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Deuil, mort et trauma : cheminements cliniques / Mourning, death and trauma : clinical paths

Queva, Gilles 26 September 2017 (has links)
Notre question de départ émerge du discours des patients de leur famille et des soignants auxquels nous sommes confrontés dans notre clinique quotidienne,celle de la médecine palliative.Les mots “deuil”, “mort” et “traumatisme” se dévoilent sans que pour autant les sujets confrontés à un ou des drames de la fin de vie ne les articulent ; se contentant la plupart du temps de les déposer tel quel dans l’intensité de la situation vécue.Notre ambition a été de tenter de trouver une articulation, de venir interroger cet état de fait.Pour avancer, nous avons dans un premier temps voulu assumer l’héritage freudien et parcourir ce dernier avec cette question.Dans un second temps, nous avons posé le cadre de notre activité, le contexte de notre clinique qui se déroule principalement au domicile des patients entourés ou non de leurs proches, communément appelés “aidant” avec les soignants impliqués dans le soin et les traitements. Ce contexte posé, nous sommes venus interroger conceptuellement le sens de notre clinique inscrite dans l’héritage freudien. Dans la dernière partie de notre travail, nous nous sommes employés — après être revenus sur le paradigme psychanalytique et tenté de le penser dans la spécificité de notre activité professionnelle — à revenir sur ces discours qui nous étaient adressés par des sujets en souffrance. Revenir à ce discours, non pour l’opposer à des concepts, mais pour apporter un éclairage qui nous permis de remettre sur le métier l’ouvrage de la pensée freudienne mêlé au vécu dans l’actuel de la rencontre — chose impossible dans l’instant de la rencontre — la théorie nous est apparue comme un outil précieux qu’il nous a fallu ajuster, remanier à la lumière de l’enseignement des sujets qui sont venus nous confier une part intime et singulière de leur histoire.Nous espérons être parvenus à ne pas trop trahir cet "enseignement" qui est selon nous le plus précieux qui soit pour ne pas s’enfermer dans la commodité confortable de nos certitudes. Le prix à payer est le doute a posteriori, que nous avons tenté d’apprivoiser avec notre travail.Nous avons découvert que notre travail, bien loin de nous apporter des certitudes potentiellement espérées, s’est ouvert sur de nouvelles questions dont il nous faut aujourd’hui travailler et que nous travaillons dans notre clinique actuelle. / Our initial question comes from listening to patients, their families and nursing staff with whom we deal with in our daily clinic, the palliative medicine. Words such as “mourning”, “death” and “trauma” are revealed by patients, orthose affected by the end of life drama, without actually being acknowledged; most of the time they are verbalised casually, contradicting the intensity of the experienced situation. Our ambition was to try to locate and articulate the link between these words, and to analyse the reasons behind this situation.To make progress, first of all we used the Freudian legacy to examine this question. Secondly, we defined the framework of our activity and the environment of our clinic, which mostly takes place at patients’ homes – patients who are supported, or not, by family or close relatives commonly called “carers” – with nursing staff involved in care and treatment. Once this context was set, we conceptually questioned the meaning of our clinic within the Freudian legacy. In the last part of our work – after revisiting the psychoanalytic paradigm and trying to apply it to our specific professional activity – we endeavoured to comeback to the suffering patients’ conversations. The purpose was not to oppose this conversation to existing concepts, but to bring a new perspective. This, indeed,allowed us to constantly rework and improve the Freudian thinking by combining it with the patient’s life experience, from our appointments – this was impossible to do during the encounter itself. The theory turned out to be a valuable tool which we had to review and adjust in light of what we had learnt from these patients who confide in us a very personal and unique part of their story. We hoped not to distort these “lessons” too much, which are, according to us, the most precious asset that avoids locking us into the comfortable convenience of our certainties. Upon reflection we discovered that our work, instead of providing us with the anticipated certainties, ended up raising new questions, on which we are now working on in our current clinic.
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Les alternatives aux processus de symbolisation :une clinique de l’invention: Recherche menée à travers un atelier théâtral réalisé avec des femmes internées dans un établissement de défense sociale.

