondément transformé, même si l’on constate une désaffection des églises catholiques, certaines formes de dévotion restent importantes, en particulier la dévotion au Saint Frère André. Canonisé par le Pape Benoît XVI en octobre 2010, Saint Frère André est le premier Saint homme natif du Canada. Il est à l’origine de la construction de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, le plus grand Sanctuaire dédié à Saint Joseph au monde. Il est un personnage important au Québec. Selon les données du Sanctuaire, chaque année, deux millions de visiteurs se rendent à l'Oratoire. Ces visiteurs ont plusieurs profils. Ce sont soit des personnes dévotes venant de Montréal ou des environs, des touristes religieux ou des pèlerins. Cette thèse traite de la dévotion au Saint Frère André à l’Oratoire. L’objectif principal est de comprendre les expressions et pratiques de cette dévotion populaire ainsi que l'expérience vécue par les dévots dans ce lieu de pèlerinage, à l’aide d’une approche ethnographique combinée à une étude d’archives des billets d’intentions recueillis à l’Oratoire au cours de l’année 2010 et 2018. Les dix observations réalisées dans les cinq lieux de recueillement dédiés au Saint Frère André, les cinquante entrevues menées auprès de personnes dévotes et l’étude de mille billets d’intentions mettent en évidence la relation de confiance et d’amitié que les personnes entretiennent avec le Saint. Cette relation est entretenue par la perception de manifestations attribuées au divin, telles que des miracles de guérison, des apparitions et des visions qui, pour les dévots, attestent de l’existence d’un échange de biens de charité entre ciel et terre. Il ressort de cette thèse l’importance du rôle d’intercesseur de Saint Frère André dans les pratiques de dévotion ainsi que son rôle dans la mémoire collective québécoise comme en témoignent les relations historiques que bon nombre de familles ont développées avec le Saint. La prière est le lieu premier de la rencontre, le véhicule par lequel les dévots rencontrés communiquent avec Saint Frère André. Quant aux pratiques de dévotion, elles s’expriment sous de multiples formes : reliques, espaces de dévotions, statues, objets de piété, huile de Saint Joseph, images, culte, pèlerinages, etc. La dévotion populaire n’étant pas contrôlée par l’institution religieuse, elle donne libre cours aux expressions religieuses spontanées tant dans les rituels que dans l’écriture votive. / The religious landscape in Quebec has changed profoundly, even though the disaffection of the Catholic churches, some forms of devotion remain important, especially the devotion to Saint Brother André. Canonized by Pope Benedict XVI in October 2010, Saint Brother André is the first Canadian-born male Saint. He is responsible for the construction of Saint Joseph’s Oratory, the largest shrine dedicated to Saint Joseph in the world, and he is an important figure in Quebec. According to the Sanctuary’s data, every year, two million visitors visit the Oratory. These visitors have several profiles, they are either devout people from Montreal or the surrounding area, religious tourists, or pilgrims. This thesis deals with the devotion to Saint Brother André at the Saint Joseph Oratory of Mount Royal. The main objective is to understand the expressions and practices of this popular devotion as well as the experience lived by the devotees in this place of pilgrimage, using an ethnographic approach, which is based on a combined archival study of prayer intentions collected at the Oratory during the years 2010 and 2018. The ten observations made in the five places of prayer dedicated to Saint Brother André, the fifty interviews conducted with devotees and the study of about a hundred prayer intentions highlight the relationship of trust and friendship that people have with the Saint. This relationship is sustained by the perception of manifestations attributed to the divine, such as healing miracles, apparitions, and visions that, for the devotees, testify to the existence of an exchange of goods of charity between Heaven and Earth. This thesis shows the importance of the role of intercessor of Saint Brother André in the collective memory of Quebec, as evidenced by the historical relations that many families have developed with the Saint. Prayer is the first place of the encounter, the vehicle through which the devotees meet and communicate with Saint Brother André. As for devotional practices, they are expressed in many forms: relics, devotional spaces, statues, objects of piety, oil of Saint Joseph, images, worship, pilgrimages, etc. Since popular devotion is not controlled by the religious institution, it gives free rein to spontaneous religious expressions both in rituals and in votive writing.
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«Je vais retourner chargé de reliques» : la dévotion aux martyrs des catacombes romaines au Canada (1830-1930)

Dahan, Michel 12 1900 (has links)
Le 22 juin 1845, une curieuse procession religieuse se met en branle dans les rues de Montréal. Une « foule immense » est présente pour accompagner à travers la ville le corps d’un homme exhumé des catacombes romaines. Transportés à Montréal, ses ossements étaient contenus dans une figure en cire représentant un soldat romain. Présumé mort pour sa foi, ce martyr fut porté à bout de bras au milieu d’encens et de cantiques, à travers les rues. Étonnamment, cette procession n’est pas un cas isolé. Entre 1830 et 1930, les restes de dizaines de présumés martyrs chrétiens extraits des catacombes romaines sont envoyés au Canada. À Halifax, Rimouski, Joliette, Toronto et Windsor, ils attirent les fidèles et les curieux. Adoptés comme de puissants intercesseurs, ces saints étrangers façonneront les croyances, les représentations et l’identité de plusieurs générations de catholiques. Autour de leurs reliques se développera tout un univers dévotionnel aux relations complexes et nombreuses avec toutes les sphères de la société. Ces reliques constituent une véritable fenêtre sur la société canadienne du XIXe siècle. Cette thèse contribue de manière importante à l’historiographie en explorant pour la première fois en profondeur le champ des dévotions ultramontaines au Canada. Elle étudie le déploiement du culte des martyrs romains et de leurs reliques dans l’Église canadienne et reconstitue l’essor de cette dévotion dans une perspective d’histoire culturelle. Au moyen de documents d’archives provenant des deux côtés de l’Atlantique, elle se questionne sur les manières par lesquelles les Canadiens découvrent, recherchent et s’approprient cette dévotion étrangère. En effet, l’engouement pour les reliques romaines est avant tout un phénomène transnational qui s’inscrit dans les bouleversements que connaît l’Église catholique au XIXe siècle, poussés notamment par le mouvement ultramontain. Cette thèse veut donc replacer la présence des reliques catacombaires au Canada dans son contexte global tout en se penchant sur les particularités canadiennes. Elle s’appuie sur une documentation importante et largement inédite provenant de plus d’une trentaine de centres d’archives. Grâce à ces documents, elle se penche sur les différentes facettes que prendra cette dévotion, que ce soit en ville ou à la campagne, chez les anglophones ou les francophones, ou dans des milieux à majorité catholiques ou protestants. Le premier chapitre révèle la fascination pour la Rome chrétienne chez les Canadiens du XIXe siècle et l’importance que revêtent les catacombes et leurs martyrs dans l’imaginaire des fidèles catholiques. Le second chapitre identifie quant à lui les nombreux réseaux unissant l’Église canadienne à Rome, et plus largement à l’Europe, qui ouvraient la porte à l’obtention et à l’expédition de reliques au Canada. Il permet d’inscrire cette dévotion dans un cadre plus large en la liant aux autres traces de cette piété ailleurs dans le monde. Il porte une attention particulière à la circulation des biens entre la péninsule italienne et l’Amérique du Nord en étudiant les corridors commerciaux par lesquels circulent les marchandises. Les trois chapitres suivants sont consacrés à la présentation, la réception et l’adoption des reliques catacombaires au Canada. Ils examinent le processus de fabrication des corps en cire dans lesquels sont insérés les reliques et la symbolique que revêtent ces gisants-reliquaires, puis considèrent la cérémonie religieuse marquant l’arrivée d’un nouveau martyr. Finalement, cette thèse explore les traces témoignant de la piété des fidèles : les patronages, les prières, les indulgences et les récits de miracles. Elle examine l’attachement, mais aussi l’opposition et les tensions provoquées par les reliques romaines au sein de la société. Cette recherche permet de démontrer l’influence des dévotions étrangères sur la vie spirituelle des Canadiens et les nombreux liens unissant la société canadienne à l’Europe. Elle témoigne également de changements importants dans l’univers dévotionnel du XIXe siècle. Mais elle met surtout en lumière les transformations profondes de la culture et des mentalités, particulièrement des croyances, des sentiments et de l’idée de la mort. Cette étude contribue à mieux comprendre le passé religieux de plusieurs générations de Canadiens en étudiant une dévotion aujourd’hui complètement oubliée. / On 22 June 1845, a curious religious procession took place in the streets of Montreal. A “huge crowd” gathered to accompany through the city the body of a man exhumed from the Roman catacombs. His bones had been shipped to Montreal and placed in a wax figure representing a Roman soldier. Presumed to have died for his faith, this martyr was carried through the streets at arm’s length amid incense and hymns. Surprisingly, this procession was not an isolated one. From 