Bertrand, Delphine 24 June 2017 (has links)
L’hypothèse centrale de notre recherche porte sur les processus de symbolisation du sujet qui sont multiples et singuliers et sur le fait qu’il existe, en dehors d’une voie commune, toute tracée, qui consiste à « symboliser la symbolisation », d’autres chemins psychiques, d’autres formes de symbolisation, d’autres voies d’invention subjective alternatives à ce qu’on appelle la symbolisation, mais qui viennent occuper chez le sujet des fonctions similaires dans son économie subjective et relationnelle (rapport au corps, à l’autre, à l’inscription dans le lien social). Pour mettre à l’épreuve de la clinique ces hypothèses et ces questionnements, nous avons utilisé la médiation théâtrale comme laboratoire offrant quelque chance de saisir ce qui, pour les sujets qui y sont engagés, était susceptible d’acquérir un statut d’invention, de relever le cas échéant leur diversité, leurs caractéristiques et les fonctions psychiques qu’elles peuvent remplir pour le sujet qui l’élabore. Cette recherche a permis de mettre au jour la singularité des solutions repérées, celle des points d’appui et des fonctions y associées, l’importance du parcours de vie pour repérer à la fois la logique du sujet, ses anciennes solutions, et les fonctions qu’il se construit et, enfin, l’importance du cadre, du groupe et du transfert dans le travail d’invention du sujet. Par ailleurs, les fonctions de ces dynamiques inventives présentent également une grande diversité. Que ce soient la remise à l’honneur de l’imaginaire, sa relance, le réglage de la distance à l’autre, l’appui sur le cadre, sur le méta-cadre (avec la notion d’habit, d’étoffe, de masque, de peau psychique qui se tisse, de confrérie), que ce soient les idéaux en « prêt-à-porter » ou même un délire plus à même de cadrer la jouissance, que ce soient encore la polysémisation, l’approche de l’équivoque par la métaphore, par la poésie, par ce que nous avons appelé « la mise en trou », nous pouvons conclure, au terme de ce travail, que si la symbolisation au sens classique du terme constitue bien une suppléance possible pour le sujet, il existe beaucoup d’autres voies d’invention lui permettant de se construire des points d’appui singuliers. Enfin, même si les dynamiques inventives vont souvent concerner plusieurs de ces appuis, leurs fonctions peuvent se regrouper autour de quatre grands axes. Nous avons d’abord les relances de l’imaginaire, et le plaisir à inventer, à représenter ce qui n’est pas là. Nous avons encore la fonction d’un mode d’emploi pour régler son existence, des balises sur lesquelles s’appuyer pour répondre à « que suis-je là » et « que me veut l’autre ». Par ailleurs, le témoignage, la transformation, ou la métaphorisation de ces récits (dans un usage poétique qui permet d’approcher le réel, le hors-sens), demeurent également une fonction possible de l’invention du sujet, mais avec toujours en filigrane le travail de la place du sujet, quand il s’agit d’être aux commandes de son récit et de sa mise en forme. Enfin, le branchement-débranchement est une des fonctions majeures du travail d’invention repéré au cours de l’atelier. Reconstruire du sens, de l’identitaire, du pulsionnel, se bâtir un nouveau mode d’emploi, une nouvelle façon d’habiter le monde, et de « faire avec » soi et l’autre, selon la logique singulièrement subjective de chaque sujet, il nous semble que cette clinique de l’invention ouvre par-là, pour le sujet, des possibilités de mise au travail fécondes. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'image critique : Une approche psychanalytique du surgissement de la forme dans la rencontre clinique en art-thérapie / The critical image : A psycho-analytical approach of form’s arising during art therapy clinical meeting

Sens, Dominique 06 April 2013 (has links)
Ce projet de recherche a pour objectif de mieux cerner le champ de la pratique clinique en psychothérapie utilisant des médiations artistiques. En outre, il vise à interroger la position du psychothérapeute dans un contexte de soin avec une médiation artistique (peinture, dessin, modelage). La situation clinique en art-thérapie possède deux caractéristiques qui la distingue d’une thérapie verbale : (1) le passage du face-à-face impliquant le contact visuel à une présence du clinicien hors du champ visuel du patient lorsqu’il est face au chevalet, (2) il y a la création d’un objet plastique sous le regard du clinicien. Cette recherche s’appuiera sur un travail d’analyse des concepts fondamentaux de la psychanalyse appliqués à la psychothérapie médiatisée et sur le développement de la notion « d’image critique ». Désigner l’image comme un lieu critique, c’est la considérer comme un lieu de mise en tension et de mise en crise du symptôme selon différentes logiques de symbolisation. L’hypothèse métapsychologique qui guide cette recherche est que les processus de symbolisation dans la construction de l’image plastique en séance s’appuient sur une situation intersubjective de partage de différents niveaux de symbolisation entre le thérapeute et le patient. Une étude de cas du suivi d’un patient constitue la méthode de cette recherche. / The goal of this research project is to define the scope of clinical practice in psychotherapy that uses artistic mediations. It also intends to examine the position of the psychotherapist in the context of care through an artistic mediation (painting, drawing, clay).The clinical situation in Art Therapy has two distinctive characteristics from verbal therapy: 1. the passage from a face to face interaction that implies a visual contact to the presence of the clinician outside the patient’s visual field once s/he is working at an easel, 2. the creation of a plastic object under the sight of a clinician.This research is based on a work of analysis of fundamental psychoanalytic concepts applied to mediated psychotherapy and on the development of the concept of “critical image.” To denote an image as critical is to consider it as a place of exerted tension and exerted crisis of a symptom according to different logics of symbolization. The meta-psychological hypothesis that guides my research relies on symbolization processes based on the inter-subjectivity of sharing different levels of symbolization between the therapist and the patient. A case study of a patient undergoing art therapy constitutes the methodology of this research.

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