1830 to 1930, the remains of dozens of presumed Christian martyrs extracted from the Roman catacombs were sent to Canada. In Halifax, Rimouski, Joliette, Toronto, and Windsor, they attracted the faithful and the curious. Adopted as powerful intercessors, these foreign saints would shape the beliefs, representations, and identity of generations of Catholics. Around their relics, a whole devotional universe would develop and maintain various and complex relations with society. These relics provide us with a unique window into nineteenth-century Canadian society. This thesis makes a significant contribution to historiography by exploring for the first time the topic of ultramontane devotions in Canada. It studies the deployment of the cult of Roman martyrs and their relics in the Canadian Church and reconstitutes the development of this devotion from a cultural history perspective. Using archival documents found on both sides of the Atlantic, this thesis examines how Canadians discovered, sought, and adopted this foreign devotion. In reality, this infatuation for Roman relics is primarily a transnational phenomenon that is part of the profound changes that the Catholic Church experienced in the nineteenth century, driven in particular by the Ultramontane movement. Therefore, it seeks to situate the presence of relics from the catacombs in Canada in its global context while considering its Canadian particularities. It rests on a considerable number of novel sources drawn from more than thirty archival centers. With the help of these documents, it examines the different facets that this devotion had, whether in cities or the countryside, among English-speaking or French-speaking communities or in predominantly Catholic or Protestant environments. The first chapter reveals the fascination with Christian Rome among nineteenth-century Canadians and the importance that the catacombs and their martyrs had in the minds of the Catholic faithful. The second chapter identifies the many networks uniting the Canadian Church with Rome, and more broadly with Europe, that allowed the acquisition and shipping of relics to Canada. It replaces this devotion in a larger framework by linking it to other manifestations of this expression of piety elsewhere in the world. It pays particular attention to the exchange of goods between the Italian peninsula and North America by studying the commercial routes that allowed the circulation of relics. The remaining three chapters are devoted to the presentation, the reception, and the adoption of catacomb saints in Canada. They examine the art of molding wax bodies containing relics and the symbolism of these recumbent-reliquaries, before describing the religious ceremony organized to mark the arrival of a new martyr. Finally, this thesis explores the faithful’s various expressions of piety: patronages, prayers, indulgences, and claims of miracles. It examines the attachment but also the opposition and the tensions provoked by Roman relics within society. This research demonstrates the influence that foreign religious devotions held in the spiritual lives of Canadians and the many connections uniting Canadian society with Europe. It also testifies to significant changes in the devotional universe of the nineteenth century. But above all, it highlights the profound transformations of both culture and mentalities and particularly of beliefs, emotions, and the idea of death. This study contributes to a better understanding of the religious past of several generations of Canadians by studying a devotion that has now completely been forgotten.
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Regina Cœli : les images de la Vierge et le culte des reliques : tableaux-reliquaires polonais à l’époque médiévale / Regina Cœli : the images of the Virgin Mary and the cult of relics : polish picture-reliquaries of the Middle Ages / Regina Cœli : die Darstellungen der Muttergottes und der Kult der Reliquien : polnischen Reliquien-Bilder vom Mittelal

Migdal, Anna 14 June 2010 (has links)
Le corpus d’œuvres et la synthèse des études menées sur les images de dévotion à l’époque médiévale n’ont jamais approfondi, dans le contexte européen, la question des peintures mariales ayant fonction de porte-reliques. Le modèle de tableau-reliquaire : panneau unique, diptyque et triptyque comprenant le portrait de la Vierge à l’Enfant peint sur bois (plus rarement sur verre églomisé) enchâssé dans un large cadre incrusté de reliques (parfois de pierres précieuses) se répandit particulièrement sur le territoire de la Petite-Pologne à partir des environs de 1420. Les reliquaires polonais, connus jusqu’au début du XVIe siècle, doivent sans doute être considérés comme une adaptation des types iconiques et formels de provenance byzantine, lesquels furent réinterprétés dans la peinture du Trecento italien. Il s’agit notamment du modèle siennois de retable portatif marial popularisé dès les années 1330-1340. D’après l’étude comparative des œuvres, relative à leurs caractéristiques similaires et leur ancienneté, on envisage l’arrivée d’un tel concept formel en Pologne soit directement de l’Italie, soit par l’intermédiaire de la Bohême.L’expansion des tableaux-reliquaires, typiques de l’art toscan, s’inscrivit au XVe siècle en Europe centrale dans le mouvement général du renouveau de piété, qu’était la devotio moderna. De sorte qu’à côté des représentations singulières, spécialement vénérées au cours des offices liturgiques et paraliturgiques, on voit se répandre des reliquaires moins coûteux dans l’espace privé. Appréciés dans l’intimité des couvents – franciscains et dominicains –, ainsi que dans celle du quotidien des laïcs, ils étaient utilisés comme des autels domestiques ou bien comme des autels pliables de voyage. Ces images d’affection religieuse constituent un phénomène artistique du bas Moyen Âge. Et, quelques-uns des reliquaires semblables connus postérieurement n’assurent pas une véritable continuité de l’ancien modèle à l’époque moderne. / Scholarly investigation of devotional images from the medieval period has never explored, in a European context, the question of Marian paintings functioning as portable relics. The model of the « picture-reliquary » : a single, diptych, or triptych panel comprsing the por-trait of the Virgin and Child painted on wood (or, more rarely, on gilded glass, verre églomisé) set in a large framework encrusted with relics (occasionally with precious stones) was particularly widespread in the territory of Little Poland from c. 1420. Polish reliquaries, known until the beginning of the 16th century, should be considered as an adaptation of iconic types and forms of Byzantine provenance, which were reinterpreted in the painting of the Italian Trecento. Of particular note is the Siennese model of the portable Marian altar piece made popular from the 1330s-40s. From the comparative study of the works, concerning their similarities and their antiquity, one envisages the advent of such a formal concept in Poland either directly from Italy, or by the intermediary of Bohemia.The diffusion of picture-reliquaries, typical of Tuscan art, forms part of the general movement toward a renewal of piety in central Europe in the 15th century, the devotio moderna. As a result, alongside singular representations, especially venerated in the course of liturgical or paraliturgical offices, one sees less costly reliquaries spread in private space. Appreciated in the intimate setting of convents – Franciscan and Dominican – as well as that of the daily life of the laity, these relics were used as domestic altars or as folding altars for travel. These images of religious affection constitute an artistic phenomenon of the late Middle Ages. And, several similar reliquaries known later do not guarantee a veritable continuity of the ancient model to the modern era. / Die erhaltenen Überblicksdarstellungen und Spezialuntersuchungen zu den Frömmigkeitsbildern des Mittelalters haben sich niemals – im europäischen Kontext – mit der Frage derjenigen Mariendarstellungen auseinandergesetzt, die die Funktion von Tragereliquien inne hatten. Das Modell des Reliquien-Bildes – einfaches Tafel-bild, Diptychon oder Triptychon mit einer Darstellung der Jungfrau mit dem Kind, gemalt auf Holz (seltener auf Glas), umschlossen von einem breiten Rahmen, in den Reliquien (mitunter auch Edelsteine) eingefügt sind – verbreitet sich ca. ab 1420 ins-besondere auf dem Gebiet Kleinpolens. Diese polnischen Reliquiare, bekannt bis zum Beginn des 16. Jahrhunderts, können ohne Zweifel als Adaptation ikonischer und formaler Typen byzantinischer Provenienz angesehen werden, die in der Malerei des italienischen Trecento wiederinterpretiert wurden. Dabei handelt es sich vor allem um das Sieneser Model des marianischen Tragaltars, verbreitet seit den Jahren 1330-1340. Folgt man den vergleichenden Untersuchungen der erhaltenen Stücke mit Blick auf ihre übereinstimmenden Charakteristika und ihr Alter, wird das Auf-greifen eines solchen formalen Konzepts in Polen entweder direkt aus Italien oder indirekt über Böhmen wahrscheinlich.Die Ausbreitung dieser Tafel-Reliquiare, typisch für die toskanische Kunst, verbindet sich im 15. Jahrhundert in Mitteleuropa mit der umfassenden Bewegung einer Er-neuerung der Frömmigkeit, bekannt auch unter dem Namen devotio moderna. Dies führt dazu, daß neben einzelnen, vor allem im Rahmen liturgischer oder paraliturgi-scher Veranstaltungen verehrten Darstellungen, zunehmend weniger kostspielige Reliquiare auch in den privaten Raum vordringen. Gehütet sowohl in der Intimität der Klöster – franziskanisch und dominikanisch – als auch im täglichen Lebensraum der Laien, wurden sie als Hausaltäre oder auch als zusammenklappbare Reisealtäre verwendet. Diese Darstellungen religiösen Affekts stellen ein künstlerisches Phäno-men des Spätmittelalters dar. Einige der ähnlichen, allerdings später entstandenen Reliquiare garantieren allerdings keine überzeugende Kontinuität vom alten Modell hin zur Neuzeit.

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